Voici ma participation à ce nouveau jeu d'écriture très sympathique, je ne peux plus longtemps l'ignorer .
18 lignes ( fidèle à cette " règle " que j'apprécie ) .
Par une nuit de pleine lune, alors que tous les êtres de son peuple festoyaient en l'honneur de celle dite rousse, Ondine, elle, pleurait. En son for intérieur, elle ruminait des pensées plus noires que les nuits d'hiver sans les astres nocturnes.
Comment peuvent-ils avoir le coeur si léger et l'âme si insouciante. Sont-ils donc aveugles à ce point ?
Ils ne peuvent pourtant pas ne pas voir combien, inexorablement, disparaissent rus, ruisseaux, mares et étangs. Pourquoi ?
Parce que les hommes, ce peuple devenu leur plus redoutable ennemi, bétonnent à tout-va pour construire des villes afin de se loger, eux dont le nombre croît à un rythme effréné.
Ils manquent d'eau à bien des endroits de la Terre, mais ne s'en soucient guère.
Les naïades doivent se retrancher en des lieux de plus en plus restreints. Quant à leurs cousins, les océonides, ils ne sont pas mieux lotis.
Les eaux des mers et des océans subissent une effroyable pollution causée par les activités humaines, pollution composée d'hydrocarbures et de plastiques en tous genres principalement.
Personne ne la vit partir de la fête. Elle prit la 1ère barque qui à sa vue l'appela tant elle se mourrait d'ennui, amarrée, inutile.
" Viens, je vais te conduire vers une contrée que nul n'a encore explorée, dans les nuages du ciel chargés d'eau et de là-haut, tu pourras voir combien la planète bleue est encore très belle.
Quand tu reviendras vers les tiens, forte des énergies de l'éther, tu sauras et pourras les convaincre d'oeuvrer auprès des hommes afin d' éveiller leur conscience.
Alors ensemble, avec les autres élémentaux aussi, ceux de la terre et de l'air, vous rendrez à Gaïa, la Mère nourricière, ses droits les plus fondamentaux. " Viens, j't'emmène au vent ".