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    Meilleurs messages postés par Cygoris

    • RE: Illusions d'optique et double-takes

      Impressionnant 😳

      posté dans Arts
      Cygoris
      Cygoris
    • Le Prisonnier (The Prisoner)

      text alternatif

      Tous les gouvernements ont leurs services secrets :
      En Amérique, c’est la CIA, en France, le 2ème Bureau (DGSE), en Angleterre, le SIS (ou MI6), en Russie le FSB.
      L’Organisation Atlantique a aussi le sien et dans les cas difficiles, on fait appel à John Drake.

      Le Prisonnier est une série télévisée britannique en 17 épisodes (seulement), créée par l'écrivain et ancien agent des services secrets George Markstein et l'acteur principal : Patrick McGoohan..
      Du même moule que la série précédente avec Patrick McGoohan : Destination Danger.
      text alternatif text alternatif

      text alternatif

      Synopsis :
      Un agent secret britannique démissionne brutalement de son poste et se dirige vers son appartement londonien au volant de sa Lotus Seven.
      text alternatif
      Alors qu'il fait ses valises pour quitter la ville, un gaz anesthésiant est diffusé par sa serrure.
      À son réveil, il se trouve dans un lieu étrange, le « Village » (Portmeirion - au nord-ouest du pays de Galles).
      text alternatif

      Pour visiter et y dormir

      Endroit excentrique, à l'architecture baroque, dirigé par une personne nommée "le Numéro 2" et habité par une communauté de villageois, tous vêtus d'habits colorés similaires, avec un badge numéroté sur la poitrine qui les identifie.
      text alternatif
      Dont beaucoup utilise des Mini Moke pour se déplacer.
      037a6a51-e36b-4e53-b1db-bd2e753de9f2-image.png

      text alternatif

      L'agent secret est désormais appelé par tous "le Numéro 6".
      Habitat du N°6.JPG
      Il réfute alors cette dénomination et se déclare libre envers et contre tout.
      Et tente donc de s'en échapper.
      Mais un rôdeur veille.....

      Un énorme ballon blanc et flasque qui peut étouffer les récalcitrants, avec un mugissement le rendant vivant et inquiétant.
      text alternatif
      text alternatif
      text alternatif
      text alternatif

      Le village

      text alternatif

      B. A.

      https://www.dailymotion.com/video/x1niu8

      BA courte (Générique)

      Sites :
      http://www.leprisonnier.net/

      slate.fr

      text alternatif

      "Désormais, le monde est devenu le village. Reste à savoir qui est vraiment N°1 ?"

      N° 6 (Le prisonnier tournant).gif

      posté dans Liste de Séries
      Cygoris
      Cygoris
    • RE: Les petites phrases des politiques

      @jean a dit dans Les petites phrases des politiques :

      Nous voyons le bout du tunnel !"
      Raymond Barre

      En cherchant, j'ai lu ceci :

      "Un an après le choc pétrolier de 1973, la France compte 440 000 chômeurs, soit 2,1 % de la population active. C’est Jacques Chirac, un an plus tard, qui popularise une expression qui va faire florès. « Nous sommes repartis sur une meilleure voie, nous apercevons le bout du tunnel », déclare le premier ministre, s’attirant cette verte réplique du secrétaire général de la CGT, Georges Séguy : « S’il voit le bout du tunnel, c’est qu’il marche à reculons et qu’il confond l’entrée avec la sortie. »
      En 1976, le cap du million de chômeurs est franchi. Pas de quoi déstabiliser son successeur à Matignon, Raymond Barre, qui se dit convaincu qu’« on voit enfin le bout du tunnel ». Cette fois, promis, juré, c’est la bonne. D’ailleurs, lorsque, début 1981, Valéry Giscard d’Estaing se déclare candidat à sa réélection à la présidence de la République, il souligne avec force que « la France a fait face et a préparé son avenir, elle a amélioré son niveau de vie et sa justice sociale ». Pour l’heure, cependant, le présent s’écrit avec 2 millions de chômeurs !
      "

      lemonde.fr

      Et mieux compris ta citation. 😉

      posté dans Histoire - Religion
      Cygoris
      Cygoris
    • RE: 3 Quizz Cinéma - Le Seigneur des anneaux - Fév 2022

      @delnis a dit :

      LE PALMARES des REVISIONS


      @Cygoris & le mari de Sylareen (qui devrait s'inscrire)


      Bravo à tous, j'espère que ça vous a plu

      text alternatif Je serai digne de leurs succéder, maitre Quizz.

      Oui, bravo à toutes les doublures jusqu'aux redoublants 😊
      Sans vous, il n'y aurait pas de challenge, ni de motivation. 😉

      Je sens que la revanche va être terrible..... Capture-150.jpg

      posté dans Animations Cinéma
      Cygoris
      Cygoris
    • RE: Qu'écoutez-vous là tout de suite ?

      @music a dit :

      @cygoris Merci, j'apprécie l'attention.

      Mais n'est-ce pas un peu précipité ? 😅

      😁

      En fait, je ne savais pas que le fils d'Andrea Bocceli chantait, je l'ai découvert tout à l'heure avec le premier extrait du même nom de son album qui va sortir "solo".

      moi non plus, je ne savais pas que son fils chantait, je l'ai découvert ici 😉

      posté dans Parler Musique
      Cygoris
      Cygoris
    • RE: La guerre en Ukraine

      Le 24 février 2022 s’inscrira en lettres de sang dans les livres d’Histoire.
      Il clôt trois décennies d’illusions sur le triomphe de la Démocratie et des Droits humains et annonce le retour en force des peuples de chair et de passions.
      Retour sur les origines de cet effroyable coup de théâtre et ses possibles conséquences.

      Le début de l'article est visible partiellement sur herodote.net
      J'ai reçu par mail, l'article complet et fort intéressant, permettant de mieux comprendre pourquoi une telle invasion en Ukraine.

      Mis sous Spoil car assez long

      Aucune personne sensée n'imaginait le 23 février que le président russe lancerait la nuit suivante ses chars sur Kiev. On pouvait comprendre qu’il reconnaisse unilatéralement la sécession du Donbass (partie russophone de l’Ukraine). Cela lui eut suffi pour vassaliser l’Ukraine et humilier les États-Unis, déjà très abîmés par leur fiasco en Afghanistan. L'avenir seul nous dira pourquoi il a choisi d'envahir toute l'Ukraine au risque d'une quasi-guerre civile au coeur du « monde russe »...

      Dans la décennie qui a suivi la chute du Mur de Berlin dans la nuit euphorique du 9 novembre 1989, la Russie a manqué sombrer corps et biens à l’image de son chef, Boris Eltsine. Elle s’est redressée quasi-miraculeusement à partir de 1999 sous la férule autoritaire et brutale de Vladimir Poutine. Mais l’horizon s’est à nouveau assombri à partir de 2014 et de la première crise ukrainienne, jusqu’à conduire au drame actuel. De celui-ci, ni les Russes ni les autres Européens ne sortiront indemnes. L’issue dépendra de la détermination et de la lucidité des jeunes générations.

      Acte 1 : le calvaire (1991-1999)
      Principaux acteurs : Boris Eltsine, Bill Clinton, Helmut Kohl

      En quelques mois donc, la redoutable Union des Républiques Socialistes Soviétiques (URSS) s’est effondrée comme un château de cartes pour laisser place à une improbable Communauté des États Indépendants (CEI), avec en son cœur la Fédération de Russie, réduite à ses limites administratives de l’époque soviétique, avec 89 « sujets » aux statuts très variables : républiques, territoires autonomes, etc.

      Le président Eltsine, auréolé par sa victoire du 22 août 1991 sur les putschistes du Kremlin, s’applique à sauver ce qui peut l’être de l’héritage soviétique, en particulier le siège permanent au Conseil de sécurité de l’ONU et l’armement nucléaire.

      En contrepartie, il ouvre la Russie aux affairistes et aux économistes néolibéraux qui entourent le président américain Bill Clinton. Alliés aux anciens hiérarques du Parti communiste, ils pillent tant et plus le pays sous prétexte de le libéraliser. Déjà très bas, les indicateurs économiques et sociaux s’effondrent (espérance de vie, mortalité infantile, fécondité…). Les Russes, abasourdis, voient sur leurs écrans leur président, titubant d’ivresse, se faire moquer par le président Clinton.

      De leur côté, le chancelier Kohl et le président Mitterrand lancent la monnaie unique pour donner un nouveau souffle à l’Union européenne. Le traité de Maastricht de 1992 signe l’adhésion des Européens au néolibéralisme. L’année suivante se traduit en Europe par la première récession économique depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.

      1992, c’est aussi la sortie d’un essai à succès, La Fin de l’Histoire et le Dernier Homme. L’auteur, l’Américain Francis Fukuyama, annonce le triomphe définitif de la Démocratie. L’Union européenne partage son optimisme et entreprend de réduire ses budgets et ses effectifs militaires ; la France elle-même abolit la conscription en 1997.

      1992 encore. La même année se font entendre des bruits de bottes.
      Dans le Caucase, la petite Tchétchénie refuse de devenir l’un des « sujets » de la fédération de Russie et se proclame indépendante. Le président Eltsine tarde à réagir. C’est seulement le 9 décembre 1994 qu’il envoie ses troupes réprimer la sécession. Cette première guerre de Tchétchénie se solde par une humiliation du Kremlin. Le 31 août 1996, celui-ci reconnaît l’indépendance de facto de la Tchétchénie, prélude à l’éclatement final de la fédération !

      À l’autre extrémité du Vieux Continent, tandis que les gouvernants s’affairent autour du projet de monnaie unique, la Yougoslavie implose. Le 15 janvier 1992, l’Allemagne reconnaît l’indépendance de la Croatie et de la Slovénie. Le 6 avril 1992, Sarajevo est bombardée par l’armée serbe. Les guerres de Yougoslavie vont perdurer jusqu’en 1999.

      Cette année-là, l’OTAN bombarde Belgrade et envahit le Kossovo sans attendre l’aval de l’ONU. Il s’agit de la première violation du droit international, dix ans après la fin de la « guerre froide ». Il s’agit aussi de la première intervention militaire de l’OTAN depuis la création de l’alliance cinquante ans plus tôt, pour prévenir toute attaque soviétique contre l’un de ses membres.

      Considérant que les Occidentaux n’avaient plus rien à craindre de Moscou, les Russes avaient demandé qu’à défaut de supprimer l’OTAN, désormais sans objet, ils s’abstiennent pour le moins de l’étendre au-delà de l’Elbe ().

      Mais les guerres de Yougoslavie ouvrent de nouvelles opportunités à l’OTAN. Qui plus est, les anciens pays satellites de l’URSS, avides de s’occidentaliser au plus vite et de prendre une revanche sur leur grand voisin, demandent à entrer dans l’OTAN. C’est chose faite en mars 1999 pour la Pologne, la Hongrie et la République tchèque. Les autres pays ainsi que les trois États baltes ne tarderont pas à suivre.

      De son côté, la Russie voit ressurgir en août 1999 le spectre de la guerre : les Tchétchènes, non contents de leur quasi-indépendance, envahissent le Daghestan voisin. Le Premier ministre Vladimir Poutine (47 ans) conduit la contre-offensive. Il n’y va pas de main morte : « J’irai buter les Tchétchènes jusque dans les chiottes », lance-t-il à Astana (Kazakhstan). De fait, la capitale de la Tchétchénie, Grozny, tombe le 6 février 2000 après avoir été rasée…

      Acte 2 : résurrection (2000-2014)
      Principaux acteurs : Vladimir Poutine, George Bush Jr, Nicolas Sarkozy…

      Le 31 décembre 1999, Boris Eltsine, usé par l’alcool, cède le pouvoir à Poutine. Fort de sa victoire dans la deuxième guerre de Tchétchénie, le nouveau président est élu confortablement le 26 mars 2000.
      Le 21 septembre 2001, Vladimir Poutine exprime sa vision de l’avenir à Berlin, devant le Bundestag, en allemand : « Nul ne remet en question l'importance des relations partagées entre l'Europe et les États-Unis. Toutefois, je pense que l'Europe peut assurer à long terme sa réputation de centre puissant et politiquement indépendant si elle parvient à associer ses ressources avec celles de la Russie... avec les ressources naturelles, humaines et territoriales... avec le potentiel économique, culturel et de défense de la Russie ». On ne saurait mieux dire. En gage de bonne volonté, le président russe apporte un soutien militaire aux Américains engagés en Afghanistan dans la lutte contre Daesh et les talibans.

      Mais en attendant mieux, il lui faut sortir la Russie de l’abîme. Il bénéficie pour cela de grosses rentrées financières occasionnées par la flambée des prix des matières premières et des hydrocarbures sur les marchés mondiaux, cette flambée étant due à la très forte demande chinoise. De la sorte, les indicateurs sociaux et démographiques connaissent un redressement spectaculaire qui étonne même l’anthropologue Emmanuel Todd. La crainte d’une disparition physique du pays est pour l’heure écartée.

      L’État relance la recherche scientifique, les industries d’armement et aussi l’industrie nucléaire. Il réaffirme son autorité sur les gouvernements régionaux et les grandes entreprises du pays, ce qui conduit Poutine à mettre au pas les oligarques.

      En 2003, le président fait incarcérer pour malversations financières le patron de Ioukos, première compagnie pétrolière russe, qui projetait de vendre son groupe à Exxon Mobil pour 25 milliards de dollars ! L’affaire déplaît aux Américains qui, ne disposant pas encore du pétrole de schiste, lorgnaient avec avidité sur les gisements russes de pétrole et de gaz. Washington va dès lors entreprendre de déstabiliser la Russie, aidé en cela par le milliardaire d’origine hongroise George Soros, qui s’est donné pour objectif de promouvoir des « sociétés ouvertes », libérales ou ultralibérales, en Europe centrale et orientale.

      Sur CNN, Soros confessera avoir soutenu la « révolution orange » du 21 novembre 2004 à Kiev. Elle a abouti le 23 janvier 2005 à l’élection à la présidence du candidat pro-occidental Viktor Iouchtchenko, malgré que celui-ci ait souffert d’une tentative d’empoisonnement, sans doute à l’initiative des services russes.

      Début 2007, Vladimir Poutine s’alarme de ce que les Américains installent un « bouclier » anti-missiles en Pologne et en République tchèque sous le prétexte de prévenir d’éventuelles attaques… iraniennes ! Le 10 février, lors d’un forum sur la sécurité qui se tient à Munich, il déclare : « Un pays, les États-Unis, sort de ses frontières nationales dans tous les domaines. C'est très dangereux : plus personne ne se sent en sécurité, parce que personne ne peut plus trouver refuge derrière le droit international ». Il ne croit pas si bien dire. L’année suivante, le 17 février 2008, le Kossovo devient indépendant alors que le Conseil de sécurité de l’ONU, à la demande de la Russie, avait promis qu’il demeurerait une province autonome au sein de la Serbie.

      Poutine n’en poursuit pas moins sa coopération avec l’Occident. Invité au sommet de l’OTAN à Bucarest en avril 2008, il autorise le transit par la Russie de matériel destiné à l’Afghanistan. Mais il dénonce aussi la promesse faite le 3 avril par l’OTAN à l’Ukraine et à la Géorgie de pouvoir entrer un jour dans l’alliance. Il y voit « une très grande erreur stratégique ». À quoi le président ukrainien Viktor Iouchtchenko a répondu : « L'Ukraine n'est pas un produit de la Guerre froide. C'est un État indépendant et souverain qui a parfaitement le droit de forger sa politique en matière de sécurité ».

      Les événements s’accélèrent à l’été 2008. La Géorgie, petit État enclavé et très pauvre du Caucase, souffre de la sécession depuis plusieurs années déjà de deux territoires périphériques, l’Abkhazie et l’Ossétie du Sud. Le 10 juillet 2008, le président Mikheïl Saakachvili reçoit la visite de la Secrétaire d’État américaine Condoleezza Rice. Sans doute s’entretiennent-ils de l’OTAN. Dans le même temps, le gouvernement russe concentre des troupes à la frontière géorgienne tout en désapprouvant les agressions abkhazes et ossètes.

      Le président géorgien, se croyant couvert tant du côté russe que du côté américain, lance ses troupes vers l’Ossétie le 7 août 2008. Dès le lendemain, alors que le monde entier n’a d’yeux que pour les Jeux Olympiques de Pékin, l’armée russe pénètre à son tour en Géorgie. Le 12 août, Nicolas Sarkozy, président en exercice de l’Union européenne, adresse aux Russes une demande de cessez-le-feu. Au Kremlin, il fait cette déclaration stupéfiante, propre à légitimer toutes les agressions ultérieures : « Il est parfaitement normal que la Russie veuille défendre ses intérêts ainsi que ceux des Russes en Russie et des russophones à l'extérieur de la Russie ». Le propos ne tombe pas dans l’oreille d’un sourd. Par une violation du droit international qui est cette fois de son fait, Poutine reconnaît l’indépendance de l’Abkhazie et de l’Ossétie du sud et se garde d’évacuer la Géorgie, désormais sous tutelle.

      Mais 2008, c’est aussi l’année où culmine la crise des subprimes, avec le 15 septembre, la faillite de Lehman Brothers, le fleuron de Wall Street. L’Europe est frappée de plein fouet par la récession. L’économie russe est aussi affectée. Autant dire que la crise géorgienne quitte vite la Une des journaux.

      Lors de l’invasion de la Géorgie, Poutine a pris la mesure de l’impréparation de son armée, pas encore remise des années Eltsine. Il va dès lors redoubler d’efforts pour la moderniser et développer le secteur militaro-industriel. Peu soucieux d’être un jour désavoué par les électeurs, il renforce aussi son autorité sur les médias. Désormais convaincu qu’il n’a rien à attendre de l’Amérique, encore moins de l’Union européenne, il relance l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS) qui réunit depuis 2001 la Russie, la Chine, le Kazakhstan, le Kirghizistan, l'Ouzbékistan et le Tadjikistan (elle s'élargira à l'Inde et au Pakistan en 2016, puis à l'Iran en 2021).

      Quand éclatent les révolutions arabes en 2011, le président russe se présente comme un acteur désormais incontournable sur la scène mondiale. Usant de la base militaire de Lattaquié, héritée de l’Union soviétique, il va soutenir sans faillir le dictateur syrien Bachar el-Assad, façon de montrer que « right or wrong, he is my ally ». Ainsi se démarque-t-il des Américains, accoutumés à lâcher leurs alliés au milieu du gué.

      Vladimir Poutine croit pouvoir savourer ses succès lors des Jeux Olympiques d’hiver organisés à grands frais à Sotchi, entre mer Noire et Caucase, du 7 au 23 février 2014. Se doute-t-il qu’il a alors mangé son pain blanc ?...

      Acte 3 : la rupture (2014-2022)
      Principaux acteurs : Vladimir Poutine, Xi Jinping, Barack Obama…

      Des manifestations pro-occidentales éclatent à Kiev, sur la place de l’Indépendance (Maidan en ukrainien). Le Parlement destitue le président pro-russe Viktor Ianoukovitch le 23 février 2014 et, en gage de renouveau, enlève à la langue russe, parlée par un quart de la population, son statut de deuxième langue officielle. L’Est russophone se rebelle aussitôt, avec le soutien de Vladimir Poutine qui en profite aussi pour récupérer la Crimée, une péninsule traditionnellement russe. Consultés par le Parlement de Kiev dès le 12 janvier 1991, ses habitants s’étaient prononcés à une écrasante majorité pour une séparation d’avec l’Ukraine.

      La Crimée, c’est aussi le port militaire de Sébastopol, indispensable à la marine russe pour accéder à la mer Noire et à la Méditerranée. Poutine ne peut admettre que les Américains mettent la main sur ce port en cas d’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN. L’armée russe entre donc en Crimée, sans qu’une goutte de sang soit versée, et la péninsule est annexée officiellement le 18 mars 2014.

      À cette nouvelle violation du droit international, Washington réagit bruyamment - sans plus - en édictant des sanctions économiques contre l’entourage du président russe. Les Européens, qui ont besoin du gaz russe, s’en tiennent pour l’essentiel à des protestations verbales. Mais désormais, les ponts sont coupés entre la Russie et l’Occident.

      Poutine en prend acte et se cherche d’autres soutiens. Le 29 mai 2014 est fondée une vaste zone de libre-échange, l’Union économique eurasiatique. Elle réunit la Biélorussie, la Russie et le Kazakhstan. Le grand bénéficiaire en est le nouvel ami du président russe, son homologue chinois Xi Jinping qui peut lancer ses « Nouvelles Routes de la soie » dans un espace libéré de toute entrave. L’Organisation de coopération de Shanghai (OCS) est quant à elle étendue à l’Inde et à l’Iran et en vient à rassembler près de la moitié de l’humanité. Tous ces pays se garderont de condamner la Russie quand elle envahira l’Ukraine quelques années plus tard.

      Renouant avec les pratiques d’Ancien Régime, le président russe intervient partout où le portent ses intérêts, en affichant le plus total mépris pour la pusillanimité de l’Europe et la lâcheté de l’Amérique. Avec l’Iran et la Turquie, il remplit au Moyen-Orient le vide laissé par le départ des Occidentaux. Il joue les arbitres entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan. Payant d’audace, il intervient même dans le pré-carré africain de la France, par le biais de la société Wagner. Les mercenaires de cette société placent les dirigeants africains sous leur protection sans s’embarrasser de scrupules. C’est ainsi que le Mali ou encore la Centrafrique ont pu s’émanciper de la tutelle française.

      Enfin, Poutine se prépare à toutes les éventualités en développant une économie de guerre : autosuffisance alimentaire, cybersécurité, système bancaire et internet autonomes, etc. Mais tous ces efforts ont un prix très lourd. Depuis 2014 et l’annexion de la Crimée, les indicateurs sociaux de la Russie tendent à nouveau à se dégrader, qu’il s’agisse de l’indice de fécondité, des revenus ou des prix.

      La suite ne relève pas encore de l’Histoire mais tout donne à craindre une nouvelle période sombre pour la Russie comme pour l’Europe, dans une crise gravissime qui laisse le reste du monde pour l'essentiel indifférent…

      posté dans Monde
      Cygoris
      Cygoris
    • RE: Belles images

      😊


      @tal a dit dans Belles images :

      @cygoris Ça doit créer pas mal d'accident 😅

      😀

      posté dans Arts
      Cygoris
      Cygoris
    • Au nom de la loi (Wanted: Dead or Alive)

      wanted Panneau.JPG

      Au nom de la loi (Wanted: Dead or Alive)

      text alternatif

      Série télévisée américaine en 94 épisodes de 26 minutes, en noir et blanc.
      Elle raconte les aventures de Josh Randall, un chasseur de primes américain armé d'une redoutable carabine Winchester de calibre 44/40 à crosse et canon sciés.
      Originaire de la ville de Cameron2, Josh Randall est condamné pour complicité lors d'un vol à la banque où il travaillait, alors qu'il était innocent. Par la suite, dégoûté par son travail, il devient chasseur de primes.

      text alternatif

      Générique début (composé par Rudy Schrager)

      Générique Version colorisée

      https://www.dailymotion.com/video/x73nhi

      Générique début & de fin

      Anecdotes :
      text alternatif

      • 3 carabines Winchester modèle 1892 ont été fabriquées et spécialement modifiées pour la production.
        L'une des célèbres carabines utilisées pour la série est surnommée « Mare’s laig ». Une Winchester modèle 1892.
        En 1964, elle a été mise aux enchères à l’hôtel Ritz à Paris, en présence de l’acteur. Si la mise était de 1 000 francs, le chanteur Gilbert Bécaud l’a emporté pour la somme de 15 000 francs.text alternatif

      Action Winchester Repeating Arms Company 4 mars 1929.JPG

      • La Winchester de Josh Randall a été personnalisée par l’acteur vedette en personne, qui décida d’en scier une partie du canon, pour pouvoir la porter à la ceinture, comme un Colt.
        Il pouvait ainsi tirer 6 cartouches en 3 secondes !
        D'autre part, le chapeau du héros appartient à Steve McQueen.

      chapeau.jpg

      • En France, Au nom de la loi est apparue le samedi 25 mai 1963 à 20h30 sur la RTF. Il s’agissait de la première série américaine diffusée sur cette case horaire.

      text alternatif

      • La voix française de Steve McQueen est celle de Jacques Thébault. L’acteur a également doublé Patrick McGoohan (Le Prisonnier, Destination danger) ; Robert Conrad (Les Mystères de l’Ouest, Les Têtes brûlées), Clint Eastwood (Rawhide), entre autres.

      • Ce fut ma 1ère panoplie de cowboy que je revétis enfant.

      • Financièrement, le comédien touchait 750 $ par semaine au début de la série, puis passa progressivement à un salaire de 100.000 $ l’année.

      • Dick Farnsworth était la doublure de Steve McQueen.
        wanted Dick Farnsworth.JPG

      • De multiples acteurs plus ou moins connus à l'époque ont participé à cette série dont : Mort Mills, Noah Beery, Jr., James Best, Lon Chaney, Jr., James Coburn, Lawrence Dobkin, John Dehner, Betsy Drake, Alan Hale, Jr., DeForest Kelley, Michael Landon, Nan Leslie, Ralph Meeker, Jay North, Warren Oates, Susan Oliver, Luana Patten, William Schallert, Jay Silverheels, Suzanne Storrs et Lee Van Cleef.

      • Le film Mort ou Vif, réalisé par Gary Sherman et sorti en 1987, est une suite d'Au nom de la loi se déroulant dans un cadre moderne. Le titre original du film est d'ailleurs le même que celui de la série : Wanted: Dead or Alive. Rutger Hauer y interprète Nick Randall, petit-fils de Josh, ancien agent de la CIA et lui aussi chasseur de primes (on y voit d'ailleurs la Winchester à canon scié de Josh Randall exposée dans le bureau de son petit-fils).

      text alternatif

      Genèse :
      C'est à Vincent Fennelly que l'on doit la naissance de cette série.
      Fennelly recherchait, pour incarner son chasseur de primes dans "Au Nom de la Loi", un acteur jeune capable de dégager force et tendresse à la fois, « un petit gars [little guy] ayant l’air suffisamment rude pour faire ce travail, mais avec une sorte de charme adolescent derrière cette rudesse. Il devait être vulnérable, de manière à ce que le public puisse prendre son parti contre les méchants. »
      Steve MacQueen avait cette ambiguïté, aux yeux de Fennelly. « Je l’ai choisi parce qu’il était un homme ordinaire. Vous savez, un chasseur de primes est un pauvre type. Tout le monde est contre lui sauf le spectateur. Et Steve McQueen n’était pas une beauté, il avait une espèce d’instinct animal, il pouvait ronronner mais montrer ses griffes en même temps. »
      Le comédien, âgé de vingt-six ans, avait tenu un tout petit rôle dans le film "Marqué par la haine" de Robert Wise, au côté de Paul Newman.

      Analyse détaillée

      text alternatif

      posté dans Liste de Séries
      Cygoris
      Cygoris
    • RE: Les petites phrases des politiques

      Excellent ! 😁
      https://www.dailymotion.com/video/x37yrhl

      posté dans Histoire - Religion
      Cygoris
      Cygoris
    • RE: 3 Quizz Cinéma - Le Seigneur des anneaux - Fév 2022

      @delnis a dit dans 3 Quizz Cinéma - LOTR - Fév 2022 :

      ........

      NB: TAPEZ LES NOMS SANS ACCENT !!>

      J'en ai tenu compte.
      Merci, et pour ce 2è quizz 😉

      posté dans Animations Cinéma
      Cygoris
      Cygoris
    • RE: Qu'écoutez-vous là tout de suite ?

      Une Chanson qui aurait pu être entonnée lors du décès de Johnny Hallyday le 5 décembre 2017.

      et pourquoi pas

      ou cette chanson méconnue

      posté dans Parler Musique
      Cygoris
      Cygoris
    • RE: Vos réactions sur l'actu

      @pompon a dit dans Vos réactions sur l'actu :

      @cygoris si cela continue il faudra laisser la voiture au garage

      Certes, son utilisation va être forcément davantage rationnée.
      qq courses se feront à pied, ou en vélo, en poussette, en trottinette, ... à l'ancienne quoi.
      Et ça n'a jamais fait de mal aux jambes.
      D'autant + que cela permet de faire des rencontres occasionnelles, et d'échanger pour le plaisir. 😉


      @godzapon a dit dans Vos réactions sur l'actu :

      Et dire que mon chef voudrait qu'on revienne plus souvent sur site... avec des prix pareils, j'économise chaque trajet possible.

      J'y pensais, que cela allait renforcer le télétravail.

      posté dans Monde
      Cygoris
      Cygoris
    • RE: Belles images

      Etirez votre écran 😊
      ou inclinez le

      text alternatif

      posté dans Arts
      Cygoris
      Cygoris
    • Ivanhoé (Ivanhoe)

      Ivanhoé 1958 (Ivanhoe) est une série télévisée britannique en noir et blanc de 39 épisodes de 25 minutes, créée par Peter Rogers d'après le roman éponyme de Walter Scott (1819).

      text alternatif

      Principaux interprètes :
      Roger Moore (Ivanhoé) ; Andrew Keir (le prince Jean) ; Robert Brown et Phyllis Neilson-Terry

      text alternatif

      Synopsis :
      Ivanhoé est un vaillant prince qui lutte contre l’injustice et la tyrannie.
      Il a juré allégeance au roi Richard Cœur de Lion après avoir été déshérité et renié par son père.
      Il lutte contre le Prince Jean, un tyran qui profite de l’absence de Richard, retenu aux Croisades, pour s’emparer du trône.
      Mais Ivanhoé, aidé par ses fidèles compagnons Bart et Gurth, rallie le noble hors-la-loi Robin des Bois et ensemble, décident de ne pas laisser faire l’odieux Prince Jean : ce dernier peut trembler !

      text alternatif

      Générique

      Anecdotes :

      • Cette série est la première à mettre en vedette Roger Moore.

      • Robert Brown qui incarne son fidèle compagnon Gurth, deviendra M, à la suite de la disparition de Bernard Lee, dans James Bond. À partir de 1983 et Octopussy, Robert Brown devient ainsi le « patron » de Roger Moore. L’acteur a tenu ce rôle jusqu’à Permis de tuer, avec Timothy Dalton, en 1989.

      • Au générique, le cri de l’enfant « Ivan-Hooo-eee... » suivi de la chanson en cœur à la gloire du héros, est resté l’une des images les plus célèbres de la série :
        « Ivanhoé ! Ivanhoé ! Par les monts nous chevauchons et nous chantons. Dès que monte à nous l’appel des opprimés. Voici nos coeurs, nos lances et nos épées. Ivanhoooé ! Ivanhoé ! Ivanhoé ! Aussitôt que tu parais, l’espoir renait. »

      text alternatif

      Article sur notrecinema.com

      Article sur chevalierdelenfance.com

      nb : Rappelons le film Ivanhoé en couleur de 1952, réalisé par Richard Thorpe (avec Elizabeth Taylor)

      posté dans Liste de Séries
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    • RE: Les petites phrases des politiques

      C'est de qui ?


      Zemmour, à l'attention d'un journaliste, à propos de sa rémunération :
      "Vous avez vos questions, j'ai mes réponses"

      (LCE du 16/03/22)

      posté dans Histoire - Religion
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    • RE: 3 Quizz Cinéma - Le Seigneur des anneaux - Fév 2022

      Et les mollets ? 😊

      posté dans Animations Cinéma
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    • RE: Qu'écoutez-vous là tout de suite ?

      Gunhild Carling à la cornemuse 😳

      et elle touche à tout !

      posté dans Parler Musique
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    • RE: La guerre en Ukraine

      L'ISS menacée ?

      Selon le responsable de Roscomos Dmitry Rogozin, l’agence spatiale russe, l’existence de la station spatiale internationale (ISS) est menacée par les sanctions occidentales imposées à la Russie depuis son offensive en l’Ukraine. Dmitri Rogozine explique que les sanctions pourraient ainsi rendre difficile l’arrivée des ravitailleurs russes.
      Le fonctionnement des vaisseaux russes ravitaillant l’ISS sera perturbé par les sanctions, affectant en conséquence le segment russe de la station, qui sert notamment à corriger l’orbite de la structure orbitale.
      En conséquence, cela pourrait provoquer « l’amerrissage ou l’atterrissage de l’ISS pesant 500 tonnes ».
      « Le segment russe veille à ce que l’orbite de la station soit corrigée (en moyenne onze fois par an), y compris pour éviter les débris spatiaux », indique Dmitri Rogozine, qui affiche régulièrement sur les réseaux sociaux son soutien à l’armée russe.

      Dmitry Rogozin s’est ainsi demandé sur Twitter si les Etats-Unis souhaitaient “détruire [la] coopération [Russe] à bord de l’ISS” : “si vous bloquez la coopération avec nous, qui sauvera l’ISS d’une sortie d’orbite incontrôlée et d’une chute sur les Etats Unis ou… l’Europe ? Il est également possible que cette structure de 500 tonnes tombe sur l’Inde et la Chine. Souhaitez-vous vraiment les menacer avec une telle perspective ?”.

      Vidéo instructive et bien narrée jusqu'au bout (# 10')

      ouest-france.fr

      presse-citron.net

      posté dans Monde
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    • RE: Belles images

      C'est vraiment beau. J'aime bien. 🙂

      posté dans Arts
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    • RE: Ivanhoé (Ivanhoe)

      @jean

      Trop jeune ?
      Je suis né presque à la mm année, et j'ai grandi avec même si diffusée en France en 1959.
      Rediffusée en 1985 sur l'A2. Puis en octobre 1951 sur Arte.


      @pompon a dit dans Ivanhoé 1958 (Ivanhoe) :

      j'aimais bien les films style ivanhoé.....

      Cette série nous emballait. Nous les gamins du quartier, qui nous prenions pour des chevaliers (du bac à sable carré).

      Heureux et fiers avec nous épées en bois (de cageot) et nos armures en alu étincelantes. ⚔

      Puis, il y eu les soldats en plastiques dans et au dehors des châteaux forts 🏰

      posté dans Liste de Séries
      Cygoris
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