C'est quand même fou de galérer autant quand on a une urgence dentaire. Et ne parlons même pas de ces sales races de dentistes qui te disent "non, on prend pas" alors que c'est la loi qui les y obligent. Vous imaginez les urgences qui vous disent : "non la flemme, on a suffisamment de monde comme ça" ? Cette blague.

"Je voulais coucher mes souvenirs sur le papier, pour les conserver. Vous savez, je crois en la magie. Je suis né et j'ai grandi à une époque magique, dans une ville magique, entouré de magiciens. Oh, la plupart n'avaient pas vraiment conscience de vivre dans cette toile de magie reliée par des filaments argentés tissés de chance et de circonstances. Mais moi, je savais. Quand j'avais douze ans, le monde était ma lanterne magique, et dans sa lueur verte se levaient le passé, le présent et l'avenir. Vous aussi, sans aucun doute, vous ne vous en souvenez pas, c'est tout. Selon moi, nous connaissons tous la magie dès le début. Nous venons au monde plein de cyclones, de comètes et de feux de forêt. Nous naissons capables de lire dans les nuages, de chanter avec les oiseaux et de voir notre destin dans les grains de sable. Mais en grandissant, nous perdons tout ça à coups d'éducation, d'instruction religieuse, de peignes et de gants de toilette. On nous force à marcher droit et à être responsables. On exige que nous nous conduisions comme des grands, des adultes, bon sang ! Et vous savez pourquoi ? Parce que ceux qui nous le demandent ont peur de notre liberté et de notre jeunesse. Parce qu'ils sentent en nous cette magie qu'ils ont laissée dépérir en eux, qu'ils sont amers et honteux d'avoir perdue.
Malheureusement, quand on la laisse trop s'éloigner, on ne peut plus la faire revenir. Si ce n'est que pour quelques instants. Des éclairs de limpidité et de souvenir. Quand les larmes montent aux yeux devant un écran, c'est que, dans l'obscurité de la salle, quelque chose a brièvement effleuré le lac doré de votre magie. Vous revenez ensuite dans le soleil cru de la raison, et tout s'assèche. Vous ressentez un vague à l'âme sans savoir pourquoi. Quand une chanson vous évoque un souvenir, quand des particules de poussière qui dansent dans un rayon de soleil entraînent votre esprit dans leur sillage, quand vous vous laissez emporter par un train qui siffle au loin dans la nuit en vous demandant où il va, vous échappez au moment présent pour faire un pas hors de vous. Un bref instant, votre pied s'est posé au royaume de la magie.
C'est ce que je crois.
La vérité, c'est qu'au fil du temps, nous nous détournons de l'essence même de ce qui est né avec nous. Des fardeaux, certains utiles, d'autres moins, s'accumulent sur nos épaules. Des choses nous arrivent. Des gens que nous aimons meurent. Des accidents nous laissent diminués. Nous perdons notre chemin, pour une raison ou pour une autre. Dans le grand labyrinthe de ce monde, une seconde d'inattention suffit. La vie elle-même s'ingénie à nous arracher nos souvenirs de cette magie. On ne s'en rend pas compte, jusqu'au jour où on se sent dépossédé, sans savoir au juste de quoi. Comme lorsqu'on sourit à une jolie fille dans la rue, et qu'elle vous donne du "monsieur". Ça arrive, c'est tout. "

In Zephyr, Alabama de Robert McCammon.

@kallindra Ouais, c'est ce que j'envisageais de faire en dernier recours (ou en prenant une carte nintendo shop).

@jool La pauvre Switch, elle ne survivrait pas au téléchargement du jeu. On est pas sur le même registre parce que c'est A Short Hike.

@jool C'est ce que je me suis dit. Je vais réessayer demain, j'aimerais bien pouvoir acheter le jeu avant que la promo soit finie. é_è

@biquette J'ai regardé un peu sur le net, et c'est un bug qui arrive sans raison pour certaines personnes. Je vais voir si après mise à jour et redémarrage de la console le problème persiste. Ça ne vient pas de ma carte en tout cas, il n'y a aucun problème pour faire des achats et elle n'est pas périmée. J'achète pas souvent sur la Switch mais je n'avais jamais eu de problème auparavant (mais ça me rendrait presque parano é_è).

@jool Ça t'a déjà fait ça ?

Innocemment, je veux prendre un jeu sur le nintendo shop de la Switch et là : "erreur carte bancaire ne peut pas être utilisée" gniagniagnia. Je me dis que j'ai mal tapé les chiffres et que c'est pour ça que la console pète son câble mais, en fait...non. La seconde fois, j'ai encore le message d'erreur. Je remarque un truc chelou comme quoi ça référence ma carte en Allemagne alors qu'elle est française. Le Nintendo shop délire ou bien ? Première fois que j'ai ce souci.
Quelqu'un a déjà eu ce souci ? <<

Ça y est, je commence le roman suivant : Zephyr, Alabama de Robert McCammon, le dernier paru chez les éditions Monsieur Toussaint Laventure.

L'indécence dans toute sa splendeur. Ça chouine parce qu'il n'y a plus assez de gens motivés pour tous ces métiers alors que les salaires sont ridicules par rapport à la charge de travail et les responsabilités. Les conditions de travail se dégradent sans cesse avec le manque de personnel, de moyen et l'introduction de la rentabilité tout en mettant l'humain au second voire troisième plan.
Quelle bande de connards. Et dire qu'ils vont repasser encore et encore au pouvoir. Putain, c'est à a se demander quel déclic il faut aux gens pour agir dans leurs intérêts et non dans celui d'une minorité de friqués qui se foutent éperdument du bien commun.

Je ne vous cache pas que Spinoza a été mis en pause pour une durée indéterminée parce qu'il puduku (et que j'ai envie de lire autre chose). Pour le moment, je poursuis donc avec le tome 5 de L'école emportée avant d'enchaîner avec un chti roman (pas encore déterminé).

Je suis de retour pour vous jouer un mauvais...euh pour signaler que j'ai rempli un nouvel item : une lecture qui a son topic sur Popcorn (création du topic possible) avec la BD Et à la fin ils meurent de Lou Lubie, dont Sylareen nous avait parlé il y a quelques temps sur le fofo. Elle était top.

Spoiler

un roman graphique
un roman graphique sans lecture
une lecture dont la couverture est bleue ou principalement bleue
une lecture d'un auteur d'une nationalité jamais encore lue
un roman dont l'action se passe au moyen âge
une ou des lectures permettant de finir une série
une lecture avec une belle couverture
un roman écrit dans la première moitié du XXeme siècle
une lecture qui a son topic sur Popcorn (création du topic possible)
un roman avec des créatures fantastiques (loup garou, vampires...)
un roman de terroir
une lecture dont le personnage principal à le même prénom que vous (à défaut car peu commun, la même initiale)
un livre que l'on a chez soi mais pas encore lu
une oeuvre dont le titre ne contient pas la lettre A
une oeuvre qui a été adaptée en film
une lecture publiée l'année de votre naissance

10h de sommeil pour compenser les nuits courtes précédentes, ça fait du bien ! J'étais déjà couchée à 21h30 hier.

Et là, je me dis que j'aurais dû prendre la journée entière au lieu de seulement la matinée parce que flemme de taffer.

Bienvenue sur le fofo !

C'est une hérésie de conduire en ville surtout quand on est bien desservis par les transports en commun et que l'on peut facilement accéder à beaucoup de choses en vélo.

@hornet a dit dans Le port du masque obligatoire :

Edit : cramé par Egon

@bingo Admins comme modos, on passe sur le forum sur notre temps libre. Faut pas être très finaud pour croire qu'on y passe nos journées et que c'est notre seule préoccupation dans l'existence.
Par contre, dis bonjour à mon ban pour tes multiples comptes. Zoubi.

C'est déjà le relâchement au taf ici. Je suis la seule du bâtiment à continuer de porter le masque tout le temps. Moi aussi ça me casse les couilles mais j'ai aucune envie de le choper. J'ai envie de continuer à passer entre les gouttes.

La semaine, mon réveil sonne à 7h20 et comme c'est la flemme, il resonne à 7h29, moment où je me décide à le couper définitivement et à me lever.
Tout ce qui est petit-déjeuner et salle de bain est expédié rapidement pour pouvoir ensuite glander environ 45min avant d'aller au boulot. J'ai besoin d'avoir autant de temps entre le réveil et la ruée vers le taf parce que je mets beaucoup de temps à émerger (et aussi parce que je déteste faire les choses dans la précipitation).