HO punaise le texte complet est réapparut. Mon ordi serait il posséder lui aussi? Mais comme promis je ferai la suite avec les mots imposés. Bonne journée
Messages postés par Lissilma
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RE: Décris-moi un mouton
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RE: Décris-moi un mouton
@kachina la suite avec les nouveaux mots? Top la capitaine, Pari tenu.
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RE: Décris-moi un mouton
@leitmotiv oui mais le serveur hier soir a planté et gober sec la fin de l'histoire. Je mettrai la fin si cela vous plaît.
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RE: Décris-moi un mouton
AVec un "peu" de retard. Désolée!
Par tous les diables de l'enfer, quelque chose clochait, jamais de toute sa très longue existence elle n'avait ressentit une telle frayeur. QUE SE PASSAIT IL? Comment pouvait elle ressentir une telle épouvante? La peur... elle connaissait! C'était une liaison de longue date, pas une amie certes mais une compagne qu'elle avait apprit à déchiffrer au cours des longues années passées à la cotoyer. Alors pourquoi ressentait elle maintenant ce sentiment de détresse absolue? Se pouvait il qu'elle se soit éveiller trop tôt? Cela était fort possible et expliquerait ce sentiment de malaise mais pourquoi maintenant? Une bouffée d'angoisse la saisit à la gorge et elle ressentit une tristesse infinie l'envahir. Oh ce n'était pas bon, pas bon du tout! Toutes ces émotions violentes ne lui plaisaient guère. C'étaient des sentiments immatures, infantiles... des perceptions qui ne lui appartenaient pas. Elle devait réagir mais avant d'envisager toute action, elle devait vérifier si son hypothèse était la bonne. A savoir le réveil prématuré de sa conscience. Si cela s'avérait juste cela induisait que son hôte avait un problème... un grave problème et que leur survie commune était menacée. Doucement, elle glissa dans le labyrinthe de sa psyché. L'occupant des lieux devait être un enfant...un très jeune enfant car le couloir de souvenirs gravé au coeur de sa mémoire se trouvaient des instants de bonheur préservés pour l'éternité: La première tétée de ce nourrisson, le doux sourire de sa mère, la voix grave de son père lui chantant une berceuse, les premiers pas de ce petit humain dans un champs de coquelicots écarlates. Une pensée affleura brusquement à l'esprit de l'entité, elle murmura .
- Ne soit pas si pressé de découvrir ce monde, petit d'homme, tu t'apercevras bien trop tôt sa cruauté!"
Pour elle c'était un fait, une évidence. S'ils étaient appariés, l'avenir de cet... cette fille n'allait pas être agréable. D'ailleurs le fait d'avoir été tiré de son profond sommeil bien avant l'heure prouvait amplement ces affirmations.
Cependant , ELLE poursuivit sa déambulations dans les souvenirs fragiles de l'enfant, inexorablement les pas de la promeneuse la menèrent devant une lourde porte sombre. Le portail de l'oubli se dressait déjà dans une si jeune mémoire et derrière se trouvait....
-" Ne rentre pas dedans , un méchant homme si trouve et il a fait beaucoup de mal à mon papa et à ma maman!. "
Interloquée, ELLE se retourna prestement. A ses côtés, agrippant le bas de sa robe de soie blanche comme un linceul se tenait une fillette menue de quatre ou cinq ans. Sur son petit visage constellé de taches de rousseur ruisselaient d'abondantes larmes. La petite secouait la tête, apeurée. Cependant elle essayait de prévenir labelle dame du danger qui rodait, tapit derrière la noirceur du portail. - " N'ai aucune crainte petite, les méchants ne me font pas peur, bien au contraire, je dirai qu'ils aiguisent mon appétit!. Quel est ton nom fillette?"
- Angèle Paradis madame, et vous?"
Un rire tonitruant et très peu féminin secoua le corps de la femme. Etait ce une blague? Comment le grand inquisiteur avait il put lui faire un tel affront. Angèle et Paradis en plus! Lui offrir comme hôte le corps d'une gamine angélique. ELLE se jura intérieurement de remonter les bretelles du grand manitou dès qu'elle le verrait... dans une cinquantaine d'années au plus tôt sauf... sauf si le taré qui en avait après la famille de la gamine la trouvait et cela Elle ne pouvait y consentir. Doucement, Elle enveloppa le corps fragile de l'enfant de ses voiles et posa sur les lèvres vermeilles un baiser léger et délicat. Aussitôt la fillette perdit connaissance, la femme se pencha vers le petit visage si pale et si triste et lui murmura à l'oreille.
_- " Dors petit ange, ce qui va se dérouler maintenant ne doit pas s'imprimer dans ta mémoire. Nous aurons fort à faire dans l'avenir toi et moi...mais pour l'instant présent je dois préserver ta vie et pour ce faire je prends le commande. " Par le biais des souvenirs de l'enfant inconsciente, ELLe avait vu tout se qui concernait la tragédie qui s'était jouée dans la ferme isolée. L'attaque violente d'un maraudeur en quête de mauvais coup facile, le meurtre du mari, le viole de son épouse et sa mise à mort et maintenant le salopard recherchait une petite fille en chemise de de nuit rose qui avait brusquement réveillé ses appétits. - "Petite, petite viens voir ton tonton Jack, il sera très gentil avec toi ma puce, viens vite petite!"
Cachée tout au fond de son placard, celle qui n'avait que le corps d'une gamine tremblante feula de rage.
-" Espèce d'immonde ordure, je vais t'envoyer en enfer!"
Quand l'homme ouvrit à la volée les portes du placard, il découvrit les yeux innocents de l'enfant qui le regardait fixement. Un sourire carnassier éclaira sa face un instant ... Un très court instant car se détendant comme un ressort trop longtemps comprimé la gamine décolla dans les airs pour atterir sur les épaules de l'homme. Là bien perché, elle arracha de ses ongles devenus plus recourbés et acérées que les serres d'un oiseau de proie la gorge du meurtrier. Incrédule, ce dernier regardait l'enfant et gargouilla. - "Putain qui es tu?
- Annabelle, fille de l'enfer et pourfendeur de démons!"
Puis sans un regard pour l'homme qui se vidait de son sang, la femme-enfant se dirigea vers le téléphone posé sur le guéridon. Dans quelques instants la gendarmerie et les secours seraient la. L'enquête pourrait commencée tandis qu'une ambulance emporterait vers l'hôpital le plus proche une gamine endormie qui au petit jour ne se rappellerai de rien.
Bon comme mon texte était en retard c'est juste pour le plaisir. Je prends note pour le suivant.
- Ne soit pas si pressé de découvrir ce monde, petit d'homme, tu t'apercevras bien trop tôt sa cruauté!"
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RE: Décris-moi un mouton
BOnjour à toutes et tous, désolée de ne pas vous avoir rejoint sur le navire ces derniers jours mais j'étais quelques peu occupée (ma petite fille ayant fait à nouveau une rechute, elle à de nouveau été hospitalisée et donc j'ai fait la nounou pour son frère et comme on a plus 20 ans et que c'est remuant ces petites bêtes là, je me suis octroyée un peu de temps tranquille) Désolée.
Donc mots à caser: phare, infini, oublier, frontière sur le thème "Au bout du monde" et ... thème "Rencontre" avec émotion, improbable, hasard et déception.
Situé à la frontière du Monde des Vivants et celui des Morts, le phare des âmes égarées brillait dans l'obscurité. Sa lumière clignotante attirait à lui tous ceux qui étaient perdus dans les limbes. Certains avaient par peur renoncé à emprunter le tunnel du Destin que chacun se doit d'arpenté à la fin de son existence terrestre. Effrayés, perdus ils s'étaient attardés trop longtemps dans cet entre-deux dépourvu de chaleur et d'espérance et ils accueillerait en avec gratitude l'oublie que leur proposerait avec compassion le gardien du lieu. Un verre de liqueur de l'oublie occulterait à jamais leurs souvenirs dans le néant et leurs permettraient ainsi de renaitre en paix! D'autres encore ne pouvaient se résoudre en cet instant ultime à quitter l'être qu'il chérissait plus que tout. C'étaient surtout le fait de très vieux esprits, des âmes soeurs souvent réincarnés dont la profondeur des liens les unissant perduraient bien au de-la de leurs existences. Pour ces essences spirituelles remplient d'amour un accord temporaire pouvait être conclut avec les "Faucheuses", cela était rare mais possible, ils devenaient de ce fait l'ange protecteur du survivant. Quand enfin réunis, leurs auras scintillantes se présentaient à la porte du Grand Passage, ces entités chaleureuses rechargeait d'amour la balise d'Entre les Mondes et par ricochet la lumière éclatante de celle ci illuminait plus intensément la noirceur du néant. Elle attirait alors comme un aimant les arpenteurs perdus de l'infini.
Le gardien improbable de ce lieu situé en dehors du temps et l'espace était une créature si ancienne que son origine se perdait dans la nuit des temps. Cela faisait des millions d'années qu'il était fidèle au poste, les émotions, sentiments absurdes, ne faisaient plus battre les trois coeurs qui palpitaient dans sa vaste poitrine depuis belle lurette. Imperturbable, il triait, aiguillait les nouveaux venus vers leurs directions respectives : l'Enfer ou le Paradis. Rien de plus, rien de moins! Ses décisions étaient murement réfléchies rien n'était laisser au hasard. D'ailleurs les membres de sa race n'était pas connu pour leur sensiblerie mais pour leur logique imparable et leur connaissance parfaite des rouages du comportement: fut il humains, ou extra terrestre. Car nombreux était ceux qui cherchaient à ruser pour échapper à la sanction du Vénérable Gardien. Mais rien ni faisait et il les déchiffrait si bien ces petits être, il savait lire sur leur face tant de sentiments contradictoires: la colère, le doute, la déception, la peur ou parfois la joie.
Oui Maltherothe, le passeur d'âmes veillait encore et toujours. Perdu dans l'immensité obscure du néant l'ancestrale dragon, le voyageur d'entre les Mondes, attendait l' heure de la relève. -
RE: Le coin des mélomanes incompris
Mes filles détestent quand je l'écoute.... alors je fait un peu exprès de la mettre. LOL
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RE: Décris-moi un mouton
Mots à glisser: safari, épices, éléphant et baobab. Thème l'Afrique.
Sous les ailes de l'avion qui les emportait vers l'Afrique si cher à leurs coeurs, une mer de nuages blancs et moutonneux s'étendaient à perte de vue. Le voyage qui à l'origine devait être un agréable safari photos s'était transformé en véritable casse tête. Comment concilier l'envie de nature et grandes étendues sauvages de Léo et besoin de nourrir l'appétit culturelle et historique de Margaux. Finalement ils avaient coupé la poire en deux. Les dix premiers jours de leur périple seraient consacrés à la découverte de la faune sauvage des plaines du Serengeti en Tanzanie. Observer, par eux même, les grands prédateurs de la savane dans leur milieu naturel valait tous les reportages animaliers du monde. Léo était comme un enfant, son regard émerveillé se posait sur les graciles antilopes bondissantes, puis il observait respectueux les éléphants qui arpentaient de leurs pas lourds et lents la terre brulée par le soleil. Son sourire éclatant et ses yeux pétillants montrait à quel point il appréciait son voyage de noce. Son amour pour la petite femme qui se tenait à son côté était comme ce baobab qui se détachait immense et solitaire dans la nuit enflammé du soir. Avec elle, il se sentait fort, protecteur et majestueux, elle était non seulement son amour, sa complice, son amante, son âme soeur et son amie depuis toujours.
Aussi pour lui plaire il avait fragmenté leur voyage et dans les prochains jours, ils découvriraient main dans la main les murs de la "Perle du Désert". Tombouctou et son passé glorieux les attendait. Ville historique nommée également la ville aux "333 saints" elle abreuverait certainement le besoin de dépaysement de sa douce moitié. Il ne doutait pas un seul instant que sa puissante imagination la propulserai par dela les époques aux temps anciens où la ville était la plaque tournante du commerce des épices, des dates, du tabac, du sel et parfois loin des regards profanes initiatrice du trafic d'esclaves. Le voyage s'annonçait sous d'heureux hospices. -
RE: Le grand bain
@leitmotiv Hé ! pourquoi la communication avec la station orbitale est coupée? On veut la suite!
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RE: Le grand bain
@delnis Il me semblait bien reconnaitre les protagonistes!
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RE: Le grand bain
Je recommence! 100 fois sur le tapis recommencer votre ouvrage, cela finira par se réaliser lol
@Artemis pour les mots : maillon et cicatrice -
RE: Le grand bain
@kachina OK je fais ça illico presto
@Artémis avec maillon et cicatrice -
RE: Le grand bain
L'amour avait frappé... le temps d'un battement d'aile de papillon leurs regards s'étaient croisés et une minute devint pour eux l'éternité.
Si @ Artémis veut bien relevé le défi avec maillon et cicatrice.
Bon week end à vous tous -
RE: Décris-moi un mouton
Les mots sont des passeports vers la liberté d'imaginer alors ne nous privons pas! Heureuse de découvrir une nouvelle plume.
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RE: Décris-moi un mouton
Motsà glisser : bamboche, balancier, enfreindre et nostalgie.
Bon sang de bois depuis quand les lits avaient ils le droit de tanguer ainsi? A droite, à gauche, de haut en bas, ce mouvement continue lui donnait envie de vomir. Dimitri se demandait pourquoi son crane résonnait comme une calebasse, le bruit ténu d'une goutte d'eau tombant dans la cuvette des w;c lui donnait la désagréable impression que les chutes du Niagara se déversait toutes entières derrière ses paupières closes. Punaise il ne se rappelait pas avoir picolé autant la nuit dernière! Juste quelques verres entre amis pour fêter la reprise du second semestre, pas de quoi fouetter un chat. Alors pourquoi se sentait il si mal ce matin? Le garçon s'efforça de reconnecter les quelques neurones de son cerveau qui ne s'étaient pas fait la malle. L'affaire ne fut pas simple car entre les nausées qui menaçaient de lui retourner l'estomac et ses cheveux qui le démangeaient plus que de raison, retrouver sa lucidité lui prit quelques instants.
Sans être un adepte de la bamboche débridée du samedi soir, le garçon n'en était pas pour autant un ermite, seulement il m'aimait pas enfreindre les règles qu'il s'était imposé à lui même, à savoir rester concentré un maximum sur ses études. Ors la, il avait tout faux!
Comme le balancier implacable d'une pendule marquant les heures, les souvenirs de la nuit précédente remontaient à la surface de sa conscience. Bien que ces images soient floues, le garçon sut qu'il n'allait guère apprécier ces souvenirs. L'alcool aidant, il avait baissé sa garde... ce qui dans son cas n'était pas une chose à faire. Diable il avait une réputation à protéger, un statut qu'il ne voulait certainement pas voir remit en cause. Dimitri était le parfait exemple d'étudiant sérieux, pragmatique, uniquement focaliser sur ses notes plus qu'honorables d'ailleurs qui lui vaudraient certainement la réalisation d'un bel avenir. Les sentiments et les affaires de coeur, le garçon les avaient reléguer tout au fond de ses souvenirs, enfermés à triple tours dans son coffre fort émotionnel. Il avait trop souffert jadis pour se permettre de ressentir à nouveau les affres et les tourments de l'amour. La nostalgie de cette époque ne le tourmenterai jamais plus, Non plus jamais ! Il s'en était fait le serment.
Oui mais hier soir, entre deux verres ....il avait croisé le regard clair de ce garçon. Dimitri se mordit la lèvre inférieure... par dépit, par frustration, par colère? Tous ces sentiments se ruaient maintenant à l'assaut de son âme. Et merde, il s'était bien planté cette nuit, il avait foiré toutes ses bonnes résolutions car avant même d'ouvrir les yeux, le garçon savait que le corps qui se pelotonnait sous les draps tout conte le sien n'était autre que le bel inconnu du bar. -
RE: Décris-moi un mouton
Deux textes si différents: l'un très doux, l'autre plein de colère. Le pouvoir des mots nous amène sur des chemins divers...c'est la leur magie.
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RE: Décris-moi un mouton
A vos ordres capitaine.
Les mots choisit au hasard seront : Balancier, enfreindre, nostalgie et bamboche.
Merci le dictionnaire des synonymes maintenant reste à savoir quoi faire avec ces mots.
Bonne semaine à tous et toutes. -
RE: Décris-moi un mouton
Second texte pour vous!
La cinquantaine bien entamée, elle avait enfin décidé de vivre. Vivre pour elle même, vivre pour ne pas mourir. Pour ne pas s'étioler dans une vie qui ne lui convenait plus depuis belle lurette. L'inconnu qui s'ouvrait devant elle, l'effrayait grandement. Cependant il était essentiel pour elle de préserver aussi bien son intégrité physique que son esprit. Elle avait renié si longtemps ses émotions que celles ci avaient faillit mourir, disparaitre derrière le masque impassible qu'elle s'était auto-infliger. Car dans son "milieu" , on ne divorce pas, on ne se sépare pas... on joue la comédie du bonheur. Sur les photos de famille on sourit, on est aimable même si le coeur à l'intérieur pleure et l'angoisse vous donne le vertige.
Pourtant elle était là, seule sur une route inondée de soleil. Seule avec pour tout bagage une petite valise noire qui contenait quelques souvenirs précieux: un album photos de ses enfants qui maintenant la reniaient, un flacon d'eau de rose qui lui rappelait sa tendre grand-mère, la seule femme qui l'avait vraiment compris ainsi que quelques cahiers d'écolier. Ces précieux carnets contenaient ses états d'âme passé et si par lassitude elle regretterait un jour son choix, il lui suffirait de se replonger dans leur lecture pour retrouver un souffle nouveau. Elle était libre et devant elle s'ouvrait un nouveau chemin!