@LeaPierce Cuculapral bonjour !
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"Mais, vous savez, moi je ne crois pas qu’il y ait de bonne ou de mauvaise situation. Moi, si je devais résumer ma vie aujourd’hui avec vous, je dirais que c’est d’abord des rencontres, des gens qui m’ont tendu la main, peut-être à un moment où je ne pouvais pas, où j’étais seul chez moi. Et c’est assez curieux de se dire que les hasards, les rencontres forgent une destinée… Parce que quand on a le goût de la chose, quand on a le goût de la chose bien faite, le beau geste, parfois on ne trouve pas l’interlocuteur en face, je dirais, le miroir qui vous aide à avancer. Alors ce n’est pas mon cas, comme je le disais là, puisque moi au contraire, j’ai pu ; et je dis merci à la vie, je lui dis merci, je chante la vie, je danse la vie… Je ne suis qu’amour ! Et finalement, quand beaucoup de gens aujourd’hui me disent « Mais comment fais-tu pour avoir cette humanité ? », eh ben je leur réponds très simplement, je leur dis que c’est ce goût de l’amour, ce goût donc qui m’a poussé aujourd’hui à entreprendre une construction mécanique, mais demain, qui sait, peut-être seulement à me mettre au service de la communauté, à faire le don, le don de soi…"
| dernière édition par Un Ancien Utilisateur Réputation: 0 | Messages: 0 -
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J’ai réfléchi à ce que tu m’avais dit l’autre jour, à propos de ma peinture ; j’ai passé la moitié de la nuit à y réfléchir. Et puis j’ai eu un flash. Après je me suis paisiblement endormi, et depuis je n’ai pas pensé à toi. Tu sais ce que j’ai compris ? Tu n’es qu’un gosse. Tu parles sans avoir la moindre idée de ce dont tu parles. Tu n’es jamais sorti de Boston.
Si je te dis de me parler d’art, tu vas me balancer un condensé de tous les livres sur le sujet. Michel-Ange, tu sais plein de trucs sur lui. Sur son œuvre, sur ses choix politiques, sur lui et sur le pape, ses tendances sexuelles, tout le bazar quoi. Mais je parie que ce qu’on respire dans la Chapelle Sixtine, son odeur, tu connais pas. Tu ne peux pas savoir ce que c’est que de lever les yeux sur le magnifique plafond. Tu sais pas.
Si je te dis de me parler des femmes, tu vas m’offrir un topo sur les femmes que tu as le plus aimées, il t’ait peut-être même arrivé de baiser quelques fois, mais tu ne sauras pas me décrire ce que c’est que de se réveiller près d’une femme et de se sentir vraiment heureux.
Tu es un coriace ; si je te faisais parler de la guerre c’est probablement tout Shakespeare que tu me citerais « Une fois de plus sur la brèche, mes amis ! ». Mais tu n’as pas vécu la guerre. Tu n’as jamais tenu contre toi ton meilleur ami. Tu ne l’as pas vu haleter jusqu’au dernier souffle avec un regard qui implore.
Si je te fais parler d’amour, tu vas probablement me dire un sonnet. Mais tu n’as pas connu de femme devant qui tu t’es senti vulnérable. Une femme qui t’aie étalé d’un simple regard. Comme si Dieu avait envoyé un ange sur Terre pour toi. Pour t’arracher aux profondeurs de l’enfer. Et tu ne sais pas ce que c’est d’être son ange à elle. Et de savoir que l’amour que tu as pour elle est éternel. Et survivra à tout. Même au cancer. Et aux nuits passées assis dans une chambre d’hôpital pendant des mois en lui tenant la main, parce que les médecins ont lu dans tes yeux que tu n’avais pas l’intention de te plier aux heures de visite. Tu ignores ce que c’est que de perdre quelqu’un. Parce qu’on ne connaît ça que quand on sait aimer plus qu’on ne s’aime soi-même. Je doute que tu aies déjà osé aimer à ce point.
Quand je te regarde, ce n’est pas un homme intelligent et solide que je vois. Ce que je vois c’est un gosse, culotté, qui meurt de trouille. Mais tu es un génie Will, ça, personne ne le nie. Personne ne pourrait comprendre ce qui est au fond de toi. Mais toi tu présumes que tu sais tout de moi parce que tu as vu une toile que j’ai peinte et ça, ça te permet de disséquer ma vie. Tu es orphelin n’est-ce pas ? Tu crois que je sais quelque chose des difficultés que tu as rencontrées dans la vie, de ce que tu ressens, de ce que tu es, sous prétexte que j’ai lu Oliver Twist ? Est-ce que ça suffit à te résumer ?
Personnellement, j’en ai vraiment rien à foutre de tout ça, parce que je vais te dire, je n’ai rien à apprendre de toi que je n’apprendrai pas dans n’importe quel bouquin. À moins que tu veuilles me parler de toi. De qui tu es. Là ça m’intéresse. Là je suis à toi. Mais c’est pas ce que tu veux faire, hein vieux ? Tu as trop peur de ce que tu pourrais dire. La balle est dans ton camp.
Will Hunting,
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Dommage qu'elle doive mourir, mais c'est notre lot à tous.
Gaff, in BLADE RUNNER
C'est la phrase qui m'a le plus marqué de toute ma vie.
Every decade gains its identity around the third year. 1990 is actually the last year of the 80s.
| dernière édition par Doc Cranium Réputation: 5898 | Messages: 6213 -
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Non mais regarde-moi le mignon, là, avec sa face d'alcoolique et sa viande grise avec du mou partout, du mou, du mou, rien qu'du mou ! Mais tu vas pas changer d'gueule un jour, toi, non ?! Et l'autre, là, la rombière, la gueule engélatinée saindoux. Trois mentons, les nichons qui déballent sur la brioche. 50 ans chacun, 100 ans pour le lot, 100 ans de conneries !
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THIS IS SPARTAAAAAAAAAAA !
"Ils ont beau se cacher. L'amour le plus discret - Laisse par quelque marque échapper son secret."
Jean racine| dernière édition par Barbouille Réputation: 3958 | Messages: 3099 -
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"Mariaaaaa la chiaaaaave!!!!!!"
Pour comprendre cette réplique il faut avoir vu La Vità è Bella (et accessoirement comprendre l'italien)
Dans la première partie du film Guido veut séduire sa belle, et à un moment il lui demande comment déverrouiller tous les trésors qu'elle cache, ce à quoi elle répond qu'il suffit d'avoir la bonne clé...il lui demande donc où est cette clé, et elle dit "seul le ciel le sait"...
Pendant le début du film avant cela, Guido a l'habitude de demander une clé à une femme qui habite au dessus, et qui s'appelle Maria...
Alors que fait Guido ? Il crie "Marrrria (mère de Dieu sous-entendu donc) , la cléééé" et elle lui tombe dans les mains...
C'est d'une finesse et d'une poésie ️
If you want to touch the sky, fuck a duck and try to fly
| dernière édition par jool Réputation: 19964 | Messages: 11288 -
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Écoute Bernard… J’crois que toi et moi, on a un peu le même problème ; c’est qu’on peut pas vraiment tout miser sur notre physique, surtout toi. Alors si je peux me permettre de te donner un conseil, c’est oublie qu’t’as aucune chance, vas-y, fonce ! On sait jamais, sur un malentendu ça peut marcher…
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Annie Hall .
C’est alors que m’est revenu cette vieille blague… Vous savez, ce gars qui va chez le psychiatre et dit : « Docteur, mon frère est dingue, il se prend pour une poule ! ». Et le docteur lui répond : « Ben c’est simple… faites-le interner ! ». Et le type dit : « J’aimerais bien, mais j’ai besoin des œufs ». Eh bien, moi c’est comme ça que j’ai tendance à voir les relations humaines. Au fond, elles sont totalement irrationnelles, dingues, absurdes… Mais il semble que nous faisons avec parce que la plupart d’entre nous ont besoin des œufs…
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Je mets la citation autant en V.O qu'en VF car avec ma dyslexie et mon trouble de l'attention il est difficile pour moi de voir les films en VOSTFR
ATTENTION SPOILER
On repart sur Blade Runner :
I've seen things you people wouldn't believe... Attack ships on fire off the shoulder of Orion... I watched C-beams glitter in the dark near the Tannhäuser Gate... All those moments will be lost in time, like... tears in rain. Time to die.
« J'ai vu tant de choses que vous, humains, ne pourriez imaginer... Des navires de guerre en feu, surgissant de l'épaule d'Orion... J'ai vu des rayons C briller dans l'obscurité, près de la Porte de Tannhäuser... Tous ces moments se perdront dans le temps... comme... les larmes dans la pluie... Il est temps de mourir. »
| dernière édition par Un Ancien Utilisateur Réputation: 0 | Messages: 0