Mais que va devenir EDF ?
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@Olivier a dit dans Mais que va devenir EDF? :
@Wolfen a dit dans Mais que va devenir EDF? :
@Olivier a dit dans Mais que va devenir EDF? :
@leo @Dryanaide juste un petit aparté - on a tendance à oublier que l'objectif numéro 1 de la construction Européenne était... la paix -
Non, ça c'était le prétexte. La réalité, c'était de transformer l'Europe en clone des USA. C'est pour ça qu'ils traitent toute l'Europe comme une entité unique et se foutent des intérêts nationaux, on pouvait soi-disant pas résister économiquement sans ça !
Il y avait en effet deux écoles pour le projet Européen, pour faire court une école "intégrée" et "atlantiste" de Monnet, et une école plus "confédérale" et "européenne" de De Gaulle - la première visant clairement les USA comme modèle - du coup la construction de l'UE a navigué entre ces deux approches au gré des personnalités au pouvoir...
D'après ce que j'ai lu sur ce sujet, au lendemain de la seconde guerre mondiale ce projet européen n'en restait pas moins un moyen de proposer à l'Allemagne un projet à la hauteur de ses ambitions et la détourner de ses tentations guerrières - la finalité étant bien la paix du continent, grâce à une "solidarité" entre les pays et la prospérité commune.
Les ambitions de l'Allemagne au lendemain de la seconde guerre mondiale ? Ses tentations guerrières ? As-tu vu "Allemagne, année zéro" de Rossellini ? Très déconseillé aux âmes sensibles. Mais il y a d'autres documentaires également, sans parler d'ouvrages, sur ce qu'était l'Allemagne après la chute. Pour autant je serais preneur de travaux précis sur les raisons, les négociations qui ont aboutit aux deux Allemagnes de 49... Je trouve étonnant que ce pays n'ait pas été plus partagé, amputé de territoires, voire effacé de la carte. Certes les USA ont joué un rôle assez considérable, mais tout de même... Il n'y avait plus d'Allemagne, plus d'état, combien étaient-ils encore à se sentir citoyen allemand ? Beaucoup, tout au plus de langue allemande...
Cette "théorie de la paix" valait peut-être pour la SDN, après la première guerre, dans un idéalisme kantien, mais je ne crois pas à autre chose ensuite qu'à de la rhétorique, du discours de bonimenteur. Il s'agissait de marchés. Les USA occupaient une partie du continent et avait du mal à partir. Ils négociaient leur aide (le plan M et autres) contre des
ouverturesabandons de marchés à leurs entreprises, dans l'agriculture et l'industrie.Plus nous restons proche des objets historiques plus nous minimisons la distance entre discours et réalités... Mais l'Histoire politique est bel et bien faite de manipulations, de complots, d'ententes, de trahisons, de falsifications, etc. (et pas seulement l'Histoire politique d'ailleurs...)
> Le contexte de l'époque me semble important : le continent venait d'être "saigné à blanc" à deux reprises en 30 ans, dans les années 40/50, avec les débuts de la guerre froide, l'urgence était avant tout d'essayer d'empêcher tout nouvel embrasement dans la région - Il me semble que le côté "mondialisation" est arrivé bien plus tard
Tout dépend de ce qu'on appelle mondialisation. On peut même supposer qu'il n'y avait pas mondialisation avant internet... Voire qu'elle n'a pas encore eu lieu... Mais la mondialisation des échanges, se forme réellement, économiquement entre 1650 et 1850. Les poussées d'accélération dans les années 20 / 30, puis depuis les années 50 ne sont pas création mais massification des échanges. Et le mouvement est encore et toujours en cours.
@leo a dit dans Mais que va devenir EDF? :
mais lorsque je parlais des Cassandres, c'est qu'il y a eu pléiades d'européanistes pour expliquer en long, en large et en travers que l'Angleterre n'y survivrait pas
Le Brexit vient juste d'avoir lieu, ça me semble prématuré d'en tirer déjà des conclusions, dans un sens ou dans un autre...
Par ailleurs, je pense qu'il faut tenir compte de l'histoire et de la personnalité des peuples : les britanniques n'ont jamais eu la fibre "continentale" ni vraiment "européenne"...
Peut-être un peu moins depuis Henri VIII disons... Mais ils ont de toute façon toujours été intéressés et liés à l'Europe (Succession d'Espagne, guerre de sept ans, coalitions anti-napoléonienne, triple entente...). L'idée "continentale", "européenne", est une idée des lumières, idéaliste, informée de trop d'érudition historiographique sur l'antiquité tardive et le haut moyen-âge. Mais sur quoi ou quelles volontés politiques s'appuyait-elle ?
leur entrée dans l'union (qui a toujours été bloquée par De Gaulle pour cette raison) était sujette à caution, et leur départ peut aussi être vu simplement comme une parenthèse qu'on referme... Pour certains historiens, cette entrée avait davantage pour but d'essayer de contrôler l'union de l'intérieur pour en faire une simple zone de libre échange, et surtout pas participer à un quelconque projet "politique".
Mais chaque pays y avaient des intérêts particuliers. Les mêmes classes y avaient dans chacun les mêmes intérêts convergents, même si parfois concurrents. L'Europe n'a pas commencé par un projet politique mais par une communauté économique, du charbon et de l'acier, puis plus étendue... Elle n'a jamais été autre chose qu'une Europe des marchés...
A mon sens (ça n'engage que moi ), la construction politique de l'Europe est essentielle, le Royaume Uni contribuait largement à bloquer cette construction, leur départ me semble une très bonne chose - je ne leur souhaite pas moins d'être très heureux de leur côté et de maintenir les meilleures relations possibles avec l'UE, chaque pays peut suivre des routes différentes sans que l'un ait nécessairement "tort" ou l'autre "raison"...
A mon sens, et je ne dis pas ça avec acrimonie, c'est une reconstruction, un tour de passe passe consistant à faire prendre un échec pour une victoire. Ce qui est un standard de l'idéologie politique dominante en but à des difficultés populaires, de tout temps.
Je suis curieux de savoir (même si je vois poindre la 'complexité' ), ce que tu penses du traitement du vote du TCE ? -
@Olivier a dit dans Mais que va devenir EDF? :
@Marie-Thérèse a dit dans Mais que va devenir EDF? :
Le plus grand changement à l'heure actuel sera d'abattre l'UE
Ce sont les agriculteurs Français (premiers bénéficiaires de la PAC avec 60 milliards d'euros par an si ma mémoire est bonne) qui feraient la gueule... (ou les consommateurs français si le coût de l'alimentation flambe... )
Oui... mais... quels agriculteurs ? Et pour quelle agriculture ? (Oui, là ce sont bien des questions maïeutiques ).
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@leo a dit dans Mais que va devenir EDF? :
Les ambitions de l'Allemagne au lendemain de la seconde guerre mondiale ?
Non, dans une perspective historique plus large, datant du XIX et de son unité, et en anticipant que ce "grand peuple" saurait se remettre debout rapidement... Ne pas refaire la même erreur qu'en 1918 en somme.
A mon sens, et je ne dis pas ça avec acrimonie, c'est une reconstruction, un tour de passe passe consistant à faire prendre un échec pour une victoire. Ce qui est un standard de l'idéologie politique dominante en but à des difficultés populaires, de tout temps.
Je n'ai pas attendu le brexit pour penser que l'Europe devait se construire politiquement, et que l'entrée du Royaume Uni avait été une erreur dès le début...
Je suis curieux de savoir (même si je vois poindre la 'complexité' ), ce que tu penses du traitement du vote du TCE ?
Simple : quasi personne n'a lu le texte (il faut admettre qu'il n'était pas digeste...) et le débat s'est souvent limité à des noms d'oiseaux... A mon avis, les Français répondent aux référendum en fonction de leur humeur du moment ou du président en place, quasiment jamais sur le fond... je pense que celui-là était une grosse erreur stratégique (même si l'idéal qu'il représente est séduisant, j'en conviens très volontiers).
Oui... mais... quels agriculteurs ? Et pour quelle agriculture ? (Oui, là ce sont bien des questions maïeutiques ).
Les choses évoluent petit à petit dans le bon sens, la PAC verdit à son rythme... si les consommateurs veulent que ça aille plus vite, ils n'ont qu'à acheter davantage bio, ça aidera à la transformation...
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@Dryanaide a dit dans Mais que va devenir EDF? :
@Marie-Thérèse Il me semble que ce n'est pas la première fois que l'on te signale de lire correctement les phrases écrites pas seulement ce qui t'intéresse pour construire ton argumentaire. Donc, je vais poser la question OU EST CE QUE TU AS VU QUE JE DISAIS QUE TU ES ROYALISTE ???? Il serait appréciable d'arrêter de me prêter des propos que je n'ai pas tenu. J'ai juste souligné que tous les grands changements ont été sujet à la contestation et pas sur une courte période. Dois-je rappeler que la République française était encore largement constée par les Boulangiste ou encore a été démantelée par le régime de Vichy.
De la même façon que tu contestes le changement possible vers l'abandon de l'Europe...
Tout avenir est changement potentiel... Je ne vois donc pas de sens à dire que les autres ne veulent pas changer. Il ne s'agit que de qualifier ceux qui veulent un autre changement que celui ou celle qui s'insurge contre cette résistance à 'son' changement...L'Europe n'est pas bonne ou mauvaise, c'est ce que les politiques en font et je doute franchement que la France s'en sorte mieux sans l'Europe, car après tout la sortie de l'UE, c'est remettre des barrières aux frontières, c'est mettre un terme à tous les programmes européens dont bénéficie la France,
Ok, désolé, là je me dois de pratiquer des questions maïeutiques ou rhétoriques (ce qui n'est pas tout à fait la même chose, mais admettons)...
Quels programmes ? Penses-tu par exemple que cela impacterait réellement et fortement erasmus, l'agence spatiale européenne, le cern, etc. ? Et sinon, à quels programmes précis songes-tu ?
c'est donc mettre en danger par ricochet des entreprises qui vivent grâce à l'espace Schengen
Leur survie y est liée de quelle manière ?
et pousser certaine à délocaliser (Airbus pourrait être tenté de quitter Toulouse malgré son emplacement géographique avantageux).
Certaines oui. Mais Airbus, avec le niveau de formation et d'infrastructures requis... Pourquoi ?
Certes, il y aurait très certainement des points positifs comme un meilleur contrôle des dépenses de l’État en terme d'aide, de politique économique (marché ouvert à la concurrence ou pas).
Et de liberté légale de régulation, de stratégie économique, de politique industrielle, monétaire et financière...
De mon point de vue et à mon modeste niveau, j'ai du mal à voir une avenir serein et radieux pour la France EU. Un avenir qui ne l'est pas plus avec l'UE, mais probablement moins désastreux avec. Le contexte international ne me semble pas propice (pour la France) à une sortie de l'UE comme vous le proposez dans le sens qu'il faut les reins solide économiquement (ce qui est loin d'être le cas de la France) et avoir des marché acquis (on note que le pré carré français en Afrique se fait tondre par la Chine). Bref, j'ai du mal à voir où cela pourrait conduire la France de quitte l'UE avec pertes et fracas.
Et penses-tu que les atermoiements et le manque de réactivité de l'Europe aideront plus ? Des états, unis, qui ne font que du chacun pour soi dés que les autres tournent un tant soit peu le dos ou qu'il y a gros temps ? Ou chacun essaie de profiter des faiblesses de l'autre pour prendre la main politiquement, pour tacler ses concurrents intérieurs, sur l'imposition, sur les marchés industriels...
Tu penses que cette unité de façade avec autant d'activité de palais qu'à l'époque mérovingienne a plus de chance face à la Chine, à l'Amérique vieillissante, à la Russie ou l'Inde ?
Avoir des reins solidifiés par des cordes liant la taille de 20 ou 30 individus entre eux mais courant chacun de son côté (et se mettant quelques coups de couteau à l'occasion) me semble la dernière des opportunités à considérer. -
@Olivier a dit dans Mais que va devenir EDF? :
@leo a dit dans Mais que va devenir EDF? :
Les ambitions de l'Allemagne au lendemain de la seconde guerre mondiale ?
Non, dans une perspective historique plus large, datant du XIX et de son unité, et en anticipant que ce "grand peuple" saurait se remettre debout rapidement... Ne pas refaire la même erreur qu'en 1918 en somme.
Mais au lendemain de la SG il n'y avait justement plus rien. Ce pourquoi je m'interroge et t'interroge sur les intérêts qui ont présidé à la reconstruction de ce peuple fantôme et de cet état... Puisqu'il n'ont pas pu le faire eux-même !!!
Je suis curieux de savoir (même si je vois poindre la 'complexité' ), ce que tu penses du traitement du vote du TCE ?
Simple : quasi personne n'a lu le texte (il faut admettre qu'il n'était pas digeste...) et le débat s'est souvent limité à des noms d'oiseaux... A mon avis, les Français répondent aux référendum en fonction de leur humeur du moment ou du président en place, quasiment jamais sur le fond... je pense que celui-là était une grosse erreur stratégique (même si l'idéal qu'il représente est séduisant, j'en conviens très volontiers).
La plupart de celles et ceux qui ont voté oui ne l'avaient pas lu, c'est vrai, j'en ai rencontré beaucoup... Par contre les non l'avait justement décortiqué, dans le détail. Les réunions publiques très nombreuses, les blogs, les échanges sur les forums étaient techniques, extrêmement informés... Il y aurait forfaiture à prétendre le contraire, reconstruction de l'Histoire.
Dénier le référendum, c'est un déni de démocratie. Et prendre les gens pour des imbéciles qui votent par 'humeur' est au moins aristocratique.
Parler de stratégie quand aux choix à laisser ou pas au peuple à se déterminer... hum ! Très explicite sur la manipulation...
Le renier à la suite de sa tenue est encore pire. Te situes-tu dans ce reniement ?Oui... mais... quels agriculteurs ? Et pour quelle agriculture ? (Oui, là ce sont bien des questions maïeutiques ).
Les choses évoluent petit à petit dans le bon sens, la PAC verdit à son rythme... si les consommateurs veulent que ça aille plus vite, ils n'ont qu'à acheter davantage bio, ça aidera à la transformation...
"A son rythme"... "se verdit". Oui, voilà bien le problème ! Son rythme ? le plus lent possible... Se verdir ? Ah la belle peinture... 80% du budget de la PAC profite à 20% des exploitations les plus grandes. Les subventions au bio sont faibles et mal orientées, sans aides à la consommation justement, mais à une production qui se découple en consommation proximale à marge moyenne pour le producteur et consommation de luxe à marges réparties, faibles pour les producteurs, élevées puisque libres pour des circuits traditionnels de distribution qui favorisent la discrimination par le prix.
Qui a peur du changement ?! -
Mais au lendemain de la SG il n'y avait justement plus rien. Ce pourquoi je m'interroge et t'interroge sur les intérêts qui ont présidé à la reconstruction de ce peuple fantôme et de cet état... Puisqu'il n'ont pas pu le faire eux-même !!!
Je ne suis pas un spécialiste de la question, d'après ce que j'en ai compris il y a 2 aspects : d'abord l'Allemagne se serait reconstruite de toute façon, elle ne serait pas restée indéfiniment un champ de ruines, et ce n'était pas une bonne idée de la laisser humiliée, accumuler les rancœurs, et faire le lit du nationalisme... Au début des années 30, l'Allemagne était quasiment en état de faillite économique pendant la république de Weimar - je pense que cela a grandement facilité l'accession au pouvoir d'Hitler. Deuxième aspect : le début de la guerre froide : l'affrontement idéologique entre les deux blocs avait commencé, il n'était pas envisageable que les Allemands de l'ouest regardent vers l'est avec envie, il fallait les "ancrer" à l'ouest pour des questions géopolitiques...
La plupart de celles et ceux qui ont voté oui ne l'avaient pas lu, c'est vrai, j'en ai rencontré beaucoup... Par contre les non l'avait justement décortiqué, dans le détail. Les réunions publiques très nombreuses, les blogs, les échanges sur les forums étaient techniques, extrêmement informés... Il y aurait forfaiture à prétendre le contraire, reconstruction de l'Histoire.
Je n'ai pas de chiffres précis sur ce point... je peux simplement témoigner que, dans mon entourage, je dois être à peu près le seul à m'être procuré le texte du traité et avoir essayé de le lire et le comprendre sans m'appuyer sur des avis partisans...
Dénier le référendum, c'est un déni de démocratie. Et prendre les gens pour des imbéciles qui votent par 'humeur' est au moins aristocratique.
Ah ah, aristocratique, c'est sûrement ça (si un jour on doit se rencontrer tu risques de tomber de haut...)
Il n'y a pas besoin de prendre les gens pour des imbéciles : les questions constitutionnelles sont complexes et demandent des compétences... Qui a compris l'enjeu du quinquennat par rapport au septennat ? Qui a saisi le sens de la réforme des régions et du Sénat proposée en 1969 ? Un référendum doit porter sur une question simple, à laquelle tout un chacun peut se faire une opinion en toute indépendance - Par exemple l'élection du président au suffrage universel en 1962. Et oui, je pense que lorsque la question est trop compliquée, les électeurs expriment d'abord leur confiance ou leur défiance vis-à-vis du pouvoir, plutôt que d'y répondre sur le fond.
Parler de stratégie quand aux choix à laisser ou pas au peuple à se déterminer... hum ! Très explicite sur la manipulation...
L'alternative était de passer par le Parlement - à mon sens les députés sont censés représenter leur circonscription avant leur parti... dans une démocratie représentative le rôle des députés est de porter la voix du peuple - ce n'est pas à opposer au référendum, simplement deux moyens démocratiques, qui ont chacun leurs domaines d'application - par exemple en fonction de la complexité du sujet...
Le renier à la suite de sa tenue est encore pire. Te situes-tu dans ce reniement ?
Je suis d'accord que ça a été très mal géré, et qu'à partir du moment où on a pris la (mauvaise) décision de faire un référendum, il aurait fallu l'assumer, même si à titre personnel je pense que cela aurait été un mauvais coup pour la construction européenne... A une époque où on critique volontiers la complexité et la bureaucratie de l'Europe, on a tendance à oublier que l'une des vertus de ce texte était de rationaliser et simplifier toute l'accumulation des textes précédents - sans ce texte je pense que le fonctionnement de l'Europe serait encore "pire" (aux yeux de ses détracteurs) qu'il ne l'est aujourd'hui - ce qui ne signifie pas qu'il ne faut pas chercher à continuer à l'améliorer...
"A son rythme"... "se verdit". Oui, voilà bien le problème ! Son rythme ? le plus lent possible... Se verdir ? Ah la belle peinture... 80% du budget de la PAC profite à 20% des exploitations les plus grandes. Les subventions au bio sont faibles et mal orientées, sans aides à la consommation justement, mais à une production qui se découple en consommation proximale à marge moyenne pour le producteur et consommation de luxe à marges réparties, faibles pour les producteurs, élevées puisque libres pour des circuits traditionnels de distribution qui favorisent la discrimination par le prix.
Le changement est aussi entre nos mains, à nous de consommer autrement...
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@leo Après Yalta ,et le partage de l'Allemagne,vu que l'Alsace-Moselle était passé de la nationalité allemande ,puis française,puis à nouveau annexées,puis revenues , on a offert à la Sarre,land frontalier jumeau de la Lorraine,le choix :
soit de rester allemand,soit d'opter pour la France...
Et bien contrairement à ce que tu crois,ils ont choisi "Deutschland"... -
@Olivier a dit dans Mais que va devenir EDF? :
Je ne suis pas un spécialiste de la question, d'après ce que j'en ai compris il y a 2 aspects : d'abord l'Allemagne se serait reconstruite de toute façon, elle ne serait pas restée indéfiniment un champ de ruines, et ce n'était pas une bonne idée de la laisser humiliée, accumuler les rancœurs, et faire le lit du nationalisme... Au début des années 30, l'Allemagne était quasiment en état de faillite économique pendant la république de Weimar - je pense que cela a grandement facilité l'accession au pouvoir d'Hitler. Deuxième aspect : le début de la guerre froide : l'affrontement idéologique entre les deux blocs avait commencé, il n'était pas envisageable que les Allemands de l'ouest regardent vers l'est avec envie, il fallait les "ancrer" à l'ouest pour des questions géopolitiques...
Ce pourquoi je m'étonne que l'Allemagne n'ait pas simplement été démantelée. Disons que je pose la question ici.
Dénier le référendum, c'est un déni de démocratie. Et prendre les gens pour des imbéciles qui votent par 'humeur' est au moins aristocratique.
Ah ah, aristocratique, c'est sûrement ça (si un jour on doit se rencontrer tu risques de tomber de haut...)
Non, dans mon expérience, ce ne sont pas les aristocrates qui pensent le plus en aristocrate.
Il n'y a pas besoin de prendre les gens pour des imbéciles : les questions constitutionnelles sont complexes et demandent des compétences... Qui a compris l'enjeu du quinquennat par rapport au septennat ? Qui a saisi le sens de la réforme des régions et du Sénat proposée en 1969 ? Un référendum doit porter sur une question simple, à laquelle tout un chacun peut se faire une opinion en toute indépendance - Par exemple l'élection du président au suffrage universel en 1962. Et oui, je pense que lorsque la question est trop compliquée, les électeurs expriment d'abord leur confiance ou leur défiance vis-à-vis du pouvoir, plutôt que d'y répondre sur le fond.
Cela revient bien à prendre les gens pour incompétents à participer au politique... (je distingue Le politique de La politique). Rien ne doit être trop compliqué dans une démocratie, sinon le peuple ne peut se gouverner et ce n'est donc pas une démocratie. Mais on a le droit de ne pas croire dans ce système de gouvernement du peuple par le peuple, et le trouver trop théorique...
Parler de stratégie quand aux choix à laisser ou pas au peuple à se déterminer... hum ! Très explicite sur la manipulation...
L'alternative était de passer par le Parlement - à mon sens les députés sont censés représenter leur circonscription avant leur parti... dans une démocratie représentative le rôle des députés est de porter la voix du peuple - ce n'est pas à opposer au référendum, simplement deux moyens démocratiques, qui ont chacun leurs domaines d'application - par exemple en fonction de la complexité du sujet...
Quelle école obligatoire ont fait les membres du parlement en France, ou ailleurs, pour être si différemment compétents du reste du peuple (car ils en font partie, même lorsqu'ils l'oublient) ?
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@Myra-flore a dit dans Mais que va devenir EDF? :
@leo Après Yalta ,et le partage de l'Allemagne,vu que l'Alsace-Moselle était passé de la nationalité allemande ,puis française,puis à nouveau annexées,puis revenues , on a offert à la Sarre,land frontalier jumeau de la Lorraine,le choix :
soit de rester allemand,soit d'opter pour la France...
Et bien contrairement à ce que tu crois,ils ont choisi "Deutschland"...Pourquoi leur avoir offert le choix... ? Les Allemands l'avait-il offert aux alsaciennes en 70 ?
Pourquoi ne pas avoir rayé l'Allemagne de la carte ou l'avoir réduit à peau de chagrin, par annexions multiples ? Chacun aurait fait son marché, comme la Pologne et en partie l'Urss d'ailleurs.
Une fois réduite à territoire grand comme la Belgique l'Allemagne aurait été bien en peine de songer à une revanche quelconque.
Pourquoi n'avoir pas fait ce choix si simple et sécurisant ?
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Si ça peut t'éclairer...
https://www.cairn.info/revue-allemagne-d-aujourd-hui-2017-1-page-38.htm -
@Olivier a dit dans Mais que va devenir EDF? :
les questions constitutionnelles sont complexes et demandent des compétences... Qui a compris l'enjeu du quinquennat par rapport au septennat ?
C'était pas pour accorder sur une même partition les élections présidentielles et parlementaires afin d'éviter d'éventuelles cohabitations ? Depuis on élit un président et dans la foulée sa cour. Le président dicte, sa cour exécute
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@Marie-Thérèse Oui c'est le principal argument avancé (formulé un peu différemment ) par les partisans du quinquennat - les opposants à cette réforme faisaient valoir la nécessaire séparation des pouvoirs (exécutif / législatif) - Lors de l'élaboration de la Constitution, la différence de durée des mandats avait été voulue par De Gaulle dans cet esprit...
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@Myra-flore a dit dans Mais que va devenir EDF? :
Si ça peut t'éclairer...
https://www.cairn.info/revue-allemagne-d-aujourd-hui-2017-1-page-38.htmMerci, Ça reprends la chronologie des événements, mais on en revient finalement à Postdam et à l'équilibre US / URSS. L'Allemagne a été très largement amputée à l'est mais très peu, puis finalement pas du tout, à l'ouest, alors même que les populations n'y étaient pas hostiles. Pour beaucoup il y avait plus de honte que de fierté à être allemand. Et on voit bien comment le nationalisme (toujours aussi nazi au fond chez ses promoteurs) fut alors au cœur de la reconstruction allemande.
Ce sont les états-unis à mon sens qui ont empêché ce démantèlement. D'une part car il y avait un certain nombre d'américains d'origine allemande à Washington (voire de sympathisants aux idées nationalistes hitlériennes, ce qui facilita l'accueil des anciens nazis dans cette grande 'démocratie' encore très raciste à l'époque), et d'autres part du fait de la volonté du gouvernement américain d'affaiblissement des nations européennes à long terme, et de la France en particulier pour pouvoir y installer leur protectorat (jusqu'à ce que De Gaulle leur demande fermement de rentrer chez eux). Et les anglais était également de ce côté, non pas tant en faveur des allemands que par méfiance voire détestation des français. La longue histoire conflictuelle l'emportait chez les vieux aristocrates anglais vindicatifs et suprémacistes sur les rapprochements des deux guerres mondiales. Rapprochements modérés puisqu'entre temps la gueguerre franco-anglaise avait continué au moyen-orient.
L'Europe restait donc ainsi tendue, sans puissance réellement dominante, divisée et donc plus et mieux manipulable pour les intérêts américains. Même la construction européenne restait intéressante, utile à favoriser. Et même lorsqu'ils la critiquent, elle reste un jouet bien utile à leurs objectifs stratégiques et économiques, tant elle reste un agrégat d'intérêts divergents qui entretient de lui-même, tout seul, ses oppositions, ses factions, et ses impérities. -
Ds ce que je sais de l'Angleterre,c'est ,sous le nom de Windsor,une famille de teutons!
Et le roi devenu duc de Windsor appréciait l'Allemagne nazie!
Pendant que Churchill se battait pour sauver le pays!
Ce peuple ne vise que son profit! -
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@Marie-Thérèse perso c'est tellement le bordel que je comprend même pas en quoi ça consiste
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Perso, je ne comprends pas comment assemblée et sénat pourrait être pour un démantèlement.
Les derniers temps ont bien montré à quel point disposer d'un géant autonome de l'énergie est indispensable pour la souveraineté de notre pays.Tout député votant pour une partition d'EDF devrait être sanctionner aux élections suivante. La trahison n'est pas tolérée.
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@Jabba-the-Hutt : des élus qui votent contre les intérêts de leur pays et donc de ses habitants ...faudrait pas attendre de les sanctionner aux élections suivantes, c'est trop tard ! Il faudrait leur faire subir un ban de quelques temps, comme ici, ça aide à réfléchir.
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@Barbouille oui c'est un peu le foutoir, je te l'accorde. Une simplification s'impose.
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@Marie-Thérèse effectivement, pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué. Encore un acte qui va favoriser un minimum de gens aux détriments de la majorité. On se fait littéralement craché dessus en fait.