Décris-moi un mouton
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Elle était assise depuis des heures à la terrasse de ce café, seule, à attendre.
Le truc, elle l’avait désormais compris, c’est qu’il ne viendrait pas. Cet homme, celui que ses collègues appelaient « Mister Univers ». Cet homme tellement populaire, tellement beau, tellement intelligent, tellement riche… Tellement absent. Il avait eu l’air si sérieux, pourtant, le jour où il lui avait proposé de sortir avec lui.
Dans quelle mesure, exactement, avait-elle entendu uniquement ce qu’elle voulait entendre ? C’est la question qui lui trottait inlassablement dans la tête tandis qu’elle prolongeait, en vain, son attente. Combien de cafés devrait-elle encore boire pour justifier sa présence à cette table, sans devenir totalement pathétique ? Combien de temps devrait-elle encore laisser s’écouler avant de renoncer ?
Tout soudain, dans un sursaut de fierté, elle décida que c’en était plus qu’assez. Elle saisit son sac à main, plongea son regard et sa main à l’intérieur à la recherche de son portefeuille. Combien devrait-elle au cafetier ? Quel pourboire devrait-elle laisser en surplus ? Elle réfléchissait encore, lorsqu’elle prit conscience que quelqu’un s’était immobilisé à côté d’elle et que ce quelqu’un lui tendait quelque chose.
Elle leva les yeux, intriguée. Et son cœur manqua un battement.
C’était lui. Un sourire penaud accroché aux lèvres et un paquet de bonbons entre ses doigts.
« J’ai conscience que c’est bien peu, disait-il. Mais ce sont vos préférés, je crois. »(Juste, vous croyez que ça se voit beaucoup, que j’ai écrit ces quelques lignes juste après avoir regardé un épisode de ma série coréenne du moment ?)
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@Katorz pas grave . Elle a du zapper ou elle doit être occupée.
@Artelise pour ma part je n'y ai vu que du feu parce que j'ignore de quelle série il est question
@artelise @ayamé nouille que je suis ! j'ai confondu vos avatars . Bonjour le quiproquo
et en plus, j'étais en train de me dire, purée, elle est en forme , ayamé, elle écrit un deuxième texte .Je vais aller me coucher je crois !
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Voici une belle histoire, un peu "halloweenienne" :
Djaffa regardait la pleine lune brillante depuis la terrasse de l'ancien palais de Babylone, ses reflets blancs semblaient aussi sucrés que les bonbons de son enfance. Mais Djaffa ne goûtera plus jamais ses délices préférés, il n'appartient plus à l'univers des hommes vivants, Djaffa est un fantôme depuis plus de mille ans.
Absent de la mémoire du monde désormais, bien qu'il ait été prince, son nom n'est plus connu que de quelques historiens spécialisés. Qui se soucie aujourd'hui de savoir qu'il a été assassiné par un oncle jaloux, au moyen-âge oriental il pouvait être dangereux d'être trop populaire à la face d'un ambitieux prêt à tout pour la couronne.
Il n'en avait alors pas pris la mesure, cette erreur lui fût fatale. Sur cette vieille terrasse encore intacte, c'est là qu'il avait expiré, il lui semblait sentir encore la lame du couteau entrer dans son dos. Soudain un cri le surprit : "on l'a trouvé, on l'a trouvé, son corps est encore là !"
En bas de l'ancien palais, les archéologues travaillant tard à la lueur des projecteurs avaient découvert le tombeau de Djaffa.
Glissant dans l'air, son esprit s'approcha pour mieux voir.
Le sarcophage fût ouvert en un instant. "Oh ! dit le premier des archéologues, regardez ça !" et il se saisit du manche du poignard resté entre les os du malheureux Djaffa.
"Enfin, se dit le prince, je vais enfin pouvoir rejoindre mes parents, j'ai tant attendu cet instant." Et sa silhouette déjà transparente disparut à jamais.
Jamais non plus, l'archéologue ne saura qu'en retirant la lame du corps de Djaffa, il permettait en même temps à son âme de trouver le repos éternel. -
@Kachina : il s'agit d'une série littéraire d'Eric-Emmanuel Schmitt qui fait l'objet d'un topic ici : https://www.popcornfr.com/topic/9055/la-traversée-des-temps-série-littéraire?_=1698678686578
Je suis en train de lire le tome 2 .Dans ce nouvel univers qu'ils avaient réaménagé après la grande destruction, les hommes survivants avaient été contraints de faire en sorte que tout ne soit fait qu'avec mesure : rien de grandiose, rien d'extravagant ne devait permettre l'émergence d'un quelconque délire de grandeur, autrement dit la mégalomanie.
Toutes les démesures devaient être absentes de leurs activités. Tout avait donc été mis en oeuvre pour que la volonté populaire ne soit axée que sur l'utile.
Mais il fallait surtout que plus jamais la peur ne terrasse la joie de vivre dans un monde enfin harmonieux et serein.
Après toutes ces guerres sanglantes qui avaient détruit les 3/4 de l'humanité, il était devenu urgent de revenir aux valeurs enseignées par la Nature, à savoir : favoriser la vie sans abuser des ressources de la Terre. D'ailleurs, elle avait assez subi la folie des hommes et elle refusait maintenant de se laisser exploiter à en devenir exsangue et moribonde.
L'humain n'était plus la créature préférée des dieux et pour cause : il devait faire d'elle un immense jardin dans lequel tout le vivant s'épanouirait, chacun à sa place et une place pour chacun, car tel était le contrat. Au lieu de ça, il avait semé partout terreur et désolation. Maintenant, il ne pouvait oeuvrer qu'avec ses seules mains et en aucun cas plus que ce que lui permettait la sueur de son front.
La Terre sourit : après des millénaires de souffrances, de mutilations, de désolation et de mort, elle voyait enfin se réaliser le Grand Dessein.......
En m'éveillant ce matin avec le souvenir de ce rêve que je viens de décrire, j'ai compris que mon livre de chevet actuel, " La Traversée des Temps " l'avait grandement influencé.
J'ai ouvert le journal, lu les informations du jour et j'ai vu que non, non, rien n'a changé, tout, tout va continuer, éhé !
Alors aujourd'hui, j'ai décidé de " me suicider " ( entendez par là, me goinfrer) aux bonbons d'Harribo, puisqu'avec cette marque, il paraît que c'est beau, la vie ! -
@ayamé astucieux cet usage de "terrasse" je n'y aurais pas pensé !
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@Katorz
Quel destin extraordinaire il aura eu, ce Djaffa ! Souhaitons lui un repos serein !
@Ayamé : Je ne connais pas l'ouvrage que tu lis actuellement, mais je carresse moi aussi, souvent, le rêve d'une apocalypse où la Nature reprendrait ses droits et où les hommes seraient remis à leur juste place.
Et comme, Katorz, j'ai bien aimé ton placement du mot "terrasse"@Kachina : il n'est pas tellement question d'une série en particulier. Mais force est de constater qu'ils aiment bien mettre en scène des personnages riches en guise de héros (souvent masculins) pour le côté romantique de leurs séries.
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@katorz une histoire qui finit plutôt bien : un sarcophage pas du tout maudit qui libère une âme . Pas mal !
@Artelise je pourrai bien me laisser tenter parce que J’aime bien les histoires romantiques : ça fait pas de mal de s’évader de temps à autre le temps d’un livre .
@ayamé quand elle en aura assez de nos stupidités ,de nos négligences et de notre façon d’ignorer les nombreux signaux qu’elle envoie, la terre décidera alors de lâcher cette épée suspendue au dessus de nos têtes .
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Tom ne venait plus que rarement au village. Depuis le décès de sa compagne, dix ans plus tôt, il s'était créé un univers restreint, à sa mesure, basé sur le souvenir.
Son mas, ses fleurs et ses citronniers cultivés en terrasse l'occupaient la plus grande partie de l'année.
Cet homme, jadis très populaire, très investi dans le bénévolat était dorénavant absent de toutes les réunions.
A notre grand regret, il avait renoncé à son poste de secrétaire du club de judo, son sport préféré, ainsi qu'à la présidence de notre grande Fête des Bonbons.
Mais un évènement imprévu, un jour de mai de l'an dernier, allait bousculer le quotidien de Tom.. Suite dans la prochaine gazette
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@agathe : hâte de lire la prochaine gazette, me voici hameçonnée par l'histoire maintenant .
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@ayamé a dit dans Décris-moi un mouton :
@agathe : hâte de lire la prochaine gazette, me voici hameçonnée par l'histoire maintenant .
Je dirais même plus : hâte de lire la prochaine gazette !
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@agathe la suite ! la suite ! la suite !
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je me joins au choeur : la suite ! la suite ! la suite !
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Vous me faites rire !
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J’aime Gaspard car il est précieux, il est mes yeux et mon miroir, et c’est grâce à lui aujourd’hui que je vous écris.
Gaspard, Jeune homme dans la trentaine, a l’habitude de s’assoir à la terrasse de son café préféré, dans ce quartier très populaire de ma ville natale, où les rues étroites sont pavées.
C’est moi qui lui ai donné son prénom, car il va avec son élégance et son originalité.
Il vient tous les jeudis, s’installe à 15 h, et ne repart qu’à 17 h.
Gaspard écrit certainement des romans, à moins qu’il ne soit qu’un observateur rêveur, mais il prend des notes.
Bien qu’il semble avoir un regard absent, c’est ici et en ce lieu qu’il créé son univers et prend toute la mesure des choses de la vie, scrute les comportements et capture les émotions qui ont le goût d’un bonbon acidulé, subtile mélange de douceur et d’acidité.
Je sais beaucoup sur lui, tout en ne sachant rien, même si tous les jeudis pendant deux heures, entre 15 h et 17 h, j’ai rendez-vous avec Gaspard, derrière ma fenêtre.
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C'est intéressant cette mise en abime avec cette observatrice qui observe un observateur.
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@Artelise Tu as dit les mots justes, l'observateur observé
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Travailler pour son idol préféré ,c'est fabuleux , à condition qu'on est pas frivole ce qui n'est pas le cas pour moi . bref j'avais rendez-vous à 10h et je déambulais là bas depuis 9h on m'a fait attendre avec une secrétaire qui n’arrêtais pas à me toiser comme le faisais ma mère en voyant mon look négligeant et c'est elle aussi qui m’interpella pour,enfin,entrer. d'un geste de sa main elle m'envoya vers un long couloir où on peut même entendre l’écho de sa respiration, j'entrais dans a pièce qui sentais l'odeur acre d'homme et de cigarette. en effet un homme était debout sur la terrasse je l'attendais pour un sacré temps avant qu'il ne m’aperçoive ou plutôt avant qu'il ne me fixe l'habit :une chemise,un jean,et un converse
_je demanderais à Veronica de prendre vos mesures,,dit-t-il désespéramment
puis m'invita à m'asseoir et me harcela de questions
_bref je vous crois prête pour être une "manager"
je sentit ,alors l'univers s’élargît et à ma grande surprise il me désigna la bol de bonbon pour que je prends une...et je quittais le bâtiment rêvant de devenir à mon tour populaire.... -
@Satan C’est bien la première fois que je m’adresse à SatanAlors Bonjour et bienvenue mais surtout Merci d’avoir pris la peine de faire une petite halte parmi nous.
Au plaisir -
@Kachina
c'est bien, un membre de plus chez les plumes ! -
Oui, mais sans vouloir vexer, il y a quand même quelques fautes de français à corriger, ce serait plus agréable à lire