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    Ados et alcool

    Sciences Humaines et Sociales
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    • Hilda Van Holp
      Hilda Van Holp dernière édition par

      Ce qui se passe aussi c'est que maintenant on cultive son individualité, sa personnalité. C'est pas facile de refuser de l'alcool quand on est avec les copains.

      J'ai l'impression que maintenant ça a changé. Les jeunes sont un poil moins complexés à l'idée de sortir un peu du lot. Il y a beaucoup plus de compréhension et de tolérance qu'avant.

      Je me demande si la tendance est la même concernant la cigarette.

      D'après mes derniers renseignements, il serait tout à fait possible que le Graal ne soit ni un vase, ni une coupe, mais... un récipient.

      1 réponse Dernière réponse Répondre Citer 1
      • Déplacé de Carte blanche par  Shanna Shanna 
      • Miss Audrey
        Miss Audrey dernière édition par

        Ici la grande a commencé à goûter vers 11 ans et demi je crois. Mais jamais d'alcool fort car l'odeur la rebutait (et c'est toujours le cas). Je suppose que ça dépend des familles mais comme elle est habituée à voir les adultes boire de l'alcool, elle a vite été curieuse.
        (La petite essaie de goûter tout ce qu'il y a dans nos verres et évidemment on ne la laisse pas faire par contre 😅)

        Pour moi, ça ne les empêche pas de devenir dépendants à l'âge adulte parce qu'il y a plein d'autres facteurs qui entrent en jeu : le mal-être, les troubles psy, les fréquentations, l'envie de repousser ses limites etc. En revanche, ça leur permet de découvrir l'alcool autrement qu'en soirée et portés par l'effet de groupe. Ça évite aussi qu'ils soient dans l'excès pour braver l'interdit à tout prix (on sait tous à quel point c'est un moteur très fort chez les ados !).

        Personnellement je ne vois pas l'intérêt d'en faire un sujet tabou. C'est comme pour les réseaux sociaux, la sexualité ou autres. Il vaut mieux sensibiliser que de faire comme si ça n'existait pas et risquer qu'ils se mettent encore plus en danger. Donc oui ici elle a goûté "tôt", mais elle a aussi entendu qu'il fallait faire attention aux mélanges et à ce qu'on pourrait mettre dans son verre, et apprendre à connaître ses limites. Qu'elle peut nous appeler à n'importe quelle heure si la personne qui doit la ramener a trop bu et que si jamais elle décide de faire une soirée quand on est pas là (bah oui sait-on jamais 😁), ne surtout pas laisser repartir ceux qui sont ivres morts. Ce qui compte, c'est qu'elle fasse ses expériences mais sans oublier que la vie est précieuse. La sienne et celle des autres. Elle est assez sensible à ce genre de discours.
        Pour l'instant elle a 17 ans et a priori ça va, mais elle n'a jamais aimé le sentiment de perte de contrôle depuis toute petite, donc ça aide aussi (contrairement à moi au même âge). Elle est rentrée bourrée une fois et ça ne lui a pas plu ^^

        1 réponse Dernière réponse Répondre Citer 3
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