Ados et alcool
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@Mai-Tai En vrai, même sans parler de consommation régulière, il y a de plus en plus de jeunes n'ayant jamais bu.
Je viens de tomber sur cette stat venant d'une étude de l'OFDT : "20 % des jeunes interrogés n’ont jamais bu d’alcool. Ils étaient 5 % il y a vingt ans." (source)
Il y a donc toujours une majorité de jeunes qui ont déjà goûté à l'alcool mais l'inverse devient de moins en moins rare et la tendance globale va vers une diminution de la consommation d'alcool.
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@Hassage
Comment expliquer cette baisse massive ? Pour Stanislas Spilka, l’impact de la pandémie de Covid-19 et des confinements successifs est indéniable. «C’est la sociabilité qui favorise l’expérimentation. Lorsqu’on met des adolescents dans une situation d’île déserte, ce phénomène crée une telle parenthèse que finalement la situation devient le paroxysme d’une prévention : en isolant les adolescents, on s’aperçoit qu’ils n’expérimentent plus ni le cannabis ni le tabac ni l’alcool.»
Tout est dit.Évidemment que le fils de ma collègue (il y a 15 ans) n'avait peut-être jamais goûté à l'alcool. Et si c'est le cas, c'est peut-être qu'il n'en avait pas eu l'occasion, qu'il sortait peu, ou qu'il a eu du bol.
J'émettais juste un avis, en soulignant une probabilité (environ 80% à l'époque d'après les études que tu as mises), et parce que dans tous les cas, je ne pense pas qu'il attende ou ait attendu l'autorisation de sa môman le moment venu.
Une remarque anodine, une anecdote qui m'avait amusée. Qui n'avait nul besoin d'être décortiquée avec graphiques et textes à l'appui. -
C'est aussi selon le modèle parental. quand j'étais gosse, avec grand parents ayant des vignes il -avait une bouteille de rouge très souvent sur la table et clairement tous les dimanches. Donc oui on gouttait. Je me souviens qu'on goutait aussi la gnole de papi alors qu'on avait pas atteint le collège.
Aujourd'hui on ne sort de l'alcool que pour des occasions et on a très peu de bouteilles (qui sont que des bons trucs car on boit peu en quantité et donc on prend de la bonne qualité), ce qui fait que notre loulou n'a jamais émis le souhait de gouter. -
@Mai-Tai a dit dans Ados et alcool :
Une remarque anodine, une anecdote qui m'avait amusée. Qui n'avait nul besoin d'être décortiquée avec graphiques et textes à l'appui.
Ca n'avait pas spécialement pour but de contredire ton anecdote qui en effet fait sourire. C'était plus pour apporter des précisions pouvant être intéressantes vu qu'on peut parfois penser à tort que les jeunes boivent beaucoup. D'ailleurs de base, j'avais justement rebondi sur le message d'icescream et pas le tien. Mais je t'ai ensuite répondu à toi comme tu as cité mon message
Et sinon par rapport au confinement, ça a certes pu jouer un rôle dans la diminution de la consommation mais c'est loin d'être le seul facteur car on observait une forte baisse déjà avant. Ca n'a donc été qu'un accélérateur.
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@Kallindra a dit dans Ados et alcool :
(qui sont que des bons trucs car on boit peu en quantité et donc on prend de la bonne qualité)
pareil chez nous.
Avec le recul, je pense que la remarque de la copine de ma fille reflète également une différence culturelle entre les français (qui ont tendance à défendre bec et ongles leurs chers vins) et les autrichiens (qui achètent leur pack de bière tous les weekend et qui sirotent quotidiennement naturellement une petite bière pour se détendre une fois rentrés du travail).
Alors, oui, pas tous ! Mais ça reste ancré dans les esprits et dans nos cultures respectives, je pense.
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@Artelise a dit dans Ados et alcool :
les autrichiens (qui achètent leur pack de bière tous les weekend et qui sirotent quotidiennement naturellement une petite bière pour se détendre une fois rentrés du travail).
Beaucoup de Français consomment aussi de la bière ( j'en suis : l'été, pas en hiver ).
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@Artelise dans ma région, c'est bière et alcool forts, pas du vin. Mais nous on ne boit pas. Mon fils ses premières années de fac, il y a eu surconsommation, mais ça n'a pas duré. Pourtant quand il était ado, il a goûté avec nous et en soirée avec ses copains. Mais seul en appart avec la fac, les soirées étudiantes très arrosées... Donc je ne sais pas si ça protège de goûter ado.
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Certes, mais les français ne jouent malgré tout pas tout à fait dans la même cour ^^
Je n'ai jamais dit que l'objectif c'était de les dissuader d'aller boire avec leurs copains/copines. Je n'ai jamais dit non plus que ça les éviterait tous les excès.
ce que j'ai dit :
mais bien de s'efforcer de les aider à comprendre quels effets l'alcool peut avoir sur le corps et l'esprit et de les aider à comprendre pourquoi il est mieux d'en faire une consommation raisonnée.
L'idée, en réalité, c'est de leur donner l'occasion de tester différents alcools et leur permettre de mesurer l'impact que ça peut avoir (l'effet d'un whisky comparé à l'effet d'un whisky soda et comparé à une / deux / trois bières ou encore l'effet d'un verre de champagne lors d'une fête).. Et cela dans un cadre protégé et en présence d'une personne capable de leur dit "stop" et leur permettre, éventuellement de tester certaines limites.
Dans l'espoir que, dans l'avenir, ils soient capables de boire avec des copains en respectant leurs limites, en comprenant qu'il faut prévoir un "bob" (quand on sort au restaurant et que je décide de boire un cocktail alcoolisé, mes enfants disent "ah, c'est papa qui conduit au retour !") ou une solution ("maman, j'ai bu un peu trop, tu peux venir me chercher...)J'ai conscience que cette prévention et cette approche ne garantie rien à 100%. Mais je pense aussi qu'il vaut mieux faire de l'alcool un vrai sujet de conversation, le plus tôt possible, sans tabous ni interdictions (juste des conseils et des barrières de sécurité) pour que, le jour où ils seront confrontés à une situation où ils seront invités à boire, ils aient les outils nécessaires pour éviter, autant que possible, les mauvaises surprises.
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@Artelise Wow ça me surprend par contre que les allemands ne soient même pas dans le top 3 !
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@Artelise oui, mais quand ils sont seuls, loin des parents, à la fac, on ne peut plus rien faire.
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J'ai eu ma période étudiante de beuverie aussi, ça a duré max 3 ans, sans impact sur mes études (tu sors tu te mets la tête mais le lendemain t'es dans l'amphi à 8h30) et rapidement c'est plus un verre très occasionnel. On est plus soda à l'apéro et encore même maintenant on limite la consommation
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Tu crois donc qu'il est impossible de dire "non" ou que personne n'est capable de dire "j'ai déjà assez bu, je m'arrête, là" ou que personne ne peut avoir la volonté de se désigner comme le "bob" de la soirée ?
les jeunes sont, à tes yeux, à ce point dépourvus de volonté ?
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@Artelise on ne se comprend pas... je dis que en situation de solitude, de malaise psychologique, on peut être amené à se saouler ou consommer des substances, indépendamment de l'éducation qu'on a reçu, pareil pour les tentatives de suicide, rien à voir avec la consommation festive.
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Alors sache que, en réalité, tu d'adresses à quelqu'un qui, à la fac, (IUT info/com de Dijon), c'est retrouvé seule, dépressive et avec des idées de suicide... Mais, voilà, je ne suis ni tombée dans l'alcoolisme, ni dans le piège de la drogue. Je suis allée chercher de l'aide. J'ai été sonner à l'accueil de l'hôpital psy de Dijon et j'ai dit : "voilà, il y a 1/2 heure, j'ai résisté de justesse à l'envie de me jeter sous un bus."
Ceci étant dit, peu importe.
Essaie, une fois encore de me relire...@Artelise a dit dans Ados et alcool :
J'ai conscience que cette prévention et cette approche ne garantie rien à 100%. Mais je pense aussi qu'il vaut mieux faire de l'alcool un vrai sujet de conversation, le plus tôt possible, sans tabous ni interdictions (juste des conseils et des barrières de sécurité) pour que, le jour où ils seront confrontés à une situation où ils seront invités à boire, ils aient les outils nécessaires pour éviter, autant que possible, les mauvaises surprises.
Ce que tu sembles refuser de comprendre et d'entendre, c'est que l'idée que je mets en avant ici et que certains semblent partager, c'est qu'une éducation en rapport avec l'alcool nous semble une bonne préparation pour la vie future dans un quotidien qui reste dans certaines normes. Et je pense également qu'un adolescent qui a reçu une certaine éducation dans ce domaine sera sans aucun doute mieux armé (quelque soit les circonstances) qu'une personne qui ne l'aura pas été.
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Je pense tout à coup à la cuite que mon plus jeune fils, alors âgé de 16 ans, a prise un soir de repas de famille à Noël : son cousin plus âgé n'arrêtait pas de le resservir. Il a été malade comme un chien et a vomi tripes et boyaux dans le lavabo de la salle de bains chez mes parents. Sermon de ma mère qui lui a dit qu'il aurait pu pousser jusqu'aux WC situés quelques pas plus loin.
Résultat : ça l'a vacciné car depuis, il boit raisonnablement, il connaît ses limites et n'a pas du tout envie de renouveler cette mauvaise expérience.Moi, au même âge, j'ai fait à peu prés la même chose : j'avais pris une cuite en mélangeant différents alcools. J'étais avec mon frère aîné et la bande de potes. Je n'avais pas été malade, mais je ne contrôlais plus rien. C'est ça qui m'a fait peur après coup : cette perte de maîtrise de soi et pareil, depuis, je connais mes limites. Je crois qu'on a envie quand on découvre l'alcool de découvrir aussi l'ivresse et ses effets : ça fait partie des expériences que l'on a envie de faire. Le seul problème est le danger dans lequel on risque de se mettre.
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@Artelise peut-être globalement, ça peut aider certains ados, mais j'en doute.
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il y a une chose que je ne parviens pas à comprendre : quel est le but de tes messages ? Serais-tu en train d'essayer de me dire que puisque qu'il n'y a pas de garantie que ça fonctionne à 100%, alors il ne sert à rien de chercher à éduquer mes enfants ?
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Ce message a été supprimé ! -
@Artelise ce qui marche pour certains, n'a pas marché pour moi, point. Je crois que tu réagis trop émotionnellement sur le forum à la moindre remarque.
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Chercher à comprendre son interlocuteur, dans une conversation, n'a rien à voir avec "réagir trop émotionnellement".