Vos réactions sur l'actu
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@Olivier a dit dans Vos réactions sur l'actu :
@Dryanaide C'est tout à fait passionnant, merci ! C'est ce que tu enseignes ?
Je suis prof d'histoire géo dans un groupe scolaire (qui va de la maternelle aux BTS et classes prépas) où j'enseigne au lycée (pro, technique et général). Donc, cela fait partie des choses que j'aborde avec certaines classes, mais pas de façon approfondie (merci les réforme qui supprime des heures et nous fait des programmes quelque peu bancals).
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@Olivier a dit dans Vos réactions sur l'actu :
Ma remarque était purement "technique" et en aucun cas un jugement sur le fond.
J'avais bien compris, Olivier. C'est juste que je remarque que l'on associe trop souvent le communisme à Staline.
j'ai donc eu envie d'en citer d'autres à l'opposé géographiquement des pays de l'est ;).L'économie est un tout. Alors, avant de parler impôts qui ne sont que la résultante des fruits du labeur, il faudrait parler
des salaires indécents de plus de 15000 euros/mois quand le Smic est à 1200 euros net environ ( 1554,58 brut ).
Baisser ces salaires indécents ( dont une partie échappe à l'impôt par le biais de savantes magouilles ),
augmenter les petits salaires => plus d'impôt . Voilà une solution.
Ne plus privatiser à tout va et renationaliser ce qui appartient à qui ?
Bin à nous puisque financés avec justement nos impôts ( les autoroutes par exemple ).
Favoriser les scops, interdire les délocalisations.
Arrêter de mettre en prison les primo-délinquants au profit des TIG.
( ça coûte, ça aussi et ça les désocialise, donc de futurs chômeurs ) .
Cela ferait plus de monde qui paierait des impôts, mais que ceux-ci soient calculés avec équité, surtout pour les classes moyennes
qui tendent à être de moins en moins moyennes.
Et puis, ne plus accepter le taux de remboursement de la dette nationale : on a vu comment il a mis la Grèce à genoux.
Je ne suis pas économiste, à chacun son métier, mais comme diraient les shadocks :
" s'il n'y a pas de solutions, c'est qu'il n'y a pas de problèmes ".
Or des problèmes, il y en a, des solutions aussi donc...mais les plus valables POUR TOUS ne découlent pas du mondialisme,
mais de l'alter mondialisme.
Je l'adore, celle-là :
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@ayamé ça pourrait faire une belle utopie... La question qui reste à résoudre : serait-on prêt à assumer la baisse de niveau de vie qui irait avec ce modèle ? L'autarcie a rarement conduit à la prospérité...
Notre niveau de vie actuel est artificiellement gonflé par ce qu'on achète aux pays à bas coûts de main d’œuvre - le coût de ces produits augmentera si on les relocalise, et d'autant plus si on augmente les salaires en France... (encore une fois, aucun jugement de valeur de ma part, juste un constat "mécanique")
Moi ça ne me dérangerait pas beaucoup vu mon mode de vie, mais je pense que beaucoup aimeraient avoir le beurre et l'argent du beurre...
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@Olivier : non, mon ptit bouchon ( pardon, mais j'adore l'expression de Léo ) : je n'ai pas parlé d'autarcie,
mais d'alter mondialisme. On localise ce qui peut l'être.
D'ailleurs, on recommence à le faire pour certains médicaments qui ont pâti de la crise Covid.
Et pour le commerce extérieur, on l'encadre avec des lois qui protègeraient les masses salariales de tous les pays.
On le fait aussi partiellement en refusant par exemple les vêtements fabriqués par les enfants.
Il ne s'agirait pas d'une baisse du niveau de vie, mais de remettre les priorités là où elles doivent être.
Et puis, c'est quoi la prospérité ? Avoir un toit et manger à sa faim, et pouvoir se distraire ( loisirs et culture ).
C'est là que se trouve notre part d'action pour peser sur le système : ne pas vouloir le beurre et l'argent du beurre,
comme tu le dis si bien.
Consommer raisonnablement ce qui est produit raisonnablement.
Ne pas gaspiller non plus les énergies : l'eau en la laissant couler plus qu'il ne faut, en lavant les vêtements plus que de raison,
l'électricié en éclairages parfois, souvent, abusifs...
Tu vois, je suis très terre à terre, parce que ça me parle, ces choses-là, bien plus que de longs discours . -
@ayamé a dit dans Vos réactions sur l'actu :
non, mon ptit bouchon ( pardon, mais j'adore l'expression de Léo )
Pas de problème, ça me va très bien !
En effet je n'avais pas bien interprété tes propos, je pensais que tu parlais de "tout relocaliser" - toutes mes confuses...@ayamé a dit dans Vos réactions sur l'actu :
Consommer raisonnablement ce qui est produit raisonnablement.
Pas mieux, j'adhère à 100% !
Mais je ne suis quand même pas sûr que la majorité soit prête pour cela... -
@Olivier a dit dans Vos réactions sur l'actu :
@Kallindra a dit dans Vos réactions sur l'actu :
tu aimes t'écouter écrire
Je ne juge pas sur le fond, mais j'adore la formule - je m'en resservirai !
Le problème de ce genre de phrase c'est qu'elle n'est que de dénigrement sans appuis factuels. Car TOUT le monde aime à s'écouter, se lire, etc. Celles et ceux qui disent le contraire ne font que mentir... Et cela ne trompe que des esprits fragiles. Ce qui implique un irrespect, non pas tant de celui ou celle qui est soit disant visé-e que de celles et ceux qu'on veut ainsi manipuler.
Au-delà des statistiques de niveau de vie et de dépense (très intéressantes), et au risque de m'attirer les foudres de certain(e)s , on peut quand même constater que notre niveau de vie à fortement augmenté au cours du dernier demi-siècle, si on regarde comment vivaient nos parents et/ou grand parents - il ne faut pas non plus noircir le tableau à l'excès...
Le tiens oui, c'est évident à te lire... Pour beaucoup, il a évolué certes jusqu'aux années 70 / 80 pour aller ensuite en dent de scie puis se détériorer depuis quelques décennies. C'est tout le sens d'une 'Moyenne' que de d'être un chiffre falsifiant ! Un masque.
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@Dryanaide a dit dans Vos réactions sur l'actu :
@leo Il faut toujours citer ses source, c'est ce que je me tue à répéter aux élèves.
Que c'est mignon... Mais, chère Padawan, lorsqu'on se veut maître il faut être exemple.
Tu n'oublieras pas alors de citer tes sources pour tes nombreux arguments sur la crise des années 30, sur les retraités, sur le foot, etc. Il est important de s'appliquer les conseils qu'on fait mine de donner aux autres ;).Ensuite, je le répéterais à nouveau si besoin... Si un médiocre chanteur français peut s’exiler en Patagonie, qu'est-ce qui empêchait de riches américains de fuir les états-unis en 1935 ? Les lents trajets en paquebot de luxe ? Vraiment ? C'était déjà leur mode de vie...
L'Amérique n'a pas basculé en 1930 dans l'urbanisation et l'industrie. C'était le cas depuis 40 ans... Les grandes grèves industrielles et les luttes syndicales avaient commencé au début des années 20. Et j'ai expliqué combien elles étaient surtout due à la fin de la guerre et aux mouvements sociaux européens, à la montée du communisme et du socialisme. Mais l'industrialisation était justement déjà très avancée ! La production industrielle était nettement supérieure à la valeur de la production agricole dans ce qui était déjà le premier pays industriel dés le dernier tiers du 19e.
Le changement urbain est au cœur des premiers travaux sociologiques dés la fin du 19e en Europe comme aux états-unis qui se sont déjà fortement urbanisé au début du 20e. La sociologie américaine s'articule même principalement autour de l'école de Chicago, qui analyse la stratification sociale spatiale, les violences urbaines, l'immigration, l'intégration, la pauvreté, essentiellement à partir du changement urbain.Mais les luttes sociales qui favorisaient alors ce type de politique redistributive (plus modérée qu'il n'y paraît d'ailleurs) ont des bases du même type (chômage de masse, migration, intégration, etc.), avec des marges de manœuvres plus faibles et plus instables (saturation des marchés d'équipement, épuisement des ressources primaires, financiarisation découplée du réel, etc.). Cela n'implique donc pas une reproduction de l'Histoire à l'identique mais justifie des décisions politiques utilisant des outils redistributifs et de contrôle financier. Je ne dis pas que cela est simple. Mais si le suivisme est lui plus simple il est un abandon du politique. Car la logique qui est de faire comme les autres voire pire pour s'aligner au moins disant n'a aucune limite, nous en avons déjà parlé mais tu ne veux pas répondre là-dessus...
Sur Piketty, Je ne connais pas beaucoup d'économistes, même orthodoxe, libéraux pour qui Marx n'est pas un pilier de la réflexion économique... Donc je ne vois pas bien le poids supposé à cette critique. Quant à le placer à l'extrême gauche, avec libé... alors où placer les communistes, même plus réellement marxiste (au sens du manifeste) ? Mais cela recoupe l'étrange idée qui suit et qu'aucun fait ou chiffre ne cautionne :
@ayamé a dit dans Vos réactions sur l'actu :
@Dryanaide a dit dans Vos réactions sur l'actu :
les baisser ( les prélèvements sociaux ) afin de laisser les employeurs augmenter le salaire moyen .
De ce que j'ai pu observer, les employeurs n'augmentent guère les salaires, mais par contre les dividendes des actionnaires :
oui et sans remords aucun .
Quant aux artistes et aux retraités qui vont ailleurs pour échapper à l'impôt français : c'est peanuts, une aiguille dans une balle de foin.Cette légende est assez courante car bien implantée depuis les années 80 par des libéraux pour demander des réductions d'impôts. Elle n'a aucun effet positif remarqué sur l'emploi. Mais si tu connais des travaux qui le montre, lisons les...
@Olivier a dit dans Vos réactions sur l'actu :
Tout à fait d'accord sur le constat, mais les causes sont-elles aussi simples que ça ? Et si elles étaient multiples et complexes ?
J'ai déjà cité les interventions de Laurent Davezies dans une émission sur France culture - Ainsi il indique que, au cours des 25 dernières années, la population française a crû de 10%, et l'offre de travail à augmenté de 12% (de mémoire), ce qui semble plutôt une bonne valeur en comparaison... MAIS le nombre de ménages (au sens économique du terme) a en même temps augmenté de 20% (plus de familles monoparentales, plus de célibataires...), d'où la multiplication de situations où, auparavant, un salaire pouvait suffire, et où maintenant, il en faut plusieurs - d'où également la tension croissante sur le marché du travail...
Selon l'Insee nous sommes dans une augmentation de 8/10 % et non 20 !
Et si on veut placer Piketty à l'extrême gauche alors on va pouvoir placer Davezies très à droite...
Mais en quoi un seul salaire pour deux ou trois ou quatre ou plus rendrait-il moins pauvre qu'un salaire pour un ou deux ? La mutualisation des revenus faibles est marginale. Donc je veux bien une explication de la tension que cela impose (en soi) sur le marché du travail... Ainsi que de la différence entre un salaire mutualisé sur un foyer multiple ou plusieurs même plus petits sur des foyers plus réduit. Et donc que déduis-tu de tes chiffres (qui plus est révisés).
@ayamé a dit dans Vos réactions sur l'actu :
Ils se contentaient de peu parce qu'il n'y avait pas pléthore d'objets de consommation.
Tout est dit... Etaient-ils plus malheureux pour autant ? Encore une fois, il ne s'agit pas de condamner par principe le progrès technique, mais le consumérisme est-il un progrès ? C'est un choix de société il me semble - mais je doute fort que consumérisme et progrès social soient compatibles...
Mais n'est-ce pas toi qui nous a expliqué que nos "niveaux de vie" avaient fortement augmenté depuis plusieurs décennies ?
???@ayamé a dit dans Vos réactions sur l'actu :
De ce que j'ai pu observer, les employeurs n'augmentent guère les salaires, mais par contre les dividendes des actionnaires :
oui et sans remords aucun .A nouveau je ne pense pas qu'on puisse généraliser - certainement vrai dans beaucoup de cas, mais pas systématique... Je travaille dans l'industrie, n'oubliez pas qu'une entreprise soumise à la concurrence doit aussi investir et que les bénéfices servent aussi (voire dans certains cas, surtout) à ça...
Vrai, mais justement vers qui vont, essentiellement le crédit impôt recherche, les défiscalisations non ciblées (donc généralisantes au profit des plus nombreux qui ne vont pas investir autrement que dans des rachats d'actions propres, ou de participations financières ou de produits financiers...) ?
Mais l'Europe rend justement plus difficile (au motif fallacieux de concurrence non faussée) de réglementer nationalement plus finement des dispositions ciblées sur les entreprises réellement investisseuses... Tout en ayant pas les mêmes préoccupations quand aux prélèvements sociaux... d'où une concurrence totalement faussée sur les salaires...
@Dryanaide a dit dans Vos réactions sur l'actu :
Intéressant, il est vrai !!!
Et je reprends cela :
Le sujet est vaste, chacun sa lecture, mais je retiens que les apatrides même s'ils sont fait, tu peux difficilement les virer de ton territoire
Les virer oui ! Mais s'ils se sont exilés... il suffit d'imposer des visas et de le leur refuser à des motifs à construire par une législation appropriée, dont tu montres bien qu'elle a déjà des bases... Et attention, je veux bien que ce ne soit pas simple, je dis juste que ce n'est pas impossible, donc faisable. C'est tout.
@Olivier a dit dans Vos réactions sur l'actu :
Bien sûr qu'un autre modèle est possible - mais au-delà des choix "en haut lieu", il s'agit avant tout d'un choix de société qui nécessite l'adhésion de la plus grande partie de la population - et, dans les faits (pas dans les paroles), la majorité de la population adhère aujourd'hui, par sa manière de vivre et de consommer, à un modèle "libéral" de consommation de masse (tu mentionnes Amazon comme exemple).
Un modèle de société se fabrique. Et il doit déconstruire le modèle existant tout en construisant ses propositions. Difficile donc de construire en étant très conciliant avec le modèle actuel... Sinon pourquoi donc le changer ? Ou considères-tu qu'il faut laisser faire les choses et qu'elles bougent tranquillement d'elles-mêmes ?
Donc oui, plus de redistribution est parfaitement possible - et je n'ai à titre personnel rien contre cette idée, mais en pratique la redistribution est financée par les prélèvements - on est déjà à un taux de prélèvement de 47% (cette fois je mets le bon chiffre ), concrètement est-on prêts à voir ce taux passer à 60, 70% ou plus pour avoir plus de redistribution et de solidarité ? Est-on prêts à renoncer aux douceurs de la société de consommation et à voir le prix des produits issus de la mondialisation grimper en flèche ? A voir le sacro-saint progrès technique stagner faute de mercantilisme et de concurrence ?
Taxer à 90 % le revenus au-delà d'un million / an (par exemple) ne fait pas monter les prélèvements à 60 % encore moins à 70 ! Et en quoi cela ferait-il monter en flèche les prix à la consommation ? Et pourquoi plus ceux de l'importation ?
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D'où l'importance d'avoir un code du travail qui protège les travailleurs. Même si cela fait baisser les profits. C'est une question de dignité.
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@leo Je ne vais pas répondre à tout, j'essaie de relever quelques points...
Car TOUT le monde aime à s'écouter, se lire, etc.
On ne s'est pas compris je pense, je voulais dire que j'aimais bien la figure de style "s'écouter écrire" - c'est tout !
Le tiens oui, c'est évident à te lire... Pour beaucoup, il a évolué certes jusqu'aux années 70 / 80 pour aller ensuite en dent de scie puis se détériorer depuis quelques décennies. C'est tout le sens d'une 'Moyenne' que de d'être un chiffre falsifiant ! Un masque.
Concernant le niveau de vie : par exemple mes grand parents n'avaient pas l'eau courante - ils n'étaient pas des marginaux pour autant... qui imagine ne pas avoir l'eau courante aujourd'hui ? Oui je pense que le niveau de vie global a significativement augmenté, même si on considère le niveau actuel comme une "norme" et qu'on a souvent oublié comment vivaient les générations qui nous ont précédés... En ce qui me concerne, je consomme moins aujourd'hui que dans les années 90, par choix de vie personnel.
Mais en quoi un seul salaire pour deux ou trois ou quatre ou plus rendrait-il moins pauvre qu'un salaire pour un ou deux ? La mutualisation des revenus faibles est marginale. Donc je veux bien une explication de la tension que cela impose (en soi) sur le marché du travail... Ainsi que de la différence entre un salaire mutualisé sur un foyer multiple ou plusieurs même plus petits sur des foyers plus réduit. Et donc que déduis-tu de tes chiffres (qui plus est révisés).
La possibilité ou non de mutualiser un salaire, même modeste, marque parfois la différence entre pauvreté et précarité, entre peu et rien...
Mais n'est-ce pas toi qui nous a expliqué que nos "niveaux de vie" avaient fortement augmenté depuis plusieurs décennies ?
???Ce n'est pas contradictoire - c'est notre génération qui fait l'amalgame entre consommation et bonheur, depuis l'avènement de la consommation de masse... Il faut pouvoir subvenir à ses besoins fondamentaux bien sûr, mais je suis convaincu que le matérialisme de notre époque n'apporte fondamentalement aucun bonheur. Par ailleurs, la hausse du niveau de vie s'est faite aussi grâce à la mondialisation des échanges à outrance, et le cortège d'effets pervers que cela a entraîné...
Un modèle de société se fabrique. Et il doit déconstruire le modèle existant tout en construisant ses propositions. Difficile donc de construire en étant très conciliant avec le modèle actuel...
Tout à fait d'accord, il faut proposer des alternatives, témoigner que d'autres modes de vie sont possibles... mais un changement global prendra encore beaucoup de temps, je le crains, les (mauvaises) habitudes sont solidement ancrées...
Taxer à 90 % le revenus au-delà d'un million / an (par exemple) ne fait pas monter les prélèvements à 60 % encore moins à 70 ! Et en quoi cela ferait-il monter en flèche les prix à la consommation ? Et pourquoi plus ceux de l'importation ?
Je pense que taxer à 90% est irréaliste, car ferait fuir à l'étranger les personnes concernées. Concernant les prix, je pense qu'une économie solidaire peut difficilement s'accommoder de délocalisations destinées à profiter de la misère sociale des pays à bas coûts de main d'oeuvre pour pouvoir consommer plus, comme c'est le cas actuellement - Si on a une vraie ambition sociale, cela se traduira à mon sens par une augmentation des coûts de main d'oeuvre donc de production, donc des prix à la consommation.
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E MACRON est en train de nous empêtrer dans des repentances vis-à-vis de pays d'Afrique , comme l'ALGERIE .
A quand un président des USA , du CANADA , du Brésil , de l'Australie , de l'Argentine , du Mexique,,,etc,,,,etc ????
Vous imaginez les APACHES récupérer les USA , ils sont en train de disparaître dans une indifférence totale !!!
Le seul qui y croit actuellement, c'est ERDOGAN , il veut reconstituer l'empire OTTOMAN et, c'est marrant, le seul qui veut l'en empêcher , c'est E MACRON , il ne se mord pas la queue, là ??? -
@Olivier a dit dans Vos réactions sur l'actu :
Concernant le niveau de vie : par exemple mes grand parents n'avaient pas l'eau courante - ils n'étaient pas des marginaux pour autant... qui imagine ne pas avoir l'eau courante aujourd'hui ? Oui je pense que le niveau de vie global a significativement augmenté, même si on considère le niveau actuel comme une "norme" et qu'on a souvent oublié comment vivaient les générations qui nous ont précédés... En ce qui me concerne, je consomme moins aujourd'hui que dans les années 90, par choix de vie personnel.
Ce n'est pas contradictoire - c'est notre génération qui fait l'amalgame entre consommation et bonheur, depuis l'avènement de la consommation de masse... Il faut pouvoir subvenir à ses besoins fondamentaux bien sûr, mais je suis convaincu que le matérialisme de notre époque n'apporte fondamentalement aucun bonheur. Par ailleurs, la hausse du niveau de vie s'est faite aussi grâce à la mondialisation des échanges à outrance, et le cortège d'effets pervers que cela a entraîné...De fait, tes grand-parents avaient une alimentation plus saine, plus d'espace probablement, un air possiblement moins pollué, moins de facteur de stress, de maladies cardio-vasculaire, de troubles musculo-squelettique, etc.
Et encore, les 19e et 20 e s. ont été des siècles noirs de l'Histoire pour beaucoup de gens. L'exploitation y a été poussée au plus haut degré, esclavage mis à part. Et la pollution a été importante dans certaine région, de l'occident en développement, donc cela dépends d'où se trouvaient tes grand-parents.De fait c'est bien le "niveau de vie" tel que tu en acceptes une définition spécifique et non univoque en réalité qui créé l'amalgame entre consommation et bonheur... Le niveau de vie ne se mesure pas à l'eau courante, mais à la définition qu'on voudra bien en donner. Or si on part sur l'idée d'accès à un certain nombre de 'conforts' l'accès à la forêt, à des champs, à la nature peut-être tout à fait mis en regard de l'accès à l'eau courante. Des logements bourgeois romains (je parle bien de l'empire) avaient l'eau courante, puis cela s'est perdu progressivement avec les compétences de plomberie (les arrivées d'eau étaient en plomb). Donc les conforts peuvent aller et venir dans l'Histoire, ce n'est pas un mouvement totalement linéaire (même s'il l'est 'globalement'). Mais surtout, beaucoup de conforts se paie parfois, voire souvent par des pertes d'autres possibles ou conforts...
Donc les générations précédentes avaient surtout un niveau de vie différent mais pas nécessairement moindre ! Et les trajectoires familiales peuvent plus encore marquer des amoindrissements réels et importants pour des groupes sociaux.
Ce qui a réellement et fortement augmenté, est essentiellement le progrès médical, même si l'accès en est, là aussi, très inégal, même en France, même avec la couverture universelle.
Il faut bien comprendre que les mots sont des outils de manipulation. Dire aux gens qu'ils sont en démocratie est une façon de le leur faire accroire (croire faussement), de manière à ce qu'il n'aille pas penser qu'ils pourraient aspirer à la démocratie réelle (alors qu'ils vivent en république se disant abusivement démocratique, voire en monarchie démocratique 'constitutionnelle' comme en Angleterre ou en Belgique).
L'augmentation du niveau de vie est aussi une augmentation de la pauvreté pour beaucoup de paysans à travers le monde, invités à monétariser leurs relations (à la médecine par exemple en Chine rurale), ce qui créé artificiellement une valorisation marchande, qui, en distendant le lien social va lui permettre de s'effacer pour faire exploser certains coûts (comme celui des soins dans ce même cas). Ce qui conduit à un appauvrissement réel, malgré une augmentation en valeur des revenus (qui auparavant ne relevaient pas du même comptage).
Tout ceci confine donc à de la fumisterie et à la manipulation. Qui plus est si on considère les injonctions à s'équiper, même mal, avec des produits de qualités médiocres voire dangereux, donc une dégradation là encore bien réelle du niveau de vie.La possibilité ou non de mutualiser un salaire, même modeste, marque parfois la différence entre pauvreté et précarité, entre peu et rien...
? Je veux bien des exemples plus parlant. Mutualiser deux salaires amorti les coûts, oui ! mais un seul pour deux, trois ou quatre ??? Je ne comprends pas ta logique.
Je pense que taxer à 90% est irréaliste, car ferait fuir à l'étranger les personnes concernées.
J'ai déjà répondu.Concernant les prix, je pense qu'une économie solidaire peut difficilement s'accommoder de délocalisations destinées à profiter de la misère sociale des pays à bas coûts de main d'oeuvre pour pouvoir consommer plus, comme c'est le cas actuellement - Si on a une vraie ambition sociale, cela se traduira à mon sens par une augmentation des coûts de main d'oeuvre donc de production, donc des prix à la consommation.
Ah d'accord, oui, effectivement mais ce n'est nullement lié à la taxation des plus riches. Des prix plus élevés, mais avec des règles interdisant l'obsolescence programmé, impliquerait également des produits finalement moins chers par leur amortissement. Ainsi qu'une déflation qui me semblerait bien plus saine que l'inflation qui n'a aucune vertu autre que celle de permettre un gonflement toujours plus grands des profits du petit nombre. Et non, cela ne sert pas l'investissement productif mais seulement l'investissement de rente. 90 % des achats boursiers se font sur des valeurs déjà créées, non nouvelles. Ce sont des échanges qui ne créés rien du point de vue productif. En revanche, cette inflation coûte au plus grand nombre puisque c'est ainsi que la valeur du travail stratifiée socialement fait monter vers les plus hauts revenus qui augmentent plus vite, la richesse produite en bas, quelques intermédiaires médiocres y gagnant également marginalement. Mais, économiquement, l'inflation est maintenant estampillée comme 'nécessaire' et du côté du 'bien' (catégorie morale donc sans lien avec le réel matériel de l'économie). C'est un pure lavage de cerveau libéral destiné à faire perdurer ce vol des pauvres pour donner aux riches, avec la peur que le gentil riche risquerait de partir si on ne lui donne pas ce qu'il
veutmérite... Un épouvantail sans consistance qui n'a jamais concerné que des pourcentages infimes d'individus sans intérêts, même financier. -
@leo a dit dans Vos réactions sur l'actu :
Dire aux gens qu'ils sont en démocratie est une façon de le leur faire accroire (croire faussement), de manière à ce qu'il n'aille pas penser qu'ils pourraient aspirer à la démocratie réelle (alors qu'ils vivent en république se disant abusivement démocratique, voire en monarchie démocratique 'constitutionnelle' comme en Angleterre ou en Belgique).
Tu m'excuseras de ne pas rentrer dans ce débat - des milliards de Chinois, Brésiliens, Russes, Turcs, Coréens, Birmans, etc. seraient ravis, je pense, de se contenter d'une prétendue "fausse démocratie" à la Française - je mesure la chance que j'ai de vivre libre (hé oui, je me sens libre !) dans un pays démocratique et je n'ai pas l'intention de cracher dans la soupe, quelles que soient ses imperfections.
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@Olivier a dit dans Vos réactions sur l'actu :
Tu m'excuseras de ne pas rentrer dans ce débat - des milliards de Chinois, Brésiliens, Russes, Turcs, Coréens, Birmans, etc. seraient ravis, je pense, de se contenter d'une "fausse démocratie" à la Française - je mesure la chance que j'ai de vivre libre (hé oui, je me sens libre !) dans un pays démocratique et je n'ai pas l'intention de cracher dans la soupe, quels que soient ses dysfonctionnements.
Avec ce type de réflexion, les mineurs qui travaillaient 12 heures par jour auraient du être content de leur sort au vu de l'esclavage qui existaient encore parfois dans certains pays, et le syndicalisme était un immense crachat dans la soupe qui te permet tout de même d'avoir le temps de vivre ce que tu vis aujourd’hui !
Donc oui, une république n'est pas une démocratie, même si elle s'en donne le nom (qui n'est alors qu'un mot). Ce qui ne veut pas dire qu'il n'y a pas de libertés dans une république, mais qu'il y a beaucoup mieux à espérer !
Tu sembles très conservateur, à chaque fois. Le changement est toujours au loin, très au loin, surtout à ne pas amener trop vite ! (oui, je sais... "impossible" à amener de suite, c'est une autre façon de le formuler, une façon détournée mais identique dans les faits...)
Et non, cela ne sert pas l'investissement productif mais seulement l'investissement de rente.
Chiffres, statistiques, références ? J'ignore quel est ton parcours dans l'industrie, mais je travaille dans un secteur industriel concurrentiel où la R&D est importante (voire une question de survie), les bénéfices sont bien utilisés aussi pour cela (je n'ai pas dit uniquement) - même si ça contrarie quelques images d’Épinal...
90 % des achats boursiers se font sur des valeurs déjà créées, non nouvelles.
Quel rapport ? Rassure-moi, tu ne penses pas que les sociétés établies n'ont plus besoin d'investir ?
Les besoins d'investissements en matériel et en R&D d'une entreprise établie doivent être assurés par son chiffre d'affaire, sinon, peut-être vaut-il mieux qu'elle laisse la place à des concurrents plus compétents. Les levées de fond peuvent avoir un intérêt occasionnel sur un projet d'investissement spécifique mais s'il ne s'agit que d'acheter une entreprise pour grossir ou se diversifier, ce n'est qu'une opération financière qui n'apporte rien productivement (une 'image', une 'surface', peuvent être rentables mais elles ne sont pas productives). On distingue donc, oui, les investissements productifs des investissements financiers ou de rentes.
Le rapport avec ces 90 % ? C'est que la majorité des entreprises préfère investir financièrement dans des rachats d'actions pour 'jouer' sur les cours plutôt que d'investir réellement massivement dans la production. La distribution de dividende participe également à ce mécanisme puisque nombre de gros actionnaires sont aussi des entreprises qui investiront ces dividendes dans d'autres rachats d'actions... C'est un cercle tout sauf vertueux.
Donc heureusement que tu ne dis pas "uniquement". Et ce n'est pas une image d'épinal...
D'autres part les investissements productifs seraient à inspecter précisément, pour comprendre la ventilation de leurs coûts, leurs fournisseurs, leurs résultats, leurs effets sur l'emploi, etc.
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@leo a dit dans Vos réactions sur l'actu :
Avec ce type de réflexion, les mineurs qui travaillaient 12 heures par jour auraient du être content de leur sort au vu de l'esclavage qui existaient encore parfois dans certains pays
Il y en a d'autres qui parlent de la 5G et des Amiches avec le même art de la nuance... la caricature n'est pas un argument.
Tu sembles très conservateur
Je crois surtout que tu as une lecture très sélective de mes propos...
Si on veut du changement commençons par changer notre manière de vivre, de consommer, de voter, de nous alimenter... Le changement dans ma vie, je le gère moi-même, sans attendre que ça vienne des autres - et vu ma manière de vivre, tu m'excuseras de ne pas attendre de conseils de la société dans ce domaine...
Déjà cité : Regarde,
récrimine, médite, agis. -
Australie.
Inondations
Invasions d'araignées
De souris
Les gars, il faut finir la partie de JumanJi.
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En voilà un qui ne perd pas le Nord.
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@Dirty-Cop Je trouve tordant qu'il se donne la peine de donner à tout cela un semblant de "légalité"...
De toute façon, s'il se représentait directement, personne ne moufterait... -
Nous apprenons que ERDOGAN va recevoir une délégation Européenne chargée d'améliorer, en continuant de responsabiliser la Turquie afin que la migration vers l'Europe diminue !
Je regrette cette responsabilisation de la Turquie sur ce sujet !
Je trouve qu'au lieu de donner des milliards d'€ à ERDOGAN, l'Union Européenne, avec ces sommes folles, devrait renforcer ses frontières et se responsabiliser sur les choix de ceux qui peuvent les traverser ! -
Il est curieux cet Erdogan ! Mi-ange mi-démon.
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Je viens de lire le rapport Français de la délégation Européenne qui revient de Turquie, déplacement qui avait, entre autres, pour but, d'améliorer les rapports entre ERDOGAN et les pays de l'Union Européenne .
Je n'y ai pas trouvé un seul mot pour ce qui concerne le refus de la part des imams Turcs qui, en France, refusent de signer la charte proposée par notre premier ministre DARMANIN, sur le respect des actes qui sont proposés afin que cessent en les mosquées de France des discours qui vont contre la paix sociale !
De même, j'aurais apprécié que soit abordé l'exemple de cette immense mosquée en construction, à Strasbourg, et les raisons qui guident les attitudes des intervenants Turcs !