Vous avez carte blanche !
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@Jabba-the-Hutt oui

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@Antigua Au moins ça fait de l'expérience

J'ai souvenir qu'à l'époque ou ma femme a été mise au mouvement après son année de "stagiaire", elle avait du faire des demandes vachement alambiquées pour avoir exactement l'établissement qu'elle voulait.
C'est vraiment un truc que je ne comprends pas d'un point de vue gestion des ressources humaines.
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@Jabba-the-Hutt il y a des fois je ne comprends pas tout. Quand j'écoute les nouvelles collègues parler du mouvement, c'est à ni plus rien comprendre. Les contractuels sont prioritaires sur les titulaires au second mouvement.

Quand à la direction, elle est actuellement à titre provisoire mais il y a deux personnes qui s'écharpent pour l'avoir. Impossible pour nous de savoir laquelle des deux sera prioritaire l'année prochaine.En élémentaire, il manque toujours un enseignant dans une classe. Personne ne veut venir (REP et mauvaise réputation). On serait REP+ qu'il y aurait peut-être plus de volontaires.
Pour le côté positif, je ne suis qu'à 10 kilomètres de chez moi et je commence à être bien connue auprès des familles, ça aide.
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@Antigua Oui, décrypter le processus de sélection et répartition des effectifs est totalement délirant

Il y a parfois des décisions totalement incohérentes reflet d'un processus totalement arbitraire et déconnecté des réalités du terrain et des personnes.
C'est à mon sens un des gros problèmes de la gestion RH dans le publique.
Pourtant, en terme RH etc... le publique est souvent bien mieux doté. Tout le paradoxe de fonctionner avec plus de monde dans des processus totalement inadaptés et de cramer de la ressource pour rien.
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@Jabba-the-Hutt J'ai l'impression que c'est de plus en plus complexe. Avant c'était simple. Celui qui a le plus de points a le poste.
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@Jabba-the-Hutt a dit dans Vous avez carte blanche ! :
Il y a parfois des décisions totalement incohérentes reflet d'un processus totalement arbitraire et déconnecté des réalités du terrain et des personnes.
Oui. Dans les rectorats il n'y a aucun autre processus de répartition des ressources humaines que celui qui consiste à prendre en compte en premier le premier dossier qui est physiquement sur la pile. C'est-à-dire que si un établissement à Brest a besoin d'un prof de maths, le rectorat lui envoie le premier TZR ou contractuel de la pile, qu'il habite à Quimper ou à Saint-Malo, et même si le 2ème ou le 3ème sur la même pile habite lui à Brest (celui-là ira dans le prochain établissement demandeur, où qu'il soit).
J'ai vu cela de mes yeux. C'est lamentable. -
@Shanna C'est quand même dramatique qu'en 2025 on en soit encore réduit à ça.
Et c'est encore plus dramatique que des gens soit disant à la tête bien faite ne conceptualisent pas qu'il s'agit d'un problème majeur dans la gestion RH.Pourtant, je suis certain qu'il existe la ressource suffisante au sein des rectorats pour traiter le sujet correctement.
On est clairement sur une défaillance de processus. -
@Jabba-the-Hutt A leur décharge, c'est pas comme si on donnait des moyens énormes pour que les personnels du rectorat aient envie de se démener à la tâche.
Mais oui, le résultat est catastrophique. -
@Shanna @Jabba-the-Hutt question stupide, mais si on procede d'une meilleure maniere (a definir) niveau RH on ne risque pas de se retrouver avec plus aucun personnel a Gueret et trop a Nice ? (villes a titre informatif)
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@Shanna Je pense, mais je peux me tromper, que ce n'est pas une question de moyen mais surtout de process mis en place.
En dehors naturellement de la mise en place de gratification pour les projets complexes etc... C'est un sujet connexe. Mais si c'était fait correctement, les demandes d'affectation serait différente de la part des profs.Tu as besoin de quoi au juste pour traiter correctement le sujet?
-Une bonne remontée d'information sur la situation de chacun?
c'est facile à mettre en place via les équipes de direction de chaque établissement. Ca devrait être leur rôle d'ailleurs.
-> tu as une bonne matière première: ressource existante, qualification, particularité à prendre en compte, demande d'affection etc...-Une base de donnée nationale facile à mettre à jour et bien exploitable?
Ca me semble être la base que tout bon informaticien devrait maitriser. Et c'est facilement trouvable et déployable.-Une bonne capacité d'analyse croisée des données récoltées
Même Excell sait le faire en fait donc c'est pas vraiment une question de moyen. Faut juste trouver l'outil qui va faire ce que tu veux.Et là, on a déjà traité 90% des cas au bas mot sans avoir encore consommé vraiment de moyens.
Ensuite reste les 10% de conflits qui vont ressortir de l'analyse croisée.
Là seulement tu commences à taper dans les moyens humain à ta disposition pour analyser finement et prendre des décisions plus ciblée qui en plus pourront être mieux expliquer.Pour moi le souci, c'est pas le manque de moyen.
Le sujet, c'est qu'on fait mouliner des gens comme des hamsters dans des roues sans aucune notion d'efficience global de l'action menée.Parce que quand tu regardes les études sur l'efficacité de l'action publique, tu t'aperçois que les indicateurs qui déterminent l'efficacité de l'action, ne sont pas justement basés sur l'efficacité réelle de l'action, ou seulement une vision partielle.
Sur la gestion RH, l'indicateur d'efficacité c'est pas le nombre de poste vacants comblés, c'est pas le nombre d'enseignant recrutés.
En fait, c'est pas que, c'est aussi le nombre d'enseignant fidélisés (ie la durée moyenne en poste), le niveau de satisfaction des enseignant vis à vis des affectations, le nombre d'enseignant qui vont faire de la cooptation, etc...Et d'ailleurs on voit qui qu'en considérant seulement certains indicateurs et en occultant les autres, on finit par dégrader même les premiers car on mène les mauvaises actions.
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@Mnemmeth Bah tant qu'il y a des habitants à Gueret, il devrait aussi y avoir une force de travail. Après si personne à Gueret ne souhaite être prof de maths, faut se poser d'autres questions...
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@Jabba-the-Hutt a dit dans Vous avez carte blanche ! :
la base que tout bon informaticien devrait maitriser
C'est là que le bât blesse. T'as déjà vu un outil informatique bien développé dans l'éducation nationale ? (je ne compte pas les logiciels payants style Pronote, c'est pas l'éducation nationale ça, ce sont les établissements qui dépensent des sous pour y avoir accès) -
@Mnemmeth Si tu procèdes correctement niveau RH, tu sais qu'un projet plus complexe (au hasard une zone difficile), ça demande un personnel plus qualifié et ça se gratifie en conséquence (temps, avantage en nature, rémunération, valorisation diverse, titre, mission transverse prestigieuse etc...).
C'est ce que je disais dans mon message précédent sur le sujet connexe qui doit aussi être traité pour orienté les demandes.
Sauf qu'à l'EN, il n'y a rien de tout ça, ou alors c'est vraiment pas au niveau.
Du coup, les meilleurs profs qui sont loin d'être cons (comme les autres profs d'ailleurs) l'ont bien compris.
Ils utilisent donc leur points etc... pour être tranquilles puisque de toute façon, ils ne seront pas valorisés.Et voilà, tu te retrouves à envoyer des bleus au front et avoir des profs expérimentés à l'arrière du front bien tranquille sans aucun challenge.
Les profs ont raison de réagir comme ils le font.
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@Shanna Tu sais que jusqu'à il y a peu, dans les grands groupes privés on gérait des projets à plusieurs milliards d'euros avec Excell

On est pas sur du logiciel hyper cher, mais ça sait presque tout faire.
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@Jabba-the-Hutt Bien entendu. Nous on a Parcoursup

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@Shanna a dit dans Vous avez carte blanche ! :
@Jabba-the-Hutt Bien entendu. Nous on a Parcoursup

Encore un exemple, des mecs ont réussit à vendre une usine à gaz qui ne répond pas au besoin à des gens qui ne savent ni ce qu'ils veulent acheter, ni même acheter.
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@Shanna a dit dans Vous avez carte blanche ! :
c'est pas l'éducation nationale ça, ce sont les établissements qui dépensent des sous pour y avoir accès)
A notre niveau, ce sont les mairies qui paient, enfin si elles veulent.
Depuis l'arrivée des ENT, on a changé régulièrement (Educartable, One, toute mon année et maintenant Beneylu). On perd un temps fou à se réadapter et on perd aussi pas mal de parents qui n'arrivent pas à comprendre comment ça fonctionne. Sans compter que sur Educartable on avait la partie livret. Tout est tombé à l'eau quand il a fallu changer car pas RGPD. Et là, comme les programmes ont encore changé, on va perdre des heures à tout refaire. -
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@Antigua j'vavoue n'avoir jamais utilisé ces applis en primaire. Chaque année y en avait une nouvelle, les instits nous envoyaient les codes, on s'inscrivait et ça s'arrétait là.

