Ils osent tout, c'est à ça qu'on les reconnait
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@peri a dit dans Ils osent tout, c'est à ça qu'on les reconnait :
@marie-thérèse a dit dans Ils osent tout, c'est à ça qu'on les reconnait :
@peri a dit dans Ils osent tout, c'est à ça qu'on les reconnait :
@marie-thérèse a dit dans Ils osent tout, c'est à ça qu'on les reconnait :
Il n'es nullement question de choix.
100% des gens qui ont arrêté de fumer l’ont fait par choix.
Source : mon petit doigt.
comme tous les gagnants du Loto.
Heureusement que, statistiquement parlant, l’arrêt du tabac reste infiniment plus accessible que le gros lot du loto.
Oui on a compris, les pauvres meurent plus jeunes statistiquement car ils l'ont choisi, bien que l'OMS affirme autre chose.
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@marie-thérèse a dit dans Ils osent tout, c'est à ça qu'on les reconnait :
@peri a dit dans Ils osent tout, c'est à ça qu'on les reconnait :
@marie-thérèse a dit dans Ils osent tout, c'est à ça qu'on les reconnait :
@peri a dit dans Ils osent tout, c'est à ça qu'on les reconnait :
@marie-thérèse a dit dans Ils osent tout, c'est à ça qu'on les reconnait :
Il n'es nullement question de choix.
100% des gens qui ont arrêté de fumer l’ont fait par choix.
Source : mon petit doigt.
comme tous les gagnants du Loto.
Heureusement que, statistiquement parlant, l’arrêt du tabac reste infiniment plus accessible que le gros lot du loto.
Oui on a compris,
De toute évidence, non.
Le reste de ta phrase ne retranscrit absolument pas mon point de vue, qui est beaucoup plus nuancé.Le dernier post de @Jabba-the-Hutt en revanche, le fait très bien :
@jabba-the-hutt a dit dans Ils osent tout, c'est à ça qu'on les reconnait :
@marie-thérèse Le choix est induit dans les déterminants intermédiaires, notamment au travers des comportements.
Ils expliquent justement que l'observation montre que l'ensemble des paramètres interagissent entre eux sans qu'on arrive à déterminer vraiment l'impact de chacun au stade de connaissance actuelle.
Parce qu'encore une fois, ce que tu dis, c'est exclure la responsabilité individuelle du problème. Et ça, ça ne marche pas.
Tout comme affirmer qu'elle est la seule cause. -
@jabba-the-hutt a dit dans Ils osent tout, c'est à ça qu'on les reconnait :
@marie-thérèse Le choix est induit dans les déterminants intermédiaires, notamment au travers des comportements.
Ils expliquent justement que l'observation montre que l'ensemble des paramètres interagissent entre eux sans qu'on arrive à déterminer vraiment l'impact de chacun au stade de connaissance actuelle.
Parce qu'encore une fois, ce que tu dis, c'est exclure la responsabilité individuelle du problème. Et ça, ça ne marche pas.
Tout comme affirmer qu'elle est la seule cause.Il est induit selon toi, a travers l'explication des comportements, inclut lui dans les déterminants intermédiaires. Si c'est vrai, il est très très loin du 1/3 du problème que tu avais cru interpréter.
A la lecture de l'article, je dirais que si le choix est induit dans les comportements, ce dont je ne suis pas certain, alors ce n'est qu'une goutte d'eau dans l'ensemble de la problématique. Et surement pas un déterminant essentiel a mettre en avant pour justifier une retraite au dessus de 60 ans (la base du debat présent) -
@marie-thérèse Le 1/3 vient de l'article, moi je ne sais pas à quelle hauteur il doit se situer.
Après encore une fois, qu'il ne soit qu'un facteur parmi d'autre est une évidence.
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@jabba-the-hutt a dit dans Ils osent tout, c'est à ça qu'on les reconnait :
@marie-thérèse Le 1/3 vient de l'article, moi je ne sais pas à quelle hauteur il doit se situer.
Après encore une fois, qu'il ne soit qu'un facteur parmi d'autre est une évidence.
C'est simple, l'article dit ceci a propos de ce que tu crois:: (étude ancienne, plus de 20 ans d'âge, rendue obsolete par la nouvelle étude de l'OMS)
Aussi, les inégalités
semblaient trouver là une explication
simple et une solution tout aussi simple, inciter les populations à ne pas
adopter des comportements à risque.
Mais, aussi troublant que cela puisse
paraître, les comportements individuels
ne sont pas le facteur qui prédomine
pour expliquer les inégalités constatées. Ces facteurs individuels de risque
ne peuvent pas à eux seuls expliquer
les différences sociales de santé. Le
recours à cette seule explication a été
remis en cause par différents travaux
de recherche, dont les travaux de chercheurs britanniquesC'est une pensée simpliste, explique l'article.
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@marie-thérèse Ben il dit exactement ce que je dis depuis le début oui.
Le comportement individuel fait partie des paramètres à prendre en compte mais ne peut pas être l'uniquement paramètre à prendre en compte.
Et de fait il confirme que ce n'est pas qu'une problématique de déterminisme social.Je ne suis pas en désaccord avec toi quand tu dis que la condition social joue un rôle important.
Je suis en désaccord quand tu sous entend qu'il n'y aurait que ça. -
@jabba-the-hutt a dit dans Ils osent tout, c'est à ça qu'on les reconnait :
@marie-thérèse Ben il dit exactement ce que je dis depuis le début oui.
Le comportement individuel fait partie des paramètres à prendre en compte mais ne peut pas être l'uniquement paramètre à prendre en compte.Ca c'était il y a plus de 20 ans. Car auparavant, les esprits étaient encore plus étriqués et pensaient qu'enfermer un drogué avec une camisole de force suffisait á le guérir. L'auteur a voulu exprimer l'évolution des connaissances et de la compréhension des problématiques liées au titre de l'article: les inégalités sociales de santé. L'OMS aujourd'hui ne le dit pas dans sa dernière étude, même si ca t'arrange de croire, que le choix personnel représente une grande part (1 tiers) de la problématique.
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@marie-thérèse
C'est toi qui passe à côté du sens de l'articleAvant: facteur uniquement biologique dans l'analyse -> campagne d'action uniquement sur le comportement et vision du choix déterminant unique.
Ça ne marche pas, c'est pas suffisant. En même temps, considérer une problématique sans ses causes exogènes potentielles...
C'est là ou on parle du 1/3 maxMaintenant: multi facteurs entre déterminants structurel et intermédiaire dans lesquel ont retrouve notamment la capacité de chacun à agir (le choix) mais également la condition sociale etc...
Le tout étant en inter-action sans qu'à ce jour on maitrise vraiment exactement la finesse du modèle.De cela il découle notamment dans les actions correctives menées
Ces programmes ont en
commun d’apporter un soutien aux
parents et d’intervenir auprès des
enfants afin de renforcer leurs capacités
d’agir. Il s’agit de développer un cer-
tain nombre de compétences (maîtrise
du langage, de la lecture, lutte contre
l’échec scolaire, développement de l’es-
time de soi, etc.) qui visent à renforcer
les capacités d’avoir un contrôle sur sa
destinée. Ces travaux font écho au rôle
accordé aux facteurs psychosociaux,
par opposition à la prédominance des
facteurs matériels, dans la genèse des
inégalités sociales de santé. Ces facteurs
renvoient aux capacités d’agir des per-
sonnes : à savoir la capacité de partici-
per pleinement à la vie sociale et le sen-
timent de maîtrise de sa destinée. Ces
capacités sont d’autant plus élevées que
l’on appartient à une catégorie sociale-
ment favorisée. Le sentiment de maîtrise
de sa destinée était apparu comme un
facteur explicatif des différences de l’é-
tat de santé dans les résultats des travaux
sur la cohorte anglaise de Whitehall.Si on suit ton raisonnement, le choix des personnes n'est pas un facteur donc pas la peine de bosser dessus.
Le modèle de l'OMS le démontrerait (ce n'est pas ce qui est écrit dans l'article).
Mais fort de ses études et de son modèles, les programmes établis sont.... de faire en sorte de permettre aux gens d'augmenter leur capacité d'agir en dehors du déterminisme social....
Ils doivent être cons à l'OMS. -
Si nous étions en face uniquement d'une cause structurelle sociétale, la problématique d'inégalité de santé serait déjà réglée, et depuis longtemps.
Je rappelle à toute fin utile qu'il n'est pas bon pour le business d'avoir des travailleurs en mauvaise santé et donc peu employable pendant tout ou partie de leur vie.
Raison pour laquelle les patrons ont toujours de tous temps étaient de fervents défenseurs des vaccins d'ailleurs.
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C'est un sympathique débat ... Ou pas. Moi franchement, il me fait un peu mal au ventre.
On parle de personnes là, pas de chiffres, et ils me font rire jaune ces guignols à base de statistiques ne connaissant pas la réalité du terrain. Alors en tant que personne je vais juste répondre ce que je pense à @Peri parce que je crois que c'est son post le départ du débat vient si je ne me trompe pas d'un post de @Peri nous parlant des constats fait par des médecins dans les milieux précaires mais surtout son post qui franchement me déplaît.@peri a dit dans Ils osent tout, c'est à ça qu'on les reconnait :
@ayamé a dit dans Ils osent tout, c'est à ça qu'on les reconnait :
@kallindra : oui, mais quand bien même, quel espoir offre t-elle en maintenant la retraite à 62 ans
à ceux qui mourront avant de les avoir atteints ?Après il y aurait une solution qui consisterait à augmenter l'espérance de vie de ceux là.
Et c'est là où je ne vais pas me faire des amis ici, vu que ça ne peut passer que par une remise en question des gens concernés.
Parce que pourquoi meurent-ils si jeunes, (soit 15 ans sous la moyenne de l'espérance de vie), ces 25% parmi les plus pauvres ?
Pour d'évidentes questions d'hygiène de vie.
Parce que ce sont paradoxalement ceux qui dépensent le plus en produits nocifs et dispensables, comme le tabac, l'alcool ou la malbouffe. Je viens d'un milieu de médecins des Hauts-de-France, région où l'espérance de vie est la plus basse du pays. Et c'est le constat qui ressort de leur expérience.Il suffirait juste pour beaucoup qu'ils stoppent la clope, freinent drastiquement la bouteille, et commencent à se mettre aux fourneaux au lieu de tourner au big mac ou à la pizza 7j/7. Ils y gagneraient et de l'argent, et quelques années de plus. Quant à se mettre au sport ? Allez ne grillons pas les étapes, une chose à la fois.
Oui, je sais, ça sonne "vieux con" d'aller dire ça. Mais c'est juste la réalité du terrain.
Le post d'Hidalgo dit "25% des plus pauvres meurent avant 62 ans. " Alors bref, c'est bien joli mais cela ne dit pas qui sont les plus pauvres, ni quelle part de la population "moins pauvres" meurt avant 62 ans. Je suis bien d'accord il y a une corrélation entre la pauvreté et la mort prématurée mais de là en tirer les conclusions "c'est de leur faute, ils sont responsables" ne serait ce qu'en partie, car des médecins de ton entourage avait fait le constat d'une surconsommation de produits nocifs, on est loin de ne pas être dans le jugement je pense.
Ensuite pour ma part, je dirais ma vision des choses en tant que personne ayant connu la vie des "plus pauvres" soyons honnête, hygiène de vie:- malbouffe ben ça aurait été un comble de pouvoir dépenser dans des produits tels que de pizzas, du Macdo (c'était mon repas d'anniversaire pendant les meilleures années), ou autres produits tout prêt quand dès le quinze du mois les repas maisons étaient composés pate riz et œufs, épaule et à partir du vingt/vingt cinq de lait et gâteau au yaourt...
-alcool c'est marrant de voir les raccourcis, c'est bien la surconsommation et ou répétée qui est dangereuse non et dans ce cas c'est bien une maladie? - le tabagisme, la génération avant la nôtre a grandit entre les pubs, les films et les incitations diverses et variées et oui ils auraient pu passer outre la contrainte sociale et avoir la volonté de s'arrêter en se battant une fois de plus, contre quelque chose, en plus du froid (ben oui dans les familles les plus pauvres, il fait souvent froid), la faim, le travail souvent épuisant, l'épuisement moral et les préjugés à la con...). Il faut choisir ses combats c'est certain mais c'est plus facile quand on en a qu'un.
Pour le sport, on en parle. Effectivement courir marcher ne coûte pas cher, si tu aimes courir pied nu, dans la nuit, sous la pluie, après t'être tapper les 3/8, passer la journée à genoux à poser des sols, ou passer le balai... Et puis les gamins, ben ils viennent courrir avec toi ou tu laisses seules à la maison, ils ont déjà l'habitude ces gamins là
Je ne sais même pas pourquoi je fais ce post exactement puisque ça ne changera rien, peut être pour laver un peu l'honneur de ses hommes et de ses femmes qui sont morts parfois en se tuant à la tâche, parfois en s'inquiétant pour ceux laissés derrière dans la misère, parfois même en se privant de tout jusqu'à en crever pour les autres et à qui on n'est même pas capable de foutre la paix maintenant.
Tu veux être plus intelligent que les autres, aide ou n'aide pas mais gardes tes jugements pour toi ça sera déjà ça ! - malbouffe ben ça aurait été un comble de pouvoir dépenser dans des produits tels que de pizzas, du Macdo (c'était mon repas d'anniversaire pendant les meilleures années), ou autres produits tout prêt quand dès le quinze du mois les repas maisons étaient composés pate riz et œufs, épaule et à partir du vingt/vingt cinq de lait et gâteau au yaourt...
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@jabba-the-hutt a dit dans Ils osent tout, c'est à ça qu'on les reconnait :
@marie-thérèse
C'est toi qui passe à côté du sens de l'articleAvant: facteur uniquement biologique dans l'analyse -> campagne d'action uniquement sur le comportement et vision du choix déterminant unique.
Ça ne marche pas, c'est pas suffisant. En même temps, considérer une problématique sans ses causes exogènes potentielles...
C'est là ou on parle du 1/3 maxOui, pour dire que cette croyance, comme d'autres sont éculées. On a progressé depuis, et ces 1 tiers sont fantaisistes, ils ne sont cités que pour expliquer l'erreur d'analyse où nous étions.
C'est ce que nous sommes plusieurs a dire ici depuis le début. Le déterminisme c'est bullshit a coté des connaissances d'aujourd'hui. Et les réponses sont multifactorielles. Dire qu'il suffit que les pauvres arrêtent les comportement a risque et le problème sera réglé, c'est même plus envisageable intellectuellement au XXIème siècle.Maintenant: multi facteurs entre déterminants structurel et intermédiaire dans lesquel ont retrouve notamment la capacité de chacun à agir (le choix) mais également la condition sociale etc...
Le tout étant en inter-action sans qu'à ce jour on maitrise vraiment exactement la finesse du modèle.De cela il découle notamment dans les actions correctives menées
Ces programmes ont en
commun d’apporter un soutien aux
parents et d’intervenir auprès des
enfants afin de renforcer leurs capacités
d’agir. Il s’agit de développer un cer-
tain nombre de compétences (maîtrise
du langage, de la lecture, lutte contre
l’échec scolaire, développement de l’es-
time de soi, etc.) qui visent à renforcer
les capacités d’avoir un contrôle sur sa
destinée. Ces travaux font écho au rôle
accordé aux facteurs psychosociaux,
par opposition à la prédominance des
facteurs matériels, dans la genèse des
inégalités sociales de santé. Ces facteurs
renvoient aux capacités d’agir des per-
sonnes : à savoir la capacité de partici-
per pleinement à la vie sociale et le sen-
timent de maîtrise de sa destinée. Ces
capacités sont d’autant plus élevées que
l’on appartient à une catégorie sociale-
ment favorisée. Le sentiment de maîtrise
de sa destinée était apparu comme un
facteur explicatif des différences de l’é-
tat de santé dans les résultats des travaux
sur la cohorte anglaise de Whitehall.Si on suit ton raisonnement, le choix des personnes n'est pas un facteur donc pas la peine de bosser dessus.
Non, je dis juste que le choix est une goutte d'eau, là ou toi tu es persuadé que c'est un déterminant essentiel. L'article te contredit en plus. Moi je suis d'accord avec cet article. Surtout ton exemple en gras sur les programmes visant la prévention précoce dans la petite enfance.
Le modèle de l'OMS le démontrerait (ce n'est pas ce qui est écrit dans l'article).
Mais fort de ses études et de son modèles, les programmes établis sont.... de faire en sorte de permettre aux gens d'augmenter leur capacité d'agir en dehors du déterminisme social....
Ils doivent être cons à l'OMS.Je ne trouve pas ce que tu cites dans l'article. Ca vient d'où?
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@want-wish a dit dans Ils osent tout, c'est à ça qu'on les reconnait :
Tu veux être plus intelligent que les autres, aident ou n'aident pas mais gardes tes jugements pour toi ça sera déjà ça !
A l'avenir, ça sera fait.
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@marie-thérèse C'est ce que raconte le passage que j'ai cité en gras avec la mise en place de programmes permettant au gens justement d'être actifs dans leur destin de santé.
On y retrouve d'ailleurs l'enchevêtrement des causes dont il est question dans le nouveau modèle.Mais en fait nous sommes d'accord sur le sujet.
Et je ne dis pas que le choix est un déterminant essentiel (ça n'a pas été mon discours depuis le début). Je dis qu'il fait partie du mixe de paramètres et qu'on ne peut pas l'en exclure.
Il doit être travailler au même titre que des paramètres comme l'origine sociale, la condition sociale, le système général de prise en charge, l'éducation etc...
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@jabba-the-hutt a dit dans Ils osent tout, c'est à ça qu'on les reconnait :
@marie-thérèse C'est ce que raconte le passage que j'ai cité en gras avec la mise en place de programmes permettant au gens justement d'être actifs dans leur destin de santé.
On y retrouve d'ailleurs l'enchevêtrement des causes dont il est question dans le nouveau modèle.Mais en fait nous sommes d'accord sur le sujet.
Et je ne dis pas que le choix est un déterminant essentiel (ça n'a pas été mon discours depuis le début). Je dis qu'il fait partie du mixe de paramètres et qu'on ne peut pas l'en exclure.
Il doit être travailler au même titre que des paramètres comme l'origine sociale, la condition sociale, le système général de prise en charge, l'éducation etc...
Et surtout la baisse de l'âge de départ á la retraite en attendant que les gouvernants commencent a faire de la politique et en finissent avec les inégalités sociales qui réduisent l'espérance de vie des pauvres. C'est quand même la base de leur job.
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@marie-thérèse a dit dans Ils osent tout, c'est à ça qu'on les reconnait :
@jabba-the-hutt a dit dans Ils osent tout, c'est à ça qu'on les reconnait :
@marie-thérèse C'est ce que raconte le passage que j'ai cité en gras avec la mise en place de programmes permettant au gens justement d'être actifs dans leur destin de santé.
On y retrouve d'ailleurs l'enchevêtrement des causes dont il est question dans le nouveau modèle.Mais en fait nous sommes d'accord sur le sujet.
Et je ne dis pas que le choix est un déterminant essentiel (ça n'a pas été mon discours depuis le début). Je dis qu'il fait partie du mixe de paramètres et qu'on ne peut pas l'en exclure.
Il doit être travailler au même titre que des paramètres comme l'origine sociale, la condition sociale, le système général de prise en charge, l'éducation etc...
Et surtout la baisse de l'âge de départ á la retraite en attendant que les gouvernants commencent a faire de la politique et en finissent avec les inégalités sociales qui réduisent l'espérance de vie des pauvres. C'est quand même la base de leur job.
Croire en l'action des politiques pour le bien commun, je ne te savais pas si optimiste
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@jabba-the-hutt a dit dans Ils osent tout, c'est à ça qu'on les reconnait :
@marie-thérèse a dit dans Ils osent tout, c'est à ça qu'on les reconnait :
@jabba-the-hutt a dit dans Ils osent tout, c'est à ça qu'on les reconnait :
@marie-thérèse C'est ce que raconte le passage que j'ai cité en gras avec la mise en place de programmes permettant au gens justement d'être actifs dans leur destin de santé.
On y retrouve d'ailleurs l'enchevêtrement des causes dont il est question dans le nouveau modèle.Mais en fait nous sommes d'accord sur le sujet.
Et je ne dis pas que le choix est un déterminant essentiel (ça n'a pas été mon discours depuis le début). Je dis qu'il fait partie du mixe de paramètres et qu'on ne peut pas l'en exclure.
Il doit être travailler au même titre que des paramètres comme l'origine sociale, la condition sociale, le système général de prise en charge, l'éducation etc...
Et surtout la baisse de l'âge de départ á la retraite en attendant que les gouvernants commencent a faire de la politique et en finissent avec les inégalités sociales qui réduisent l'espérance de vie des pauvres. C'est quand même la base de leur job.
Croire en l'action des politiques pour le bien commun, je ne te savais pas si optimiste
Ils ont instauré la sécurité sociale quand même, l'école gratuite pour tous, le droit au chômage, la médecine du travail. Il y a encore des bons qui n'oublient pas cela et qui ont de bonnes idées.
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@marie-thérèse a dit dans Ils osent tout, c'est à ça qu'on les reconnait :
@jabba-the-hutt a dit dans Ils osent tout, c'est à ça qu'on les reconnait :
@marie-thérèse a dit dans Ils osent tout, c'est à ça qu'on les reconnait :
@jabba-the-hutt a dit dans Ils osent tout, c'est à ça qu'on les reconnait :
@marie-thérèse C'est ce que raconte le passage que j'ai cité en gras avec la mise en place de programmes permettant au gens justement d'être actifs dans leur destin de santé.
On y retrouve d'ailleurs l'enchevêtrement des causes dont il est question dans le nouveau modèle.Mais en fait nous sommes d'accord sur le sujet.
Et je ne dis pas que le choix est un déterminant essentiel (ça n'a pas été mon discours depuis le début). Je dis qu'il fait partie du mixe de paramètres et qu'on ne peut pas l'en exclure.
Il doit être travailler au même titre que des paramètres comme l'origine sociale, la condition sociale, le système général de prise en charge, l'éducation etc...
Et surtout la baisse de l'âge de départ á la retraite en attendant que les gouvernants commencent a faire de la politique et en finissent avec les inégalités sociales qui réduisent l'espérance de vie des pauvres. C'est quand même la base de leur job.
Croire en l'action des politiques pour le bien commun, je ne te savais pas si optimiste
Ils ont instauré la sécurité sociale quand même, l'école gratuite pour tous, le droit au chômage, la médecine du travail. Il y a encore des bons qui n'oublient pas cela et qui ont de bonnes idées.
Oui, mais je ne peux m’empêcher de voir ses progrès dans un cadre global ou un certain équilibre est toujours maintenu entre progrès social et impact "d'exploitation" (sûrement une déformation professionnelle).
Mais concrètement quand tu analyses beaucoup de décisions politiques à l’aune de l'impact qu'elles ont eu réellement sur la société, tu t'aperçois que derrière le progrès social, il y a surtout une amélioration de "l'exploitation".
Je ne parle pas de l'exploitation d'humain hein mais plus au sens du terme d'une entreprise.
Si une mesure permet de favoriser l'exploitation, elle sera prise. Et se sera d'autant plus simple si elle a un aspect social.
Mais en définitive, cette mesure est-elle sociale pour autant?Je pense que nous avons passé le cap des grandes mesures uniquement sociales.
Aujourd'hui, j'ai plus l'impression que nous sommes dans un tout autre champ lexical.D'ailleurs, les courants politiques qui ont le vent en poupe sont toujours sauf social, y compris les verts.
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@marie-thérèse : non mais regarde-les, les 2 là qui se régalent à venir nous chercher des poux sur la tête.
Avons-nous dit que la condition sociale était le seul déterminant ?
On dit juste qu'il est facile de mettre en avant la responsabilité individuelle, laquelle est entravée par plein de déterminants.
On dit juste qu'on occulte trop facilement les déterminants structurels ( que voilà des mots savants pour mieux se distancier
de ce qu'ils recouvrent ) au profit de ceux intermédiaires, surtout ceux psychologiques et biologiques...l
à, ça me fait peur : on peut vite dériver sur des théories eugénistes . -
@ayamé c'est de bonne guerre. Action->réaction. C'est une loi physique. On préfère être du côté de l'action, c'est tout
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@marie-thérèse a dit
Non, je dis juste que le choix est une goutte d'eau, là ou toi tu es persuadé que c'est un déterminant essentiel.
J'interviens rarement sur des sujets politiques, mais bon, pour une foi, j'apporte ma goutte d'eau.
Oui, @Peri a raison, si les "pauvres" (je mets volontairement des guillemets, la notion est elle-même contestable et variable) vivent moins vieux, c'est en raison notamment d'une mauvaise alimentation, de l'alcool, du tabac, etc., même si l'alcoolisme mondain n'est absolument pas négligeable. Et oui, il suffit de manger mieux pour aller mieux (je résume, mais le constat est réel).
Mais non, ce n'est pas facile.
Je reprends l'exemple des nuggets. Oui, ceux de McDo sont mauvais et chers. Mais si tu es pauvre, où vas-tu trouver les bonnes recettes ? Sais-tu lire suffisamment ? Compter pour faire des proportions ? On va me répondre que l'instruction étant obligatoire jusqu’à 16 ans en France, la question ne se pose pas.
Ben si, on n'imagine pas l’illettrisme (et l'illcalculisme ? je fais sans doute là un néologisme) en France... Et là, les enfants de familles un peu plus aisées ont déjà un avantage. Souviens-toi de l'élève au fond de la classe qui atteignait péniblement 6/20 de moyenne : sait-il encore lire aujourd'hui ?
Puis on va acheter les produits : une poêle, un four, tout cela coûte cher, oui. Quand on est à qq euros près, ça compte, beaucoup même. Et trouver les bons plans pas cher c'est un vrai boulot. Alors qu'un micro-ondes pour réchauffer un plat dégueu ça sert à toute la famille, c'est rentable.
Puis les ingrédients. Je suis 100% d'accord, la viande du boucher est souvent proportionnellement moins chère, puisque plus nutritive et de meilleure qualité. Mais encore faut-il pouvoir aller dans ces magasins, parfois peu accessibles en transports en commun, alors qu'à Lidl on a tout sous la main, d'un seul coup.Bref, quand on est pauvre, toute démarche est difficile, tout doit être calculé et mesuré avant d'agir.
Et ça vaut aussi pour le tabac ou l'alcool : une fois que la personne a le déclic (cher et mauvais pour la santé), où vas-tu trouver les infos nécessaires ? Sur internet ? Mais encore faut-il savoir lire et avoir le recul suffisant pour analyser les infos...
Et les patch ? La cure de désintox ? Toi et moi savons que les mutuelles et la sécu aident bien, mais ce n'est pas acquis pour tout le monde, et la prise en charge n'est pas à 100 % : quand on voit la proportion d'aides sociales non sollicitées faute d'information, on peut halluciner... Là encore, les milieux "aisés" (ici encore, la notion est relative) sont favorisés, puisqu'ils ont davantage accès à l'info.
Là encore, tout coûte : que se passe-t-il si les patchs ne fonctionnent pas ? La personne aura dépensé des sous pour les clopes + patch, donc double perte. Là encore, tout le monde n'osera pas franchir le pas, sans être sûr que cela fonctionnera à 100 %.Reste l'environnement familial : vas-y ressers-toi un petit verre, ça réchauffe et ça ne fais pas de mal... pourquoi tu perds du temps à cuisiner alors que les pizzas de lidl ne sont pas mauvaises alors que ton plat est bof ?
Autant de réflexions anodines qui peuvent ruiner les ambitions des plus déterminés.Bref, tout le monde a raison : il est totalement anormal que les plus pauvres vivent moins vieux (et ont donc peu de chances d'avoir une retraite, c'est la question de base, je crois) et contre-productif pour la société entière.
Mais on ne peut pas seulement dire "quand on veut on peut", c'est beaucoup plus compliqué que cela...