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    La x-phobie et le cinéma

    Parler Cinéma
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    • Noodle
      Noodle last edited by Noodle

      Les films doivent-ils s'interdire toute écriture pouvant porter préjudice à des personnes atteintes de troubles psychiques de par leur manque de réalisme ?
      C'est la question posée par ce topic!

      vol-au-dessus.png

      Plus particulièrement les films de notre époque où les mots en x-phobie sont désormais démocratisés dans le langage courant et les professionnels du cinéma plus informés de tout ceci. Jusqu'où s'étend la portée d'un film ? Où se situe la limite selon vous ? A quels films pensez-vous en lisant ce topic ?
      Le film de genre en particulier doit-il s'affranchir de tous les codes ou au contraire se fixer des limites infranchissables ?

      Ces questions agitent les sphères cinéphiles et virtuelles depuis un moment, et devinez quoi ? Elles n'ont pas de réponses tranchées. En revanche, elles sont je trouve porteuses de réflexions intéressantes et permettent également de s'informer sur des phénomènes réels. Comme mettons découvrir ce qu'est plus réalistement le trouble de l'identité multiple qu'en regardant Split ou Glass ^^


      ⚠ Je comptais parler un peu de toutes ces x-phobie (transphobie, homophobie, biphobie, xénophobie,... mais aussi sexisme, racisme, validisme etc) mais je n'ai pas les ressources intellectuelles nécessaires pour y parvenir alors je limite ce 1er post à la psychophobie 😅 Pour autant, j'ai choisi un titre je l'espère assez ouvert pour permettre d'étendre le champs des débats et à quiconque de poser les questions attenantes à ce fil.

      Enfin, et surtout, si tous les points de vue pouvaient coexister dans le respect et la bienveillance, ce serait génial!! ☮ 🏳 ☮
      Évitons les opinions exprimées de manière clivante, les "tel film est x-phobe, j'ai raison et si t'es pas d'accord t'es x-phobe" ou les "on vit une drôle d'époque, on peut plus rien dire" qui souvent n'augurent rien de bon 😉

      Porte ses ovaires mieux que son cerveau atrophié

      1 Reply Last reply Reply Quote 2
      • Doc Cranium
        Doc Cranium last edited by Doc Cranium

        Je sais pas vraiment quelle est la question mais moi y a un truc qui me casse les couilles, c'est quand on parle de dédoublement de la personnalité et qu'on appelle ça de la schizophrénie. C'est pas du tout ça la schizophrénie.

        Every decade gains its identity around the third year. 1990 is actually the last year of the 80s.

        1 Reply Last reply Reply Quote 6
        • Dirty Cop
          Dirty Cop last edited by

          Je pense que ça dépend entièrement du ton du film. Si ça se veut réaliste au possible, alors dans ce cas la transposition de la maladie mentale doit être le plus possible fidèle à la réalité. Mais si c'est un film bourrin et léger, genre un James Bond ou un Mission Impossible, où la plupart du temps le méchant est un psychopathe sadique, pourquoi pas ne pas prendre de "libertés créatives" ce n'est que du cinoche après tout.

          I got some bad ideas in my head.

          1 Reply Last reply Reply Quote 2
          • A Former User
            A Former User last edited by

            Je pense que quand on veut faire un film qui parle d'un sujet, la moindre des choses est de se renseigner sur le sujet. Donc quand c'est le sujet principal du film, ça ne me semble pas exagéré d'attendre que ce soit bien traité.

            Quand c'est un truc plus secondaire, qui ne concerne pas le perso principal par exemple, je pense qu'on peut être plus tolérant. On ne peut pas tout connaître, les gens qui font des films non plus.
            Par contre plus le film a un gros budget et plein de monde qui travaille dessus, moins ils ont d'excuse pour faire n'importe quoi.

            1 Reply Last reply Reply Quote 1
            • Noodle
              Noodle last edited by

              @Doc-Cranium Oh, y'en a plusieurs des questions posées, ce sont juste des pistes, tu fais comme tu le sens ^^ Tu penses à quels films plus spécifiquement ?
              Il est vrai que le cinéma mélange souvent la schizophrénie et le dédoublement de la personnalité alors que, si je ne m'abuse, les 2 n'ont pas de lien. Perso, comme @Dirty-Cop pour je suis d'avis que les intentions du cinéaste prévalent dans ce cas là.

              @Sylareen justement, pour toi, c'est quoi "n'importe quoi", et à partir de quand c'est n'importe-quoi ? A quelles œuvres penses tu si t'en as qui te viennent en tête ?

              ⚠ Disclaimer : ce spoiler dévoile l'intrigue finale du film Black Swan ⚠

              C'est justement un commentaire concernant le film Black Swan faisant état du pire film ever concernant la représentation des maladies mentales (poke @LeaPierce) qui a motivé mon envie d'en discuter ici ^^ Justement, ce parallèle schizophréie/dédoublement de la personnalité y est fait et je suis aussi d'avis qu'il est maladroit.
              Mais. Déjà, on est dans la fiction pure, le film empreinte pas mal les codes du fantastique, du coup je n'y vois pas comme dans un Ken Loach une peinture ultra réaliste de notre société...
              Puis le film au final s'attarde très peu sur ce diagnostic, c'est un levier (assez bancal) pour le twist final. Un twist éculé mais qui pour ma part a bien opéré ^^
              Enfin, et c'est important, d'autres symptômes bien plus réalistes de cette pathologie y sont dépeints (hallucinations auditives, visuelles, pensées paranoïaques...) et de fait en le taxant de mal représenter la schizophrénie épicétou, on évince totalement ces aspects là. Dommage donc...

              Porte ses ovaires mieux que son cerveau atrophié

              A Former User Doc Cranium LeaPierce 3 Replies Last reply Reply Quote 1
              • A Former User
                A Former User @Noodle last edited by

                @Noodle Je ne sais pas, je n'ai pas d'idée particulière en tête.
                Mais après il faut aussi différencier "faire n'importe quoi par méconnaissance" et "faire n'importe quoi volontaire, par x-phobie".

                1 Reply Last reply Reply Quote 0
                • Doc Cranium
                  Doc Cranium @Noodle last edited by

                  @Noodle a dit dans La x-phobie et le cinéma :

                  @Doc-Cranium Oh, y'en a plusieurs des questions posées, ce sont juste des pistes, tu fais comme tu le sens ^^ Tu penses à quels films plus spécifiquement ?

                  SPLIT

                  Mais d'autres films également, qui transforment ce qui est une véritable pathologie en numéro de cirque.

                  Every decade gains its identity around the third year. 1990 is actually the last year of the 80s.

                  Noodle 1 Reply Last reply Reply Quote 1
                  • Noodle
                    Noodle @Doc Cranium last edited by

                    @Doc-Cranium héhé, c'est précisément le film dont j'avais envie de parler à vrai dire (je suis assez cliente du cinéma Shyamalan), thx pour cet aiguillage 😉

                    Alors je fais partie de la team "wesh, c'est un film fantastique et aucun des films de ce réalisateur (et encore d’avantage dans cette trilogie avec un mec qui survit au crash d'un train sans une égratignure dés les 1ères minutes) n'a vocation a être réaliste".

                    Pour expliciter, Kévin et ses 27 personnalités, en particulier celle de la Bête, je pense pas qu'il ai vocation à être une représentation réaliste d'une personne atteinte de trouble dissociatif de l'identité. Tout comme le perso de Lee Jackson ou de Willis sont de purs produits de l'imaginaire.
                    Et je trouve au vu de la notoriété établie du réalisateur qu'il peut être un bon moyen de faire parler de cette pathologie et donc de briser certaines idées reçues (que cette fiction pourrait elle aussi véhiculer, alors que sa forme et surtout son fond devraient éluder d'office ce raccourci...).

                    Porte ses ovaires mieux que son cerveau atrophié

                    1 Reply Last reply Reply Quote 0
                    • Doc Cranium
                      Doc Cranium last edited by Doc Cranium

                      INCASSABLE est un des films de super-héros les plus réalistes qui soient , les pouvoirs de Bruce Willis sont pas du tout "flashy" et à coté de ça t'as James McAvoy qui fait nawak en disant qu'il est schizo, puis après, que sa folie lui donne des pouvoirs...Please

                      Every decade gains its identity around the third year. 1990 is actually the last year of the 80s.

                      Noodle 1 Reply Last reply Reply Quote 0
                      • jool
                        jool last edited by

                        Fou d'Irène


                        😁

                        If you want to touch the sky, fuck a duck and try to fly

                        1 Reply Last reply Reply Quote 0
                        • LeaPierce
                          LeaPierce @Noodle last edited by

                          @Noodle Je pense qu'on me l'a mal vendu aussi. Dans le sens où on m'a dit que c'était sur la schizophrénie, et je m'attendais à quelque chose de mieux abordé.

                          1 Reply Last reply Reply Quote 1
                          • Noodle
                            Noodle @Doc Cranium last edited by

                            Petit up du topic, je comptais me re-mater la trilogie de MNS avant, mais vu que je prends mon temps, je réponds rapidement ^^

                            @Doc-Cranium a dit dans La x-phobie et le cinéma :

                            INCASSABLE est un des films de super-héros les plus réalistes qui soient , les pouvoirs de Bruce Willis sont pas du tout "flashy"

                            Là, je suis d'accord, car tu ajoutes cette nuance là : pour un film de super-héros, son traitement est très réaliste.

                            Pareil pour Split, non ?
                            La Bête est un alter de Kévin, Shyamalan utilise bien des éléments réels pour faire évoluer son personnage dans la fiction. Grâce au TDI, un syndrome existant dans la littérature médicale.

                            Ou sinon, on en parle de David dans Incassable, qui simplement en frôlant des personnes peut deviner leurs mauvaises intentions ?
                            Pour ma part, j'aime Incassable (et dans une moindre mesure ses suites) non pas pour son réalisme, mais bien pour le traitement réaliste apporté à une œuvre de genre fantastique.

                            et à coté de ça t'as James McAvoy qui fait nawak en disant qu'il est schizo, puis après, que sa folie lui donne des pouvoirs...

                            Où ? Quand ? A quelle minute du film affirme t'il être schizophrène ? Questions purement rhétoriques car jamais il n'en est question dans le(s) film(s), ton affirmation est fallacieuse... Donc, je reprends ta formulation, Doc-Cranium : Please 😛

                            Porte ses ovaires mieux que son cerveau atrophié

                            1 Reply Last reply Reply Quote 0
                            • Noodle
                              Noodle last edited by Noodle

                              Petit up de topic : vous avez peut-être suivi cette histoire. Sia sort très prochainement dans nos contrées son nouveau film Music (nominé aux Gloden Globes). Un film dont l’héroïne est une jeune femme autiste. Sauf que l'actrice elle ne l'est pas. Jusqu'ici, tout va bien, enfin...

                              Depuis un moment, la colère enfle et a gagné une partie de la communauté autiste, particulièrement celle active sur Twitter en fait. Beaucoup réclament la suppression du film. Sia a fini par accéder à certaines requêtes (retrait de scènes/réécriture de dialogues, panneau d'avertissement...), ce qui pourtant ne semble pas convaincre ses détracteurs. Qui n'ont probablement pas vu le film puisque celui-ci n'a été diffusé qu'en Australie...

                              Résultat : Sia, comme beaucoup d'artistes suite à des shitstorms du style, quitte le réseau Twitter. Son film n'est pas encore sorti en version "corrigée" qu'il est déjà sous le coup des critiques...

                              Z'en pensez-quoi ? (en me relisant, je pense qu'on peut clairement y lire que je pense que c'est naze, mais tous les avis sont bienvenus)

                              Porte ses ovaires mieux que son cerveau atrophié

                              LeaPierce 1 Reply Last reply Reply Quote 0
                              • LeaPierce
                                LeaPierce @Noodle last edited by

                                @Noodle Ils n'ont pas vu le film mais le critique déjà ? Moi, pas comprendre.

                                Noodle 1 Reply Last reply Reply Quote 1
                                • Noodle
                                  Noodle @LeaPierce last edited by Noodle

                                  @LeaPierce oui, en étant informés du projet sur lequel l'artiste a communiqué sur les RS, ça leur a suffit. Des choses assez vraies ressortent de ce que j'ai compris (je suis ça depuis le début des shitstorms, fin novembre), comme des approximations, des formulations ultra maladroites etc. Après, Sia a pris en compte la plupart des remarques visiblement, en tout cas il faut attendre de voir le film pour s'en faire une idée je pense. Même si ce qui agace le plus, le rôle principal joué par une "neurotypique", ça n'a pas changé.

                                  Sinon, oui : ils n'ont pas vu le film dont est question pour la majeure partie. Mais certains pétitionnent de sorte à l'interdire de diffusion 😑

                                  Porte ses ovaires mieux que son cerveau atrophié

                                  LeaPierce 1 Reply Last reply Reply Quote 1
                                  • LeaPierce
                                    LeaPierce @Noodle last edited by

                                    @Noodle Je pense que faire jouer quelqu'un atteint d'autisme (désolé si ce n'est pas la bonne façon de le formuler) peut s'avérer très compliqué... Il y a différents spectres autistiques et si celui-ci est léger, alors la personne peut être apte à jouer mais c'est tellement délicat comme situation. Je n'ai jamais vu de véritables autistes sur le devant de la scène ou alors ceux qui ont le syndrome d'Asperger (et encore...).

                                    Noodle 1 Reply Last reply Reply Quote 0
                                    • Guizmo
                                      Guizmo last edited by

                                      La bien-pensance c'est bien mais à l'excès c'est vrai que ça en devient un peu ridicule. On ne peut pas satisfaire tout le monde non plus. On finira par ne plus rien exprimer du tout.
                                      Je trouve ça bien que certains s'intéresse à ce genre de sujet. Ceux qui s'y identifie devrait être content.

                                      1 Reply Last reply Reply Quote 0
                                      • Noodle
                                        Noodle @LeaPierce last edited by

                                        @LeaPierce c'est surtout que Sia n'est pas la première a donner un rôle d'handicapé à une personne valide 🤷
                                        Puis boycotter sur cette base, je comprends. Personne n'est obligé de consommer un produit culturel, et si celui-ci nous pose des problèmes éthiques, autant s'en passer. Mais appeler au retrait du film ? Pousser Sia dans ces retranchements ? J'ai du mal à saisir. Pourquoi et comment ces personnes ne se sont pas interrogées concernant leur propre intolérance et les formes qu'elle prend...

                                        Porte ses ovaires mieux que son cerveau atrophié

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                                        • A Former User
                                          A Former User last edited by A Former User

                                          J'ai un peu de mal à comprendre pourquoi faudrait-il qu'un rôle de personne autiste soit nécessairement joué par une personne autiste au cinéma ? Pour un documentaire, cela semble aller de soi - mais pour un film ? Personne ne s'est offusqué de la prestation de Dustin Hoffman dans Rain Man - si ? Faudrait-il aussi "interdire" à des autistes de jouer des rôles de personnes qui ne le sont pas ? N'est-ce pas le principe même du cinéma de faire endosser un rôle à des "acteurs" pour raconter une histoire, défendre une cause, illustrer un propos... ?

                                          1 Reply Last reply Reply Quote 0
                                          • Dryanaide
                                            Dryanaide last edited by

                                            Je trouve que la question va au-delà de la "X-phobie". C'est tout simplement un constat de notre société qui part (de mon point de vue) en cacahouète.

                                            Je me dis que justement, Dustin Hoffman dans Rain Main joue son rôle comme dirigé par le réalisateur et que son interprétation pourrait pousser des gens à s'intéresser à ce problème. Dans le même genre, Tom Hanks dans Forest Gump joue son rôle et interpelle. En France on avait Pascal Duquesne dans "Le Huitième jour", mais ce n'est pas comparable. Si on remonte dans le temps, on à le Fameux "Elephant Man" de David Lynch. Autant de film qui ont interpelé sur un point que la société ignorait à son époque.

                                            Je mets cela au même niveau que la représentativité au cinéma. Pourquoi dont-on faire en sorte que le prochain James Bond soit une femme d'origine africaine ? Parce que c'est un nom de code ? Pirouette scénaristique de merde. Et en ce qui concerne l'actrice afro-américaine qui va jouer le rôle d'Anne Boleyn Reine d'Angleterre de 1533 à 1536 ? On explique cela comment ? C'est comme si on faisait un film sur Shaka Zoulou et que l'on donnait le rôle titre à Dwayne Johnson ou Jason Momoa ... Ridicule. Faire, de la représentativité, je ne vois pas d'inconvénient, mais il y a des limites.

                                            Cela va avec la question de l'inclusion à l'école des enfants à besoin spécifique. L'Education Nationale fait ce qu'elle peut pour inclure les jeunes, mais à un moment il y a des limites que l'on ne peut pas dépasser. Certain jeune ont des besoin si spécifique que l'on ne peut pas les leur offrir sans hypothéquer les chances du reste de la classe.

                                            Tout cela tourne autour des égos de personne qui ne cherche la gloire (éphémère) en parlant sur tous les sujets possibles et inimaginable. Dans les faits, ils en ont rien à faire de la cause qu'ils soutiennent, ils veulent juste la lumière que cela apporte. Ils font plus de mal que de bien.

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