L'Associé du diable (The Devil's Advocate)
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The Devil's Advocate (ou L'Associé du diable en VF) est un film réalisé par Taylor Hackford et sorti en 1997. Il est l'adaptation cinématographique du roman
The Devil's Advocate d'Andrew Neiderman.Le pitchounet :
"Kevin Lomax, un jeune et brillant avocat de Floride, doit faire un choix, défendre son client, un professeur, Getty, qu'il sait coupable d'abus sexuel sur une mineure, ou abandonner le procès. Cependant, il n'a jamais perdu un seul procès de sa vie, c'est pourquoi il décide de passer outre ses convictions et gagne le procès en discréditant totalement la jeune accusatrice de son client. Il reçoit alors une proposition très lucrative de la part de John Milton : rejoindre le grand cabinet d'avocats new-yorkais que Milton dirige. Sa femme, Mary Ann, le persuade alors d'accepter, alors que sa mère, une femme très religieuse, le met en garde contre les dangers que représente New York, ville de tous les vices.
Kevin et Mary Ann partent donc pour New York et le jeune avocat délaisse vite de plus en plus sa femme au profit de son travail" (cf. l'ami wiki).
Mon avis (déjà posté dans un autre topic) :
The Devil's Advocate. Je l'avais vu enfant et même si je ne me souvenais plus des détails, j'avais été marquée par une chose dans ce film : cette sensation de malaise qui nous saisit rapidement lors de son visionnage et qui ne nous quitte plus jusqu'à la fin.
Ça faisait longtemps qu'il traînait sur mon disque dur en attente d'un re-visionnage avec des yeux d'adulte. Je crois que je l'avais téléchargé quand il avait été mentionné parmi les "joyaux cachés" du cinéma dans le topic questionnaire. Et la personne qui l'a cité, je connais ses goûts, je pouvais m'y fier.Bref, avec ce second visionnage ma sensation première a été confirmée. Pour ceux qui ne connaissent pas le speech du film : Kevin Lomax est un jeune avocat à qui tout réussit. Il ne perd aucun procès. Un jour, il se retrouve en prise avec ses convictions lorsqu'il se rend compte que l'homme qu'il défend est bel et bien coupable mais reléguant ses états d'âme, il fait en sorte de gagner le procès pour continuer sur son sans faute.
Peu après, il se voit subitement offrir un poste dans l'un des plus grands cabinets d'avocats de New-York. Ayant du mal à croire à sa chance mais flatté dans son ambition, Kevin accepte le job et part de sa Floride natale pour New-York (la nouvelle Babylone ?) avec sa femme.Ce film parle de ce que l'on est prêt à perdre pour atteindre nos ambitions, assouvir nos désirs. Il y a-t-il une limite à la vanité ou sommes-nous tous corruptibles ? Et ce n'est même pas d'y répondre en déplorant le fait que notre monde n'est pas beau à voir sous certains angles qui interpelle le plus. Non, c'est ce doute qu'il insinue à un moment donné dans l'esprit du personnage de Kevin mais aussi dans celui des spectateurs à travers le personnage de John Milton : et si cette morale qui nous empêche d'agir comme bon nous semble au détriment des autres et de ce qui nous entoure, et si cette morale reposait elle-même sur pas grand chose ? Dans ce cas-là, qu'est-ce qui nous empêcherait d'accepter de prêter l'oreille à nos désirs les plus fous ?
Ce doute qui s'insinue petit à petit, ce doute viscéral qui se cache derrière nos idées de pureté, de morale, de ce qui est bien et mal, qui nous fait dire ce qui est juste, et si c'était ça notre vraie faiblesse ? Un pas en avant et l'on sombre dans le relativisme total et c'est alors la porte ouverte à l'absence de limite.
La tentation est partout, elle flatte tous ces désirs inassouvis qui vont nous accompagner toute notre vie parce que nous devons faire des choix, nous ne pouvons pas tout avoir. C'est l'acception de ces choix et que tout désir ne peut être réalisé qui nous permet de ne pas sombrer totalement dans la vanité. Oui, vous l'aurez compris, le film s'inspire pas mal de la religion chrétienne dans sa manière de définir le monde existant et pour expliquer ses dérives.
Al Pacino y est évidemment excellent (plus que Keanu Reeves qui, comme d'habitude, est toujours aussi plat dans ses expressions faciales et son jeu. °_°).Avez-vous déjà vu le film ? Qu'en pensez-vous ?
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Excellent film, j'adore l'ambiance. Les acteurs sont génial, surtout Al Pacino et Charlize Theron, Keanu comme tu dis est aussi inexpressif qu'une bûche.
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Une magnifique histoire d'amour finalement !
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Je me souviens que d'un passage (si c'est bien ce film) : le diable dans le tram qui dit à un gen quelconque que sa femme est en train de le tromper.
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C'est ça !
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"La vanité, c'est décidément mon pêché préféré"
Ce film aussi d'ailleurs.
Mon premier avec Keanu, et aussi avec Charlize ( qui est à tomber dedans..)
C'était aussi le début des DVD cette sortie de film, un des premiers qu'on ait eu à la maison. La définition me paraissait tellement belle... -
Ce film m’a grave fait penser a constantine..
Al Paci et Reeves sont bien dans leur rôle,rien de nouveau sous le soleil,ça se laisse regarder sans se plaindre avec de jolie petite citation aussi ..
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Je me souviens aussi du passage lorsqu'Al Pacino demande à Keanu Reeves de lui servir un "Jacky Daniel" (le whisky)
Étonnement de Keanu, qui le reprend en précisant qu'on ne dit pas Jacky Daniel, mais "Jack Daniel's".
Réponse de Al :
"Bah, depuis le temps qu'on se connait lui et moi" -
Un excellent film, que je reverrais bien.
En passant, je m’étais longtemps demandé pourquoi le film avait été titré en France comme « L’Associé du Diable » plutôt que comme « L’Avocat du Diable », un titre bien plus raccord avec la VO et bien plus fort, car renvoyant à une expression connue.
Et bien, au final il semblerait que ça soit du à un autre film, signé Sidney Lumet et sorti 4 ans plus tôt, Guilty as Sin, retitré en français L’Avocat du Diable.
Voilà j’aurai juste appris un truc ce soir.
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Je te rejoins , un excellent film avec un Al Pacino et un Keanu Reeves extraordinaires, Je ne connaissais pas l'anecdote
C'est bien l'avocat du diable au Québec (The Devil's Advocate)