Décris-moi un mouton
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En ces temps trop troublés que nous vivons, j'ai envie d'évasion, loin, très loin, bien au-delà des frontières de notre Terre. Je vous propose , le temps d'une parenthèse, de faire une escapade avec moi pour faire escale, au-delà des mers et des océans, dans l'éther radieux où là, nous pourrons lâcher-prise de tous nos soucis, oublieux des salamalecs que parfois nous nous imposons pour nous sentir en phase avec cette société qui pourtant nous martyrise.
N'avons-nous pas grand- faim de rêves qui ne soient pas maudits ?
( @vi-king : je ne peux rejeter aucun mot suggéré, même s'il se retrouve remplacé par un autre, donc, je le prends aussi ).Fut un temps jadis, il y a de cela très longtemps, vivait une déesse qui s'appelait Téthys.
Son nom signifie "nourricière". Elle était la fille d'Ouranos ( le ciel ) et de Gaïa ( la terre-mère ).
Elle-même devint la déesse de la mer, que les fleuves ne se lassent pas d'amoureusement rejoindre, après des escapades à travers montagnes et vallées.
Comment ne pas l'adorer, elle qui féconde la vie, car sans eau, tout se meurt.
Elle aimait les hommes, car leur faim de voyages les poussait à traverser mers et océans en quête d'aventures dans de nouveaux territoires.
Ils faisaient escale dans toutes les îles qu'ils rencontraient, jouissant de leur beauté et de la douceur de vivre sur ces petits edens : ils s'autorisaient alors quelques temps de lâcher-prise pour se reposer et reprendre des forces pour ensuite repartir affronter les éléments : orages et vents violents. Elle aimait leur courage et leur enthousiasme.
Oh oui, en ce temps, jadis, ils la respectaient et la vénéraient, n'hésitant pas à user de salamalecs lors des rites d'offrandes qu'ils pratiquaient.
Puis vint l'époque où ils abusèrent d'elle, la violèrent, pêchant ses poissons à outrance,
sillonnant ses eaux à l'aide de nombreux bateaux très polluants sans compter les vaisseaux de guerre.
Elle ne se réjouit pas de devenir le cercueil de nombre d'humains, elle qui n'était destinée qu'à favoriser la vie.
Un beau jour, alors qu'elle regardait au-delà de l'horizon vers le ciel infini, en proie à un immense chagrin et à une détresse sans nom, elle décida de fuir ce monde qui la tuait à petit feu.
Dans un dernier adieu à l'humanité, elle murmura : " oh, terriens, mais que faites-vous ? "
Elle s'éleva dans l'éther et décida de devenir l'une des lunes de la planète Saturne, car cette divinité-là était réputée pour être un " impulseur des biens ". -
@ayamé Hoo trop beau mon
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Lorsque Lisa fit son entrée dans la salle de rééducation fonctionnelle, le bruit, comme à chaque fois qu'elle venait ici, assaillit ses oreilles. La jeune femme se serait bien passée de ces trois quart d'heure d'exercice obligatoire. Elle qui n'aimait rien de mieux que le silence et la tranquillité de sa chambre d'hôpital se trouvait confronté à un univers sonore qui l'indisposait grandement. Entre les gémissements des patients qui souffraient lors de leurs exercices physiques et les salamalecs de ceux qui espéraient tirer au flanc en faisant des courbettes aux kinés, la tolérance de Lisa au bruit était mise à rude épreuve. A quoi bon résister et se rebeller ! Les exercices étaient obligatoires et nécessaire si la jeune femme voulait récupérer au plus tôt et pouvoir retrouver une vie normale. Aussi elle acceptait sans trop rechigner l'obligation de se rendre dans la salle de rééducation. Lâcher prise semblait être devenu son mot d'ordre.
Lentement, elle prit place sur le tapis de marche. Dans quelques minutes la séance de torture pourrait commencé mais auparavant elle devait se mettre en condition. Son imagination était fertile et le gigantesque poster qui ornait le mur en face d'elle serait la clé de son voyage intérieur. IL représentait la vision paradisiaque d'une plage de sable blanc que venait lécher une mer turquoise.- " Prête pour une escapade de trente minutes mademoiselle Lise? Vitesse de croisière quatre kilomètre heure!"
La jeune femme opina, rajusta ses écouteurs et se mit en marche. Dans ses oreilles les notes suaves et mélodieuses des instruments traditionnels asiatiques lui proposaient une escale au Vietnam. Perdue dans les accords de la cithare et du luth Lisa se plongea avec délice dans cet espace de rêverie hors du temps et du présent, un voyage loin de la douleur et de la souffrance.
- " Prête pour une escapade de trente minutes mademoiselle Lise? Vitesse de croisière quatre kilomètre heure!"
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@lissilma : ton histoire me rappelle la rééduc de mon épaule à Lamalou les bains.
Je n'en garde que de bons souvenirs.
Dans la piscine, j'avais vue sur un arbre magnifique : il me donnait à la fois force et sérénité.
Pardon pour le HS : double like pour ton texte .Edit : Il y a 7 ans de ça.
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@ayamé J'espère que votre épaule vat mieux et que vous ne gardez aucune séquelle.
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Loin des obséquieux salamalecs,
l’escapade est encore plus belle en mer,
arrimant une escale en lâcher-prise ;
car la contemplation n’a d’égale que son authenticité. -
La spirale du temps m’a aspirée. .Bon gré, mal gré, j’ai dû apprendre à lâcher prise. Il y a longtemps que le décor s’est figé pour moi. Je ne sers plus à rien et pourtant je dispose de ma petite place dans ce petit bâtiment partiellement ouvert . C’est sous ce modeste appentis, perdu au milieu de la campagne que j’ai vécu ma dernière escale. Le frémissement des arbres agités par le mistral et le chant des cigales me tiennent compagnie. Je ne reçois plus de visites, sinon occasionnelles, comme celles d’un jeune chat trouvant refuge auprès de moi la nuit ou de quelques chèvres qui viennent paître dans l’herbage qui fait face à mon humble demeure.
J’aperçois le petit muret qui délimite la petite route sinueuse qui serpente dans cette partie de Provence, que j’avais tant l’habitude d’arpenter. Elle a du connaître pas mal de changements depuis ma retraite J’ai même cru comprendre que les routes nationales et départementales n’intéressaient plus les vacanciers , bien trop pressés pour apprécier la beauté d’un paysage..
Comme j’aimais sentir la douceur du bitume sous mes roues et apprécier ces paysages bucoliques qui défilaient lentement! J’ai la nostalgie de ces pique -nique dans les champs de lavande à l’ombre des platanes et de ces escapades inopinées au bord de la mer. Finalement, elle en aura vu du Pays ma petite famille que j’ai emmenée aux quatre coins de la France et bien au-delà, malgré mon petit gabarit.Bon ! Faut que j’arrête ici mes salamalecs. .J’entends du bruit. Mes biquettes en vadrouille sans doute. Quoique !…..
- Sarah ! viens voir !
- Whaouh! la belle voiture
- C’est celle de grand-papa. Mon père m’a raconté tout plein de belles histoires
- Et si on jouait à faire semblant de partir en voyage ?
- Allez ! Viens je t’emmène , c’est parti. Quand je serai grand, je te promets qu'on partira avec elle pour de vrai.
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@kachina : quelle jolie histoire. Double .
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@kachina On respire les herbes de Provence et on sent le soleil sur la carrosserie ...Reste plus qu'à faire vrombirent les chevaux. Cool!
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@heidi allez sans réfléchir, 2 mots qui me viennent à l'esprit là tout de suite
Chance et hasard
Bisouilles à tous
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Je vous propose loterie et aléas. J'espère que ça vous ira .
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Je ne serai pas trop dispo ces jours-ci ( je pars jeudi matin pour mon escapade mensuelle et j'ai foultitude de choses à faire avant mon départ ). Voici mon texte et maintenant, je peux dire : ça, c'est fait .
Je vais vous décrire une bien drôle de dame que vous connaissez tous :
elle adore les jeux de hasard, se moquant bien du bon sens des jeux de réflexion.
Quant elle s'ennuie de trop, elle joue alors à la loterie, impatiente de voir ce qui ressortira du tirage au sort.
La chance n'est certes pas toujours au rendez-vous, mais peu lui importe :
elle considère les aléas du destin comme le sel et le poivre qu'on rajoute dans les plats
pour leur donner plus de piquant, ce qui permet ensuite de mieux apprécier les douceurs telles que miel, confiture et chocolat.
Ainsi passe-elle tout son temps à s'amuser en compagnie des hommes que parfois, sans vraiment le vouloir, elle blesse.
Inutile alors d'éprouver pour elle mauvais ressentiment : elle ignore les notions du bien et du mal presqu'unanimement admises.
Elle n'est en fait ni gentille ni méchante, juste facétieuse.
Elle est toujours curieuse de voir comment les hommes vont se débrouiller sur le jeu de l'oie auquel elle les invite.
Mais au-delà des caractéristiques de son sacré tempérament, il est une chose qui vraiment la réjouit :
c'est de partager leur joie quand celle-ci les inonde.
Comment se nomme cette drôle de dame ? Son nom est très court, chacun l'appelle : Ma Vie. -
Ta vie déo soumise à limite d'âge: c'est du propre
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@delnis : mouais...et je ne comprends pas pourquoi. Faudrait qu'on m'explique.
Edit : je remets la chanson avec un autre lien, qui ne la considère pas " limite d'âge " !
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je ne crois pas en la chance ,
et le résultat de la loterie n'est du qu' au hasard ,conséquence de divers aléas ,aussi je lance une annonce ,
je fais appel à un marabout ,voyant ou autre ,à condition que ce ne soit pas un charlatan ,
qu 'il me contacte en MP
pour me donner gracieusement les numéros du prochain tirage du loto .
n hésitez pas je vous attends avec impatience .
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Les doigts accrochés dans le grillage ,Léopold regarde au loin, les nouveaux bus qui arrivent au centre .Il ne sent plus ses doigts, des heures qu il est ainsi ,humant le vent de liberté qui souffle à l extérieur et dont il a été privé.
A pas plus de quinze ans ,cet enfant immigré clandestinement à atterri à Mayotte après moultes épreuves.
Mais le plus dure fût, de quitter sa famille.
Sa mère a pleuré toutes les larmes de son corps et glissé dans sa main le dernier billet qu elle avait conservé pour cette occassion.
Les passeurs lui ont tout pris ,il est arrivé avec juste ce qu il porte sur lui pas de valise ,pas de photos souvenirs......RienAlors accroché, au grillage ,il rêve de voir un visage connu, ils étaient douze sur le petit bateau, même la vue d un seul lui suffirait.
Il a les doigts bleutés depuis longtemps déjà mais rien y fait .
Il pense à sa vie, à sa naissance,au long voyage :La vie c est une putain de l loterie j ai pas eu de chance dès le départ ,il pleure sans bruit cache son visage contre la grille en baissant celle-ci.
Il a honte de ses origines modestes non pire pauvre
C est la faim, qui l a poussé à partir, en regardant l afflux de richesse en Europe,à la télévision sa famille lui a conseillé de fuir et d envoyer de l argent au village dès que possible
Anais regarde ce jeune homme dans son poste de télévision tranquillement installée et ne comprend vraiment pas ce qu il vient chercher et pourquoi il a tout quitter, pour se retrouver ainsi seul et apeuré dans un pays qui ne veut pas de lui.
Le hasard .a fait qu elle est tombée sur cette chaîne, elle ressent vraiment rien pour ce jeune homme.
Rapidement elle zappe ayant oublié son regard ses pleurs, ses mains accrochées au grillage....tout de lui en une fraction de seconde.Les aléasd avoir trop de chaînes pensa t elle
Sourire aux lèvres, blottie dans son canapé devant la cheminée de son chalet résidentiel, à siroter un grand crue comme on boit une limonade quasiment cu sec -
Bonjour tout le monde, désolée pour mon trop long silence !!!
Je m'y remets avec ces 4 mots du coupAdossée à la rambarde, Amélie regarde la mer.
Elle n’avait jamais été riche. Une enfance dans une famille nombreuse, sans vacances exotiques ni vêtements de marque. Puis son mariage à 20 ans avec André, et leurs années de vie à deux. Les plaisirs modestes qu’ils avaient pu s’offrir de temps en temps – sorties au restaurant, week-ends… Rien d’incroyable, mais suffisamment pour qu’ils soient heureux et que leur couple soit capable de résister à tous les aléas de la vie. Du moins, elle le pensait.
Et puis… le jour de chance. Les résultats de la loterie qu’Amélie lit et relit en boucle sans arriver à en croire ses yeux : le 1er prix ! La voilà qui se retrouve millionnaire…
Au cours des semaines et des mois qui avaient suivi, Amélie et André se sont trouvés emportés dans un véritable tourbillon. Félicitations, fêtes, propositions diverses… ça n’arrêtait pas. Tous ces vieux amis perdus de vue qui « par hasard » avaient retrouvé leur numéro de téléphone et avaient des plans incroyables à leur proposer !
Amélie s’est laissé tenter par un relooking intégral et des robes de haute couture. André, par une voiture de sport – rouge, évidemment. Et puis il y a eu le bateau : un magnifique voilier de 16 mètres à la coque blanche. Un rêve réalisé…
Le voilier est toujours là. Depuis sa position, Amélie le voit bien distinctement, rangé dans sa place de port. Mais il n’est plus à elle… Deux, trois investissements ratés et tout est parti en fumée. André est parti aussi d’ailleurs, au volant de sa nouvelle voiture. Alors Amélie a repris son ancien boulot, et tous les week-ends, elle vient au port et regarde ce qu’elle n’a plus. -
Désolé d'être quasi absent
Avec les vacances contre toute attente c'est pireUne Saga Quizz qui se termine et une autre qui commence
Mais surtout, surtout, selon l'inspiration, je suis chez les Incas ou les Romains -
Mots à inclure : chance, hasard, loterie et aléas.
De tous les Dieux anciens Cupidon était assurément le plus farceur. Croiser sa route pour les mortels n'étaient pas toujours synonyme de Chance.
Si ces créatures pensaient que l'amour était le fruit du hasard ils se trompaient lourdement. Aucune loterie céleste ne présidait aux rencontres, non... non juste un Démiurge facétieux qui appréciait plus que tout de jouer les entremetteurs. La Déité fantasque aimait à se jouer des humeurs et des préférences des hommes. Ils aimait brouiller les pistes des sentiments, troublait l'esprits des hommes, faisait palpiter les coeurs et voltiger des papillons dans le ventre de ses victimes plus que consentantes. Parfois les aléas de l'amour et de la vie transformait une belle romance en tragédie mais qui pouvait il? Il était l'inspirateur d'une espérance et c'était aux humains de la concrétiser en oeuvre d'art ou en un lamentable gachis.