Décris-moi un mouton
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Il m’aime , un peu beaucoup, passionnément, à la folie, pas du tout.....
C’est toujours pareil . Entre mes doigts ne reste jamais qu’une tige verte et creuse;
Maman ne m’avait jamais dit qu’il fallait se méfier des hommes et que mon cœur était pareil à un pissenlit . Un souffle, qu’il soit un regard enflammé ou un sourire enchanteur, et le voilà déshabillé. Nu sans défense, vibrant au rythme des saisons, maladroit comme un jeune piaf qui s’élance et tombe de l’arbre.
Maman ne m’avait jamais dit qu’il ne fallait pas trop se parfumer à la confiance, que la vie n’est rien d’autre qu’une randonnée , un parcours sinueux , et que certains chemins ne mènent nulle part.
Mais maman n’a jamais cessé de me dire « Si tu arrives au sommet de la montagne, continue de grimper »
Un jour, il t’aimera, un peu , beaucoup…………. -
OUHAOU ça valait l attente merci j ai adoré
12h de plus pour les votes mais mon triple like
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Quels délices de vous lire
Merci de partager tout ça
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@kachina : j'adore => double like .
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@kachina Oh joli !
Double like pour moi. -
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Bonsoir les Plumes
Merci pour vos votes. Je vous propose quelques mots légers à manier et remanier comme bon vous semble.
Allez c'est parti pour de belles surprises !
Rencontre - distance- Ephémère - Légèreté
à bientôt
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@kachina : ma muse a bien aimé tes mots, mais elle est restée un tantinet contrariée par ma balade d'hier.
Mais je l'ai calmée en écrivant ce texte, pour sa fonction cathartique .Un jour, ma petite voix intérieure m'a sermonné en me disant ceci :
" regarde-toi, tu as l'air aussi sympathique qu'un jour d'hiver sans soleil.
Quoi ? J'ai une gueule d'atmosphère...genre celle d'un jour de pluie en novembre ?
Presque oui, et j'espère que ce n'est qu'une gueule d'éphémère. Où sont passés ton sourire amusé et ton regard malicieux ?
La rencontre avec les aléas de la vie depuis ta naissance jusqu'à ce jour a amoindri ta capacité à la légèreté, tu sais,
" l'insoutenable légèreté de l'être ".
Mesure la distance qui te sépare d'elle, ne la laisse pas te le faire perdre de vue, l'art de jouir des joies simples.
Depuis, chaque fois que la tristesse tente de s'emparer de moi, je me réfugie dans la contemplation des oeuvres de dame Nature et la sérénité sans coup férir revient.
Sans coup férir ? Et bien non, pas vraiment : pourquoi a t-il fallu, pas plus tard qu'hier, que je m'émerveille devant ce vaillant coquelicot, l'une de mes fleurs préférées, qui m'a " en même temps " rappelé qu'il y en a de moins en moins, de ces délicieuses fleurs, symbole de liberté, et cela m'a sur le moment causé quelque chagrin !
Allons, ayamé, se laisser gagner par la mélancolie est péché ! Va donc dans ton jardin pour y cueillir du romarin !
En fait, j'y suis bien allée ensuite, mais plutôt pour lui donner belle allure en taillant, arrachant, ramassant, bref, tous ces travaux de jardinage qui savent si bien nous vider l'esprit des mauvaises énergies et nous rendre heureux du travail accompli.
C'est décidé, l'an prochain, je sèmerai des graines de pavot ornemental, ce si joli cousin du gentil coquelicot, et mon monde sera beau .
Photo du dit coquelicot prise hier lors de ma promenade avec mes chiens . -
Rencontre - distance- Ephémère - Légèreté
Bob jouait encore à son jeu débile sur son iphone, tout en marchant sous le soleil d'un pas rapide, sur les quais de la Seine. Soudain son attention l'obligea à tourner la tête sur une jupe très courte qui croisa son chemin. L'erreur d'inattention fut immédiatement sanctionnée par un choc violent qui lui fit mettre un genou à terre, les mains sur son visage.
- "Oh pardon, milles excuses, je ne m'attendais pas à cette rencontre fracassante de votre... nez avec le mien. Je suis confus, j'ai mal apprécié la distance et je reconnais que très souvent je fais preuve de légèreté, limite d'étourderie ! Regardez, le hasard fait bien les choses, peut-être accepteriez-vous un verre à la terrasse de ce bar éphémère qui est très à la mode. Allons venez, je vous invite, oups attention à la porte vitrée avec votre... nez !"
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@bobrichenbisous : éhé, merci, camarade, d'être venu grossir nos rangs.
Franchement, ça valait le coup, pour le plaisir de nos yeux avides de lecture.
Ton écriture est réjouissante, merci . -
@bobrichenbisous
Bienvenue et merci ,très agréable de te lire -
Il y a des rencontres en légèreté qui mettent le cœur en fleur ; que le temps, et même la distance, ne rendent pas éphémères, car elles ne fanent jamais.
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Coucou, dès que je reviens la semaine prochaine je vous ferai un texte avec tous les mots proposés. Promis/juré/craché. Sinon je vous souhaite à tous une bonne semaine pleine de joie de de jolis textes.
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@lissilma excellente vacances profites en
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Fin novembre, un vent froid balayait des papiers sales le long des rues grises. De trottoirs en ruelles, il traînait son ennui et sa solitude au milieu des poubelles pleines, débordantes aux volumes laids et déprimants. Sorti de l’usine, il avait du mal à soustraire de son esprit les cadences abrutissantes. Il lui fallait quelques heures avant de se déconnecter et mettre un peu de distance avec cet autre monde. Parfois il n’y arrivait pas. Mais ce soir, même s’il n'avait pas si soif que ça, il eut envie de pousser la porte de ce café. Elle était là, Elle n’était ni belle , ni laide, juste effacée, vêtue d’un tailleur sombre.
Assis devant son verre, il ne la remarqua pas immédiatement, bien trop occupé à méditer sur la réelle utilité de son existence, fumant sa gitane , qui ne lui procurait pas vraiment de plaisir.
C’était pourtant rare une femme debout au comptoir. Il se mit à la contempler .Elle buvait son thé à petites gorgées précieusement, lentement, les yeux fixes, sereine. Elle tourna la tête dans sa direction. Leurs regards se croisèrent. Elle semblait indifférente. Il aurait bien aimé voir sur son visage l’esquisse d’un sourire , un semblant de réaction, aussi éphémère fut-il. Mais elle se retourna vers les étagères à bouteilles.
Résigné, il vida son verre et sortit . Le silence de la rue l’oppressait. Pourquoi l’image de cette inconnue restait-elle en filigrane sur ses rétines ? Pourquoi cette rencontre le troublait-il à ce point.Soudain , il sentit qu’une main avait doucement saisi son bras .
*"Venez! "*murmura-t-elle. Elle le conduisit dans un petit hôtel voisin . La chambre était d’une banalité navrante mais curieusement il s’en soucia à peine. Insoutenable légèreté de l’âme ! Elle lui caressa le visage .Une onde électrique le transperça quand elle mit sa main dans ses cheveux. Le contact de sa chair nue avait quelque chose de rassurant. Il sentit une vague de désir monter en lui. Elle se donna à lui sans retenue, comblée par tant de plaisir.Plongé dans un demi sommeil il s’étira, les yeux fermés, comme pour prolonger cette sensation de bien-être, ce paradis d’émotions. Qu’avait-elle donc de si différent ? Il sentait encore sa présence, son parfum . Quand il se réveilla, la chambre était vide . Il ne l’avait pas entendue partir.
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@BobRichEnBisous @ayamé @Kachina @Music
Nos 4 participants ont gagné le droit de donner un mot chacun
Félicitations à tous -
Bien, alors je propose le mot : misanthropie
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Je propose : sauvage.
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Je propose accueillant
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@BobRichEnBisous
Peux tu nous donner un mot de ton choix pour continuer l aventure s il te plaît ?