Décris-moi un mouton
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Tout avait commencer par un échange épistolaire. Il a fallut que de quelques mots échanger par lettres pour concevoir une futur amourette entre Charlotte et Charles. Pour créer la paix entre leurs deux royaumes, leurs pères respectifs s'étaient écrit sous les conseils de leurs conseillers pour éviter le combat.
Le jour où les deux nubiles se rencontrèrent pour la première fois, l'effet lorsqu'ils se sont aperçus, ils s'aimèrent au premier regards.
Toutefois, leurs adorations allait mettre un froid entre les futurs mariées et leurs familles, alors leurs épousailles n'eut jamais l'occasion d'être.
Ce qui créa une confusion parmis les villageois.
Charlotte et Charles continuèrent de se fréquenter en cachette et décidèrent d'agir et de s'enfuir lorsque l'un d'entre-eux fut promis à quelqu'un d'autre.
Et tout se termina quand ils regardèrent le ciel en se questionnant s'ils pourront toujours cacher leurs appartenance à la royauté et Charles se demandait si ces parents concevaient des remplaçants puisqu'il était fils unique.
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Ne pas subir les EFFETs d'une capitulation
Les exodes sur les routes, dans la CONFUSION
Entre parenthèses, les fêtes et les AMOURETTES
Il lui fallait AGIR, il lui fallait écrire
Et dessiner aussi, les yeux tournés vers le CIEL
Son COMBAT pour la PAIX lui donnait des ailes
Qu'elles sont loin, les liaisons EPISTOLAIRE
Entre Pampa et cordillère
l'Afrique du nord, l'Amérique du sud
Pour des missions dangereuses et rudes
Il n'y aura pas de REMPLACANT
Pour ce pilote perdu
Entre une île et un continent
Reste un orphelin
Seul avec son dessin -
@ToTeM Merci d’être passé nous rendre visite avec ce texte dont le message est assez lourd de sens .
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@ToTeM Très "Saint Exupérien" ce texte
Double like. -
Le ciel était couvert. Au loin on entendait le bruit de la bataille que se livraient les soldats depuis des jours. Terrée dans une cabane de bergers, Lila porta la main sur son corsage et en sortit une enveloppe toute froissée. Elle la regarda quelques instants, relut le nom et l'adresse qui y figuraient et qui étaient les siens. Puis, lentement, elle prit la lettre qui était à l'intérieur et qu'elle déplia soigneusement. Elle relut le texte qu'elle connaissait par coeur.
Elle ouvrit un tiroir du petit meuble qui se trouvait à côté de son lit et prit une feuille de papier et un crayon, car c'était tout ce qu'elle avait sous la main. Oh, ce n'étaient pas un échange épistolaire entre philosophes, mais des lettres d'amour qu'ils s'envoyaient, ces deux-là, comme tant d'autres en ces moments terribles. Ce n'était pas une simple amourette, ils s'aimaient sincèrement et tendrement. Elle s'apprêtait à écrire lorsqu'un homme en tenue militaire entra en trombe dans la petite maison. D'un geste il lui fit signe de ne pas parler. Il s'approcha d'elle et lui dit juste ces mots :
- La paix vient d'être signée, mais "les autres" ne veulent rien savoir. Nous devons agir pour les neutraliser et en finir, ça va être dur, ne bouge pas d'ici.
En effet, l'ennemi était redoutable et déterminé. Les soldats étaient fatigués, épuisés, mais ils tenaient bon. Aucun bataillon n'avait pu passer les lignes pour leur permettre au moins de se reposer en remplaçant les hommes à bout de force. Le bruit se rapprochait. Dans les tranchées, la confusion était totale, mais pourtant les choses s'arrangeaient, car l'ennemi semblait à court de munitions. Le ciel commençait à se découvrir.
A la faible lueur d'une lampe à pétrole, elle prit son crayon et commença à rédiger sa lettre, d'abord la date, puis ces mots : "Charles, mon amour adoré, je...
Lorsque l'homme revint à la cabane, accompagné de deux autres soldats, ils virent la jeune femme allongée sur le lit, ses doigts tenant le crayon, la lettre tombée au sol. Ses yeux étaient clos, comme si elle dormait, mais on apercevait une petite tache rouge sur sa sa robe blanche et rose, juste à l'endroit où elle gardait la lettre de son amoureux, sur son coeur. Un fin rayon de lumière filtrant par un petit trou dans le volet, juste en face, s'y était posé. C'est par ce petit trou qu'avait pénétré la dernière balle du combat...
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@ytica et toujours la chute qui nous surprend !️
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Il eut été tellement plus simple de commencer ce récit par cet incontournable « il était une fois » mais , au final, on a jamais su comment cette histoire avait commencé et ce qui s’était vraiment passé entre eux. Qui sait ? Peut-être n'avaient-ils jamais eu rendez-vous ?
Leur entourage évoque encore une banale rencontre épistolaire, une habitude amicale qui, de simple amourette s’est rapidement, et contre leur gré, transformé en ballade amoureuse, semant , dans leurs esprits, autant de trouble que de confusion.. Ils en avaient vécu ensemble des jours , des nuits et des rires. Il lui parlait souvent de ce qu’il aimait , surtout de sa passion artistique, la musique….
Et puis , un jour leurs chemins se sont éloignés .Allez savoir pourquoi! sans trop y croire vraiment, sans doute parce qu’ils savaient que c’était tout bonnement impossible, ils s’étaient donné rendez-vous dans dix ans . Une phrase lancée en l’air , comme ça, simplement pour pouvoir l’entendre retomber lourdement sur le plancher des rêves. Un « je t’aime moi non plus » jeté comme un galet qui ricoche sur les vagues du temps.
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5 Janvier 2008 Une chambre d’hôtel à Barcelone tard dans la nuit.Effet indésirable ? effet de vérité illusoire ? Je ne parviens pas à dormir . Je m’extirpe d’un rêve étrange. Assis sur mon lit dans cette grande chambre sans charme, je viens de me réveiller en sueur. Le ciel est chargé d’électricité. L’orage gronde. C’est l’hiver.
Je suis musicien , en tournée dans la région . Hier soir nous avons donné un concert avec mon groupe dans une salle grandiose. Au nom étrange . Apollo . 23h précises les lumières se sont progressivement éteintes sous les applaudissements d’un public démonstratif ; je me suis avancé sur la scène , seul, comme je le fais d’ordinaire, dans une quasi obscurité, lourde, où le trac pèse devant des spectateurs en nombre que je ne peux encore distinguer.
A l’aide de mon harmonica, j’aspire mes premières plaintes mélodiques *« School" c’est l’intro fétiche de notre concert.
Derrière mes paupières closes, je sens la lumière envahir la scène. Tandis que le morceau se déroule au tempo prévu, que les projecteurs m’éblouissent enfin, que j’attrape mon saxo, je la découvre , là, au milieu de cette rangée de spectateurs, le visage rivé vers moi, parée d’un sourire éblouissant, ses grands yeux projetant leur lumière bleue jusqu’à moi, jusqu’à mon cœur, comme elle avait sur si bien le faire , dix années auparavant.
Dix ans . Dix longues et courtes années à parcourir la planète chacun de notre côté. Dix ans de combat , à agir, et tenter de l’oublier dans les bras d’une remplaçante, estomper chacun de ses traits de ma mémoire.
Effet surprise. Elle est là , pour de vrai à quelques mètres à peine de moi. Elle n’a pas oublié . Elle se souvient de moi.
Le concert est magique . Je n’étais pas sur scène , j’étais ailleurs . Je n'ai eu de cesse pendant ces 2 heures de penser à ces dix années écoulées, à ses yeux , son air moqueur et tendre.
A la fin du rappel, je me suis précipitée vers la salle rallumée la cherchant du regard essayant désespérément de distinguer ses cheveux blonds parmi cette foule piétinante .
Je l’ai aperçue enfin ! immobile au pied d’un des grands escaliers de l’entrée, m’attendant avec son regard espiègle. Je me suis approchée d’elle. Il n’y a pas eu de mots , pas de phrases. Aucune question . Aucune explication. Je l’ai prise par la main et nous avons marché dans les ruelles sombres de Barcelone. La ville semblait déserte. Moment de paix hors du temps, hors de tout .
Tout juste dix ans . Aujourd’hui était donc arrivé, presque en douce. Sur la pointe des pieds.
Nous marchions à présent tous deux , main dans la main, nous parlant, riant, blaguant, comme si ces dix ans avaient été dix jours.
Bientôt, il n’y eut plus de mots. Dix ans ! La chambre n’était plus une chambre, le plafond un plafond, le lit un lit. L’ivresse de nos mouvements, , la brûlure de nos corps nus s’enroulant et se déroulant sans fin sur ces draps défaits nous emportait dans un espace hors du temps.
Sa chaleur contre moi, la chamade de son cœur contre ma poitrine, sa main caressant doucement mon cou. Juste un pur moment d’amour absolu dans lequel nous nous sommes laissés glisser, emporter doucement vers le sommeil, un sourire aux lèvres.
Lorsque je me réveille, je serre un oreiller mou contre moi . J’allume la lampe de chevet , le lit est en pagaille, mais il n’y a personne à côté de moi.
Brutal réveil . Dur retour à la réalité.. Dix années viennent de me claquer à la gueule. Il est quatre heures et demie du mat et je suis seul dans mon lit, comme d’habitude.
Dix ans tout juste . Un rendez-vous manqué .
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Bonsoir les Plumes
Désolée pour le retard . C'est juste un dimanche soir sur les chapeaux de roue .
Are you ready ? J'ai vite ouvert le livre que je viens à peine de commencer et je suis tombée sur POSSIBLEdonc comme il se doit , et seulement si vous êtes toujours partants ( je sais que ce sont les vacances)
@ayamé @Artelise @Music @ytica @Spillway @ToTeM @Louikatorz @outrebleu
je vous laisse le soin de déposer le mot que le hasard aura bien voulu vous proposer.
Bonne fin de soirée et à très vite .
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De mon livre actuel, " Le dragon de Lawson " d'Agnès Clerc ( dont je ne me souviens même plus comment il a atterri dans mes mains...suis grave, bon bref, on s'en fout ! ), je suis tombée sur le mot exercice.
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Le hasard caché dans un livre m'a indiqué le mot : insupportable
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Mot au hasard dans le premier livre de la pile : heptapode
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Le mot de cette semaine sera "réunion" .
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Bonjour à tous
RAPACE -
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@Artelise a dit dans Décris-moi un mouton :
dans quel livre peut-on tomber sur le mot "heptapode"
Dans le dictionnaire .
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Pour moi ça sera : créature
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Bonjour à tous
Merci d’être aussi réactifs. Même si nous attendons la proposition de sa majesté @Louikatorz je voudrais demander à @Spillway , sans qu’elle n’en prenne ombrage , de proposer un autre mot. Je la remercie au passage d’avoir enrichi mon vocabulaire mais je crains que ma muse ne me tourne le dos sur ce coup là .
Désolée c’est la première fois que j utilise un tel droit @spillway mais je suis sure que tu comprendras
Bonne journée les plumes . Je reviens vers vous dans le courant de la journée pour une récap
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Le républicain (mais pas de droite) Louikatorz s'est regardé dans un miroir. Passé le dégoût bien compréhensible, il s'est demandé quel qualificatif lui correspond.
Il a évidemment écarté "beau" et "intelligent", et il s'est dit que le mot qu'il allait proposer serait "gentil";Valà, valà ...