Décris-moi un mouton
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@Artelise a dit dans Décris-moi un mouton :
, dans quel livre peut-on tomber sur le mot "heptapode".. ^^
La tour de babylone de ted Cliang
@Kachina a dit dans Décris-moi un mouton :
je voudrais demander à @Spillway , sans qu’elle n’en prenne ombrage , de proposer un autre mot
Paupière
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Comme convenu , voici la récap.
Merci @SpillwayPaupière - Possible - Exercice - Insupportable - Réunion -Rapace - Etendue - Créature - Gentil
Bon après-midi !
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Quand j'ai vu le 1er mot de @Spillway, j'ai eu un moment de stupeur. Puis me suis dit : allons ayamé, cap ou pas cap .
Et voilà, je l'ai quand-même casé .J'aime écrire des poèmes, fondre sur les mots comme un rapace sur sa proie pour ensuite les coucher,
étendue plus ou moins longue de rimes tourmentées quand mon humeur chagrine n'est pas ensoleillée.
Je tire du néant les créatures que sont les fantômes en rien gentils de mes tourments inavoués,
aussi mes peines plus que mes joies pour mieux les résilier et sérénité retrouver.
Il faut que l'exercice soit limite insupportable pour que mon chagrin du moment en soit évacué.
Maintenant lassée des riches alexandrins que je finis par trouver prétentieux et de plus désuets,
j'ose me lancer dans le style des haïkus pour que la réunion des mots soit un enchaînement plus ciselé.
Me sera t-il possible d'en écrire malgré certaines difficultés, contraignantes à souhait ?
Composer trois vers seulement, deux de cinq pieds et un heptapode placé au milieu, sera donc mon défi à relever.
Paupières mi-closes, je laisse l'esprit vagabonder en terres qui sont à défricher ( déchiffrer ? ).
Et voici 6 haïkus comportant les mots donnés.Rapace planant - sur l'étendue des prairies - doux agneaux s'enfuient.
Fuir tout droit devant - insupportable exercice - pour sauver la vie .
Clair de lune éteint - réunion des possibles - mais n'en choisir qu'un.
Terreur dans la nuit - créature heptapode - ronge rêves maudits.
Gentil coqu'licot - fragile évanescence - ( oh joie ) revient chaque été.
Paupières mi-closes - monde noyé en brouillard - mon coeur s'apaise.
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Dans son petit lit à une place, il était seul cette nuit là. Comme toutes les autres nuits de sa vie d'ailleurs. Jamais il n'a vu de créature de rêve étendue près de lui. Fermant sa paupière droite, puis la gauche par exercice rituel aussi vain que son existence, il se permettait de laisser libre cours à son imagination.
Cette nuit là, dans sa tête, lui l'homme gentil du quotidien, se transformait en rapace traquant les femmes. Tout lui devenait possible, même le plus insupportable, le viol solitaire ou en réunion.
Alors, il rouvrit les yeux. Il avait peur, pourrait-il devenir ce qu'il imaginait ? Il saisit le drap qui le couvrait et l'enfonça dans sa bouche.
Un an plus tard, son propriétaire qui ne percevait plus de loyers, découvrit le cadavre de son locataire sur son lit.
Et on l'enterra comme il avait vécu, seul .. -
Au travers de la fenêtre, on pouvait y voir quelques rapaces planer dans le ciel.
Dans une salle, une dizaine de personnes y étaient assis en rond. La conférencière commença à parler :
« L’on dit que l’insupportable est supportable, que l’impossible est possible, alors si l’on pensent à l’étendue de tout ce qui existent sur terre et ailleurs, ils y a plusieurs créatures, aux confins des océans, par exemple que l’on ne connaît pas l’existence.
Alors, soyez-tous gentils et en fermant vos paupières nous allons faire un petit exercice.
Penser à ce qu’il y a dans les films particulièrement de science-fiction qui vient hors de la terre. Les extraterrestres, quel est un stéréotype type de à quoi ressemble les extraterrestres ? 7 pattes, oui ce sont des heptapodes. » Elle continua son discours.
Lorsque tous avait les deux yeux bien fermer, elle se métamorphosa en se qu’elle est réellement et se dit que sa conversion ne fait que commencer.
« Fin de la réunion » Quand ils ouvrirent les yeux, elle se dit « Bon appétit ».
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@Spillway : waouh, je veux une suite. Est-elle un loup-garou ? Double like pour moi, aussi parce que tu as mis ton mot improbable .
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Joli !
Je double like ! -
Une vie insupportable est souvent apaisée par les images que l’on fabrique.
Induire ses rêves est un exercice qui demande de la pratique mais qui est possible.
C’est ainsi, qu’une nuit, je fus propulsée un jour de printemps sous un cerisier en fleurs.
Quelle ne fut pas ma surprise en levant les yeux de voir sur une branche de cet arbre une sorte d’oiseau ressemblant à un rapace, mais dont la réunion de la couleur de ses plumes et de celle du ciel était en parfaite harmonie.
Etendue sur mon lit et profondément endormie, je ne pouvais détourner mon regard de cette créature magnifique.
Oui cet animal fantastique avait l’air aussi beau que gentil, mais sous ses paupières qui se fermaient par intermittence coulaient des larmes que je pouvais sentir sur mon visage.
Cette nuit-là j’ai rencontré un phénix, et cette nuit-là il m’a délivré son message : j’étais prête pour aller vers un renouveau. -
Il est magnifique ce texte ! je double like
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@Music : j'adore, ton texte parle à mon âme => double like pour moi aussi .
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@Music le Phénix ! le plus bel oiseau mythique, le plus vénéré parce que rattaché au soleil. Bref !le plus beau symbole de la renaissance .
Pour toutes ces raisons évoquées dans ce texte , double like ! -
Heptapode, un possible exercice de style
politiquepoétique
Gentil rapace, à deux pattes
Et à deux ailes étendues
Sauras-tu les affronter
Tous ces insupportables ?
Simili tsars autocrates,
en présidents empereurs
et dictateurs phallocrates
En réunion scélérate.
Ne ferme pas tes paupières
Viens, écoute les prières
De ceux qui souffrent en silence
Au bout de leur espérance.avertissement : aucun vrai message politique dans ce poème.
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@Artelise a dit dans Décris-moi un mouton :
avertissement : aucun vrai message politique dans ce poème.
Et pourtant, tu n'empêcheras pas les mots de le véhiculer, ce message, car ils ont un pouvoir qui échappe à tout écrivain .
Comme il me plaît de l'y trouver, ce message, au-delà de ton avertissement, je double like ces mots . -
tu n'as sans doute pas tort.
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Transmission
Ce n'est pas possible, cela ne peut pas continuer comme ça...
Elle tourna son regard vers la fenêtre, mais la lumière du soleil l'obligea à fermer un instant les yeux. Elle rouvrit une paupière, puis l'autre, et regarda le morceau de ciel bleu qui emplissait l'encadrement. Cela faisait des mois qu'elle était clouée ainsi au lit, enfermée dans cette chambre d'où elle pouvait entendre tous les bruits de l'extérieur, le vent dans les branches des arbres, des enfants qui rient, le cri d'un rapace en quête de nourriture, mais ses jambes ne la portaient plus depuis la chute qu'elle avait fait dans les escaliers qui mènent au jardin. Depuis ce jour, son univers se résumait à cette chambre.
Malgré les soins, il n'y avait aucun résultat, aucune amélioration. Elle était devenue une pauvre créature dépendante des autres. Sa soeur s'occupait d'elle avec dévouement et amour, mais plus le temps passait, et plus la vie dans cet espace clos lui devenait insupportable. Alors elle écrivait sur son journal intime. Ses longues journées étendue sur ce lit de souffrance se ressemblaient toutes.
Elle poussa un soupir et ferma les yeux. Elle essaya de dormir mais, n'y parvenant pas, elle prit son cahier et commença à écrire, d'une écriture ronde et régulière, ce qui lui passait par la tête. Les phrases s'enchaînaient sur la page avec facilité et son esprit se détendait, cet exercice d'écriture était pour elle un moyen de s'évader par la pensée. Une sensation de plénitude l'envahit, auquel elle s'abandonna. Le stylo glissa de ses doigts sans qu'elle s'en aperçut et elle ressentit comme une sorte de crispation de tout son corps. Cela dura juste une seconde, et soudain elle se sentit soulevée, emportée, comme libérée, flottant dans les airs et se déplaçant avec facilité. Etonnée, elle vit son lit, en-dessous d'elle, et elle se vit, allongée dessus, ses longs cheveux étalés autour de sa tête. Elle se rendit compte alors qu'elle pouvait bouger, se diriger, mais elle n'avait pas de corps, c'était à la fois étrange et tellement réel, et elle ne ressentait aucune peur malgré l'étrangeté de la situation. Sans difficulté, presque malgré elle, elle passa le mur et se retrouva dans la pièce à côté, puis dans la partie de la maison du rez-de-chaussée. Tout ceci lui semblait naturel, et aussi très agréable, elle pouvait décider d'aller ici ou là, elle était comme une pensée qui se déplace et qui ne connaît pas de barrières, pas de limites. La voici à présent dehors, juste au moment où sa soeur revenait de sa réunion du conseil municipal et entrait dans la maison.
Vite, revenir malgré elle très vite dans la chambre, et puis un choc, un peu rude, et la revoilà dans le lit, avec un bref moment de confusion qui disparut très vite. Le bruit des pas de sa soeur qui monte les escaliers en bois, la porte de la chambre qui s'ouvre, et cette sensation qu'elle venait de vivre quelque chose d'incroyable, qui se répéta de nombreuses fois.
Son secret, seul son journal intime, ce gentil et fidèle ami, en eut connaissance. Puis, un jour, bien des années plus tard, un jeune fille tomba par hasard sur ce cahier enfoui dans un tiroir. Tout seul, il s'ouvrit à une page bien précise, où ne se trouvaient que quelques lignes. Dès qu'elle les lut , elle se sentit soulevée, emportée, comme libérée, flottant dans les airs et se déplaçant avec facilité...
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@ytica Fantastique voyage astral.
Double like. -
@ytica Troublant !
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Je pars demain matin et ne rentre que lundi. Je ne me connecte pas quand je suis en " vacances ", donc à bientôt pour de nouvelles aventures .