Décris-moi un mouton
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L'insupportable spleen de la journée s'était abattu sur moi comme une feuille morte dans un océan de tristesse. Tout semblait si bleu, si mélancolique, jusqu'à ce que je trouve le remède à mon mal-être : un French Tacos.
Alors que je m'enfonçais dans cette délicieuse gourmandise, une chanson de Dua Lipa vint caresser mon âme, dissipant petit à petit les nuages sombres qui me tourmentaient. C'était comme si la musique avait le pouvoir de transformer l'atmosphère ambiante en une fête joyeuse, me faisant sourire comme un Schtroumpf devant une montagne de salspareille.
Dans ces instants simples, je réalisais que parfois, la combinaison d'un bon repas et de la musique pouvait avoir le pouvoir de chasser le spleen et de ramener la couleur dans nos vies, même quand tout semblait bleu.
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@IsraelionBimboTacos T'es un rapide toi ! .Même si je me doutais qu'on allait se cogner un tacos et Dua lipa , je dois avouer que ton texte rentre dans les rangs.
Merci !
Bref ! Tu vois quand tu veux ! -
Bonne journée les Plumes.
A ce soir !
Une seule couleur sur ma palette, le bleu
Schrtroumpt raleur ou schrtroumpt grognon
Quand sonne l’heure des champignons
Rien à faire, mon décor passe en mode grisailleuxAppelez ça spleen, cafard, si cela vous chante ,
Je ne vais pas mentir, j’aime pas l’automne
Dans cet océan de feuilles aux couleurs trop arrogantes
Mon âme se noie, je baisse les armes, je démissionne.Une tisane de salsepareille n’y pourra rien changer
La pluie, le froid rendent mon humeur insupportable
Je suis donc venue vous dire que je m’en vais
En attendant le retour de couleurs plus agréables. -
à tout à l'heure !
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Bonsoir les Plumes Allez ! c'est reparti pour un autre tour .
Semaine fantaisie . On change un peu la formule !
Est-ce que le mot "Incipit" vous dit quelque chose ?
Si vous êtes un fervent lecteur, vous savez que
*"L’incipit est la vitrine d’un roman, et la porte pour y pénétrer"
"L'incipit est un mot de passe, un code qui donne accès au roman.*
Vous voyez où je veux en venir ? Oui ? Non ?
En clair, pour cette semaine , je vous propose un petit exercice, qui consiste à vous mettre dans la peau d'un écrivain et écrire une petite nouvelle (pas un roman , attention ! 35 Lignes max )
qui devra obligatoirement débuter par " Rien ne serait arrivé si je n'avais pas loupé ma correspondance " et se terminer par
" Personne n’est sûr de rien . Tout est si provisoire. Cap ? Je peux compter sur vous ? @ayamé @agathe @music @ytica @artelise @Hilda-Van-Holp @cupide @Lucifer @music @Melodia @Dindon @katorz . Allez quoi ! Souriez ! N'ayez crainte! Tout va très bien se passer. Vous êtes des guerriers, je le sais .
Je vous souhaite une belle fin de soirée et vous attend dès demain ?
Bises la Team !
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@Kachina je laisse mon "armure" au frais jusque demain soir....
mais je cogite quand même ! lol
bonne idée, cette petite nouvelle... -
Rien ne serait arrivé si je n'avais pas loupé ma correspondance.
En attente sur le quai du train suivant. Pfff, j'ai tellement couru aujourd'hui. Je n'avais qu'une idée en tête : retrouver ma chambre d'hôtel et son large lit douillet pour enfin me reposer. Quel travail à la fois exaltant et fatigant ! Voyager, rencontrer des gens, parler affaires, dîner dans de prestigieux restaurants... Une vie trépidante qui m'a fait arriver en retard plus d'une fois, comme à cet instant. Pour la peine, je patiente innocemment tout en remarquant un homme en train de m'observer depuis un banc, assis à côté d'une valise imposante. Nous sommes-nous déjà rencontrés ? Parcourir le monde a cette curieuse particularité d'effacer des souvenirs. On ne peut se rappeler tous les endroits visités et toutes les personnes croisées lors des nombreux périples. Le visage et le regard de ce monsieur me disent quelque chose pourtant. Je devrais essayer d'engager la conversation. Pour voir si la mémoire me joue des tours ou non.
Personne n’est sûr de rien. Tout est si provisoire. -
@Kachina Incipit ? Ce qui m'obligera à ne pas être insipide !
Je vais cogiter et rendre ma copie ensuite. -
Rien ne serait arrivé si je n'avais pas loupé ma correspondance, écrite autant avec mes larmes qu'avec l'encre de mon stylo à plume.
Il s'agissait d'une lettre de rupture que je lui avais adressée pour lui signifier qu'entre nous, c'était fini.
La mort dans l'âme, j'avais écrit des choses comme : " tu n'es plus mon soleil, la vie avec toi est comme un tunnel sans issue ", ce genre de clichés, vous voyez.
Et j'avais conclu avec ces mots : " je me noie, je crie au secours et tu ne m'entends pas ".
Mais pourquoi donc avais-je écrit cette phrase au présent ! C'est là, je pense, que j'ai loupé l'occasion de mettre un terme à notre histoire.
Parce qu'il en avait déduit que tout n'était pas perdu, qu'il avait encore une chance de sauver notre amour.
Pour me ramener à de meilleurs sentiments à son égard, il a fait livrer à mon intention au lycée où je travaille un énorme bouquet de roses avec ces quelques mots, laconiques à souhait : " je te promets parce que je t'espère ".
En voyant la scène, moi tenant ces fleurs les mains tremblantes et les yeux humides, mes collègues comprirent que ma décision n'était finalement pas aussi ferme et définitive que j'avais bien voulu l'affirmer. Ils percevaient nettement combien le radeau de mes certitudes tanguait sur un océan de doutes et de perplexité.
Alors, chose incroyable, comme s'ils avaient répété leur texte, ils me dirent d'une seule voix :
" la vie n'est pour personne un long fleuve tranquille ". Et mon amie de rajouter, avec un petit sourire de connivence : " personne n’est sûr de rien. Tout est si provisoire ". -
Rien ne serait arrivé si je n'avais pas loupé ma correspondance.
D'ailleurs, qu'on l'appelle lettres, missives, billets, tout n'est que mots couchés sur le papier, tels de la rosée sur l'herbe au petit matin.
Calliope et Erato, muses de l'écrivain, pourquoi m'abandonnez-vous quand j'ai tant besoin que vous m'inspiriez ? Je ne suis qu'un modeste écrivain auquel un éditeur audacieux a bien voulu laisser sa chance de publier un recueil de lettres romantiques à la femme aimée. Bien qu'elle n'existe pas, l'inspiration lui donnait corps dans mes rêves et se traduisait en phrases, parfois en vers si je penchais vers la poésie.
Et ce matin, rien, plus une idée ne me vient.
Suis-je donc condamné à rester anonyme chez les grands auteurs ? Et soudain, une pensée me sembla retentir comme une voix : Si l'inspiration ne vient pas, va la chercher dehors !
Il pleut même si nous sommes en juillet, alors je mets un imperméable et je sors vers le parc tout proche. Avec ce temps, il n'y a personne dans les allées.
Ah, si, une femme est assise sur un banc, seule sous son parapluie. Elle est jolie. Elle ressemble à celle à qui j'écrivais depuis mon imaginaire.
Au diable les muses, c'est Cupidon qui m'a frappé. Je pousse l'audace à m'asseoir près d'elle et j'engage la conversation.
"Pardonnez-moi, madame, mais acceptez-vous de me laisser profiter de votre parapluie un instant ? Je me présente, je m'appelle Louis."
Avec un accent grec, elle me répondit "Je le sais, je vous attendais, je m'appelle Calliope. Suivez-moi, ma soeur Erato et moi avons rendez-vous avec vous pour écrire votre plus belle correspondance !"
Est-ce que je rêve éveillé ? Suis-je amoureux d'une muse devenue réalité, et pour combien de temps ? Je ne le sais pas, quelle importance, personne n’est sûr de rien . Tout est si provisoire. -
Rien ne serait arrivé si je n'avais pas loupé ma correspondance.
Je ne tenais pas en place, pleine de joie et d’impatience j’attendais le taxi en bas de chez moi, je devais prendre le train de 13h18 pour aller vers mon rêve.
Mais c’était sans compter les embouteillages ! Je ne savais pas qu’une personnalité politique devait emprunter le même chemin que le mien pour traverser la ville ce jour-là.
Arrivée dans le hall, je cours en direction du quai pour voir mon train défilé sous mes yeux.
J’ai envie de pleurer.
Force de ma résilience, je me rends au guichet pour prendre un billet pour le prochain train, mais dans deux heures.
Les aiguilles de l’horloge s’entrechoquent dans ma tête dans un bruit assourdissant, je ne trouve pas l’équation possible pour arriver à temps, et pourtant, je prends ce train.
Voiture 8 siège 23A, je pourrai au moins admirer le paysage côté fenêtre. J’ai envie d’être seule, comme dans tous ces moments où je vois l’échec devant moi, je ne veux qu’écouter ma musique et m’isoler.
Encore un espoir envolé, cinq minutes après que je sois installée, je suis obligée de composer avec un voisin que je remarque uniquement par sa seule présence gênante, j’aime pleurer tranquille.
La musique dans mes écouteurs devait être trop forte je vois l’homme se tourner vers moi et remuer les lèvres. Comme je suis respectueuse et polie, je mets mon téléphone en pause sur le refrain.
Il engage la conversation en me parlant d’art divinatoire, c’est étrange, c’est exactement le fil de l’album que je suis en train d’écouter. Il me dit qu’il voyage pour le travail, qu’il a dû prendre ce train à la dernière minute pour remplacer quelqu’un au pied levé, qu’il est musicien, et qu’il aime ce que je suis en train d’écouter.
Finalement, un peu de compagnie ne me fera pas de mal. En voulant chercher un mouchoir dans mon sac, tout son contenu tombe à terre, y compris mes papiers d’indenté. Mon voisin m’aide à ramasser, je suis à ce moment-là bien évidemment confuse.
Mais il ne me laisse pas le temps de m’enfoncer dans ma honte et me questionne sur mon voyage. Je lui explique que je pars pour espérer arriver à temps au concert de ma vie, mais qu’avec mon retard, je ne passerai jamais la sécurité avant le début du concert et que je vais trouver porte close.
C'est alors qu'il me regarde droit dans les yeux et me dit en souriant : "Personne n’est sûr de rien. Tout est si provisoire." -
@Music : éhé, j'imagine bien que ce musicien fait partie de ceux qui jouent au concert où tu vas et que grâce à lui, tu rentreras dans la salle en zappant le contrôle .
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Je savais que vous étiez des guerriers !
C'est marrant la façon dont vous vous êtes appropriés le mot " Correspondance"
Super démarrage !
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@ayamé Mystère
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"Rien ne serait arrivé si je n'avais pas loupé ma correspondance." J'ai raté le rêve vol N° D25732 en direction de petit matin. Dans ce rêve vol non souhaité, c'était le début d'une série d'événements aussi loufoques qu'improbables. Alors que je tentais de rattraper le temps perdu, j'ai croisé Macron en costume bleu Michou qui semblait descendre du bus de la ligne 28, suivirent , Elisabethe Borne qui chantait le "Temps de la rengaine" de Serge Lama, Bruno Lemaire qui jouait du Pipeau et Darmanin en jongleur de grenades.
Intrigué, je les ai suivis et nous nous sommes retrouvés dans un café où les serveurs n'étaient que des Jean-Luc Mélanchon dressés, calmes et qui ne disaient pas de conneries. Pendant que je dégustais un café, Marine Le Pen est entré en dansant la danse de la joie, suivi d'un groupe néo-nazi en tutu rose. Ils ont commencé à faire une chorégraphie improbable "La chorégraphie du bras levé", Bardella qui chantait "Ya Rayah" de Rachid Taha.
La stupéfaction ne s'estompe toujours pas quand j'y repense. Qui aurait cru qu'une simple correspondance manquée me mènerait à une fête de gens qui me paraissent inutiles digne d'un "?" C'était un rêve vol aussi incroyable que hilarant et désolant, me rappelant que dans ce monde farfelu, "personne n’est sûr de rien. Tout est si provisoire."
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"Rien ne serait arrivé si je n'avais pas loupé ma correspondance" pensa soudainement Elanore. Partagée entre un profond agacement et une intense envie de rire, la femme d'affaire jeta un nouveau coup d’œil au panneau d’affichage.
Et rien ne serait arrivé si je n’avais cédé à ce jeune steward et à son habile jeu de séduction".
Malgré elle, un sourire espiègle s’épanouit sur son visage. Jamais, au grand jamais, elle n’aurait cru être ce genre de femme. Et pourtant, force était de constater qu’elle avait sciemment laisser l’avion s’envoler sans elle, assumant les frais supplémentaires que cela impliquerait. Parce que, oui, elle avait eu envie de profiter de ce que le jeune homme avait choisi de lui offrir : une palanquée de mots doux, quelques tendres caresses, une heure torride sans lendemain et surtout, surtout ! la conviction d’être encore séduisante.
Une nouvelle fois, elle jeta un œil au panneau d’affichage et laissa échapper un soupir. Elle avait accepté un délais… mais cette grève allait transformer son escapade en… en quoi au juste ? elle-même, ne le savais pas. Elle ne savait plus. Derrière elle, un homme parlait au téléphone… elle l’entendit geindre et se plaindre. Il parlait des retards de vols, évidemment et pourtant, dans l’esprit et le cœur d’Elanore, ses mots prenaient doucement une signification toute particulière avant de prendre une envergure inattendue pour elle et elle comprit à ce moment là que sa vie ne serait plus jamais la même parce qu'elle venait de prendre conscience que, dans l’absolu, personne n’est sûr de rien. Tout est si provisoire… -
@artelise Pour une amourette, j'ai perdu la tête !♪♪♪
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@Dindon Il y a du Ionesco là dedans !
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"Rien ne serait arrivé si je n'avais pas loupé ma correspondance."
Voilà ce que lis sur la lettre que j'ai reçue de mon jeune frère.
"Je t'expliquerai sur mon prochain courrier, tout ce que je peux te dire aujourd'hui c'est que Mathilde m'a signifié qu'elle rompait nos fiançailles.
Mais ne t'inquiète pas, je serai chez les parents pour les fêtes de la St Jean. Et tout rentrera dans l'ordre. Si tu la vois, ne lui parle de rien.
Ma chère soeur, sois assurée de ma profonde affection.
Ton frère
Louis"
Il n'est pas encore l'heure d'ouvrir le portail. Je regarde par la fenêtre de ma classe. Il faut que je laisse mes soucis de côté.
Qui sera là, ce matin ?
Aux Ajoncs, ils ont commencé à couper le foin. Thibault sera réquisitionné avec ses deux soeurs.
Josh Le Men était malade hier, nous verrons bien.
La mère de Joséphine a accouché, la petite restera encore quelques jours pour soulager sa mère.
Ce sera une petite classe aujourd'hui.
Aussi je leur ferai faire des révisions et m'occuperai surtout de Charles et Henri.
Ils sont fiers de se présenter au certificat d'études.
Et je suis sûre qu'ils vont l'obtenir.
Tiens, voilà monsieur le curé . Que se passe-t-il ?- Bonjour, Marie. Je vous apporte une bien triste nouvelle.
J'ai apporté les derniers sacrements à la grand'mère de Léonard. - Oh, c'est bien triste. Qui donc va s'occuper de ce garçon, maintenant ?
- Sa tante m'a dit tout à l'heure qu'elle l'emmènerait avec elle à Montargis après l'enterrement.
Elle l'inscrira à l'école de son quartier. - Pardonnez-moi, monsieur le curé, des élèves attendent au portail. Je dois aller leur ouvrir.
L'homme d'église l'accompagne, bientôt la cour sera animée par cette jeunesse turbulente à l'approche des vacances. - Bonne journée, Marie !
- Vous de même, monsieur le curé.
Et j'ouvre la grille, les enfants entrent dans la cour dans un joyeux tumulte.
La petite soeur de Mathilde est là, - Bonjour Mademoiselle !
- Bonjour Marie Anne !
Que se passera-t-il quand cette enfant apprendra la rupture entre sa soeur et mon frère ? Personne n’est sûr de rien. Tout est si provisoire…
- Bonjour, Marie. Je vous apporte une bien triste nouvelle.