L'adolescence
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Bonjour
Voilà !
Sur une autre sujet, les relations avec nos adolescents est apparueJe suis maman d'une grand de 25 ans qui nous a fait une crise terrible
Avec ma fille qui commençait en seconde, j'ai dit non !
Je me suis documenté et j'ai eu une approche bien plus différente, pourtant, elle nous fait une méga crise aussile petit dernier ,15 ans, est plus cool.
Pourtant je ne suis pas autoritaire ni laxiste.
Je communique et suis ouverte d'esprit.Des personnes ont posté des : "je n'ai pas eu de soucis avec mes ados", quel bonheur ! quel est la recette ?
Voilà pourquoi, si les parents et même les ados d'ici pouvaient échanger afin de m'aider à éclaircir ce mystère qui est
L'ADOMerci pour vos retour
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A 25 ans il fait des crises ? Moi, à 18 ans, je marchais au pas avec un fusil sur l'épaule.
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@jean : autres temps, autres moeurs. On ne peut comparer ce qui n'est pas comparable.
De nos jours, on parle des adulescents ( mot-valise (contraction d'adulte et d'adolescence) qui désigne le prolongement de l'adolescence en dépit de l'entrée dans l'âge adulte ).
Je ne les critiquerais pas : les perspectives d'avenir pour eux, dans notre société actuelle qui est bien différente de celle que tu as connue ( et moi aussi d'ailleurs), que ce soit dans le domaine professionnel ou privé, ne sont pas réjouissantes pour beaucoup d'entre eux.
Logique voire légitime qu'ils veuillent se réfugier tant que c'est possible dans cet état presque de grâce où ils peuvent encore jouir de la ( l'insoutenable ? ) légèreté de l'être. Après, c'est cuit et ils le savent.
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Merci @sylareen
en effet, il lui arrive d'en faire aujourd'hui mais ce n'est que son sale caractère -
@iris-0 a dit dans ADO :
Des personnes ont posté des : "je n'ai pas eu de soucis avec mes ados", quel bonheur ! quel est la recette ?
Donc voilà ma question ?
Qu'en pensez-vous ? -
@iris-0 : tout dépend de ce que l'on entend par soucis. Sinon, j'en pense qu'il est sain qu'un ado fasse des crises : c'est ainsi qu'il affirme sa personnalité, se forge le caractère et commence à prendre de l'indépendance d'esprit ( pour commencer ).
( Ça commence vers 3 ans avec les crises d'opposition et l'usage abusif du non).
Dire : " je n'ai pas eu de soucis avec mon ou mes ados "...il vaudrait mieux dire : je n'ai pas eu de gros soucis avec.
Tous les cas de figure se voient : des ados qui piquent de grosses colères, mais qui ne posent pas de problèmes particuliers en dehors de ça.
Ds ados bien calmes, mais dont ça bouillonne à l'intérieur et qui un beau jour pètent un câble sans que l'on ne voit rien arriver ou presque. -
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@heidi d'après ce que je comprends entre les lignes, @iris a besoin d'être rassurée et recevoir quelques conseils
Je ne pense pas que tout ce qui se passe bien ailleurs puisse la consoler. -
C'est trop chou @kachina
Et merci @HeidiToutes expériences aussi bien positives que négatives est bonne à prendre.
Merci pour cette échange et j'encourage d'autres personnes à venir partager leur vécu avec leurs ados -
@iris-0 désolée je suis très maladroite
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@heidi
non non pas du tout, j'ai vraiment apprécié
c'est beau à lire, ne supprime rientu as répondu à ma question
Quelle est votre recette miracle ?
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Ça c'est un sujet compliqué
C'est plus simple quand régnait la discipline et l'autorité presque dictatural du siècle dernier.
(Pour @jean)
C'est +50 dernières années sont marquées par des changements radicaux.
Les ados, éponges à émotions sont les premiers fouetté par ces vents nouveaux.
Mon avis, mon constat (2 ados 18, 17 à la maison ) :
J'ai remarqué que les tentations teeellement nombreuses qui les entourent (technologie, société, etude, avenir, orientation sexuelle, liberté... ) sont sources de stress et de déséquilibre.
Il me semble que c'était bien plus simple quand "y avait pas le choix". (Mais pas forcément mieux)
- Tu vas à l'école et tu te tiens bien sinon tu reçois une déculottée de papa ou maman. Et tu te tais !
- T'as pas besoin de prévoir un bac+5 pour espérer avoir un travail décent.
- Tu réponds à tes obligations de milice. Point barre c'est comme ça.
- Tu choisis une femme ( si t'es un homme) , tu l'épouses, tu as des enfants. C'est comme ça qu'on fait.
- Tu te coiffes et tu t'habilles de "cette" manière là. Sinon tu es un paria.
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Aujourd'hui ce n'est plus ça (heureusement) mais certaines choses qui ont sonné comme une vraie libération y a 30 ans, sont devenues à l'heure actuelle toxique.
Un exemple, l'autorité souvent exagérée dans l'enseignement : il etait plus facile pour les profs de faire régner la discipline quand les élèves avaient en majorité "peur".
C'est horrible de dire ça mais c'est réel.
Et ça s'applique dans tous les domaines :
Plus peur de : s'habiller et revendiquer un mouvement, saisir la loi sur les droits de l'enfant envers ses propres parents, se décomplexé et affirmer son orientation sexuelle même provoquer, défier les autorités publiques, s'expatrier, mariage-divorce-famille mono et recomposée, ..... etcTu ajoutes à ça les mouvements d'immigration, le mélange de plusieurs cultures diversent avec ses opinions et ses principes propres.
Tu prends un grand shaker, tu mets tout ça dedans , tu secoues energetiquement et tu balances la sauce sur la tronche de ton ado
Jte dis tout ça parce que si tu centralises le problème sur ton foyer, tu vas te retourner le cerveau pour pouvoir répondre a la grande question :"qu est ce j'ai fait ou pas fait ?"
Et bien souvent le problème il est pas là et chaque ado est différent. Différent dans la gestion de toute cette sauce.
Même en donnant les bonnes armes pour qu'ils puissent appréhender tout ce monde réel et virtuel , les ados ne sont pas égaux.Parfois il faut pouvoir lâcher prise et accepter leurs échecs. Il faut aussi se préserver en tant que parent, en tant que personne à part entière. Nous subissons aussi cette nouvelle ère.
Mais la douleur on la prend bien profondément dans le ventre. C'est comme ça.
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@azarielh
J'aime beaucoup
merci pour ton partage -
Ne pas les traumatiser tout en leur donnant une éducation contrôlée.
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@iris-0
Bonjour !Je dirais qu'il n'y a pas de recette miracle car il n'y a pas d'éducation universelle. Les parents s'adaptent à leurs enfants, leur propre vie et passé, leurs casseroles, leur entourage notamment familial qui peut être parfois dysfonctionnel et donc peu aidant, les moeurs, le pays et la culture, la société (qui n'est plus la même que y'a 10 ans, 20 ans etc.). La problématique adolescente est complexe et ne peut pas se résumer en quelques lignes. C'est pas en donnant une gifle à son ado que ça résout les soucis, bien au contraire (j'en ai entendu des propos comme ça).
Cela dépend des ados, de leur caractère, de ce qu'ils vivent et comment ils le vivent parce-que mine de rien, l'adolescence ce n'est pas facile à vivre. Parfois on oublie aussi qu'on est passés par là. Pour moi, c'est plus au cas par cas. Y'a des parents qui "n'ont pas eu de soucis avec leurs ados" mais est-ce vraiment la vérité ? Qu'est-ce qu'ils appellent soucis ?. D'autres qui rencontrent des difficultés. Même si ce ne sont pas des périodes comparables, y'a des parents qui ont des bébés qui font facilement leurs nuits, d'autres pas du tout et qui mettent beaucoup plus de temps etc. Comment on l'explique ? Difficile. C'est plus du cas par cas qui n'est pas comparable avec les autres éducation. Chaque personne est différente, chaque famille et système aussi.
Ce n'est pas évident, je pense réellement que chaque parent fait du mieux qu'il peut avec les outils qu'il a. Les parents apprennent aux enfants/ados mais les enfants/ados apprennent à leurs parents. C'est un apprentissage mutuel. Mais quelque chose qui peut aider avec le temps, c'est la CNV (communication non-violente). Cela permet de se comprendre soi-même, de s'écouter en profondeur mais également l'autre et donc, de réduire les conflits au fur et à mesure du temps.
On est aussi dans une ère où les jeunes parents s'en prennent plein la tête parce-qu'ils n'ont pas l'expérience et "ne font pas comme les autres" ou n'adoptent pas tel ou tel comportement. Y'a une sorte de diktat de l'éducation. Allaiter ou non ? Mettre une claque c'est de la violence ou pas ? Ils n'en sont pas morts. Education sévère et autoritaire car si on est plus modéré on est forcément laxiste et ça donne des enfants rois. Beaucoup de pression, de comparaison "moi je sais comment il faut faire avec tes enfants et pas toi". On culpabilise beaucoup les parents, surtout ceux qui galèrent. Les gens ont des conclusions toutes faites et très culpabilisantes plutôt que bienveillantes et soutenantes. Sauf qu'on a tendance à oublier que chaque enfant est différent, chaque éducation l'est aussi et qu'il n'y a pas d'éducation miracle.