Je recherche un forum de discussion où l'on peut aborder tous les sujets de la vie quotidienne.
En espérant trouver tout cela chez vous.
Bonne soirée.
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Bonne soirée.
Octobre et les journées chaudes de couleurs cuivrées. Octobre et les dernières fleurs au jardin.
Octobre et cette brume qui envahit l'espace comme une douceur avant la froidure.
C'est en octobre que j'ai eu le coup de coeur pour cette petite maison.
La visite fut rapide : tout correspondait à la description des lieux que nous avions étudiée à l'agence.
Je m'y revois...
J'y suis...
Le feu crépite dans l'âtre de la grande salle. Nous avons accepté de boire un café, avant de faire le tour du jardin.
Vous savez, un jardin entretenu avec amour, tout petit, mais qui recèle des trésors. Des trésors pour les vases de la maison, comme des trésors d' aromates pour la cuisine. . .
Et au fond de ce jardin, tranchant avec l'harmonie du reste, un petit carré presque à l'abandon où s'entassent vieux objets et vieux mobilier de jardin, ne nécessitant plus l'abri de la tonnelle qui doit tenir debout par la force de l'habitude.
_ Excusez-nous, tout sera vidé la semaine prochaine. C'était le coin de nos petits-enfants.
Ils venaient jouer ici par tous les temps.
Seulement mes enfants ont déménagé il y a huit jours, c'est pourquoi nous mettons cette maison en vente. Nous les suivons à Tours. Nous vivrons en appartement au début, mais nous espérons bien trouver la réplique de cette maison sur les bords de la Loire.
Histoire de vérifier nos certitudes, j'entreprends de fouiller dans les vieilles photos héritées de nos deux familles.
Un fait que j'ai remarqué, c'est qu'on retrouve presque les mêmes clichés dans les deux boîtes d' archives dès lors qu'il s'agit d'une fête familiale.
Les préposés à la boîte à clics devaient se tenir au coude à coude pour immortaliser l'instant, à qui aurait le meilleur angle... Cheese or money ?
Il me faut passer sur ces souvenirs assez récents, trier plus avant.
Remonter vers les pochettes de 1980.
Pourquoi s'engager dans cette recherche ? me demanderez-vous...
Parce que Paul m'a rappelé une anecdote, du temps de nos vacances de Pâques à Foix.
Il affirme que les photos étaient en couleur. Je revois bien la scène, en couleur dans ma mémoire, pour les photos... c'est le trou noir.
C'était le lundi de Pâques, nous étions dans le jardin et nous préparions pour la fameuse omelette pascale.
Non, ce n'est pas une habitude apotropaïque ! c'est une tradition qui date du moyen âge, en Ariège.
Et ce maladroit de Joël qui s'est bien planté avec le panier d'oeufs de tante Fanny !
La méga-omelette pour quinze ne fut sauvée que grâce aux oeufs de tante Lucile et six exemplaires du précieux aliment récupérés chez le voisin !
Ah ! la voilà, la photo !
Et en couleur !
Et habillé en jaune poussin, le Joël !
Bien étalé auprès de son omelette-sans-faire-exprès ...
La mine qu'il fait !
J'espère qu'il ne s'est pas brouillé avec cette jolie coutume.
C'est Paul qui va être content de revoir cette photo ce soir.
@Mai-Tai
il y a moins de participants ?
j'ajoute ici ma participation au thème d' @Antigua :
Soirée à Pont-Aven :
Pépé, pendant que tu vas cueillir les artichauts, je monte à l'étage voir si tout est bien descendu...
Et pépé s'en va avec son panier sous le bras, ses artichauts violets l'attendent.
Pendant ce temps, je monte au grenier. Enfin, pour être exacte, j'entre d'abord dans la chambre. J'y dormais chaque soir lorsque j'étais en vacances chez Pépé et Mémée. Et de cette chambre on accède ensuite à la partie grenier, isolée seulement par des cartonnages.
La chambre est bien vide, plus qu' un bon coup d'aspirateur à passer. Je pousse la deuxième porte : le grenier est vide aussi... Il ne reste plus rien de mes souvenirs de petite fille. Comment vous expliquer ce creux en moi tout à coup ?
Le soleil donne par le vasistas...
La poussière brille dans le faisceau doré.
Mes oncles ont tout vidé. Avec le coeur lourd aussi, je m'en doute.
Alors je m'assois sur le plancher.
Là où, il y a une vingtaine d'années, il y avait un vieux lit qu'on avait recouvert d'un drap, ma cousine et moi.
Et tous les étés, on passait au moins une fois par jour dans ce grenier pour se plonger dans une des bandes dessinées qu'elle avait apportées de la Pugeole. C'était notre refuge, on avait même le droit de sauter sur ce vieux lit !
Le soir j'entrais dans le grenier pour prendre mon livre en cours. Mais je refermais vite la porte et en tirais le loquet !
J'avais le droit de lire au lit, chez ma mémée.
Et quand je fermais ma veilleuse, il n'était pas rare que je commence à entendre le huhulement de la chouette. Cette petite chouette qui avait
pris ses quartiers dans un des peupliers qui longeaient le chemin de la maisonnette.
Et puis, il y avait aussi le passage du train. Là, je savais qu'il était temps de dormir.
Bientôt 20 H . Le quai est désert, mais nous sommes en ce milieu de semaine, saison creuse, si l'on peut dire. Le soleil couchant tamise la poussière ambiante.
J'ai posé ma mallette, lâché ma valise a roulettes, et je contracte puis décontracte mes épaules. Je suis trop tendue.
Je vais tâcher de lire en attendant le train. Je me dirige donc vers le premier banc. Il fait frais, je boutonne mon imper jusqu'au col. Soudain, un attroupement se crée à l'entrée du quai. Quelqu'un est au sol. Bientôt le mini VSAB des pompiers arrive. Ils ont fort à faire pour que les voyageurs agglutinés reculent. L'attroupement grossit... Voyeurisme malsain, dirait beau-papa. Quelques dix minutes plus tard, le véhicule s'en va. Les curieux se dispersent.
Le prochain train, le mien, sera là dans trois quarts d'heure. Mais déjà des voyageurs en partance me dépassent.
Que fait Paul en ce moment ? Il a couché les enfants, remis la cuisine en ordre, puis sorti Toby. Je l'appellerai une fois arrivée à Rennes. Pourvu que je n'aie rien oublié. J'ai horreur de ces départs précipités. Annonce. Mon train va entrer en gare. Je me lève et rejoins les voyageurs qui commencent à affluer.
Je n'ai pas sorti ma revue.
Stop.
Retour sur moi-même au milieu de cette aventure.
Si Franz m'avait dit, il y a, ne serait-ce que six mois, que nous retournerions en Espagne dans un proche avenir, je l'aurais traité de fou.
Tant de tristes souvenirs sont rattachés à Madrid.
Mais les chemins de la vie réservent bien des surprises.
Une soirée inattendue avec des amis de notre club de randonnée fut décisive. Aimant les vacances dépaysantes et sportives, ils nous expliquèrent qu'ils effectueraient Pampelune-Burgos aux prochaines vacances.
Devant l'essor du pèlerinage de St Jacques de Compostelle, ils l'avaient commencé trois ans auparavant, se réservant une portion de route chaque année .
"Joignez-vous à nous !"
Voilà la phrase qui me fit l'effet d'un coup de massue.
Mais comment présenter la plus petite objection devant l'enthousiasme de mon mari ?
Voilà pourquoi, aujourd'hui, un six juillet, je me réconcilie petit à petit avec ce pays,
voilà pourquoi je me retrouve auprès de ce lavoir, bronzée comme jamais jusqu'au dessus des chevilles, et soignant les ampoules de mes pauvres pieds bien pâlichons.
Nous ne sommes pas au bout du voyage, mais la trace que j'aurai laissée sur ce chemin est celle qui m'amène vers l'apaisement.
Nous avons laissé sur notre gauche le chemin qui mène au sanctuaire de la Salette. L'ascension n'en finit pas et nous devons suivre le plan établi, sans arrêter d'appeler. Aux alentours de 16 heures, une pause est nécessaire, car la fatigue nous submerge.
Qui une boisson, qui un en-cas, et une fois revigorés, et nous voilà repartis.
La tarte aux pommes
J'en fais assez souvent. En lunes ou en morceaux,
avec compote ou lait + oeufs + sucre
ou bien encore, à sec...
Voilà deux jours que je me morfonds dans ce placard. Reléguée dans un récipient avec un manche plein de poils, qui feraient bien de faire une mise en plis.
Je suis en train de me dessécher comme une vieille pomme.
Si ça continue je vais devoir lancer un S.O.S.
Tiens ! j'entends du bruit ! Et voilà de la lumière dans mon placard ! Miracle !
Je n'ai pas le temps de dire hourra qu'une main que je ne connais pas m'attrape et me fait tomber dans mon bain;
Oh ! mais c'est bouillant, ce truc ! Aïe !!!
ah... voilà un filet d'eau fraîche qui se mélange, me caresse, et je me sens enfin dans mon élément.
Mais , quelle est cette nouvelle odeur ? on a changé mon bain moussant !
bah... ça sent bon quand même.
Et voilà que la main me reprend , me fait caresser des objets pas très reluisants. Mais oui, je les reconnais ! c'est du matériel de camping.
Eh ! doucement ! on me frotte contre une paroi qui gratte ! Je n'ai pas l'habitude d'être maltraitée comme ça !
Ouille ! voilà qu'on me tord, et qu'on me tord encore ! arrêtez ! vous allez me déchirer ! de douces pressions, voilà ce que j'aime, et elles assurent ma longévité.
Pourquoi me fait-on glisser maintenant sur cette grande surface plane et sans eau ? C'est que je suis toute mouillée, moi, et je n'ai pas bien chaud...
On m'introduit à présent dans le bas d'un placard très froid ! eh, ça sent les pieds, ici ! sortez-moi de là !
je replonge avec délice dans mon bain tiède, croyez-moi, j'apprécie !
Mon bonheur est de courte durée car voilà qu'on me tord et retord encore...
je suis épuisée... pitié !
à moitié groggy, je me rends compte que j'ai réintégré le fond du récipient ...
Pousse-toi un peu, baton mal peigné ! que je fasse une sieste réparatrice.