Alors, il faut savoir que en tout premier lieu que je n'ai pas quitté la France parce que je ne l'aimais pas. D'ailleurs, je continue d'être un grande défenderesse de sa culture.
Si j'ai quitté la France, c'est par amour.
Mon mari a perdu son emploi en France et trouvé une belle opportunité professionnelle en Angleterre et je l'y ai suivit. Et c'est exactement le même processus qui nous a conduit en Autriche deux ans plus tard.
Nous ne connaissions de la langue de Goethe que les grandes bases : bonjour, aurevoir, s'il vous plait, merci...
On a très vite appris à dire "je ne parle pas allemand" ^^
Heureusement, l'entreprise de mon époux nous a financé à tous les deux des cours pour apprendre les bases. Ensuite, ben, j'ai apprit sur le tas, contrainte et forcée par la nécessité.
au bout de 15 ans, je m'en sors pas trop mal, du moins à ce qu'on me dit.
j'ai encore beaucoup de mal lorsque les gens s'adressent à moi en parlant vite et/ ou avec un accent marqué. Il vaut mieux, également, que ça reste dans des domaines que je connais.
Niveau intégration, nos deux enfants ont toujours été intégrés au système scolaire local.
En ce qui concerne mon cercle social, il est très intimement lié à internet. Mais il faut savoir que j'ai un profil particulier. Mon isolement social dans mon pays d'accueil est donc davantage lié à mon caractère et ce que je suis qu'à des difficultés qui pourrait être lié à la culture autrichienne. Les gens y sont relativement accueillant et les lieux de rencontre ne manquent pas.
Une des difficultés auxquelles il faut faire face et à laquelle s'attendre, surtout si on souhaite une expatriation sur le long terme, comme c'est le cas pour nous, est liée au système bancaire qui exige un passif assez long pour pouvoir accéder aux systèmes de crédit. Sinon, ben, l'Autriche étant un pays européen, il n'y a pas vraiment de choc des cultures et de soucis de compréhensions ou d'a priori négatifs.
Voilà pour un bref aperçu de mon expérience personnelle sur le sujet.