"non mais en fait tu gagnes bien ta vie et tu as une maison. Pourquoi tu as besoin d'un homme ?"
Parce qu'on ne pourrait avoir besoin d'un homme que pour le confort matériel ? L'amour ( sentiments et sexe ) n'est-il qu'optionnel ? Et vouloir des enfants, ne serait-ce qu'un caprice ?
@Cynthia80 : perso, j'ai choisi : " Nous, les filles de nulle part " de Amy Reed que je vais commencer dès ce soir.
Les trois héroïnes d’Amy Reed ne sont pas hétéronormées : Grace est grosse, Rosina est lesbienne et d’origine mexicaine, Erin quant à elle est autiste.
A elles trois, les jeunes filles forment un trio pour le moins hétéroclite et marginal : une boulotte timide, une latina lesbienne et une autiste au crâne rasé, bien loin des canons stéréotypés du lycée. A l'origine des Filles de Nulle part, ce groupe féministe secret qui va déclencher un véritable cataclysme dans leur lycée où les prédateurs mâles ont toujours eu l'habitude faire la loi.
Homosexualité et homophobie, racisme, sexisme, travestissement et transgenre constituent des thématiques qui montrent qu'en matière d'inclusion, il y a encore du chemin à faire.
Un livre où l'histoire se déroule dans un pays que l'on souhaite visiter ou que l'on a visité.
Je suis allée 2 fois en Egypte parce que 2 séjours complètement différents.
LE ROMAN DE LA MOMIE de Théophile Gautier ( livre récupéré dans la boîte à livres de ma ville ).
Il raconte une histoire d'amour impossible dans l'Égypte ancienne. Une histoire romantique et sensuelle ( à mon avis pas tant que ça ), baignée dans la féerie d'un conte oriental ( hélas étouffée par trop de descriptions évoquant les splendeurs de l'Égypte ancienne ),qui sert de décorum au récit historique qui décrit l'Égypte pharaonique, avec ses moeurs, ses rites, son architecture...
Gautier a voulu mélanger les genres : réalité historique, roman d'amour et fantasy...pour moi, il les a tous desservis à vouloir les mélanger dans son chaudron de soupe de mots dont certains sont issus d'une richesse de vocabulaire inconnu du grand public. Exemples : " Elle avait suivi les collèges de prêtres qui portaient la bari symbolique par les propylées énormes et les interminables dromos de sphynx, admiré non sans terreur les psychostasis où l'âme tremblante comparaît devant Osiris armé du fouet et du pedum...". Aussi : les caecums de l'hypogée. @Mai-Tai et @Hornet : c'est bien la 1ère fois que je ne me régale pas à la lecture d'un livre ( le titre pourtant très prometteur m'avait alléchée ), ce qui ne me donne pas du tout envie d'en faire un topic.
@icescream : E. Borne, dans sa lettre ouverte à Macron a écrit :" vous m'avez fait part de votre volonté de nommer un nouveau 1er ministre, alors que je suis obligée de présenter la démission de mon gouvernement....". Il y a un parfum d'amertume dans ses écrits, malgré les louanges que Macron lui a adressées.
On comprend : je t'ai fait faire le sale boulot ( 23 49.3 en quelques mois ), merci, au revoir !
Un décès passé pratiquement inaperçu, vu le contexte de guerre sur la bande de Gaza sans doute...
Claude Bloch, né le 1er novembre 1928 à Lyon et mort le 31 décembre 2023, fut un déporté, survivant des camps de concentration d'Auschwitz-Birkenau et du Stutthof. Arrêté avec sa mère en juin 1944, il était alors âgé de 15 ans. Rescapé de la Shoah, il fut passeur de mémoire de la déportation auprès des jeunes générations tout au long de sa vie.
@Cygoris : la valse, que de bons souvenirs pour moi. Mon père était militaire, beaucoup de bals étaient organisés et comme ma mère n'aimait pas la valse ( ça lui donnait trop le tournis ), c'était moi sa cavalière : et fallait la danser à l'endroit et à l'envers bien sûr.
Lion : Vous mettrez une tache de gras sur votre beau pull. Mangez plus proprement.
Suis bien contente de ne pas être vierge ( syndrome de la « chiasse alsacienne » ), mais y avait peu de risque, suis lion 1er décan . Pour la tache de gras, bah pas grave, j'ai un savon magique pour l'enlever. Et puis, je mange proprement, nonméo, c'est quoi ce cliché !
@Marcel : je suis chèvre aussi, mais je déteste qu'on me rende chèvre .
@Marcel : grosse flemme aussi pour moi : j'en ai acheté une poire-amande-chocolat pour faire plaisir à mon fils aîné et elle a été mangée en 2 temps 3 mouvements ! C'est l'une de mes petites-filles qui a eu la fève et comment qu'elle se l'est joué reine à nous donner des ordres .
@Mai-Tai : oui, ce livre peut concerner bien des époques et des lieux donc bien des dirigeants passés et à venir parce que, à mon avis, au-delà de l'URSS stalinienne, Orwell veut montrer combien l'accession au pouvoir pourrit les hommes. L'actualité dans d'autres pays que la France le confirme. Telle est la morale de cette fable.
il faut à mon avis connaître un minimum l'histoire de l'URSS
Pas forcément vu que l'on peut coller sur les personnages bien des dirigeants, presque tous ceux qui accèdent au pouvoir et qui tombent alors dans le piège de l'appât du gain et qui manipulent à souhait, le peuple, mais aussi les autres membres qui composent leur gouvernement. .
@LeaPierce : on fait lire ce livre aux lycéens, mais effectivement, rares - je pense - sont ceux que la politique intéresse. Et puis, à un âge où certains sont en révolte contre la société, lire dans un livre que toute révolution est pratiquement vouée à l'échec est plutôt démoralisant.
@Mai-Tai et @LeaPierce : vous avez le droit de ne pas aimer la politique tout comme j'ai le droit de l'aimer. Vu que le thème de ce livre est reconnu comme ayant une portée universelle, il est logique que je l'applique à la conjoncture actuelle. Je fais partie de certains naïfs : je croyais que je pouvais librement donner mon avis sans avoir en retour un com plein de mépris de la part de @shanna.
Je regrette d'avoir ouvert ce topic et n'en ouvrirai plus d'autre : à quoi bon demander de le faire si c'est pour se faire casser ensuite parce qu'un avis ne vous convient pas ?
Il s'agit non pas d'un roman mais d'une fable satirique de 135 pages, dans laquelle se cachent sous les traits d'animaux des personnalités politiques telles que Staline, Trosky et d'autres. Mais le message d'Orwell a acquis une portée universelle : " son texte nous dit que les êtres humains ont toujours au coeur l'espoir de construire un monde de justice sociale, mais que cet espoir est sans cesse menacé par les égoïsmes des dirigeants, leur soif de domination et leur appât du gain. Il nous dit que le pouvoir corrompt immanquablement ceux qui l'exercent.
Ce message, bien pessimiste, nous parle encore aujourd'hui ( dictatures religieuses ou militaires ont ensanglanté et continuent de le faire le monde contemporain ) ".
Pessimiste, mais j'ai préféré ne voir que le côté satirique et rire en imaginant nos hommes politiques actuels qui savent si bien nous faire prendre des vessies pour des lanternes en abusant de notre naïveté et/ou de notre espérance car oui, il y a bien des naïfs et des esperendieumacron dans la population pour encore croire, hélas, à ses balivernes, à lui et à sa bande ...comme dans le livre !
J'ai éprouvé un vrai chagrin de voir ce pauvre cheval se donner sans compter sa peine parce qu'il avait la foi, parce qu'il croyait qu'une société plus juste et épanouie était possible...
@Mai-Tai : perso, j'ai bien aimé cette lecture. Attention, c'est fantasque, des animaux qui arrivent à bricoler, c'est ridicule, ahaha. Il faut adhérer complètement aux métaphores et imaginer nos politiques dans la peau des animaux.
Oui, un classique que l'un de mes fils avait dû lire au lycée, que j'ai retrouvé au grenier et incroyable, je ne l'avais pas lu moi-même !