Aller hop ! Il est temps de parler d'un de mes ancêtres.
Pour cette petite anecdote, on va parler de Grand-père Loïc (le père de ma grand-mère maternelle). Le bougre était une sacré tête de bois. Il paraît que je tiens ma détermination de ce fameux aïeul. Lors de la débâcle de 1939, il a vu les allemands arriver dans sa petite ville et tout mettre à sac (le pillage a bien existé). Quand ils sont arrivés devant sa petite épicerie, ils ont voulu réquisitionner toute la nourriture et tous ce qui pouvaient être utile au bon fonctionnement d'une armée en campagne. Il a refusé. Ils ont menacé de le faire prisonnier, de l'envoyer dans un camp de travail en Allemagne. Il a encore refusé. Finalement, un officier est arrivé et aurait demandé ce qui se passait. Après avoir prit connaissance de la situation, l'officier allemand aurait sorti son arme pour la pointer sur grand-père Loïc en lui donnant l'ordre de laisser les soldats passer. Il a encore refusé. L'officier lui a tiré une belle entre les deux yeux.
Cette petite anecdote est une des rares que j'ai sur ce côté de ma famille. Comme dit, mes grand-parents sont décédés avant ma naissance. De ce que je sais, Grand-père Loïc avait fait la Première Guerre Mondiale et faisait parti des mutilés revenus du front. Il était unijambiste. Un tir de mitraille lui aurait arraché la jambe gauche lors d'un assaut. Grand-père Loïc est un peu la légende de la famille du côté de ma mère.






