@Jonesy : je l'avoue . Rares sont les fois où je traque ou mets la bébête à l'extérieur. Je la laisse "squatter"
Mais selon , (pour ne point culpabiliser d'être une meurtrière) je me récite ce truc à la con qui me vient de l'enfance " Araignée du matin = chagrin. Araignée du soir = espoir " Ceci dit, face à une migale , pas sûre que ça marche tout ça
Lire vos coms me confortent dans l'idée que je ne suis pas un cas isolé.
Outre ma phobie des araignées, j'entretiens celle des serpents aussi. Le seul fait de prononcer le mot me renvoie à d'atroces visions.
Et puis, y'a celle, plus, "ciel à ciel", des avions.
L'avion et moi, ce ne sera JAMAIS, NEVER, une love Story.
Je suis morte de trouille 15 JOURS avant le départ.
Quant au jour J , je suis, comment dire ?, en APNEE! oui, voilà, en APNEE. je ne respire plus. En même temps, tous mes sens olfactifs sont mis en STAND BY . Au décollage , je ne suis qu'une flaque. J'inspire, j'expire. Je n'ecoute rien , je n'entends rien, je ne veux rien voir.
Pendant le vol, je scrute le regard des hôtesses. Suis attentive au moindre bruit.
A l'annonce de l'atterrissage. Belote et rebelote. J'inspire, j'expire. Je m'accroche aux accoudoirs (discrètement bien sûr) A ce sujet, pas si discret, puisque la dernière fois que j'ai pris l'avion, ma voisine de siège , m'a dit " Vous avez peur ???" " Mais non ! Quelle drôle d'idée ???"
Pour la petite histoire, elle était une ancienne hôtesse de l'air.... Elle a eu beau m'expliquer que ceci, que cela, ma peur était toujours là, bien présente.
Bref ! Indescriptible cet état de stress.
Avion du matin, avion du soir....... je fais jamais la maline dans ces cas là. Mais je le prends quand même.