@Koursk Le week-end fut chaud dans le slip Kourski en effet. Toulouse est une cité bien sympa. Bourré sur la place du Capitole le cochon. Et en rentrant d'un périple routier exténuant de Narbonne à Carcassonne, de Bordeaux à Nantes dans le même jour, quel plaisir de revenir rien branler à l'appart et de découvrir les petits cadeaux pour célébrer mon existence terrestre.
Meilleurs messages postés par Koursk
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RE: Le Bonheur du jour !
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RE: Un enfant peut-il parler à un adulte ?
Un enfant peut-il parler à un adulte?
Doux Jésus, sur le papier oui. Mais dans les faits quand je me réfère à ma tentative spéciale années 90 je deviens perplexe.
Un vendredi soir, les convives étaient là de bonne heure, tous tirer à quatre épingles avec parfum Scorpio intégré. Et rapidement en tant qu'hôte j'ai voulu sortir ma science et faire le singe savant pour imposer le respect.
J'ai sorti de mon coffre fort en plastique mes 60 fiches plastifiées des éditions ATLAS qui représentaient tout les dinosaures y compris mon préféré le tricératops pour lequel j'étais prêt à combattre dans la cour d'école pour sauver son honneur d'herbivore aux grosses couilles. Vous me permettrez l'expression on est quasiment en week-end.
Mais ma passion pour les ptérodactyles n'emballait pas vraiment les convives. J'ai changé le sujet de conversation mais manifestement je n'ai pas su faire mon trou au milieu des adultes tant et si bien que mon père m'a dit d'un ton martial "au lit nom d'une pipe!"
J'ai acquiescé le visage grave et le poing vengeur. Le coup de manivelle pour la vexation ultime de n'avoir pas su me mêler aux adultes ne tarda pas à frapper.
Vers minuit une fois que les convives prirent la poudre d'escampette après avoir ingurgité le dessert à base de Vienetta, j'ai sorti ma zigounette à travers ma petite fenêtre de ma chambre. Celle-ci était en hauteur et j'avais un champ de vision total qui me permettait d'apprécier la scénette nocturne et de commettre mon méfait.
J'ai fait un pipi vengeur au moment ou les invités passaient en contrebas. Comme il faisait humide avec un petit crachin ce soir-là, la vengeance fut un succès et le lierre grimpant qu'il y avait sur la façade de la maison fut un formidable conducteur pour approvisionner le sol de mon honteuse semence.
Effroyable garçonnet que je fus et je commis là ma plus grosse bourde de mon enfance. Ou alors TOP 3.
J'ai cru que j'avais fait le pipi vengeur en mode ninja mais mon père aux aguets l'avait remarqué.Le soir même il me dit "bonne nuit" sereinement. Merveilleux.
Le lendemain matin il me demande de l'aider dans le jardin. Merveilleux.
Vous savez quand on est enfant "aider son papa dans le jardin" alors qu'on marche sur les tomates, qu'on crève les salades, qu'on arrache les pommes de terre et qu'on laisse l'herbe de côté car la flemme.
Mais hélas trois fois hélas, au bout du jardin m'attendait la sentence pour l'acte de délinquance de la veille.
La main rugueuse de papa brandit telle le cimeterre de la justice, un formidable bouchon d'orties. Au moins une quarantaine. Toute pimpante. La suite vous l'avez au fond de vous mais si vous doutez vous pouvez toujours cliquer sur le spoiler ci-dessous, âmes sensibles s'abstenir.
Faire l'intéressant devant les adultes c'est dangereux.
J'ai un peu dévié du sujet originel mais à tous les enfants qui lisent le forum je dis ceci:Calmez votre joie et ne vous enflammez pas.
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The Whale
The Whale
The Whale est un film. Ce film est disponible chez tout vos cinoches du bled depuis le 8 mars. C'est donc un film récent. Le forum à la pointe de l'actualité avec ce topic. Mais alors dîtes-vous, The Whale qu'est-ce que c'est que cette merde encore?
Que nenni. Oscar - acteur - Brendan Friseur - Retentissement mondial - Buzz
Voyons voir ce qui se cache derrière The Whale.
Tout d'abord on va faire les choses bien sans s'énerver.
Voici le pitch de départ de ce film réalisé par Darren Aronofsky. Darren Fofosky c'est Requiem for a Dream ou Black Swan pour information.
Je ne vous ferai pas la leçon car jusqu'à il y a 30 minutes je ne savais foutrement pas qui était Darren.Alors le pitch disais-je:
Charlie, professeur d'anglais reclus chez lui, tente de renouer avec sa fille adolescente pour une ultime chance de rédemption.
Voilà. Terminé. Fin de l'histoire. Pas de grandes palabres. L'essentiel et juste l'essentiel.
Pour la bande annonce c'est du même acabit. Pas de bande annonce qui dure 6 minutes 30 avec du spoil à gogo. On apprécie. Pas de fioritures, pas d'Avengers, pas d'explosions.
The Whale, la Baleine en français est donc un film essentiellement porté à l'écran par Brendan Fraser. Brendan a 54 ans. Brendan s'est mondialement fait connaître pour son rôle d'aventurier BG un peu perdu par les évènements à la fin des années 90 avec le film la Momie (1999) et toutes ces suites oubliables avec la Momie à moto, la Momie et la revanche du Parfum et toutes ces conneries. Avant ça c'était George de la Jungle en 1997 pour commencer à faire décoller sa carrière. Bref, ensuite c'est les cascades russes avec un creux de la vague en pleine tronche, des problèmes de santés, voire mentaux, Hollywood est un dur et Brendan connaît quelques passes difficiles. Jusqu'à the Whale donc. Avec l'Oscar du meilleur acteur. Rien que ça.
Le reste du casting est composé de Sadie Sink la rouquemoute agaçante dans Stranger Things. J'ai mis 50 minutes pendant le film pour essayer de resituer la gamine car je cite "je l'ai déjà vu quelque part". Elle a bien grandi en tout cas. No pédo.
Sinon on a également Ty Simpkins. Le petit enfant tout mignon dans le film horrifique Insidious c'est lui. Il a fait le fanfaron dans Jurassik World également en 2015. Hong Chau est également de la partie. Je sais pas c'est qui mais après enquête il s'avère que c'est elle qui a donnée la réplique à Matt Damon dans le film de nains Downsizing.
Alors the Whale qu'est-ce qu'on en pense ?
Beaucoup de bien. Charlie est un professeur à distance. C'est ainsi qu'il gagne ses sous. Il est obèse. Du genre beaucoup beaucoup. Reclus, frappé par le chagrin, frappé par une alimentation devenue incontrôlable, frappé par une santé qui dit stop, frappé par l'image qu'il a de lui, Charlie s'évapore, Charlie n'a plus d'espoir. Une lueur d'espoir, que dis-je une mini-lueurette vient pourtant frapper à la porte. Toujours une histoire de frappe avec Charlie. C'est poignant. Touchant. La "transformation physique" de l'acteur est assez saissisante de réalisme et au bout de quelques secondes l'empathie, la tristesse, étaient présente en moi. Le jeu d'acteur de Friseur est effectivement assez excellent. La souffrance est bien mise en scène et ça fait mal.
Le reste du casting n'est pas en reste et les persos secondaires s'en sortent avec les honneurs sinon plus. Même la p'tite de Stranger Things avec un humour décapant qui va à 100 000 milles à l'heure. Attention ça plaira pas à tout le monde. Moi j'ai marché. Un huis-clos tantôt tragique, tantôt rédempteur, tantôt adepte d'un positivisme de forcené, tantôt misérabiliste pour certains peut-être mais tantôt émouvant et solide dans son histoire pour moi. La fin pourra laisser certains adeptes sur le carreau à la rigueur. Pour ma part c'est donc un grand oui sur toute la ligne et j'ai été touché par cet essai. Le film ne m'a pas laissé indemne.
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RE: Introduction sans tabou: Bonjour.
Que le temps passe vite.
2 années pleines au compteur sur le forum.
Je tente la passe de 3. -
RE: Décris-moi un mouton
L'avantage de ces trois mots c'est que je peux concilier anecdote personnelle et participation au jeu.
Un beau jour Kourski la Tepu eu une copine.
Un beau jour il prit quelques libertés.
Un beau jour il fit quelque vents qui n'ont pas grand-chose en commun avec celui qui balaye le ciel.
Un beau jour ses messages furent sans retour. -
RE: Blind Test en direct ! thème : les OST, victoire de Wolfen !
On me signale à l'instant que @jool sur son Sagem à clapet vient de répondre à la question numéro 3. La bonne réponse était effectivement "Code Quantum".
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RE: Vous avez carte blanche !
@barbouille Je ne me souviens pas avoir dit ça.
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RE: Quel est votre pire souvenir en lien avec l'école ?
J'ai une anecdote d'une longueur à faire pâlir Winston Churchill et ses 173 tomes.
Mais bon je vais allez directement à l'essentiel, aucun être humain ne pourrait allez au bout.
Pour conclure ma toute 1ére journée CATASTROPHIQUE en tout point pour mon arrivée dans le grand monde du lycée j'ai commis l'irréparable.
La faute. Je suis entré dans la légende par la mauvaise porte.Le contexte:
Un bâtiment, deux classes:
Classe 1 La seconde "commerce" dont je fais parti. L'élite de la nation.
Les moins timbrés. Les supposés studieux. La classe ou les risques de troubles sont faible. La classe ou l'on s'habille avec un petit polo blanc et un jean délavé.La classe 2 La seconde "commerce bis" : Les fracassés. Les petites frappes. Les sweat Umbro et la casquette de travers avec écrit dessus "suce" pour symboliser l'opposition à l'état.
La classe 1 se chie dessus à l'idée de croiser le regard de ces gars-là.
Le virage:
Installé dans la classe 1 le silence se fait sentir. La prof de comptabilité a besoin d'un rétroprojecteur pour afficher son planning.
On entends les mouches voler : être volontaire et lever la main pour se proposer d'aller chercher le rétroprojecteur dans la classe 2 est synonyme de mort cérébral.Madame Audineau lâche la phrase qui change un destin: "Pourquoi pas toi?"
Je souri bêtement. Je sens mon ventre gargouillé et des effets non désirables se laisse aussi sentir.
Je répète la phrase "bonjour puis-je prendre votre rétroprojecteur s'il vous plaît?"
L'éloquence en petit comité : oui.
Devant les tarés de la classe 2 option gourmette en or à chaque poignet : non.Je frappe à la porte et j'entre.
Une trentaine de paire d'yeux se braquent sur moi. Plaques rouges sur le visage.
Sourire d'enfant qui s'est fait prendre par la voisine en train de piétiner ses géraniums.
Je me lance.Un virage mal négocié:
"Bonjour, excusez-moi de vous déranger, puis-je emprunter votre rétroviseur?"
L'assistance se tait. Y a pas un chat qui vole.
Puis dans la foulée c'est la déflagration générale.
Des rires surpuissants, des doigts pointés vers moi du genre "c'est lui, c'est lui, la chasse est ouverte!"
Je réalise le lapsus. La foule est en délire et veux du sang. Même la professeur débordée de cette classe s'y met avec une compassion qui rajoute au chaos ambiant.L'accident et le délit de fuite:
Je reste silencieux et presse le pas pour en finir. Dans ma tête c'est "bande de cons vous allez prendre cher". Hors de ma tête c'est "Soyez gentil et je vous donnerais un Bounty allez quoi les copains".
Je me dépêche de prendre le rétroprojecteur. Trop sûrement.
Le fil s'enveloppe autour de mon mollet. Progressivement.
Je recule pour m'arracher de là et là je constate l'étau dans lequel je me suis fourré.
Je me débat comme si j'avais un boa constrictor qui veux me faire la fête et le fil s'enroule encore plus comme pour dire "tu veux faire le con on va jouer" je manque de trébucher et j'éclate une partie du verre du rétroprojecteur sur le coin d'une table.Conclusion:
Je me suis dis "demain tout sera oublié!"
1 mois plus tard j'entendais toujours en cours de sport au moment de servir pour la gagne dans un match de volley ball "Rétroman tu vas t'envoler" -
RE: Blind Test en direct ! thème : les OST, victoire de Wolfen !
J'ai des nouvelles de Jool si ça vous intéresse sinon.. Il est actuellement dans la forêt des Ardennes à 20 minutes de Sedan pour essayer de capter une barre de réseau-signal sur son téléphone. Il me fait demande de vous transmettre le message suivant "est-ce que je suis toujours en course pour la victoire?" j'ai répondu que c'était compromis.
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RE: Le Bonheur du jour !
Il n'y a pas de petit bonheur et de petite victoire.
Mais c'est aussi un coup de gueule et un défi lancé au gouvernement.Ce week-end était placé sous le signe de la détente détendue dans un repaire à fort potentiel touristique.
J'ai un peu serré le derrière car les endroits publics et moi on est pas trop potes jusqu'à la journée fatidique d'hier.Méconnaissant les us et coutumes des villes et des endroits touristiques, j'ai été placé devant un fait accompli. J'ai refusé ce fait par la force de la bravoure. La gloire commence bien quelque part.
Pour éviter tout propos flirtant avec la vulgarité, je dirais qu'à un moment donné au cours d'une jolie promenade, j'ai ressenti le besoin de déposer un colis dans des toilettes.
Après 12 kilomètres de marche et en légère difficulté pour retarder l'envoi du colis, j'ai entrevu la lumière avec des toilettes de ville autour d'un parking blindé.
La dernière fois que j'ai essayé ce genre d'endroit c'était bien au début des années 2000 à la sortie d'un loto. ou j'avais gagné des cintres et un auto-radio cassette alors que le C.D. avait enterré les K7.J'ai assez mal géré le premier coup de stress puisqu'il y avait du monde qui faisait la queue pour préparer des colis eux aussi ou autres joyeusetés du même nom. J'ai commencé a gambergé. Seule une porte peu épaisse me séparerait d'une foule nombreuse. Adieu sérénité. Je me suis imaginé tétaniser par l'enjeu et une fois que les anciens devant moi eurent quasiment terminé leurs petites affaires dans un laps de temps qui me parut être aussi long qu'une visite de musée, j'ai entrepris d'avancer vers l'endroit maudit.
Et là j'ai bugué. Très fort. J'étais le prochain à passer à l'abattoir.
Dans la foulée je remarque l'effroyable. Je croyais que ça se passait uniquement à Paris ou dans des films :
Il fallait payer ! 0.50 centimes.
Pas un sou en poche, le colis devenait vraiment Amazon Prime et ça urgeait de le poster. La personne qui était devant moi en train de bricoler dans les toilettes appartenait à un groupe de personnes qui attendait dehors. J'ai pris mon courage à deux mains pour les ambiancer à dire 2/3 conneries puis j'ai lâché ma bombe (pas le colis) et j'ai annoncé que je n'avais pas un rond pour allez faire mumuse aux toilettes.
La technique a fonctionné et grand-père au moment ou il est sorti, sous les invectives de sa famille, a laissé la porte grande ouverte pour que j'entre sans avoir à financer le pognon pour faire une chose somme toute assez naturelle.
Je passe les détails sur le fait que j'ai stressé pour sortir de ce sarcophage car aujourd'hui dans des toilettes modernes c'est un sacré bordel de la N.A.S.A.
Le bouton vert pour déverrouiller une porte, un bouton rouge de S.O.S si on bascule en arrière, des leviers de commandes pour utiliser une chasse d'eau, un chronomètre anxiogène qui te rappelle que passer un quart d'heure tout s'ouvre et tu te donnes en spectacle le pantalon baissé, un écran tactile pour taper un mot de passe qui donne droit à du papier toilette en quantité limitée etc.
Bref, c'est plus possible, faut que ça s'arrête.
J'ai niqué le système par ma technique mais jusqu'à quand?
Voilà, c'était mon coup de gueule et mon moment de bonheur de ces dernières 24 heures. -
RE: Le Blind-Test de la Honte - DJ Kourski - Hornet et Yukihyo ont gagné !
Cool. J'ai sorti les platines, le concours de tee-shirt humide pour les dames est prêt et j'ai une bouteille de Fanta au frigidaire. No limit.
Ceci étant:
La modération du blind-test annonce :
Que le point victorieux pour chaque extrait soit accordé à la personne qui donne le prénom et le nom du chanteur/chanteuse ou nom du groupe/pseudo de l’artiste le cas échéant. Le tout avec la bonne orthographe sinon c’est sanction(s).
L’autorité du jury ne pourra à aucun moment être contesté.
Une phrase ou deux seront insérés en amont de l’extrait musical pour tenter de dédouaner l’auteur de ses choix musicaux qui pour certains frôlent l’embarras.
Les poursuites et plaintes concernant d’éventuelles protestations en direction de la qualité sonore des déjections musicales que le jury va vous offrir sera sanctionné par une rétrogradation au classement général.
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RE: Le topic défouloir (quand t'as envie de rager)
Ce soir je rage d’être une couille molle. Un bas du front sans talent et sans autorité.
Flashback : Dimanche dernier, bon prince, j’offre un restaurant à madame. Ou plutôt j’ai offert un dépotoir sans nom avec du mazout en guise de nourriture. Je le sais. Vous le savez. Ils le savent. C’est une histoire à emmerdes.
Je suis un anxieux du chibrax. J’ai besoin de contrôler un minimum et d’anticiper les sorties, préparatifs, etc. Pour les restaurants je choisis 3 mois en amont avec avis vérifiés sur internet. C’est limite si je n’appelle pas d’anciens clients pour recueillir leurs témoignages.
Et voilà que dimanche dernier, dans un endroit à touristes aux poches pleines, nous nous décidons pour nous substanter de mets délicieux. Comme les Subway ça va bien cinq minutes, que le froid nous frôle le cul et que sortir son téléphone pour vérifier les bonnes adresses du coin est un appel à la congélation, madame s’empresse de jeter son dévolu sur un boui-boui local à fort belle allure.
Une jolie petite entrée type bistrot gastronomique, une terrasse extérieure couverte qui ferait passer les Invalides pour un Kébab. La coupe est pleine, à nous les joies des nantis option pass sanitaire full options. Nous sommes l’élite après tout.
Ha putain quelle erreur. Nous n’entrons pas dans le restaurant. C’est le patron du restaurant qui décide qui rentre et qui rentre pas. En fonction de la gueule du client et de sa capacité à dégainer des billets de 20 ? Je ne sais pas. A peine sommes-nous devant le porche à proximité de la porte d’entrée, l’empafé demande « Pour combien ? » Bah déjà bonjour conard. Et moi candide et intimidé « euh pour deux monsieur ? S’il vous plaît ? » Le patron dans sa grande générosité accepte et nous laisse entrer.
Et derrière nous il s’empresse de cadenasser à double tour la porte et de rester accoler à la vitre. Le scénario se répétera tout le long de ce repas. Il guette tel le pervers devant une classe préparatoire la porte vitrée, débarre la porte quand des couillons comme nous se rapprochent du restaurant, re-barre la porte quand il fait rentrer ses moutons.
La première impression est mauvaise.
La suite ne fera pas bander je préfère le dire tout de suite. Installé sur une chaise en osier qui couine avec l’un des pieds qui est bancal, j’ai mal au cul. Confort absent. Mais je tais mon impression. Je dis à madame « ça va ? » Elle fait silence. Elle comprend. Je comprends. Nous comprenons. Elle fait surtout silence car l’intimité sera inexistante dans ce boui-boui.
Les tables sont littéralement collés les unes aux autres, si bien qu’une maman avec sa mouflette a la bonne idée de nous contempler et d’écouter chacune de nos paroles. Je double la mise avec le fait que le grand manitou collé à sa porte est juste derrière nous car notre table est l’une des premières dans le restaurant des enfers. C’est un mauvais démarrage.
Mais la fête continue, plus rien à secouer. La serveuse « Bonjour, vous avez le QR Code de la carte sur la table, scannez-le pour découvrir nos petites merveilles » Bordel je viens de récupérer mon nouveau téléphone y a 8 jours et le temps que je trouve mon appli scanner à la con, la meuf revient pour nous dire « Vous avez choisi quoi boire ? » Alors déjà qui te dit que je vais boire avant de manger ? J’ai la dalle, je suis là pour péter des frites hein. Du coup je réponds non mais je stresse. Comme un sentiment d’insécurité. Le mauvais œil rôde.
Cinq minutes plus tard en sueur après une nouvelle relance je réponds « un coca » pour être libérer de ce fardeau. Un coca à 4.70 ça va c’est une bonne affaire. Le traquenard nous encercle de ses bras et moi je dis « merci », un vrai fayot, je suis inexcusable. Je vois les futurs clients qui arrivent. J’essaye de les regarder dans le blanc des yeux pour qu’ils comprennent. Fuyez. Ils ne comprennent pas. Chacun pour sa gueule, tant pis.
J’arrive à scanner les plats de raffinement qui émerveillent les papilles. J’ai toujours eu un faible pour les escalopes de dinde à la crème fraîche. Dans mes bons jours, j’en pète deux ou trois à la volée par jour. Y en a une sur la carte avec des frites faîtes maison en accompagnements. Pourquoi pas après tout. 20 euros l’escalope ça va c’est une belle affaire. Madame prend un truc. Je dis un truc parce que vu la gueule de son bocal je sais toujours pas ce qu’elle a avalé et elle non plus.
Bref cinq minutes plus tard l’escalope à la crème périmée arrive. Ha ben ça mes salauds le service est rapide. Pour une raison évidente. Bouffe au lance-pierre, sort ton cash et dégage, on a d’autres blaireaux à plumer. Ou en étais-je ? Oui, alors, l’escalope de hibou arrive. Elle est chelou, verte, épaisse. M’étonne qu’il n’y ai pas de grumeaux. Les champignons sont multicolores. Une face marron, l’autre noirci. C’est pile ou face à ce petit jeu-là. Pile tu finis au chiotte en cinq minutes, face tu survis. La rondelle de tomate à des accents de vert et les frites sont rigides, droites et servent manifestement à caler les chaises bancales dans le restaurant. Une farce surgelée qui a un prix.
Manifestement le cuistot a bien fait son boulot à l’aide d’engrais chimique, de bendiazène et de chlorate car c’était quand même mangeable. Enfin mangeable… Faut-il avoir le temps de manger… J’ai osé prendre une pause au milieu de mon assiette. Il en restait une bonne moitié à avaler. Et j’ai osé parler à ma copine quelques secondes.
L’erreur.
Le patron qui se branlote derrière la porte verrouillée débarque à mon oreille « Vous avez fini ? » Je stresse du fion. « Non » dis-je dans une attitude ou je m’excuserai presque de ne pas avoir fini mon plat surgelé en cinq minutes. Il me répond « pas de soucis » et me donne une petite tape amicale sur l’épaule. Je rêve.
Je vois que ma copine a quasiment terminé son plat de merde. Je la supplie de ne pas accélérer le processus. J’ai peur qu’ils viennent sur elle à quatre pour lui demander si elle a terminé de manger. C’est intenable et des filets de gaz émanent de mon corps rapidement. Madame me dit discrètement qu’avant le patron, c’est la serveuse qui venait au-dessus de mon épaule pour vérifier à plusieurs reprises si j’étais prêt à aligner le cash pour prendre un dessert fruité à 16 euros.
Je prends la décision forte de ne pas prendre de dessert pour ne pas enrichir plus longtemps ces flibustiers incommodes et auteurs de prestations de restauration ridicule.
Madame part en mission suicide pour faire un pipi de sécurité avant de reprendre notre route. Au prix ou on va payer ce boui-boui graisseux, j’imagine au moins que la pissotière est en marbre d’Egypte.
Erreur.
Moi qui voulais aller démouler un mini-assortiment de cake avant de partir, me ravise, car mon amie me déconseille l’endroit. La porte du cabinet s’entre-ouvre seulement de quelques centimètres, si bien qu’on dirait un tourniquet de la SCNF, le papier toilette est réalisé à partir de papier crépon, si bien que se frotter l’arrosoir équivaut à se prendre un bouquet d’orties. C’est terrible.
Le tourniquet donne sur une ouverture escarpée ou l’unique cuistot dans sa kitchenette digne des cuisines que l’on offre à Noel aux petites filles voire aux petits garçons, tente de faire sa tambouille avec ses recettes made in Picard. Pendant l’absence de madame aux toilettes, je panique, je tente de mettre mon manteau comme pour agiter le drapeau blanc car je vois bien que le patron veut faire rentrer deux autres victimes à notre place.
Le clou du spectacle sera qu'au moment de partir, ma copine s'est pris dans la tronche une porte verrouillée à double tour. Le patron était en train de mater la jupe de l'une des serveuses et ce sont ses clients avec son accord tacite qui débarrent eux-même la porte pour fuir l'endroit.
La seule satisfaction de ce repas sera qu’au moment de régler l’addition qui n’aura jamais été aussi douloureuse, j’ai réussi à placer tel un ninja 4 tickets restaurants dans la gueule de la serveuse.
.Mais l’honneur n’est pas sauf. Je rage d’être un boyscout qui dit merci alors qu’il a envie de crier merde. Axe de progression 2022 : La prochaine fois ça va barder.
Désolé j'ai tambouriné mon clavier d'une traite, j'ai sans doute semer un paquet de fautes intolérable mais j'avais besoin d'expier mes pêchés.
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RE: Le Blind-Test de la Honte - DJ Kourski - Hornet et Yukihyo ont gagné !
@ivoire marque un point pour sa participation assidue.
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RE: Le topic défouloir (quand t'as envie de rager)
J'ai encore des soucis avec mon nouvel aspirateur-balai. Après des années d'aspirateur-traîneau-sacoche qui étalait la merde plutôt que l'aspirer, je suis passé à la next-gen avec les trucs modernes avec écran LCD, 8 accessoires, brosse à plafond, brosse à peigne et compagnie. Y a des boutons et ça se clipse dans tout les sens, à droite, à gauche. La moquette de ma chambrette souffrant d'un épais nuage poussiéreux, j'ai envoyé la saucée avec mon ustensile connecté. Mode de puissance en automatique, le truc s'adapte en fonction de la merdouille à collecter. Dés le départ, l'aspi-balai pulse à pleine puissance, le moteur claqué au sol donne son plein régime et la brosse colle à la moquette si bien qu'au bout de 2 allez-retour, le réservoir à résidus est rempli à ras bord et le filtre prêt à péter. Le manche est clipsable, le bras est clipsable, la brosse est clipsable, le chargeur est clipsable, le filtre est clipsable, le réservoir est clipsable. Cherchez l'intrus. J'ai déclipsé le réservoir en autodidacte. Mes draps sont noirs de merde.
Edit: Je viens de voir que j'ai une brosse à pipette. D'après le manuel, les ingénieurs appelle ça "un suceur de fentes". Je tente le tout pour le tout.
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RE: Le Blind-Test de la Honte - DJ Kourski - Hornet et Yukihyo ont gagné !
1ére place pour @Hornet et @Yukihyo-BOTM avec 8 points chacun.
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RE: Qu'est-ce que vous n'aimez pas ?
Après 6 jours à Paris, c'est définitif, je n'aime pas croiser les gens au métro ou sur les boulevards. Plus précisément ceux qui ne bougent pas d'un millimètre pour éviter le contact. Pour ma dernière soirée là-bas j'ai décidé de foncer tout droit et d'entrer en collision. Ras le cul.
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RE: Le Bonheur du jour !
Pendant que @Hornet ira voir les loups de Chabrières dans la Creuse, je prolonge la nostalgie des vacances avec une virée à Quimper. Je vais péter des crêpes et me bourrer la gueule avec des bolėes de cidre en veux-tu en voilà.
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RE: Le Bonheur du jour !
Apprendre que son chef débauche le mercredi à midi.
Lui souhaiter un superbe week-end
Écouter les consignes de travail pour cet après-midi et vendredi
Prévoir un autre programme et commencer la grève dès cet après-midi -
RE: Le Bonheur du jour !
Fêter l'anniversaire de papounet en lui offrant un coffret collector de 3 paires de lunettes grossissantes X 3,5. Picoler 2/3 verres de vinasse Côte de Bourg, déguster un rôti de porc Monique Ranou et finir par une glace au caramel écrasé comme un ramassis de pomme de terre car la porte du congélateur ne ferme pas à cause des merdes surgelés qui sont dedans depuis 10 ans. La France qu'on aime. On va pas être frais ce soir.
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RE: Le Bonheur du jour !
Et maintenant place aux choses sérieuses, débarquer au téléphérique de l'aiguille du Midi et perdre ma crème solaire dans le vide.