@Maarie Ça m'a fait penser au poème "Si" de Rudyard Kipling.
Ma petite contribution nocturne :
Il faut être toujours ivre. Tout est là : c'est l'unique question. Pour ne pas sentir l'horrible fardeau du Temps qui brise vos épaules et vous penche vers la terre, il faut vous enivrer sans trêve.
Mais de quoi ? De vin, de poésie ou de vertu, à votre guise. Mais enivrez-vous.
Et si quelquefois, sur les marches d'un palais, sur l'herbe verte d'un fossé, dans la solitude morne de votre chambre, vous vous réveillez, l'ivresse déjà diminuée ou disparue, demandez au vent, à la vague, à l'étoile, à l'oiseau, à l'horloge, à tout ce qui fuit, à tout ce qui gémit, à tout ce qui roule, à tout ce qui chante, à tout ce qui parle, demandez quelle heure il est ; et le vent, la vague, l'étoile, l'oiseau, l'horloge, vous répondront : « Il est l'heure de s'enivrer ! Pour n'être pas les esclaves martyrisés du Temps, enivrez-vous ; enivrez-vous sans cesse ! De vin, de poésie ou de vertu, à votre guise.
Enivrez-vous
Charles Baudelaire - Le Spleen de Paris






). Totalisant 90 chroniques durant lesquelles Usul, accompagné de Dorian (alias Le Petit Gros) et d'autres membres du collectif NesBlog, décortique notre loisir favori en alliant réflexions et humour sur des sujets aussi variés que la violence, les temps de chargement, ou l'émulation. Je vous laisse ici quelques exemples, c'est cadeau, c'est la maison qui régale :