@shanna a dit dans Quand j'étais enfant, je croyais... :
J'ai revu Indiana Jones Temple of Doom l'autre jour (
), et je me suis aperçue qu'enfant je n'avais jamais repéré (ou compris !) une vanne à un moment donné du film.
Il faut dire que c'est dans la fameuse scène du dîner dans le palais de Pankot, et quand je voyais ce film alors que j'avais genre 8 ans, j'étais bien + passionnée par le défilé des plats dégueus et les déconvenues de Willie que par la conversation sérieuse entre Indiana et le premier ministre.
C'est à 3min50 :
Je traduis rapidement :
(Situation : Le ministre Chattar Lal est contrarié parce qu'Indiana accuse à demi-mot le gouvernement indien de perpétuer des pratiques barbares. Donc le ministre signale que des rumeurs, il y en a aussi concernant Indiana.)
Le ministre : N'était-ce pas le sultan de Madagascar qui avait menacé de vous couper la tête si jamais vous remettiez les pieds dans son pays ?
Indiana : Non, ce n'était pas ma tête.
Le ministre : Vos mains alors peut-être ?
Indiana : Non, ce n'était pas mes mains… C'était ma… (il baisse les yeux) C'était une erreur de ma part.
C'est fou de n'entendre ce "gag" qu'aussi tardivement, alors que je croyais connaître le film par coeur !
Je me demande si c'est lié au fait que je suis une fille (et que quand j'avais 8 ans évidemment l'anatomie masculine c'était pas ma passion dans la vie, donc quand on parlait de couper une partie du corps, je n'envisageais globalement que les mains, les pieds ou la tête).
En tout cas j'adore percuter sur des détails comme ça. Et ça prouve encore une fois que les enfants n'entendent que ce qu'ils veulent entendre !
Fin de ce pavé passionnant. 
Dans la grande famille de ces scènes riches en sous-entendus inaccessibles à l'enfant innocent et chaste que j'étais à l'époque :
Dans la scène, Coluche cherche à prendre contact avec des conspirationnistes déterminés à tuer César, et finit dans une boite gay.
Du coup gamin, je ne comprenais pas à quoi Serrault faisait allusion, puisqu'il ne pouvait clairement pas être un complotiste oeuvrant à son propre assassinat.