Pourquoi vouloir des enfants ?
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Moi je les appelles au choix: gnomes, virus, aliens.
Sinon j’ai très longtemps dit que je ne voulais pas d’enfants, ce n’était vraiment pas une priorité ni une envie.
Au début de ma relation avec mon conjoint les gens y aller de leur " alors pour quand le bébé" gnagnagna. Truc qui m’énervait bien, je répondais que je n’en voulais pas et j’ai même dit que j’étais stérile pour claquer le bec des plus casse-pieds. (Je vous raconte pas là tronche des gens quand ils ont sur que j’étais enceinte )
Pourquoi j’en ai fais? Je ne sais pas. A ce moment là je me suis dit bon pourquoi pas, je ne suis pas sûr de l’avoir fait pour de bonnes raisons mais en tout cas ils sont là. Je ne regrette pas de les avoir, ça met un joyeux boxon dans notre vie.
Des fois je me demande ce que serait ma vie sans enfants, et puis je me dis que si je n’en avais pas eu je me serais sûrement demandé qu’elle aurait été ma vie avec.
Je ne sais pas si je suis une bonne mère, ça m’angoisse pas mal, j’espère ne pas en faire des névrosés. Quand on entend partout, attention faut pas leur dire ça, réagir comme ça, pas faire ci, pas faire ça sinon ils vont devenir comme ci comme ça, ça met un peu beaucoup de pression.
En attendant on fait comme on peut avec ce que l’on est, en espérant que ce sera au mieux pour eux.(J’ai un peu raconté ma vie là quand même..)
Enfin toujours est il que peu importe son choix l’important c’est de bien vivre avec.
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@artäe je respecte ton choix. Tu as le droit de ne pas vouloir d'enfant et si ton compagnon/ta compagne de vie le partage je te dirais que c'est très bien, vis ta vie comme tu l'entends.
Par contre merci de respecter celles qui font le choix d'en avoir.
@artäe a dit dans Pourquoi vouloir des n'enfants ? :
, j'accepte aussi de ne pas savoir ce que ça fait de ne pas sortir un rosbeef de mon intérieur
Cette phrase est irrespectueuse.
@artäe a dit dans Pourquoi vouloir des n'enfants ? :
L'image du rosbeef m'a bien été donné par une mère.
TCette mère a peut être mal vécu son accouchement mais c'est pas une raison pour relayer des propos désagréables et pour la majorité des accouchements pas une réalité.
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@kallindra lorsque tu relis ce qu’elle a écrit, elle dit bien "une mère" et non "ma mère".
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@kallindra Eh bien, je ne pensais pas que serait si mal perçu. Effectivement c'est UNE mère et non pas ma mère. Et si tu veux tout savoir ma mère a vécu un accouchement tout a fait "normal", si tant est que j'ignore ce qu'est un accouchement normal.
A toutes les femmes qui désirent et ont des enfants, je leur souhaite tout le meilleur, mais ça ne change en rien mes propos. Et je ne pensais pas à mal. Chacun est libre de son interprétation. -
Le mieux ne serait il pas d ouvrir un topic « pourquoi ne pas vouloir de nenfants? » et puis basta ! Ça équilibrerait les avis
Je trouve qu’on se prend bcp le chou en ce moment .
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@artäe J'ai corrigé le "une mère" et "ta mère"
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@kachina si tu regardes tout le topic il y a beaucoup de gens qui ont voulu ou veulent des enfants. C'est équilibré.
Je vois pas où est le problème...
Comme tu dis, l'ambiance est à la prise de chou, tout le monde doit être un peu irritable en ce moment je sais pas ! -
Enfin tout ça pour dire que c'est un choix propre à chacun et que toutes celles qui ont des enfants ou qui en veulent, le mieux est de leur apporter le meilleur et que s'en suive un cercle vertueux de paix et d'amur!
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Vous savez quoi les filles ? Je me dis que cette question est comme celle concernant la religion : c'est de l'ordre de l'intime conviction, et chaque camp n'a pas à justifier son choix.
Tu veux des enfants, c'est bien. Tu n'en veux pas, c'est bien aussi.
Ça ne se discute pas, ça ne se conteste pas et aucun prosélytisme n'est acceptable sur
" il faut faire des enfants, merde, sinon qui va payer nos retraites ".
Je ne supporte pas toute forme de culpabilisation.@Ostara : la bonne mère, parfaite, n'existe pas et heureusement. Si elle existait, ce serait
dramatique pour l'enfant parce qu'il se retrouvera démuni face à un monde qui lui ne l'est pas.
Les frustrations auxquelles l'enfant est confronté l'aident à grandir.
N'as-tu pas entendu dire que le non ( qui est frustrant ) est éducatif ? .
" On fait comme on peut avec ce que l’on est " : et c'est très bien comme ça.
( hormis bien sûr les parents détraqués qui martyrisent leurs gosses, un autre problème,
un autre débat ). -
Je pense qu’il faut arrêter avec cette pression sociale . Elle est terriblement angoissante et fort pesante à mon sens.
Je peux tout à fait comprendre que certaines femmes aujourd’hui ne ressentent pas le besoin de donner la vie pour x raisons , professionnelles, entrave à leur liberté, ou tout simplement pas envie.
C’est un choix (libre) de vie et je ne pense pas qu'elles n’en demeurent pas moins heureuses.
Autres temps autres moeurs.Voilà , c’était mon dernier mot sur le sujet.
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Rhô j'ai aimé te lire, t'as adouci ma nuit, je suis maman, donc je vis le côté obscur ...
C'est une très bonne question ?! J'avoue que j'avais ni plus ni moins envie de pouponner !
Mais je peux comprendre les personnes qui ne veulent pas ! Une amie ne supporte pas les efts,elle ne se sent pas prête à se "sacrifier" pour ces petites choses !!! C'est un choix de vie.
Moi pour le moment je ne regrette rien, et même s'ils ont grandi j'ai encore envie de les pouponner, ce sont et resteront mes bébés .... J'ai ça en moi le maternage, voilà pourquoi vouloir un efts j'étais simplement programmé
pour.. !
Et oui, on en fait trop ! d'une manière général, je penses que nous sommes trop nombreux... Mais là, c'est un autre sujet ! -
J'ai toujours voulu avoir un enfant. Depuis toute petite, j'imaginais fonder ma propre famille, il y avait quelque chose de "viscéral". J'avais aussi envie de transmettre, de partager mes valeurs, de construire, de me réparer, de vivre une expérience, de donner la vie : toutes ces raisons, bonnes et moins bonnes, qu'on lit souvent.
J'ai fait deux fausses couches, puis j'ai appris que c'était bien plus fréquent qu'on ne le pensait et que je pourrais effectivement procréer. Mais j'ai compris que si mon compagnon avait été touché par l'échec de ces deux grossesses, c'était uniquement par rapport à moi car lui ne ressentait rien. Il a réalisé qu'il ne voulait pas réellement d'autre enfant à son âge. Il a déjà une fille ado et dix ans de plus que moi, je crois qu'il ne s'était pas rendu compte lui-même à quel point se relancer dans l'aventure ne l'intéressait pas. Je lui en ai voulu, je crois l'avoir détesté sur le coup, autant que je m'en suis voulue d'avoir été incapable de porter la vie quand l'occasion s'est présentée. S'est posée la question de se séparer. Je mentirais si je disais que je l'ai pas envisagé à ce moment-là, mais on s'est laissé du temps et je me suis rendue compte que je ne le voulais pas. Je ne trouvais pas que son non-désir d'enfant était une raison suffisante pour se séparer et il était tout aussi légitime que mon envie d'en avoir. Personne n'avait tort, personne n'avait raison, juste des aspirations différentes. Mon ex voulait des enfants et nous n'avons pas été heureux ensemble, comme quoi ...
Aujourd'hui quelques années ont passé et j'ai fait le deuil d'un enfant "à moi". Je n'en veux plus à personne, je n'ai pas énormément de regret dans mon quotidien et j'aime beaucoup ma vie telle qu'elle est. Je vois même des avantages à ne pas en avoir et je ne sais pas si je me verrais mettre un enfant au monde actuellement. Que ce soit par rapport à l'état du monde en question ou à mes capacités (est-ce que j'aurais eu assez de patience ou su adapter ma vie, faire passer le rythme d'un enfant avant mes envies). Je me demande parfois si j'étais influencée par l'idée reçue selon laquelle on ne s'accomplit pas si on ne fonde pas une famille, si les normes jouaient un rôle dans mon projet ou pas du tout. On ne le saura jamais. Je sais en revanche qu'il existe parfois d'autres sources d'épanouissement et d'accomplissement.
Bizarrement c'est toujours aussi douloureux quand j'apprends une grossesse dans mon entourage (ce que je viens d'apprendre tout à l'heure) même si je ne regrette pas la vie que j'aurais pu avoir. "Choisir c'est renoncer" et "on ne peut pas tout avoir" : je me rends compte à quel point ces deux dictions se vérifient. Mais je ne pensais pas qu'aujourd'hui encore ces annonces me feraient aussi mal. Mais je ne regrette pas, pour plusieurs raisons. Mais c'est dur. Mais ça va. Beaucoup de sentiments contradictoires aujourd'hui.
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@Yennefer je me permets de te demander ton âge car je t'ai lue avec attention et j'ai l'impression qu'il y a beaucoup de renoncement, d'expérience et de "jamais" dans ton message alors qu'il me semble que tu es jeune "encore".
Ton ressenti du jour vis à vis de l'annonce de ton amie me fait un peu craindre que ton deuil d'enfant ne soit pas si réglé que ça. Enfin, j'espère ne pas te heurter avec cette phrase.
Je suis moi-même très vigilante en ce moment sur la question des regrets qu'on pourrait avoir à ne pas faire les choses dans la vie, alors je projette peut être un peu. -
Je compatis à tes problèmes
mais je peux te dire que mon fils 52 ans n'a pas d'enfant car il n'a pas trouvé la bonne personne pour en faire
ça n'a pas l'air de le gêner, en fait il s'en fou complètement et dit je suis bien content de ne pas en avoir avec ce qu'il se passe et il a 3 neveuxPourquoi vouloir des enfants???
Dans mon cas j'ai voulu des enfants pour leur apporter le bonheur que je n'ai pas eu
fille unique, je n'ai pas été élevée par mes parentson dit bien qu'on ne fait pas les enfants pour soi mais dans mon cas ils étaient bien pour moi
même si je ne suis pas une mère encombrante, j'habite à 100 kms d'euxAprès je suis âgée et peut être pas la bonne personne pour de donner des conseils
ici tu en auras ici surement et des bons
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@Yennefer : le désir d'enfant fait partie de notre horloge biologique, le besoin de procréer ( qui peut être labile cependant ) est un besoin " primaire " qui n'aime pas être contrecarré par le raisonnement.
Le renoncement n'est alors pas chose si facile : même quand on croit le deuil fait, le regret revient de temps en temps à la charge, à l'occasion comme tu le dis de l'annonce d'une grossesse ou en voyant de petits enfants jouer dans un parc.
Mais tu as bien avancé je trouve : tu as compris qu'il y a " d'autres sources d'épanouissement et d'accomplissement ".
On naît femme, mère, on le devient ou pas, ce n'est pas une obligation.
68 a permis aux femmes de sortir des diktats sociétaux qui voulaient qu'une femme devait devenir mère pour être accomplie.
Ah ouais ? Une mauvaise mère est accomplie en quoi ? La mienne dans ses accès de colère nous disait qu'elle regrettait d'avoir eu des enfants !
Ecoute ta souffrance, dis-lui : je te comprends, mais c'est ainsi et je n'y puis rien changer. Elle s'estompera pour laisser place au désir de vivre d'autres expériences. -
Mon fils aîné n'a pas d'enfants
Ils n'ont pas voulu en avoir trop vite
et quand ... ... ça n'a pas marché... et des problèmes de santé se sont ajoutés.Je ne leur en parle jamais, cependant nous avons tous constaté qu'ils se sont projetés sur leurs neveux et nièces. Et en parallèle, ils se sont construit une belle vie de couple, avec , forcément, plus de liberté.
J'espère que cet exemple te rassurera.
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@agathe : mais oui, toute médaille a 2 faces : avantages-inconvénients, rien n'est idéal en ce bas-monde. On fait au mieux avec ce qu'on a .
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@ayamé C'est tout à fait ça.
Et le seul moyen d'être vraiment heureux est d'accepter qu'on ne maitrise pas tout.
Parfois on en veut pas, et il y en a un qui arrive. Parfois on en veut et ça marche pas.
Faut faire avec tout ça et chercher le bonheur ou il est avec ou sans.Je sais que ça peut être parfois très très frustrant, j'en ai bien conscience, je l'ai vécu. Mais une fois dépassé tout ça, le meilleur est toujours à venir.
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Ce message a été supprimé ! -
Je suis venue vider mon sac hier mais je ne m'attendais pas à avoir des réponses, merci pour votre sollicitude .
@Marcel j'ai 33 ans oui, mais je suis heureuse dans ma relation et que je ne me projette pas du tout dans une autre. Et donc pas dans une vie avec un enfant biologique. J'ai écrit mon message juste après avoir appris la nouvelle, sous le coup de l'émotion et comme je l'ai dit, je ne "renonce" pas seulement pour mon compagnon mais aussi par rapport à mes réflexions. Est-ce que j'ai envie de faire naître un enfant dans le contexte actuel (social, écologique, mondial) ? Je suis rarement pessimiste mais je penche de plus en plus vers le "non" et j'aurais peur de me sentir coupable envers lui ou elle plus tard. Je ne me sens pas à l'aise à cette idée. Adopter pourquoi pas, ce serait un peu différent mais pour le moment la question ne se pose pas avec une ado à la maison.
En plus se réaliser, transmettre, se choisir une famille, vivre de nouvelles expériences : j'ai vu qu'on pouvait aussi le faire sans procréer et il y a des choses que je n'aurais pas pu faire, ou pas si facilement, avec un enfant. J'en voulais et je n'en ai pas mais j'ai vécu d'autres belles choses imprévues, ça compense !
Hier je me suis sentie comme un ventre vide, inutile et c'est peut-être le signe de choses à déconstruire plus que de devoir remettre toute ma vie en question. Si j'avais un enfant aujourd'hui je devrais renoncer à certaines choses, que je finirais peut-être par idéaliser aussi puisque je ne pourrais plus les faire. "Choisir c'est renoncer" s'appliquerait là encore. J'aime ma vie si elle est sans enfant, est-ce que je l'aimerais autant voire plus si j'en avais un ? Je ne peux pas savoir, je n'ai jamais essayé. Je crois qu'au fond je préfère risquer de regretter de ne pas avoir eu d'enfant que de regretter d'en avoir eu, et qu'une autre personne que moi soit impliquée dans mes regrets.
Je n'ai pas du tout été heurtée par ton message.@ayamé @agathe vos messages sont très déculpabilisants et c'est vrai que vu sous ce prisme je n'ai pas complètement une vie sans enfant. Mes amies en ont, je m'entends bien avec la fille de mon conjoint, j'ai des neveux ... C'est différent mais il y a des enfants autour de moi, avec la liberté en plus. C'est plus l'expérience de la grossesse, de l'accouchement et d'avoir un enfant "à moi" qui ressortait hier que le rêve de m'occuper pendant vingt ans. J'ai toujours voulu être enceinte, viscéralement, mais personne ne sait si je saurais m'en occuper. Il y a aussi une culpabilité de ne pas procréer dans ma situation quand d'autres ne le peuvent pas, le sentiment d'être moins une femme et une compagne. J'ai beaucoup culpabilisé aussi après mes fausses couches. Je me disais que je ne saurais pas être une bonne mère et que je ne les méritais pas puisque mon corps n'était même pas capable d'au moins les garder (enfin je n'étais pas dans mon état normal, aujourd'hui je sais que je n'y étais pour rien, qu'il n'y a rien de "surnaturel" et que c'est tout simplement la loterie). J'ai culpabilisé de ne pas être suffisamment aimée par la personne qui partage ma vie pour qu'il veuille un enfant avec moi (objectivement je sais très bien aujourd'hui que ça n'a rien à voir). Ça fait beaucoup de culpabilité. Pourtant je ne suis pas en accord avec les stéréotypes qui enferment les femmes dans un rôle prédéfini mais plus difficile d'avoir la même bienveillance quand il s'agit de soi ... J'ai grandi dans une famille où être une vraie femme signifiait devenir mère très jeune mais ne pas s'en occuper, ça doit laisser des traces et un besoin de "réparation" pas toujours sain.