Décris-moi un mouton
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@Kachina a dit dans Décris-moi un mouton :
et ben voilà t’as très bien compris la consigne
Et les autres, ben, ils sont passé bêtement à côté ^^
@Kachina a dit dans Décris-moi un mouton :
Y’avait aucun piège ni l’intention de vous mettre en difficulté
Ben, pourquoi tu n'as pas écrit : "Réécrire le synopsis d’un livre à partir de sa couverture" directement alors ^^ ?
Avec ton énoncé de départ, je ne me sens pas hors sujet.
J'ai finit par décrire - à ma façon - ce que m'évoquait la couverture du livre : à savoir un moyen d'approcher d'un peu plus près la culture japonaise. -
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merci.
Quelques douleurs menstruelles, de la fatigue... et paf, je redeviens susceptible. ^^ -
@Artelise a dit dans Décris-moi un mouton :
@Kachina a dit dans Décris-moi un mouton :
et ben voilà t’as très bien compris la consigne
Et les autres, ben, ils sont passé bêtement à côté ^^
%(#0080ff)[Franchement Je ne crois pas : d'ailleurs chacune d'entre vous s'est appropriée le thème avec brio !@Kachina a dit dans Décris-moi un mouton :
Y’avait aucun piège ni l’intention de vous mettre en difficulté
Ben, pourquoi tu n'as pas écrit : "Réécrire le synopsis d’un livre à partir de sa couverture" directement alors ^^ ?
"Dénicher une couverture de livre qui vous intrigue, et d'écrire un texte à partir de ce qu’elle vous évoque."
Navrée pour cette incompréhension et surtout cette imprécision de ma part . Mais , sache que je ne suis pas à cheval sur les petits détails . Bien au contraire, comme le dit @ayamé , la liberté est de mise ici. Dans le thème que j'ai choisi , on pouvait aisément s'octroyer le droit de décrire ou réécrire.
L'essentiel était d'écrire à partir d'un visuel de couverture de livre**et d'exprimer , à votre guise, ce qu'elle évoquait d'intrigant, quitte à suggérer ou non "votre" synopsis , peu m'importait .Je pense qu'à l'avenir, pour éviter que vous vous compliquiez trop l'esprit , je veillerai à vous suggérer un choix de possibilités que vous pourrez exploiter.
Avec ton énoncé de départ, je ne me sens pas hors sujet.
T'ai-je seulement dit le contraire ?J'ai finit par décrire - à ma façon - ce que m'évoquait la couverture du livre : à savoir un moyen d'approcher d'un peu plus près la culture japonaise.
et tu as très bien fait ! Sois rassurée !
Chères plumes, sur ce, je vous souhaite un bon WE tout ensoleillé et on se retrouve très vite.
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@Kachina
avec plaisir et bon week end à toi aussi ! -
23H30 sonnent la fin de la journée ! Encore une parenthèse qui se ferme, se dit Emile, tandis qu’il essuie et range la table des derniers clients. . Les temps sont durs mais il ne rechigne pas à la tache. Emile ne vit que pour son petit bistrot, devenu le poumon du quartier. On y vient pour boire un coup, se confier, déguster ses petites recettes du jour, ou tout simplement se réchauffer. Il en a croisé des visages et des destins . Bien sûr, derrière son comptoir, il a inévitablement des coups de cœurs pour tous les habitués , ceux qui ont toujours été là, ceux qui rêvent d’ailleurs mais qui ne sont jamais partis . Mais il se plait surtout à observer les couples d'amoureux, les solitaires, les hommes d’affaires toujours pressés , les femmes blessées aussi . Il sait bien qu’il est invisible aux yeux de tous ces inconnus , mais tous, font partie de sa vie .
Que de trajectoires, que de rêves à bâtir . Et un lieu , le sien, pour les entremêler, et dont il est si fier , le Café des Habitudes....Voici la couverture du livre qui m'a inspirée ces quelques lignes. Je viens de le commander .
Edit : au moment où je poste , un orage terrible éclate .
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@Kachina oh mais c'est triste de se réfugier dans un bistrot pour écouter tomber la pluie !
(je plaisante...
voilà une semaine fructueuse une fois de plus...
un plaisir avec chaque participation... bravo à l'équipe des plumes ! -
Bonsoir les plumes
Pour la semaine qui se profile, aucune extravagance , pas d'exercice compliqué . Non , rien de tout cela ! juste une petite halte avec un petit retour à la bonne vieille formule . Pour mémo, chacun viendra déposer le mot qui lui vient à l'esprit .
RV demain fin de matinée pour la cueillette que j'espère fructueuse.J'ouvre la route avec le mot Silence
A vous
@agathe @ayamé @artelise @ytica @cupide @Hilda-1Bonne fin de soirée . A très vite
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@Kachina
nuit -
@Kachina : je propoe : temps.
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@Kachina pour moi ce sera : incroyable
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attente.
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Coucou les plumes.
J'ai prolongé le délai . Nous voici début d'aprèm. Nous allons donc rester sur ces 5 mots qui ont été proposés, à savoir :
Silence - Nuit - Temps - Incroyable - Attente pour larguer les amarres.
C'est parti !
A très bientôt .
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Au cœur de la nuit, au plus profond de son silence, elle se tient debout. Au loin, l’horizon ressemble à une promesse d’avenir inaccessible.
Doucement, la brise se lève. Elle ferme alors les yeux et offre son visage au vent. Elle le laisse sécher ses larmes. Elle le laisse porter jusqu’à elle le bruissement des feuilles, le murmure de la rivière, le frémissement de l’herbe. Elle les entend, elle les écoute. Son cœur se met alors à résonner à leur rythme lent et paisible. Alors, baignée dans la douce lumière de la lune, elle se met à se balancer doucement d’un pied sur l’autre ; d’une façon d’abord imperceptible, puis de plus en plus marquée. Alors, bercée par la mélodie du vent, elle esquisse un premier pas de danse. Emportée comme par un lent tourbillon, ses pieds nus se mettent à suivre une chorégraphie dont seule son âme connait les secrets et les pas.
Alors, l’incroyable se produit et l’attente d’une renaissance prend fin.
En ce moment de temps suspendu, son esprit parvient enfin à se libérer des chaînes qui l’emprisonnaient. Les erreurs et les épreuves du passé se métamorphosent. Les boulets d’hier deviennent l’expérience de demain. Les douleurs s’apaisent et s’estompent. Et sur le terrain qu’elles occupaient jusqu’alors, les graines d’espoir, longtemps enfouies et oubliées, se mettent à germer et s’épanouir.
Un sourire étire ses lèvres. Un rire s’échappe de ses lèvres. Elle se sent libre. Enfin.
Alors, sa danse prend fin. Elle s’immobilise. Et ouvre à nouveau les yeux.
Elle laisse son regard balayer un horizon si proche qu’il suffirait d’un pas pour l’atteindre, lui et ses innombrables promesses d’avenirs. -
Voici une histoire qui m'est vraiment arrivée.
Cette nuit-là, une nuit de pleine lune, n'avait apporté aucune clarté car un épais brouillard la voilait complètement. Il couvrait tout autant le moindre bruit. D'ailleurs, vu l'heure encore nocturne, le silence était plutôt de mise : les habitants du quartier préféraient largement profiter au chaud dans leur lit d'une grasse mat bien méritée. En effet, c'était le week-end et la semaine côté météo avait été bien éprouvante : le temps était hivernal et de ce fait, froidure et pluie qui l'avait accompagnée avaient été glaciales.
Moi, j'étais dans la rue parce que je rentrais à pied chez moi de l'hôpital où je faisais un stage de nuit dans le cadre de mes études d'infirmière.
Je n'étais pas du tout rassurée, luttant contre le fait de me mettre malgré moi dans l'attente d'une mauvaise rencontre, ce qui ne pouvait être exclu du champ des possibles.
Je regardais partout, je scrutais sans arrêt mon environnement de toutes parts, devant, derrière, par côtés, et tout à coup, tournant la tête sur ma gauche, j'ai vu 10 paires d'yeux dorés brillant dans le noir qui m'observaient.
L'espace d'une seconde, je m'étais dit que c'était trop incroyable pour être vrai et que mon imagination me jouait un sale tour. Mais la seconde d'après, j'ai réalisé qu'il s'agissait d'une bande de chats, tous blottis les uns contre les autres à cet endroit-là. Mon pas sur le macadam les avait mis en alerte, eux aussi.
Je suis partie d'un rire nerveux, mais ma frayeur sur le moment a été telle que j'ai bien cru que mon coeur s'arrêtait de battre et que j'allais m'évanouir.
Que croyez-vous que je fis pour finir mon stage sereinement sans avoir à redouter mon trajet de retour ?
Courageuse mais pas téméraire, la fille ! Je suis restée à l'hôpital au lieu de partir à la fin de mon service pour attendre la levée du jour. J'avais raconté ma mésaventure à mes collègues qui en avaient bien ri. Mais pleines de compassion, elles m'avaient proposé de leur donner un coup de main et pour compenser les heures supplémentaires effectuées, j'avais eu moins de nuits à travailler.
J'ai revu les chats les matins suivants, donc au jour levé. Sans rancune aucune mais au contraire avec une certaine gratitude, je leur ai dit : " merci les félins, voilà une histoire qui pour moi se finit bien " . -
Bonsoir,
L'attente se prolongeait à n'en plus finir. Il en avait marre de ce long étirement du temps. Les bipèdes parlants, eux, ne le sentaient pas passer à force de courir et puis se plaignaient de n'en avoir jamais assez. C’est énervant à la fin!
Il se retourna dans sa couchette et un clou rouillé perfora son flanc. Il jura et pesta longuement, non qu'il ait mal mais parce que ce satané trou va faire égoutter ses viscères comme un robinet qui fuyait et cela gâcherait sa promenade nocturne. A cette pensée, son moral monta d'un cran: eh oui! La nuit! Son issue salvatrice de ce calvaire qu'était d'être emprisonné sous le sol, à sentir, écouter les vers procéder à leur tâche éternelle lentement, très lentement même. La nuit, quand elle étalerait sa cape, il sortirait de son cercueil -détrompez vous, ce n'est pas une métaphore- il ôterait ce linceul déjà aux trois quarts mangé et pousserait le couvercle ou qui ce soit pour enfin trouver l'air pur et le silence de la nuit.
Il respira un bon coup, regarda sa tombe et sourit avec sa mâchoire tombante, la vie était décidément très belle. Ah zut! Il avait oublié son trou du flanc. Incroyable, même mort il avait encore cette manie qu'était de négliger ses petits incidents. Donc, il erra entre les tombes en cherchant qqc pour fermer ce fichu trou qui avait déjà commencé à laisser fuir un liquide verdâtre, ce qu'il pouvait être dégoûtant!
Après avoir résolu ce problème mineur, il décida de faire un tour près de la rivière, histoire de guetter les fées, mais sa jambe qui se détacha de lui mit fin à sa rêverie. Il avait encore oublié de se ravitailler. Une corvée donc l'attendait. Il se rémémorait bien ce qu'il lui fallait: un homme dans la quarantaine, célibataire -il ne devrait point laisser des veuves éplorées-, il devait être aussi sans bcp de graisse -il ne se ferait pas quand même monter son taux de cholestérol- et non buveur. Il devrait lui sucer le sang jusqu'à ce que la peau craque. Comme ça, il aurait devant lui une bonne vingtaine de jours à errer où il voudrait sans se soucier de la dégénérescence de son corps. Il se rappelait bien son premier repas, il avait très peur, il aurait pu même chier dans son froc, mais non! Le boulot d'abord... -
Le silence règne dans ce lieu étrange. Oui, étrange est vraiment le mot, cet endroit n’a ni queue ni tête, ni début ni fin mais une chose est sure, c’est une cage d’escalier, chaque palier étant indépendant des autres. Aucune ombre, que de la lumière, malgré qu’on soit en pleine nuit et que mes yeux voient alors qu’ils sont clos. Je suis tout en haut, et je dois descendre, oui il le faut. Pourquoi, je n’en sais rien. Je n’ai pas peur, mais l’angoisse m’étreint, c’est curieux.
Je ne peux pas descendre ces marches qui vont dans tous les sens, alors je saute sur le palier qui est juste en dessous, puis encore, une fois, deux fois. Rien n’a changé. Il faut encore descendre. Le temps semble suspendu, tout ceci semble ne jamais devoir finir.
Comment diable suis-je arrivée là ? Apparemment la montée s’est faite sans encombre, et voilà que la descente est très problématique. Je ne peux pas rester là, et cette attente est stressante.
Je saute encore un palier, sans aucun mal, et malgré le vide qui règne tout autour je ne tombe pas. Descendre, encore et encore… les escaliers cessent tout à coup. Voilà que je me trouve au-dessus de nuages bancs et cotonneux. Je regarde et je décide de sauter, car de toute façon je dois le faire. Et là… c’est merveilleux. Jamais je n’ai ressenti de chose pareille, c’est incroyable, je vole, c’est tellement réel que j’étends les bras, comme un oiseau, et je descends doucement vers ce tapis de nuages que je survole. Je ressens tout, le déplacement de l’air, mon corps qui bouge et change de direction, c’est un enchantement, je voudrais que ça ne s’arrête jamais. Et puis soudain… plus rien. Je suis dans mon lit, et la lumière du jour qui se lève se dessine sur le plafond de ma chambre à travers les persiennes.
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Bonjour
Petite participation flash du matinDepuis la nuit des temps, le silence n'est que l'attente d'un bruit, qui même à peine audible peut être perçu comme incroyable
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@ToTeM Simple , percutant, efficace.
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Désolée j'ai été très prise ce week end. Effectivement c'est simple et efficace. J'aime bien moi quand ça va à l'essentiel ^^. Et moi aussi j'aurais pris peur avec les yeux brillants des chats dans la nuit.
Voici ma ptite bafouille. Je précise que ce n'est que mon imagination même si c'est inspiré de l'actualité.
"Les bras croisés, en contemplation devant la baie vitrée, il laissait le paysage calme et paisible l'envelopper.
Une dernière fois.
La nuit prenait doucement ses quartiers et le temps semblait suspendu. Kiev se parait de son écrin de lumière.
Pourtant demain…
Il desserra un peu sa cravate. Il ne savait pas quand il pourrait à nouveau porter un costume. Le pourrait-il un jour d’ailleurs ? A partir de demain, il serait la cible à abattre. La peur lui serra la gorge. Mais il ne savait pas si c’était pour sa famille pour son pays ou pour lui. Peut-être pour tout. Les armes n’étaient pas très nombreuses en Ukraine. Il avait fallu se désarmer au profit de la Russie. Mais il avait de la ressource, de l’imagination et il savait communiquer. Il était hors de question de garder le silence. On allait le voir, on allait l’entendre. Il ne se passerait pas un jour sans que le monde ne soit au courant du déroulement de cette guerre. Il lui était d’ailleurs difficilement supportable d’être dans l’attente. L’attente des chars d’assaut qui allaient essayer de détruire son pays. Mais frapper le premier n’aurait pas joué en faveur de l’Ukraine si incroyable que cela puisse paraître. Poutine ne se serait pas gêné pour faire de lui l’agresseur. Celui qui avait tous les torts. Celui qu’il fallait « pacifier » par la force.
D’un geste résolu il dénoua sa cravate et la lança à l’autre bout de son bureau. Son treillis et son pull kakis l’attendaient. Il était désormais prêt à en découdre."