Et si on s'échangeait des poèmes et des jolis mots ?
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J'ai retrouvé ce poème de Jean Villard (Gilles)
Le Mot de Cambronne
On nous dit qu’il est de Cambronne.
C’est bien possible, mais voilà
Très sincèrement je m’étonne
Que notre humanité bougonne
Ait pu s’en passer jusque-là.Souvenez-vous des temps d’Homère !
Homère d’alors, quel mordant
T’eût donné ce mot légendaire
Si tu avais, grand visionnaire,
Pu te le mettre sous la dent !Que serait donc notre existence
Si nous devions nous en passer ?
N’est-il pas bon français de France,
Riche en couleurs, riche en nuances ?
Essayez de le remplacer,Par exemple, sortant de table,
Quand, ayant abusé, hélas,
Par trop de nectars délectables,
Dans une obscurité du diable,
Vous tombez sur un bec de gaz !Vous le lâchez, ça vous soulage,
Vous ne sentez plus la douleur.
Ah ! Messieurs, le bel avantage,
Quel secours, quel appui ! J’enrage
Quand je vois d’austères censeursAux visages de funérailles
Vouloir nous ôter ce trésor,
Ce cri – jailli sous la mitraille –
Du fond des humaines entrailles
D’un héros marchant à la mort !Il peut tout dire : ardent, lyrique,
Tendre ou sec, placide, enragé,
Plébéien, aristocratique,
Il est à nous, il est unique,
Ils ne l’ont pas à l’étranger !Je le vois, rocher solitaire,
Car de tous les mots que l’on sait
Il est presque seul, sur la terre,
À ne pas avoir, ô mystère,
De rime dans les mots français.Si, une seule, le mot : perde…
Là devant, je me sens perdu,
Car il faut une rime à perdre,
Maintenant, et je n’ai que…
Pardon…ce fut sous-entendu !Pourtant cet illustre vocable,
Je voudrais que, par un décret,
Il fût, en ces temps misérables,
Dont la cruauté nous accable,
Mis en quelque sorte au secret,Afin qu’au fond de ce silence,
Tendant lentement ses ressorts,
Accumulant force et puissance,
Se chargeant d’âpre violence,
Au nom des vivants et des morts,Il puisse, un jour, jaillir, sublime,
Du cœur des peuples outragés,
Tendres moutons, pauvres victimes,
Rejetant dans les noires abîmes,
D’un seul coup, leurs mauvais bergers !Cri vengeur, cri pur, cri superbe,
De l’éternelle humanité,
Que nous leur jetterons en gerbe,
Quand, enfin, nous leur dirons : MERDE !
En saluant la Liberté ! -
"Être avec des gens qu'on aime, cela suffit ; rêver, leur parler, ne leur parler point, penser à eux, penser à des choses plus indifférentes, mais auprès d'eux, tout est égal." ️
Jean de La Bruyère (1645 - 1696)
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@pompon : la canicule te fait retomber en enfance, mon cher Pompon .
Vite, va te réhydrater en château la pompe . -
@ayamé un petit retour en enfance cela fait pas de mal
quand à la canicule j'ai un peu trop était optimiste
aujourd'hui il à fait la journée la plus chaude chez nous
encore 37° et cet après midi il à fait certainement plus de 40° -
Prolonger des adieux ne vaut jamais grand chose ; ce n'est pas la présence que l'on prolonge, mais le départ.
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"L'esprit s'enrichit de ce qu'il reçoit, le cœur de ce qu'il donne." (Victor Hugo)
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@pompon
C'est ça ouais...alors pourquoi on appelle l'étape finale du baiser "la grossesse" ?
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@jool
Tout dépend de qui tu reçois le baiser... -
@jool a dit dans Et si on s'échangeait des poèmes et des jolis mots? :
@pompon
C'est ça ouais...alors pourquoi on appelle l'étape finale du baiser "la grossesse" ?L'étape finale est tout de même assez éloignée de la grossesse qui entame alors une étape à 3, ponctuée par une métamorphose en vue d'un voyage plein d'aventures...
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@Cygoris : joli .
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"Il est des amitiés si profondes qu'en se voyant pour la première fois, on semble se reconnaître." (Alfred de Musset)
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Les amis sont des crayons de couleur :
ils égayent les jours un peu gris. -
@Melodia @agathe Je ne peux que confirmer
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"Plus je connais les hommes, plus j'aime mon chien." (Pierre Desproges)
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@Melodia C'est une citation concernant l'Homo Sapiens ou uniquement le genre ?
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@Music C'est surtout à la base une citation humoristique (j'avais oublié de préciser l'auteur en l'envoyant), donc à ne pas prendre au pied de la lettre
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@Melodia Mais j'aime les chiens moi, parfois plus que certains humains
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Dans le silence de la nuit, les étoiles murmurent.
Piccolo Claire