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    Et si on s'échangeait des poèmes et des jolis mots ?

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    • pompon
      pompon dernière édition par

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      belle histoire de la vie

      1 réponse Dernière réponse Répondre Citer 6
      • Cygoris
        Cygoris dernière édition par Cygoris

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        Ce pont de 173 mètres possède 2 piles représentant des bateaux.
        Chaque demi-bateau est orné de statues allégoriques en bronze de Jean-Antoine Injalbert.
        Au nombre de 4 : La Ville de Paris (proue du bateau de la rive droite), La Navigation (poupe), L’Abondance (proue du bateau de la rive gauche) et Le Commerce (poupe) posté ici avec le poème.

        https://fr.wikipedia.org/wiki/Pont_Mirabeau

        text alternatif

        https://www.ipreferparis.net/2011/07/statues-on-le-pont-mirabeau.html

        http://paris1900.lartnouveau.com/ponts/pont_mirabeau.htm

        L'important n'est pas la fin de l'aventure mais la manière de l'avoir vécue

        1 réponse Dernière réponse Répondre Citer 3
        • Kachina
          Kachina Banni dernière édition par Kachina

          Etre jeune

          La jeunesse n'est pas une période de la vie,
          elle est un état d'esprit, un effet de la volonté,
          une qualité de l'imagination, une intensité émotive,
          une victoire du courage sur la timidité,
          du goût de l'aventure sur l'amour du confort.
          On ne devient pas vieux pour avoir vécu un certain nombre d'années :
          on devient vieux parce qu'on a déserté son idéal.
          Les années rident la peau ; renoncer à son idéal ride l'âme.
          Les préoccupations, les doutes, les craintes et les désespoirs
          sont les ennemis qui, lentement, nous font pencher vers la terre
          et devenir poussière avant la mort.
          Jeune est celui qui s'étonne et s'émerveille. Il demande
          comme l'enfant insatiable : Et après ? Il défie les événements
          et trouve de la joie au jeu de la vie.
          Vous êtes aussi jeune que votre foi. Aussi vieux que votre doute.
          Aussi jeune que votre confiance en vous-même.
          Aussi jeune que votre espoir. Aussi vieux que votre abattement.
          Vous resterez jeune tant que vous resterez réceptif.
          Réceptif à ce qui est beau, bon et grand. Réceptif aux messages
          de la nature, de l'homme et de l'infini.
          Si un jour, votre coeur allait être mordu par le pessimisme
          et rongé par le cynisme, puisse Dieu avoir pitié de votre âme de vieillard.

          Général Mac Arthur, Normal Instructor & Primary Plan ,1945.
          Traduction de Youth de Samuel Ulman (1840-1924)

          1 réponse Dernière réponse Répondre Citer 3
          • Kachina
            Kachina Banni dernière édition par

            Les rêves
            ANNA DE NOAILLES

            Le visage de ceux qu’on n’aime pas encor
            Apparaît quelquefois aux fenêtres des rêves
            Et va s’illuminant sur de pâles décors
            Dans un argentement de lune qui se lève.

            Il flotte du divin aux grâces de leur corps
            Leur regard est intense et leur bouche attentive ;
            Il semble qu’ils aient vu les jardins de la mort
            Et que plus rien en eux de réel ne survive.

            La furtive douceur de leur avènement
            Enjôle nos désirs à leurs vouloirs propices,
            Nous pressentons en eux d’impérieux amants
            Venus pour nous afin que le sort s’accomplisse ;

            Ils ont des gestes lents, doux et silencieux,
            Notre vie uniment vers leur attente afflue :
            Il semble que les corps s’unissent par les yeux
            Et que les âmes sont des pages qu’on a lues.

            Le mystère s’exalte aux sourdines des voix,
            À l’énigme des yeux, au trouble du sourire,
            À la grande pitié qui nous vient quelquefois
            De leur regard, qui s’imprécise et se retire...

            Ce sont des frôlements dont on ne peut guérir,
            Où l’on se sent le cœur trop las pour se défendre,
            Où l’âme est triste ainsi qu’au moment de mourir ;
            Ce sont des unions lamentables et tendres...

            Et ceux-là resteront, quand le rêve aura fui,
            Mystérieusement les élus du mensonge,
            Ceux à qui nous aurons, dans le secret des nuits,
            Offert nos lèvres d’ombre, ouvert nos bras de songe.

            1 réponse Dernière réponse Répondre Citer 2
            • agathe
              agathe dernière édition par agathe

              L'ARBRE
              PAR ANTONIN ARTAUD

              Cet arbre et son frémissement
              forêt sombre d'appels
              de cris
              mange le cours obscur de la nuit

              Vinaigre et laits le ciel la mer
              la masse épaisse du firmament
              tout conspire à ce tremblement
              qui gîte au cours épais de l'ombre

              Un cours qui crève un astre dur
              qui se dédouble et fuse au ciel
              le ciel limpide qui se fend
              à l'appel du ciel sonnant
              font le même bruit font le même bruit
              que la nuit et l'arbre au centre du vent.

              Antonin Artaud
              Nature

              1 réponse Dernière réponse Répondre Citer 3
              • Kachina
                Kachina Banni dernière édition par

                Dans un dictionnaire, il est écrit que
                «l'amour est un mouvement,
                une affection, de la tendresse».

                Je m'efforce de comprendre comment ça peut
                disparaître
                et je tourne en boucle dans ma tête
                la certitude que
                si ça se perd,
                ça se retrouve

                un coeur ce n'est pas une lumière
                avec un interrupteur.

                Il doit bien rester quelque chose
                par terre.
                Si je cherche assez fort, je finirai bien
                par le voir, le reste d'amour à faire pousser
                dans un bocal avant de le restituer.
                Il faudra attendre une bonne grosseur, la bonne couleur,
                ce sera «mon précieux».
                Ce sera leur surprise.
                Jardinier de parents heureux.

                Je rampe sur le sol et pose des pièges,
                élabore des plans à même le plancher,
                ma mère crie que je fais lever la poussière.
                Je lui réponds que l'air vide de notre appartement a besoin
                de cette décoration,
                qu'à défaut de nous avoir,
                je m'entoure des particules de nos peaux mortes,
                des restes de déjeuner et de nos jeux dehors,
                avant que le vent ou le ménage emporte vraiment tout.

                Elle a ouvert la douche pour pleurer tranquille,
                elle fait toujours ça en pensant que je ne le sais pas.

                Pendant ce temps-là, je me sens un peu mal,
                mais me semble que j'ai droit
                d'avoir de la peine,
                des larmes,
                une colère bien à moi.

                Aujourd'hui, je ne ferai pas le ménage de ma chambre.

                Véronique GRENIER
                Canadienne, Enseignante en philosophie, auteure, chroniqueuse, militante

                1 réponse Dernière réponse Répondre Citer 2
                • agathe
                  agathe dernière édition par

                  Les feuilles

                  Comme une fine palette de couleurs qui évolue au fil des saisons, des pierres précieuses sont accrochées aux fiers piliers, les élèvent vers les cieux… Ces petits grains et petits boutons de vie au printemps s’épanouissent pour devenir des émeraudes en été et des rubis en automne. Lorsque la brise s’éveille, ces joyaux chantent en chœur le son de la liberté.

                  Certains se détachent, lâchent prise et s’envolent, légers et fluides, dansant entre ciel et terre.

                  Les joyaux affaiblis, de couleur ocre, qui ne peuvent plus danser parmi les leurs, prennent un nouvel envol quand les enfants, de leurs mains délicates, prennent une poignée de ces pierres précieuses et les éparpillent dans les airs.

                  L’hiver où tout n’est que neige, les joyaux ne sont plus. Ils meurent aux yeux des uns, agonisent aux regard des autres. Mais regardez de plus près et vous les verrez au sol, recouverts par une fine couche de cristaux de glace, à peine visibles à l’œil naïf de l’imprudent qui, d’un pas pressé et agacé, effectue la performance d’un patineur ne sachant pas patiner.

                  Anna Couloumy

                  1 réponse Dernière réponse Répondre Citer 2
                  • Kachina
                    Kachina Banni dernière édition par

                    J'ai retrouvé ce poème de Jean Villard (Gilles)

                    Le Mot de Cambronne

                    On nous dit qu’il est de Cambronne.
                    C’est bien possible, mais voilà
                    Très sincèrement je m’étonne
                    Que notre humanité bougonne
                    Ait pu s’en passer jusque-là.

                    Souvenez-vous des temps d’Homère !
                    Homère d’alors, quel mordant
                    T’eût donné ce mot légendaire
                    Si tu avais, grand visionnaire,
                    Pu te le mettre sous la dent !

                    Que serait donc notre existence
                    Si nous devions nous en passer ?
                    N’est-il pas bon français de France,
                    Riche en couleurs, riche en nuances ?
                    Essayez de le remplacer,

                    Par exemple, sortant de table,
                    Quand, ayant abusé, hélas,
                    Par trop de nectars délectables,
                    Dans une obscurité du diable,
                    Vous tombez sur un bec de gaz !

                    Vous le lâchez, ça vous soulage,
                    Vous ne sentez plus la douleur.
                    Ah ! Messieurs, le bel avantage,
                    Quel secours, quel appui ! J’enrage
                    Quand je vois d’austères censeurs

                    Aux visages de funérailles
                    Vouloir nous ôter ce trésor,
                    Ce cri – jailli sous la mitraille –
                    Du fond des humaines entrailles
                    D’un héros marchant à la mort !

                    Il peut tout dire : ardent, lyrique,
                    Tendre ou sec, placide, enragé,
                    Plébéien, aristocratique,
                    Il est à nous, il est unique,
                    Ils ne l’ont pas à l’étranger !

                    Je le vois, rocher solitaire,
                    Car de tous les mots que l’on sait
                    Il est presque seul, sur la terre,
                    À ne pas avoir, ô mystère,
                    De rime dans les mots français.

                    Si, une seule, le mot : perde…
                    Là devant, je me sens perdu,
                    Car il faut une rime à perdre,
                    Maintenant, et je n’ai que…
                    Pardon…ce fut sous-entendu !

                    Pourtant cet illustre vocable,
                    Je voudrais que, par un décret,
                    Il fût, en ces temps misérables,
                    Dont la cruauté nous accable,
                    Mis en quelque sorte au secret,

                    Afin qu’au fond de ce silence,
                    Tendant lentement ses ressorts,
                    Accumulant force et puissance,
                    Se chargeant d’âpre violence,
                    Au nom des vivants et des morts,

                    Il puisse, un jour, jaillir, sublime,
                    Du cœur des peuples outragés,
                    Tendres moutons, pauvres victimes,
                    Rejetant dans les noires abîmes,
                    D’un seul coup, leurs mauvais bergers !

                    Cri vengeur, cri pur, cri superbe,
                    De l’éternelle humanité,
                    Que nous leur jetterons en gerbe,
                    Quand, enfin, nous leur dirons : MERDE !
                    En saluant la Liberté !

                    1 réponse Dernière réponse Répondre Citer 4
                    • Un Ancien Utilisateur
                      Un Ancien Utilisateur dernière édition par

                      "Être avec des gens qu'on aime, cela suffit ; rêver, leur parler, ne leur parler point, penser à eux, penser à des choses plus indifférentes, mais auprès d'eux, tout est égal." ❤️

                      Jean de La Bruyère (1645 - 1696)

                      1 réponse Dernière réponse Répondre Citer 3
                      • pompon
                        pompon dernière édition par

                        362213335_609331384643685_6214139290975850615_n.jpg

                        ayamé 1 réponse Dernière réponse Répondre Citer 1
                        • ayamé
                          ayamé Banni @pompon dernière édition par

                          @pompon : la canicule te fait retomber en enfance, mon cher Pompon 😂 .
                          Vite, va te réhydrater en château la pompe 🙂 .

                          pompon 1 réponse Dernière réponse Répondre Citer 1
                          • pompon
                            pompon @ayamé dernière édition par

                            @ayamé un petit retour en enfance cela fait pas de mal
                            quand à la canicule j'ai un peu trop était optimiste
                            aujourd'hui il à fait la journée la plus chaude chez nous
                            encore 37° et cet après midi il à fait certainement plus de 40°

                            1 réponse Dernière réponse Répondre Citer 0
                            • agathe
                              agathe dernière édition par

                              Prolonger des adieux ne vaut jamais grand chose ; ce n'est pas la présence que l'on prolonge, mais le départ.

                              1 réponse Dernière réponse Répondre Citer 6
                              • Un Ancien Utilisateur
                                Un Ancien Utilisateur dernière édition par

                                "L'esprit s'enrichit de ce qu'il reçoit, le cœur de ce qu'il donne." (Victor Hugo)

                                1 réponse Dernière réponse Répondre Citer 3
                                • pompon
                                  pompon dernière édition par

                                  OIP (3).jpg

                                  jool 1 réponse Dernière réponse Répondre Citer 1
                                  • jool
                                    jool @pompon dernière édition par

                                    @pompon
                                    C'est ça ouais...alors pourquoi on appelle l'étape finale du baiser "la grossesse" ?
                                    shock.gif

                                    agathe Cygoris 2 réponses Dernière réponse Répondre Citer 3
                                    • agathe
                                      agathe @jool dernière édition par

                                      @jool
                                      Tout dépend de qui tu reçois le baiser...😂

                                      1 réponse Dernière réponse Répondre Citer 2
                                      • Cygoris
                                        Cygoris @jool dernière édition par

                                        @jool a dit dans Et si on s'échangeait des poèmes et des jolis mots? :

                                        @pompon
                                        C'est ça ouais...alors pourquoi on appelle l'étape finale du baiser "la grossesse" ?

                                        L'étape finale est tout de même assez éloignée de la grossesse qui entame alors une étape à 3, ponctuée par une métamorphose en vue d'un voyage plein d'aventures...

                                        L'important n'est pas la fin de l'aventure mais la manière de l'avoir vécue

                                        ayamé 1 réponse Dernière réponse Répondre Citer 3
                                        • ayamé
                                          ayamé Banni @Cygoris dernière édition par

                                          @Cygoris : joli 🙂 .

                                          1 réponse Dernière réponse Répondre Citer 2
                                          • Un Ancien Utilisateur
                                            Un Ancien Utilisateur dernière édition par

                                            "Il est des amitiés si profondes qu'en se voyant pour la première fois, on semble se reconnaître." (Alfred de Musset)

                                            1 réponse Dernière réponse Répondre Citer 5
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