Le jour où, mort de honte, vous vous êtes senti très seul
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@cuillère Les enfants inventent des trucs bizarres, moi je comprends que tu te sois obstiné dans ton mensonge sur un coup de tête. Bon, c'est dommage que ça t'ait coûté l'amitié de tes seuls copains de l'époque, mais au final ya rien de très grave.
Quand j'étais petite (avant mes 6 ans, je le sais parce que c'était avant un déménagement), j'ai fait croire à une copine d'école que j'avais une petite soeur (j'ai bien une soeur, mais c'est mon aînée). Je ne sais pas du tout pourquoi j'ai fait ça non plus, mais je parlais régulièrement de "ma petite soeur" à l'école, au point que la maîtresse est venue me poser des questions dessus (elle devait connaître la composition de ma famille, ça collait pas).
Je fantasmais sur cette idée c'est certain, c'était l'âge où je jouais à la poupée et j'aurais adoré avoir un bébé à la maison. Et puis un jour ma copine devait venir jouer chez moi, alors il a fallu que je lui avoue que j'avais menti pour la petite soeur. Je me souviens que ça a été une épreuve, je pense que je me suis liquéfiée de honte en lui disant la vérité. Pour elle ça a été clairement un non-évènement, je crois qu'elle m'a répondu un truc genre "ah ok". (Toute l'affaire a peut-être duré 2 semaines, j'en sais rien, mais dans mon esprit ça a été un long processus.)En tout cas je ne sais pas du tout ce qui m'était passé par la tête, pourquoi j'ai menti ainsi, mais je sais que j'ai ressenti la honte de l'aveu tellement fort que ça m'a vaccinée. Et donc avec le recul, je me dis que c'est un truc d'enfant, ça doit être une sorte d'étape formatrice, on teste des trucs quoi
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Le jour où je suis allé voir un concert de black metal en costume cravate parce que je n'avais pas le temps d'aller me changer avant, et où un mec m'a demandé à l'entrée si j'étais des RG. Bon ça m'avait aussi bien fait marrer!
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Dan un pub irlandais ( en France ) avec des amis, ayant bu pas mal de guiness, vient le moment
où je dois aller d'urgence aux toilettes.
Celles des dames étant condamnées, je vais donc à celles des messieurs. Là, c'est la porte qui ne ferme pas à clé.
Pas grave, la fin justifie les moyens et c'est en remontant culotte et collant que soudain la porte s'ouvre et que
je me retrouve en position euh, pas franchement sexy à mon avis, devant un homme charmant.
Fou rire de part et d'autre pour dissiper le malaise.
Il m'offre un verre et, et, on s'échange nos 06 et dès le lendemain, on est sorti ensemble
J'ai vécu 13 ans avec lui.
Il y a des fois où cette phrase publicitaire: " c'est bon la honte " se vérifie .
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@ayamé Sacrée technique de drague en tout cas
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@jabba-the-hutt : ah, peut-être effectivement m'a t-il vue aller aux toilettes, savait que la porte
ne fermait pas à clé, a calculé le temps de me laisser faire pipi tranquille et est intervenu, éhé,
zorro est arrivé...juste unpoil de Qchouille trop tôt et m'a offert un verre pour se faire pardonner.
Je la sens bien comme ça, cette histoire. -
@ayamé Je voyez plutôt le stratagème inverse ou tu serais l'instigatrice de la chose
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@jabba-the-hutt : pliée de rire, ça aurait pu, suis pas du genre farouche. Mais ce jour-là,
non, ma consommation de guiness avait sérieusement entamé mon envie de draguer
et mon pouvoir de séduction aussi, j'en suis certaine . -
Bonsoir
Il y en a .......la semaine dernière dans un grand magasin à Lille
Je n'ai pas vu une marche donc vol plané
Bon ben voilà c'est faitOn mange une gaufre, je veux mettre un truc à la poubelle
Elle était cassée pas moyen de l'ouvrir
Et de 2Je suis à la salle de sport, je veux remonter le siège et je tire trop fort
J'ai le siège dans mes mains
Merci mes grandes jambesJe me ballade et un gentil Mr me dit
Mme vous avez un papier sous votre chaussureJe remonte chez un ami
5 étages avec des courses et un sachet s'éventre
La bouteille de Ricard se fracasse en mille morceaux
Bon ben il y avait odeur RICARD pendant plusieurs jours dans l'immeubleet j'en passe
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@ayamé ton histoire m'a fait vraiment beaucoup penser à une boulette made in want-wish.
Dans un genre de boite de Bilbao, dans lequel il n'y avait que des Basques et des écriteaux en basque, j'ai dû aller aux toilettes. Je suis malencontreusement entrée dans les toilettes des hommes, pas un chat, et sans voir les pissotieres. Quand j'ai voulu ressortir, des hommes partout du coup, je suis restée là à attendre qu'ils sortent mais bon ils entraient, sortaient. J'y suis donc restée un temps certain. Mon copain s'inquiétant de ne pas me voir revenir, prévient le videur en faisant une brève description de moi dans un espagnol incertain. Le videur basque ne comprend rien sauf que je suis une fille, petite qui s'est barré avec un blouson en cuir d'homme. Moi dans les toilettes, j'attends toujours qu'il n'y ait plus personne pour sortir donc je continue mon manège, d'entrouvrir la porte, de jeter un oeil et de refermer puisque la voie n'est pas libre.
Là, j'ouvre, la tête du videur qui passe par l'entrebâillement de la porte. Crâne rasé, bombers, j'ai pas pensé du tout au videur, je lui refermais la porte dessus, il l'a retenu. C'est alors engagé une bataille, lui qui poussait sur la porte en grognant et racontant je ne sais pas trop quoi. Moi de l'autre côté, à tout essayer pour ne pas qu'il rentre en criant de toutes mes forces, donnant des coups de pieds quand il a réussi à ouvrir plus. Jusqu'à que je me rende compte qu'il me ramenait manu militari à la sortie des toilettes où tout le monde m'attendait, mon groupe parce que cela faisait une plombe et la direction de la boîte parce que putain le basque ce n'est pas de l'espagnol et que ces abrutis pensaient que j'avais volé la veste.
Voilà un autre jour, je vous raconterai peut être comment je me suis perdue dans un commissariat de Lisbonne, lors d'une visite de courtoisie -
@want-wish : purée, digne d'un film d'horreur, ton histoire.
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@ayamé oui je vois encore, son visage parfaitement alors que ça fait plus de 15 ans mais que veux tu, après en y repensant on pense à la trouille mais surtout au soulagement une fois l'histoire passée, et au fou-rire du groupe par la suite. Ils ne voulaient plus me laisser aller aux toilettes toutes seules. C'est rester longtemps cette histoire...
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@want-wish : un bon fou-rire, rien de tel pour dédramatiser .
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J'ai relu plusieurs fois ton post, mais j'arrive toujours pas à comprendre ça :
@want-wish a dit dans Le jour où, mort de honte, vous vous êtes senti très seul :
Quand j'ai voulu ressortir, des hommes partout du coup, je suis restée là à attendre qu'ils sortent mais bon ils entraient, sortaient. J'y suis donc restée un temps certain.
En quoi le fait qu'il y ait des hommes en dehors des toilettes ça t'empêchait d'en sortir ?
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@shanna ben toute la honte de la situation est là.Je suis rentrée dans les toilettes en pensant que c'était des toilettes femmes et en l'absence d'anticipation de cette situation, je n'ai pas osé ressortir et j'y suis restée une plombe, sans raison valable. Ça a inquiété tout le monde, ils m'ont cherché sans me trouver un même temps, pourquoi donc serais je rentrais dans les toilettes des hommes pour ne plus en ressortir. Vu que je jouais à cache à cache avec la porte avant de tenter de pousser la porte le videur a du observer mon manège assez longtemps pour ne pas se dire, c'est quoi ce taré qui se planque dans les chiottes.
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@want-wish : tu sais, entrer par erreur ou besoin urgent dans les toilettes des hommes, ça arrive
et ça arrivera encore. Perso, je serais sortie quand-même en disant avec mon plus beau sourire : pardon, je me suis trompée -
@ayamé je suis totalement d'accord avec toi. Pour moi ce qui est absurde dans la situation, c'est le fait de m'être enfermée et de ne plus être sortit parce qu'il y avait du monde. J'ai buté sur l'idée qu'il fallait qu'il n'y ait plus personne, pourquoi je ne sais pas vraiment et j'y serai peut être encore qui on ne m'avait pas sortit. C'est donc ma réaction qui m'a fait honte pendant. Comme un enfant pris en faute alors qu'une erreur arrive et qu'à l'époque comme maintenant je le sais... Mais bon passons...
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@want-wish : vi, t'as fait un blocage, un arrêt sur image. C'est vrai que des fois, c'est notre réaction qui nous fait honte et non la situation. Je suis sûre que nous avons tous vécu une situation où notre réaction a été incompréhensible ou inadéquate.
Cela fait partie de notre humanité . -
@want-wish Lisbonne ! Lisbonne ! Lisbonne !
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@delnis pas tout d'un coup, tu imagines ça risquerait de nuire à la réputation de personne normale
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@want-wish Oui je comprends mais tu nous as mis l'eau à la bouche