Déprime, mal-être et manque de motivation
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@jabba-the-hutt a dit dans Crise 25 ans et santé mentale qui part en vrille :
@sisi D'autant que dans notre société aujourd'hui, les plus belles années ne sont pas forcément sur la vingtaine.
Si chaque âge a ses avantages, notre société (dans sa configuration, son déterminisme, etc...) déforme quand même pas mal le fameux sujet du profiter de la vie et de son âge.Tout à fait d'accord avec toi, je pense que vers 30 ou 35 ans on commence à bien profiter de la vie car on a subie plusieurs épreuves qui nous on forgé le caractère et on est plus à même de savoir ce que l'on veut
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@tigrette Je ne sais pas si on profite plus, mais effectivement, avec l'âge, on se libère de beaucoup de choses qui nous enquiquine sans pour autant être d'importance primordiale.
Au delà ça, il y a une grande par de détachement dans la clef de l’apaisement et de la sérénité (peut être plus simple, l'âge aidant).
Profiter de ce que nous avons (y compris les avantages de nos âges) sans se focaliser sur ce que nous n'avons pas (qui souvent avec le recul est assez futile) et surtout sans se comparer.Ne jamais oublier que la vie n'est pas une course à celui qui en aura fait le plus.
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@jabba-the-hutt a dit dans Crise 25 ans et santé mentale qui part en vrille :
@tigrette Je ne sais pas si on profite plus, mais effectivement, avec l'âge, on se libère de beaucoup de choses qui nous enquiquine sans pour autant être d'importance primordiale.
Au delà ça, il y a une grande par de détachement dans la clef de l’apaisement et de la sérénité (peut être plus simple, l'âge aidant).
Profiter de ce que nous avons (y compris les avantages de nos âges) sans se focaliser sur ce que nous n'avons pas (qui souvent avec le recul est assez futile) et surtout sans se comparer.Ne jamais oublier que la vie n'est pas une course à celui qui en aura fait le plus.
Et je pense aussi tout au moins pour moi, que à chaque tranche d'age notre façon de raisonner change, ce qu'on accepte pas aujourd'hui sera acceptable demain. C'est ce qui fait la difficulté des échanges parfois, en vieillissant on devient plus philosophe que plus jeune on est plus intransigeant en campant sur nos positions
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Bonjour. J'écris sur ce forum car je voulais savoir si il y avait des gens qui traversaient à peu près une phase similaire à la mienne et comment ils ont fait pour s'en sortir si c'est le cas.
En fait je ressens depuis pas mal de temps un sentiment de déprime teinté d'anxiété, d'abattement, de lassitude, et un ras le bol tellement profond que j'ai l'impression d'avoir atteint un point de non retour. Tout m'a tellement gavé que je ressens un rejet viscérale d'absolument tout dans ce monde. J'ai aussi pas mal de ruminations et d'idées noires.Je culpabilise car je suis devenu complètement égoïste, et indifférents au monde et même aux autres êtres humains. Je ne ressens même plus le désire ni le besoin de créer des liens, ni de socialiser depuis plusieurs mois déjà. Comme si tout était devenu vain et sans importance. Et que j'étais complètement anesthésié. Pareil pour le travail. Le simple fait d'y penser me donne envi de vomir. Et je n'arrive même plus à trouver une raison ni l'envi de chercher du taf car je sais que quoi que je fasse cela ce passera forcément mal.
En vérité je ne fais absolument plus rien. Je ne sort même presque plus de chez moi comparé à avant. Et je culpabilise car j'ai vraiment l'impression de perdre mon temps en même temps. J'essaie vraiment de sortir de cet engrenage. Ce qui est paradoxal c'est que j'ai peur de perdre mon temps et en même temps de vieillir. Mais en même temps c'est EXACTEMENT ce que je fais.
Parfois je me demande vraiment ce que je fous sur cette planète. Je ne me souviens pas vraiment qu'il y ait un seul endroit sur terre où je me suis vraiment senti bien et en sécurité. Dans ma famille j'ai pendant longtemps vécu de la maltraitance et du harcèlement, au collège et au lycée ( sauf mon premier lycée ) j'ai vécu du rejet et du harcèlement aussi. Au travail je fais constamment n'importe quoi et je me fait toujours viré car je ne comprends jamais rien à rien. J'ai bien évidemment des relations de merde avec mes collègues de travail bien sûr. ( Et j'ai aussi pas mal d'autres problèmes au cour de mon existance ). En fait je n'arrive pas à évoluer dans la vie car je suis incapable de travailler correctement et de garder un taf. Et cela quelque soit ma bonne volonté. Je suis incapable de comprendre et d'exécuter correctement une consigne car je suis complètement dénué de bon sens, de logique, et d'esprit critique. Et ça je m'en rend bien compte au quotidien. J'ai absolument rien dans la cervelle. Même le travail le plus simple sur terre qui demande un minimum de QI ne serait même pas à ma portée tellement je suis un abrutie fini. En formation c'est pareil j'ai toujours fini par attirer les foudres de certains élèves ou enseignants à force de constamment faire de la merde.
Je ne sais pas pourquoi mais j'ai toujours l'impression d'être complètement à l'ouest et à la ramasse. Je ne suis jamais sur la même longueur d'onde que les autres. Et socialement j'ai toujours été très maladroit et vraiment malaisant et awkward. J'ai beaucoups de mal à créer des liens avec les autres et à communiquer. Cela arrive souvent que je vexe certaines personnes par accident. Ça m'est déjà arrivé de réussir à créer des amitiés. Mais au bout d'un moment cette personne devient mal à l'aise en ma présence et finit tout naturellement par ne plus vouloir me parler. Du coup je suis complètement seul et plutôt isolé. Je ne me sens absolument nul part à ma place finalement. Et je n'ai aucun ami. Et maintenant j'en suis arrivé à un point où je n'en ai plus rien à foutre de tout.
Je ne comprends pas pourquoi tellement de choses qui paraissent pourtant tellement simples et naturelles pour les autres paraissent tellement difficile pour moi. J'ai l'impression que mon cerveau est câblé avec le cul et qu'il y a certaines parties qui ne fonctionnent tout simplement pas. j'ai toujours été complètement perché dans ma tête et parfois j'ai de gros problèmes d'inattention. Et c'est comme ça depuis ma naissance.Enfin bon. Là je sens que je commence à peine à sortir de cet engrenage infernal. Je sort de plus en plus et j'écris un petit planning que je dois suivre de semaines en semaines pour sortir de cette torpeur et de cet isolement. Car je sais qu'à long terme c'est malsain et mauvais pour moi d'être dans cette situation.
Sinon en 2020 j'avais été diagnostiqué HP ( parce que oui, être HP ne veux pas dire qu'on est forcément une lumière, loins de là ) avec un potentiel problème de dyspraxie. Et quand j'ai fait des recherches sur la dyspraxie j'ai trouvé que ça ne me correspondait pas et j'ai longtemps pensé que ça devait être une erreur. Mais en regardant de plus près les forums sur la dyspraxie j'ai réalisé qu'il y avait plusieurs formes de dyspraxies et que ça pouvait varier d'un individu à un autre. Du coup je vais économiser de l'argent pour voir un spécialiste de la dyspraxie et voir si ça ne serait pas par hasard pour cette raison que j'ai tant de mal à travailler correctement, pour ensuite tenter de gérer ce problème qui m'handicape pas mal au travail. Je me suis souvent demandé si je n'avais pas un TDA aussi. Mais ça j'en suis moins sûr. Enfin voilà, Si j'arrive au moins à être capable de garder un travail et d'avoir de bonnes relations avec mes collègues ce serait déjà un gros point positif pour moi dans ma vie. Je me sentirais peut être enfin en phase avec moi même. Car je ne me suis jamais vraiment senti en phase avec moi même, avec ce monde, et avec pas mal de personnes en général. Il y a une énorme dissonance entre la personne que j'aimerai être et le moi réel que je n'apprécie pas vraiment, entre ce que je pense être capable de faire et la réalité qui me déçois et me frustre atrocement. En fait je crois que je n'ai jamais réussi à m'accepter comme j'étais. Je sais que j'ai quelques qualité mais elles sont constamment annihilées par mes défauts.
Avez vous traverser ou traversez vous des phases similaires. Et si oui comment avez vous réussi à arranger ça ?
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Je viens juste de m'inscrire sur ce forum et ils et il se trouve que ton sujet me parle un peu. Dans ces moments la seule chose qui me permettait de m'évader était la lecture. Une véritable boulimique par moment... Mais on reviens petit à petit, en apprenant à apprécier des petits moments, l'instant présent même si ça fait cliché de dire ça.
Mais tu sembles être sur la bonne voix avec des méthodes mais surtout l'envie. -
@hapauline
Merci hapauline ca me fait plaisir de lire ca. Ca m'encourage à continuer dans cette voie.
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@anobody
Je n'ai guère le temps de développer, là, maintenant. Mais je t'encouragerais vivement à consulter et demander un diagnostic concernant les troubles du spectre autistique. Tout ce que tu décris et ce dont tu nous parles ici, me crie que tu dois faire partie du spectre !Artelise, mère de deux enfants autistes et très probablement autiste elle-même.
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@anobody a dit dans Tout me dégoûte et je n'ai plus envie de rien. :
Je suis incapable de comprendre et d'exécuter correctement une consigne car je suis complètement dénué de bon sens, de logique, et d'esprit critique. Et ça je m'en rend bien compte au quotidien. J'ai absolument rien dans la cervelle. Même le travail le plus simple sur terre qui demande un minimum de QI ne serait même pas à ma portée tellement je suis un abrutie fini.
Tu es dur avec toi même. Ça saute aux yeux que tu n'es pas ce que tu décris. Ce qui semble évident, c'est que tu as besoin d'aide car même si tu cherches de solutions tout seul et que tu as des bonnes idées, il y a des gens qui sauront t'aider à aller de mieux en mieux.
Bon courage. -
Ce qui est étonnant c'est que je n'ai personne dans ma famille qui est atteint de TSA.
Qu'est ce qui te fais dire ça ?
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Oui c'est pas faux.
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@anobody a dit dans Tout me dégoûte et je n'ai plus envie de rien. :
Ce qui est étonnant c'est que je n'ai personne dans ma famille qui est atteint de TSA
Personne dans ma famille n'est atteint d'autisme ou TSA et pourtant, j'ai mon plus jeune fils qui est atteint de TSA. Il en a une forme assez légère, non décelable à qui le voit pour la 1ère fois et de façon brève, car il communique, mais faut pas que ça dure trop longtemps, il limite au maximun ses interactions sociales.
Comme toi, il est " indifférent au monde et même aux autres êtres humains, il n'a ni désir ni besoin de créer des liens ".
Question taf, il travaille dans une bergerie, la plupart du temps seul, et cela correspond à son besoin de nature et d'isolement.
Il est heureux de pouvoir vivre comme il l'entend, sans pression sociale, parce qu'il s'accepte et s'aime comme il est et que les autres ( famille, employeur, rares amis ) aussi. -
Alors, par quoi commencer ?
tout d'abord, il faudrait corriger ta phrase : Tu n'as personne dans ta famille qui soit atteint de TSA à ta connaissance.L'absence de diagnostic n'est pas la preuve de l'absence de trouble.
On a commencé à repérer et diagnostiquer les TSA de manière efficace que depuis une petite vingtaine d'année. Or, ce n'est pas un trouble "nouveau" ou "récent". Les premières recherches sur l'autisme datent du début du siècle dernier ! Bien des gens ont donc souffert ou souffrent encore d'un trouble autistique sans le savoir.
Je n'ai pas été amener à faire diagnostiquer mes enfants pour ce trouble parce qu'il y avait quelqu'un dans ma famille déjà dans le spectre. C'est la psy du collège de mon fils qui nous a orienté vers un psychiatre (pour un soupçon de TDHA) après qu'il ait rencontré de graves difficultés sociale et comportementales après son entrée au collège.
Il y a donc certes un terrain génétique (les études sur le sujet sont toujours en cours). Mais il faut bien un premier diagnostic dans une famille pour commencer à s'interroger sur les autres membres de cette famille.
Ensuite.. pourquoi je te dis que pour moi, tu devrais demander un diagnostic ?
je te cite :
"Parfois je me demande vraiment ce que je fous sur cette planète. Je ne me souviens pas vraiment qu'il y ait un seul endroit sur terre où je me suis vraiment senti bien et en sécurité." - c'est un ressenti récurrent chez les personnes autistes ;
"j'ai vécu du rejet et du harcèlement" - c'est souvent le cas des personnes autistes, ils font des cibles faciles ;
"incapable de travailler correctement et de garder un taf" + "Je suis incapable de comprendre et d'exécuter correctement une consigne" Ne pas réussir à suivre des instructions ou comprendre une consigne est fréquent chez les personnes autistes. Non pas qu'ils soient stupides, mais qu'ils ont besoin qu'on leur donnent des indications plus claires et détaillées, voire des instructions écrites car les instructions orales posent souvent problème (soucis cognitifs liés au traitement de l'information).
Et enfin et pour enfoncer le clou :
"Je ne suis jamais sur la même longueur d'onde que les autres. Et socialement j'ai toujours été très maladroit et vraiment malaisant et awkward. J'ai beaucoups de mal à créer des liens avec les autres et à communiquer. Cela arrive souvent que je vexe certaines personnes par accident. [...] Je ne me sens absolument nul part à ma place finalement. Et je n'ai aucun ami. [...]Je ne comprends pas pourquoi tellement de choses qui paraissent pourtant tellement simples et naturelles pour les autres paraissent tellement difficile pour moi. J'ai l'impression que mon cerveau est câblé avec le cul et qu'il y a certaines parties qui ne fonctionnent tout simplement pas." De tout ce que tu me dis, c'est ce qui m'interpelle le plus et c'est ce qui me crie "TSA!!!".Enfin, pour répondre plus longuement à la question :
"Avez vous traversé ou traversez vous des phases similaires. Et si oui comment avez vous réussi à arranger ça ?"Oui, je suis passée par là.
Je suis passé par la dépression nerveuse aussi. Par l'hospitalisation en isolement à cause de pensées suicidaires. Par l'hôpital de jour pour m'aider à me réinsérer dans la vie sociale. Puis, j'ai été un peu mieux et j'ai tenté de reprendre ma vie en main. Mais ce n'est que depuis quelques années, depuis que le diagnostic d'Autisme - Type Asperger - est tombé pour mon fils et depuis que j'ai passé des jours, des semaines à me documenter que j'ai fini par comprendre et me comprendre. Je n'ai pas de diagnostic officiel ( je suis mère au foyer et n'en ai donc pas besoin - d'autant que c'est pas donné quand ce n'est pas pris en charge). Mais je sais. Et depuis que je sais, je vais vachement mieux. Je n'ai pas plus d'ami, mais je sais pourquoi. Et avec une meilleure compréhension de ce que je suis, de mes points forts et faibles, je reprend l'espoir d'améliorer mon cercle social. -
Pour ce qui est de mon indifférence aux gens et au monde. C'est plutôt un état qui est la conséquence de mon ras le bol d'absolument tout. Avant, même si j'étais très introvertie et que j'avais besoin de beaucoup de solitude, j'essayai quand même et malgré mes difficultés sociales, de sociabiliser un minimum avec les autres. La tout envies a disparue depuis plusieurs mois et je sens bien que ce n'est pas un état habituel chez moi à la base. Du moins pas à ce point.
En tout cas je vais quand même essayer de voir pour l'autisme à un CRA. Il doit sûrement y en avoir un là où j'habite vu que c'est une grande ville.
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Je vois. Comme pour ma réponse que j'avais écris à ayamé je vais quand même voir pour aller à un CRA. Si jamais il s'avère que finalement je n'avais rien. Tant pis, mais au moins ca me fera une piste à effacer et je serai au moins cerné à ce propos. Si il s'avère que j'avais effectivement de l'autisme ca me donnera le clés pour mieux me comprendre et essayer de m'adapter au mieux. Après ma maladresse sociale peut aussi être la conséquence de mes nombreux problèmes sociaux que j'ai vécu ultérieurement. Enfin bon je pèse encore le pour et le contre mais je sais qu'à un moment je vais finir par passer le cap d'un diagnostique. Mais je vais d'abord voir pour la dyspraxie.
Sinon d'autre personnes m'avaient suspecté d'avoir un TSA dans le passé. Evidemment pour moi c'était impossible. Mais..... Peut être. Et il n'y a qu'un seul moyen de le savoir. -
Surtout, te mets jamais au shit.
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@doc-cranium a dit dans Tout me dégoûte et je n'ai plus envie de rien. :
Surtout, te mets jamais au shit.
Ho non alors là avec moi risque pas
Si je voulais aggraver mes problèmes et mon mal être se serai là meilleure chose à faire je pense.
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Nan, parce que toute ta description ça ma rappelle moi quand je fumais du shit, j'ose même pas imaginer dans quel état tu serais, si tu t'y mettais...
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Voir si ce site peut t'aider :
https://leszebres.org/ -
Je serais partie trop loins, on m'aurait perdu à jamais. J'ai toujours étais un peu chépere dans ma tête de toute façon.
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@apis-32
Ha ben oui. Super merci.
Ça pourra m'aider