Faut-il légaliser l’euthanasie en France ?
-
@loutre a dit dans Faut-il légaliser l’euthanasie en France ? :
Il ne me semble pas que le suicide soit interdit.
J'entend par là que si une personne "se rate" elle n'aura pas de poursuite, amande ou autre.
Donc ce nest pas interdit.
Justement, je crois que les conséquences vis-à-vis de l'État ne sont pas si positive que ça.
En plus, là, on va t'enfermer dans un établissement psychiatrique, tu risques de perdre tout ce que tu possédais entre-temps.
Disons que le scénario n'a rien de formidable si tu échoues dans ta tentative.
Alors qu'au contraire, il faudrait mettre les moyens pour que ces personnes soient comprises et soutenues, mais déjà qu'on n'a pas tellement de moyen et encore moins de temps, cette catégorie devient celles des emmerdeurs dont on ne sait pas trop quoi faire.
-
@Wolfen
J'aimerais bien connaître ton parcours de vie pour que tu aies des avis aussi tranchés et crus ?
Ce qu'il faut retenir de quelqu'un qui veut en finir, c'est qu'il va mal.
Dans notre société, chacun a son cheminement de pensées, le vécu, l'éducation, sa capacité d'analyse et de réflexion, etc...
De là, des gens ne se rendent pas compte qu'il y a d'autres perspectives, d'autres possibilités, leur permettant de comprendre que rien n'est définitif.
J'observe clairement, depuis des années, que la société, malgré elle, pousse clairement les gens à en finir, parce qu'on peut très rapidement se sentir exclu, abandonné, lâché, etc...
Le mental d'une personne qui veut en finir souffre d'une intensité impossible à imaginer pour les autres, impossible de pouvoir comprendre l'intensité que cette souffrance représente.
Le cerveau ne s'arrête jamais, il tourne en boucle, en boucle, en boucle.
Quand on voit une personne, malade physiquement, psychiatriquement ou juste profondément déprimée, on ne peut que constater l'enfermement qu'elle subit.
Pour imager la situation: Prenons une musique très agressive, du genre qu'on déteste, au met le volume a une puissance absurde et on laisse ça 24/24... Quand la personne arrive à dormir, c'est qu'elle est épuisée totalement, le reste du temps, elle subit cette musique sans pouvoir l'arrêter, sans pouvoir en diminuer le volume, il devient juste impossible de penser.
La seule chose que l'on veut c'est que cette musique s'arrête, on ne veut plus l'entendre, on n'en peut plus et pour ça, pour les gens qui en souffrent, il n'y a qu'une seule porte de sortie ou une manière d'être enfin LIBRE.
Arriver à se connecter à la personne, à établir une liaison audible et qu'une discussion s'installe est une mission impossible dans la plupart des cas.
Alors la seule chose que ces gens demandent, sincèrement, c'est une simple, douce et respectueuse manière de les libérer.
Il ne faut oublier que les TS ont parfois des conséquences, des gens qui prennent leur bagnole et qui finissent "dans le tas", des gens qui traumatisent des conducteurs pour toujours, en se jetant sous leurs roues, ceux qui en se jetant d'un pont finissent sur quelqu'un qui n'avait rien demandé et le tue, etc...
Une petite boisson de quelques ml et tout se termine enfin, voilà ce qu'ils demandent.
Ne peut-on pas le leur accorder dans la dignité et le respect ?
-
@JL a dit dans Faut-il légaliser l’euthanasie en France ? :
Alors qu'au contraire, il faudrait mettre les moyens pour que ces personnes soient comprises et soutenues, mais déjà qu'on n'a pas tellement de moyen et encore moins de temps, cette catégorie devient celles des emmerdeurs dont on ne sait pas trop quoi faire.
Assurer un suivi psychologique, psychiatrique et médicamenteux, le tout pris en charge, c'est déjà fait, tu veux faire quoi de plus ?
Au lieu de nous dire à quel point on est mauvais, peut-être que tes pistes de réflexions d'amélioration seraient plus intéressantes ?@JL a dit dans Faut-il légaliser l’euthanasie en France ? :
J'aimerais bien connaître ton parcours de vie pour que tu aies des avis aussi tranchés et crus ?
Venant de quelqu'un qui a des avis sur tout et qui refuse de parler de lui c'est un peu la poêle qui se fout du chaudron non ?
@JL a dit dans Faut-il légaliser l’euthanasie en France ? :
Une petite boisson de quelques ml et tout se termine enfin, voilà ce qu'ils demandent.
Ne peut-on pas le leur accorder dans la dignité et le respect ?Seulement et seulement si c'est encadré et pratiqué avec les plus grandes précautions.
Ici personne refuse à quiconque le droit de mourir dans la dignité cependant il faut que ce soit mûrement réfléchi et bien encadré comme @LeaPierce nous l'a signalé concernant le protocole belge. -
Autoriser l'euthanasie n'est concevable qu'à partir du moment où elle concerne des gens qui sont physiquement condamnés pour leur éviter des souffrances inutiles, ou pour des gens qui sont transformés en légumes et avaient spécifiés qu'ils ne veulent pas vivre dans cet état.
La souffrance psychologique seule ne suffit pas pour le justifier. La dépression, on peut toujours réussir à en sortir, ce n'est jamais irrémédiable, donc on ne va pas aider à mourir des gens sous le seul prétexte qu'ils ne supportent pas leurs vies.
Le droit à être euthanasié, ce n'est justement pas un suicide assisté. Ce n'est pas pour rien qu'on emploie pas le même mot...
-
@Wolfen a dit dans Faut-il légaliser l’euthanasie en France ? :
Autoriser l'euthanasie n'est concevable qu'à partir du moment où elle concerne des gens qui sont physiquement condamnés pour leur éviter des souffrances inutiles, ou pour des gens qui sont transformés en légumes et avaient spécifiés qu'ils ne veulent pas vivre dans cet état.
La souffrance psychologique seule ne suffit pas pour le justifier. La dépression, on peut toujours réussir à en sortir, ce n'est jamais irrémédiable, donc on ne va pas aider à mourir des gens sous le seul prétexte qu'ils ne supportent pas leurs vies.
Le droit à être euthanasié, ce n'est justement pas un suicide assisté. Ce n'est pas pour rien qu'on emploie pas le même mot...
Alors, c'est intéressant, d'un côté, nous aurions un légume, donc quelqu'un qui n'est plus parmi nous, tout en étant vivant et de l'autre quelqu'un qui est en souffrance psychologique, donc en conscience.
Le premier aurait le droit de mourir, alors qu'il ne sent plus rien et l'autre qui souffre, n'aurait pas d'argument suffisant pour avoir le droit de mourir ?!
Il y a des dégénérescences et des souffrances qui ne se voient pas de l'extérieur, cela ne signifie pas pour autant que ces gens n'auraient pas les mêmes droits à une fin de vie digne.
De toute manière, si le droit est accordé à une certaine catégorie de personnes, d'autres le réclameront à leur tour.
Finalement, en quoi ça te dérange que telle ou telle catégorie demande le droit de mourir ?
Les gens devraient posséder leur propre vie et en disposer comme bon leur semble.
-
@Kallindra Le protocole belge n'aide personne à mourir s'il ne vient pas envoyé par un médecin,précédé d'autres depuis le médecin traitant,il y a tout un envoi de dossiers,expliquant la gravité de la maladie,les souffrances endurées,et le geste humain accordant enfin la fin de ce supplice!
Rien à voir avec une personne mal ds s peau pour des tas de raison,qui aimerait que "ça s'arrête".... -
@JL Parler avec toi n'a aucun intérêt, tu ne fais que lire la moitié des phrases, uniquement celle qui t'intéresse pour contester, tu flood et tu es hors-sujet.
Tout ce qui t'intéresse, c'est de tourner en rond pendant des heures pour te faire croire a toi même que tu as raison alors que tu racontes n'importe quoi, donc je ne te répondrais pas sauf sur ça :Les gens devraient posséder leur propre vie et en disposer comme bon leur semble.
C'est déjà le cas. Ceux qui n'en veulent plus, ils se suicident, et on ne va pas les aider à le faire puisqu'ils ne sont pas condamnés.
Mais vu que tu fais exprès de ne pas comprendre la différence, je ne t'adresserais plus la parole, sinon je vais être contraint de t'insulter... A partir de cette minute, pour ce qui me concerne, tu n'existes plus, va troller quelqu'un d'autre...
-
@Peri
Trop fort ! Tu as devancé JL -
@JL a dit dans Faut-il légaliser l’euthanasie en France ? :
Le premier aurait le droit de mourir, alors qu'il ne sent plus rien et l'autre qui souffre, n'aurait pas d'argument suffisant pour avoir le droit de mourir ?!
L'autre, à la différence du premier, peut encore guérir. C'est pas plus compliqué que ça.
Nous vivons dans une société qui valorise d'avantage l'espoir, la lutte et la soif de s'en sortir, que l'abandon et la résiliation. Va falloir que tu l'acceptes.
-
Pour avoir accompagné plusieurs de mes compagnons à 4 pattes dans leur fin de vie, je n'aime pas trop le terme d'euthanasie, je préfère le droit à finir dans la dignité et sans douleur.
Ma mère s'est fait opérer, l'année dernière et on lui a fait remplir un tas de papiers dans lesquels ( entre autres décharges de responsabilité de l'hôpital ) elle avait pu exprimer son refus de réanimation. -
@Wolfen a dit dans Faut-il légaliser l’euthanasie en France ? :
La dépression, on peut toujours réussir à en sortir, ce n'est jamais irrémédiable, donc on ne va pas aider à mourir des gens sous le seul prétexte qu'ils ne supportent pas leurs vies.
C'est rare, mais il existe des formes sévères de dépression chronique.
Je n'ai plus la source, mais j'avais lu un article sur un de ces malades qui avait fait une demande d'euthanasie, dans un pays ou s'est légalisé. -
@apis-32 Déjà le terme de dépression chronique, j'ai peine à y croire. Comment peut-on avoir la certitude que la personne ne peut pas s'en sortir ? La psyché n'est pas si transparente que ça.
Et quoi qu'il en soit, la personne n'est pas condamnée à souffrir physiquement. Pour moi on ne peut pas lui accorder l'euthanasie juste pour un mal-être purement psychologique, ce n'est pas justifié. -
@Wolfen a dit dans Faut-il légaliser l’euthanasie en France ? :
@apis-32 Déjà le terme de dépression chronique, j'ai peine à y croire. Comment peut-on avoir la certitude que la personne ne peut pas s'en sortir ? La psyché n'est pas si transparente que ça.
Le terme existe pourtant. Chronique ne revient pas à dire irrémédiable.
-
@apis-32 Chacun a le droit,(ou la précaution ) de remplir et signer ses "directives anticipées"
concernant sa fin de vie.
Et en garder un exemplaire,un pour la personne qui aura son mot à dire en tant que proche,un pour le médecin traitant,et un ds son sac,pour le cas ou on serait en état de malaise hors de chez soi!
On les trouve sur le net,y plus qu'à imprimer et cocher les cases!
https://solidarites-sante.gouv.fr/IMG/pdf/fichedirectivesanticipe_es_10p_exev2.pdf -
@Peri a dit dans Faut-il légaliser l’euthanasie en France ? :
L'autre, à la différence du premier, peut encore guérir. C'est pas plus compliqué que ça.
Là d'accord, c'est déjà un point de vue constructif.
Mais à nouveau, quelqu'un qui est handicapé voire emmuré dans son corps, doit quand-même avoir une conscience pour exprimer son souhait.On se rappelle cet homme qui était un légume, que sa femme voulait laisser partir alors que les parents se sont opposés, opposés et opposés contre sa mort, espérant qu'il puisse s'en sortir.
Nous vivons dans une société qui valorise d'avantage l'espoir, la lutte et la soif de s'en sortir, que l'abandon et la résiliation. Va falloir que tu l'acceptes.
Je suis désolé, mais je ne vois pas et n'ai jamais vu cette société qui valorise l'espoir, je vis dans une société qui exclut les gens, qui les endette, qui les sanctionne, qui les punit, qui les enferme, etc...
Je ne sais pas quelles sont les expériences des gens qui s'expriment ici, mais il doit certainement y avoir des gens qui comprennent ce qu'est se sentir persécuté par une société qui prône la liberté alors qu'elle ne cesse de créer des lois empêchant son expression (et ce n'est pas à cause de la période de COVID 19 que je dis ça).
Heureusement que dans cette société, il y a des gens qui se battent pour que le mot "espoir" existe encore.
Mais ta phrase confirme celle que j'ai exprimée dès mon premier message dans ce sujet, la société ne veut pas reconnaître qu'elle puisse être responsable dans la mal-être de certaines personnes.
-
@Wolfen a dit dans Faut-il légaliser l’euthanasie en France ? :
Et quoi qu'il en soit, la personne n'est pas condamnée à souffrir physiquement. Pour moi on ne peut pas lui accorder l'euthanasie juste pour un mal-être purement psychologique, ce n'est pas justifié.
Quand mon fils a été hospitalisé pour la première fois, ma hantise était qu'il soit schizophrène ( en fait il ne l'est pas mais souffre d'une autre forme de psychose ).
L'infirmière du CMP m'avait alors dit qu'on ne savait pas encore quelle "étiquette" mettre sur son mal être, mais qu'une dépression sévère, quand elle était installée était plus difficile à traiter qu'une psychose.
Vivre dans l'angoisse perpétuelle, c'est l'enfer aussi.
D'ailleurs, l'angoisse engendre une douleur physique.
Quand on ne l'a pas vécu de près, je crois que ne peut pas l'imaginer.
Et je peux imaginer que quelqu'un qui vive cette situation depuis de longues années, sans qu'aucun traitement n'arrive à les apaiser préfère tout arrêter. -
Je trouve ceci très intéressant
https://www.cairn.info/revue-jusqu-a-la-mort-accompagner-la-vie-2013-4-page-73.htm
La santé n’est pas forcément « la vie en l’absence de maladie », mais aussi « la vie malgré la maladie » qui est équilibrée par des soins adéquatement prodigués. Mon éthique d’infirmière rejoint mes convictions personnelles, qui impliquent de préserver la vie et de faire en sorte qu’elle se passe dans les meilleures conditions de santé possible et ceci malgré la présence d’une ou plusieurs maladies (somatique ou psychique, peu importe : pour ma part, il n’y a pas « la santé psychique » d’un côté ou « la santé somatique » de l’autre, mais « La Santé »).
Fréquemment, les patients que je prends en charge viennent à moi avec des souffrances dont ils ne savent plus quoi faire. On parle alors de sentiment d’incurabilité, de perte d’espoir. Ils tiennent, dans de telles circonstances, des propos qui ne peuvent pas faire douter de l’importance de la souffrance liée aux maladies psychiques. En effet, comme je l’ai entendu si souvent de leur part : « Alexandra, je préférerais avoir un cancer, perdre mes jambes ou encore être mort plutôt que souffrir comme c’est le cas à cause de ma maladie psychique
. Leurs perceptions sont fortement influencées par la maladie, leur fatigabilité, leur difficulté à rassembler leurs idées, la pénibilité des symptômes psychiques et l’idée qu’il n’y a pas de solution à ces derniers… Il est à noter que ces symptômes font partie de leur trouble. -
@JL a dit dans Faut-il légaliser l’euthanasie en France ? :
Je ne sais pas quelles sont les expériences des gens qui s'expriment ici, mais il doit certainement y avoir des gens qui comprennent ce qu'est se sentir persécuté par une société qui prône la liberté alors qu'elle ne cesse de créer des lois empêchant son expression (et ce n'est pas à cause de la période de COVID 19 que je dis ça).
A quel niveau ressens-tu ta liberté d'expression actuelle comme menacée, sans indiscretion ?
-
Là aussi, des éléments très intéressants entre les pour et les contre
Ce qui est fou, c'est que des gens puissent se permettre de dire: "tu n'as pas le droit de mourir, tu vas suivre un autre traitement." alors que la personne souffre, souffre et souffre encore et la seule chose qu'elle demande c'est d'être libérée de cette souffrance, quitte a mourir.
J'ai déjà lu de nombreuse fois des personnes exprimant leur dégoût de la médecine et des médecins qui leur donnent l'impression de n'être que des cobayes à tester des traitements V-W-X-Y-Z...
Est-ce que le fait d'accorder le droit aux gens de mourir, quelles que soient leurs raisons, fait si peur que ça ?!
Là on a l'impression qu'il faut vraiment les retenir, que s'ils ne le faisaient pas, il y aurait des morts partout.
Faut arrêter !
J'ai un ami qui m'a raconté la vie d'un de ses amis, qu'il connaissait depuis l'école et il a vu cet ami changer jusqu'à ne plus arriver à se contrôler, marre de prendre des traitements, marre d'être observé, marre de se sentir différent, marre, marre, marre et il est passé à l'acte.
Je crois, disons, je constate que beaucoup ne se rendent pas compte à quel point le soin des être humains est devenu mécanique, on vit, on attend, on est reçu, on échange 2-3 mots, le diagnostique est posé, l'ordonnance est faite, vous récupérez vos médicaments et vous vivez ainsi, jusqu'à votre prochain rendez-vous, où tout est quasi identique à la fois d'avant, avec une autre ordonnance si nécessaire ou pire, un internement si le thérapeute le juge utile.
Pendant ce temps, vous êtes seul(e), vos nuits sont comme des tunnels dans lesquels vous ne voulez pas entrer, votre vie change, votre environnement change, votre lieu de vie reflète de plus en plus votre état mental, c'est le bordel, c'est sale, vous n'avez envie de rien, juste qu'on vous foute la paix.
C'est l'abandon !
Oui certaines personnes s'en sortent, mais c'est parce que, sans doute, au moins une personne tient à elles et va tout faire pour lui faire remonter la ponte. Mais combien existe-t-il de personne prête à se sacrifier pour l'autre, à lui accorder tout son temps ?
Il y a des gens qui ont malheureusement des parcours de vie qui les amènent à vouloir mourir, à vouloir arrêter cette vie qui n'apporte rien de plaisant, pourquoi ne pas, simplement, l'accepter et leur accorder ce droit ?
Pourquoi ?
-
@apis-32 a dit dans Faut-il légaliser l’euthanasie en France ? :
Et je peux imaginer que quelqu'un qui vive cette situation depuis de longues années, sans qu'aucun traitement n'arrive à les apaiser préfère tout arrêter.
C'est concevable que la personne le ressente ainsi, mais cela reste un cas de figure où on peut pas envisager de l'aider à en finir.
Quand il y a maladie en phase terminale ou autres dégâts irréversibles issus par exemple d'un accident, on sait que la personne est condamnée. De même quelqu'un transformé en légume n'a déjà plus de vie.
Mais une atteinte psychologique, c'est impossible d'être sur qu'elle ne soit pas réversible, c'est inenvisageable qu'un médecin euthanasie son patient dans ce genre de circonstances.