Décris-moi un mouton
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Salut les plumes.
Bon ! je pense que sa majesté a du se rendre à Buckingham aussi vais-je devoir donner le mot final que vous attendez sûrement
CYCLE
Récap : Brume - feuille - vendanges- fruit(s) -vent - cycle
Bonne soirée à tous et toutes surtout, bonne inspiration.
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Qui dit vendanges dit vin, il est donc de bon ton de le mettre à l'honneur.
Voici mon ode au vin .Cela faisait si longtemps qu'année après année, il se réjouissait sans jamais s'en lasser de voir l'automne arriver, sa saison préférée, dans le cycle des saisons que rien ne pouvait perturber.
Il aimait se promener dans les vignes, de préférence à l'aube, quand les brumes matinales enveloppent la nature d'un voile de douceur propice à la méditation et au lâcher-prise, une parenthèse enchantée où tous les rêves sont permis.
Un peu plus tard, il se réjouissait de contempler les hommes faire les vendanges, cueillant avec obstination les grappes de ce fruit dont le jus une fois fermenté mérite parfois le vocable de nectar des dieux.
Avec le temps, il avait appris que le boire d'une certaine façon, sans trop de modération, libérait l'esprit de tout souci.
Mais sans dépasser la limite fatidique toutefois, car c'est l'effet inverse qui alors se produit : de méchants démons viennent dare-dare tourmenter l'âme et peuvent même la précipiter dans l'abîme du plus profond désespoir.
Par contre, consommé avec juste mesure, ni trop, ni trop peu, il révèle les mystères des divines bouteilles, il ouvre les portes du coeur et procure l'ivresse de l'amour.
Ayant découvert ce secret, il le consigna sur une feuille de vigne, laquelle hélas fut un certain jour perdue, volée par une rafale de vent à ce moment-là trop violente .
Mais Bacchus, car tel est son nom, ayant pitié des hommes, car s'il était fils de Jupiter, il l'était de par sa mère par contre d'une mortelle, le révéla à nouveau à quelques poètes.
Instruisez-vous, amis, pour apprendre cet occulte savoir qui permet de faire du vin un festif défouloir.
Pour ma part, je retiens ce précepte de Boileau, lequel, je l'avoue, me réussit plutôt bien.
" Vos esprits s’en font trop accroire.
Allez, vieux fous, allez apprendre à boire.
On est savant quand on boit bien :
Qui ne sait boire ne sait rien." -
Bonne journée les plumes. J’avais envie de partager ce très joli poème
Automne roux, automne rouge, automne amer
Aux yeux de cuivre, à la main chaude, aux lourdes lèvres,
Frère de cet amour, beau péché de ma chair,
Dont j'accepte sans geste et sans lutte la fièvre.
Venez. Que la saveur de votre bouche soit
Comme l'âpre baiser dont la mienne est gourmande,
Que je retrouve dans le goût de votre offrande
Celui du rêve auquel je bois depuis des mois.
Que je cache parmi mes boucles dénouées
Mon grand front paraphé de songe et de désir,
Et que, de réveiller mon jeune souvenir,
Leur acre odeur de feuilles mortes soit louée.Doëtte Angliviel
Automne -
@Kachina a dit dans Décris-moi un mouton :
Brume - feuille - vendanges- fruit(s) -vent - cycle
Dans la fraîcheur du petit matin, elle s’avance lentement sur sa terrasse.
Au creux de la vallée, en contrebas, la brume ne s’est pas encore tout à fait dissipée. Sur le flanc des collines alentours, la forêt se pare doucement de feuilles rouges et ors.
L’automne est arrivé, songe-t-elle. Winter is coming. ajoute-t-elle mentalement en s’amusant de sa propre blague.
Un doux sourire étire doucement ses lèvres illuminant son visage. Dire qu’elle avait tant redouté cette période de sa vie ; ce moment où, aux vendanges de sa vie, elle serait de celles que l’on qualifie poliment de personnes « âgées ».Les yeux clos, le visage serein, elle offre son visage au vent et s’accorde un court moment de nostalgie. Sa vie n’avait pas toujours été facile. Elle avait eu droit à son lot de combat et de peines. Mais, pour finir, sa détermination et ses efforts pour aller au bout de ses rêves avaient portés leur fruits.
Alors, certes, elle n’était pas devenue la modiste célèbre qu’elle avait rêvé de devenir lorsqu’elle était adolescente. Elle avait toutefois réussi à é concrétiser un rêve plus profond et plus important à ses yeux. Elle avait réussi à être la mère qu’elle avait rêvé d’être. Chacun à leur tour, lorsque le moment était venu, ses enfants avaient quitté le nid familial, sereins et sûrs d’eux. Le cycle pouvait donc bien se terminer pour elle, elle avait rempli sa mission.Oui, le cycle peut se terminer, prononça-t-elle à voix haute et claire, en regardant le ciel, comme s’adressant à une quelconque entité supérieure. Mais pas maintenant… j’ai piscine.
Un sourire malicieux aux lèvres et une détermination sans faille dans le regard, elle regagne l’intérieur de sa maison et entame sa journée. -
@Kachina
Z'êtes folle , n'avons nous pas eu assez d'incendies cet été ?? ;)) -
@Artelise
Hello madame,
j'adore la sensibilité et la douceur de votre plume.
Merci pour ce joli moment. ;)) -
@outrebleu a dit dans Décris-moi un mouton :
@Artelise
Hello madame,
j'adore la sensibilité et la douceur de votre plume.
Merci pour ce joli moment. ;))Merci ça me touche.
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Le cycle des saisons poursuivait sa ronde implacable, l'automne succédait à l'été et bientôt les frimas de l'hiver prendraient la relève. Cependant cela ne perturbait pas la douce Perséphone, la belle nymphe des bois appréciait plus que tout cette saison féconde riche en promesses. Le pied léger, la déesse arpentait de bon matin les vignobles alors que les brumes vaporeuses du petit jours s'accrochaient encore ça et là. Les ceps chargées de raisins murs à souhait n'attendaient plus que le bon vouloir des hommes. Les vendanges s'annonçaient prometteuses et les grappes gorgées de soleil se languissaient des ciseaux des travailleurs de la terre.
Lentement, la rousse divinité s'éloigna des lieux exploités par les humains et pénétra dans son royaume: la forêt.
Les hautes frondaisons des grands arbres se ployaient sous les caresses amoureuse du vent de septembre. Facétieux Eole emportait les feuilles jaunes, orangées ou dorées dans des farandoles endiablées. Partout nature se révélait généreuse pour qui savait rechercher ses bienfaits. Les muriers bardés d'épines attendaient que l'on ramassent leurs fruits. Sucrées et goûteuses les petites baies sombres deviendraient de délicieuses gelées. Plus hauts sur le versant de la montagne les châtaigniers laissaient choir les bogues généreusement garnies.
L'automne était une douce période d'abondance, cadeau rituel de la tendre déesse avant son retour aux enfers. -
@Lissilma : figure-toi que j'hésitais entre Perséphone et Bacchus pour écrire mon texte et c'est ce dernier qui a eu ma préférence, parce que j'aime tout ce qui provient de la vigne .
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@Lissilma
J'aime beaucoup la poésie de ton texte. je double like
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@Lissilma Un bel hymne rendu à l'automne . Un bel hommage poétique que j'apprécie surtout. Double like pour ma part.
Bravo Mesdames . On peut dire que vous avez été bien inspirées avec ces quelques mots . Qu'importait le flacon ....nous avons toujours l'ivresse.
Edit : Et Surtout que la gente masculine ne s'endorme pas trop sur ses lauriers
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Dans la Brume et le vent, un nouveau cycle de vie se profile en l’envol des feuilles mortes;
alors que la vendange donne un nouveau fruit doux et voluptueux,
prometteur de couleurs délicieuses dans un regain mélancolique. -
@Music : court mais efficace => double like .
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@Music C'est un vrai talent que de dire l'essentiel en 3 lignes . Je le salue par un double like aussi . Et pis, j'aime bcp ton image
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@Lissilma
Merci pour ce voyage poétique en des lieux on ne peu plus bucoliques. -
Couleurs d’automne dans un regard d’enfant
La brume avait envahi les hauteurs du village. Un vent frais s’était mis à souffler, et petit Pierre frissonnait sous son t-shirt. Les arbres avaient revêtu une parure oscillant entre le doré et le rouge sang et les oiseaux migrateurs étaient partis pour des cieux plus cléments. Mais peu importe, Pierrot cherchait. Oui, il cherchait une feuille de platane, la feuille parfaite, la plus jolie, pour que Marjorie, la maîtresse, pousse un « oh ! » d’étonnement en la voyant.
En effet, Marjorie avait demandé à ses élèves de ramener une feuille de platane pour son cours sur l’automne. Et Pierrot voulait une feuille que les autres n’auraient pas, une feuille absolument unique, « the feuille » quoi ! car il était secrètement amoureux de la maîtresse. Comme presque tous les garçons de la classe d’ailleurs... Il faut dire qu’elle était belle Marjorie, avec ses cheveux roux-dorés tout bouclés, ses yeux châtains abrités derrière de longs cils, et ses taches de rousseur sur ses joues rebondies.
Seulement, pour trouver sa superfeuille, Pierrot s’était beaucoup éloigné du village, et le brouillard n’arrangeait rien. Il aurait bien voulu que son père l’accompagne, mais il était trop occupé en ce moment avec les vendanges, des ouvriers s’affairaient dans les vignes pour récolter les grappes aux grains gonflés de chair brune et de jus savoureux. «Va voir ta mère »! Lui avait-il dit, mais maman était occupée à confectionner une macédoine de fruits… Tous des lâcheurs ! pensait Pierrot tout en continuant ses recherches, faisant voleter sous ses pas légers des petites branches, des feuilles de toutes sortes et des herbes jaunies.
Et soudain il la vit. Sous un platane gigantesque, parmi plusieurs autres, elle était là. Délicatement, il la prit, la contempla, la tourna et la retourna, sa couleur jaune-roux était impeccable, elle n’avait aucun défaut, c’était bien sa feuille. Tout content, il partit en courant en direction de la maison, trébucha sur une pierre et tomba, écrasant la feuille avec son bras. Quelle déception… il revint penaud vers l’arbre, et prit une autre feuille. Finalement, elle était aussi belle que la précédente, Marjorie l’aimerait surement, se dit-il.
Dans la cuisine, sa mère mettait le couvert sur la table. Pierrot s’approcha d’elle et lui demanda pourquoi les feuilles prenaient cette couleur marron et tombaient des arbres.
-C’est le cycle de la vie mon chéri, les feuilles naissent au printemps, grandissent tout l’été, puis elles meurent en automne, tombent au pied de l’arbre et disparaissent dans la terre.Pierrot resta songeur. Alors cette feuille était morte ? Du coup il ne la trouvait plus si jolie que ça.
Il la posa sur son petit bureau, prit son sac de billes et partit jouer dans le jardin.
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L'automne de la vie..
"-Les IMBECILES !!!! ,quelle bande de bons à rien, mais qu'est ce m'a qui prit d'avoir créer une telle race de dégénérééééééés !!!!!"
"- Je te le dis Gabriel, il hurlait cela , fou de colère, il rageait à en faire trembler les cieux,des éclairs ,des grondements et des rafales de vent déchainés s’échappaient de tout son corps ,sa fureur ne faisait que grossir ,j'ai peur qu'il ne puisse plus la stopper."
"- Du calme Uriel, on vient de me sortir de milles années de méditation raconte moi ce qui le met dans cet état."
"- Les humains Gabriel, ils ont saccagé le fruit de son travail, la terre va mourir, c'est sans doute son dernier automne,les brumes toxiques entourent la planète, les feuilles des arbres sont tombées pour la dernière fois , les chaleurs infernales les empêcherons de
repousser d'ailleurs le dernier été fut si chaud qu'il n'y pas eu de vendanges tant les grappes étaient sèches cette année et tu sais comme il aimait déguster son breuvage chéri.."
"- Crois tu qu'il va faire ce que je redoute?"
"- Oui, il a déjà évoqué le sujet , les guerres , la misère , la cruauté ,l'avidité et l'égoîsme et tous ces fléaux qu'il n'a su éradiquer de l’âme humaine: il semble bien que cette fois il va employer les grands moyens , du cycle des quatre belles saisons il ne restera plus qu'un été millénaire , jusqu’à la disparition de la majorité des hommes,puis pour continuer son œuvre, il enverra une ère glaciaire sans précédent puis comme jadis un déluge qui inondera le monde, ne laissant qu'une poignée de survivants, alors un messie viendra pour les guider efficacement cette fois ci"
"- Et bien Uriel nous n'allons pas chômer dans les siècles à venir, il va encore falloir tout leur réapprendre". -
Du vendanges, pourrait-on croire que c'est de vendre des anges, mais c'est de récolter le fruit, le raisin pour en faire du vins. Madame et Monsieur Roublagé avait inscrit sur une feuille que le repas était dans le réfrigérateur, ils n'auront qu'à le réchauffer, avant de le déguster. Les parents ne seront pas là pour le dîner, ils sont aller faire du vendanges, il avait peu de vent aujourd'hui. Léo et Léa sont des jumeaux très lève tard le samedi, devant la télévision, ils regardaient un film où la brume cachait des monstres qui mettait fin au cycle de vie des personnes qui s'y aventurait.
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Que de belles surprises au réveil
@ytica Tout en tendresse et finesse comme d’habitude. ️
@outrebleu percutant récit qui prête à réflexion et nous laisse songeurs@spillway contente de te retrouver et je pense que je ne serai pas là seule
Je reviens vers vous très vite .
Belle et douce journée à vous . Vous avez bien travaillé .Reposez vous !
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@outrebleu : j'aime la théologie, surtout quand elle est revisitée, alors double like .