Mes élèves...
Meilleurs messages postés par Astyanax
-
Titre.
Bien le bonjour,
Littéraire non aigrie, nouvellement sur Orléans. Enseignante de français passionnée, bienveillante et sarcastique. Manquant cruellement de liens sociaux de qualité, traînant aux pieds des millénaires de déceptions, je suis heureuse de découvrir ce forum qui semble regorger de convivialité.
Au plaisir.
-
RE: Joyeuses fêtes !
Je souhaite à tous les membres, à toute l'équipe, une belle année. Puisse ce forum prospérer et continuer de nous envelopper de cette douceur si singulière.
-
RE: Le Bonheur du jour !
Aller voir un groupe de Death avec ma fille. La voir s'amuser et faire son sport pour la semaine.
-
RE: La polémique n'aide personne
Quel sens pour la polémique ?
Si on se base sur la définition du CNRTL : Discussion, débat, controverse qui traduit de façon violente ou passionnée, et le plus souvent par écrit, des opinions contraires sur toutes espèces de sujets (politique, scientifique, littéraire, religieux, etc.) ; genre dont relèvent ces discussions.
Alors, je dirais que la polémique passionnée est toujours utile. Au moins pour soi, pour nos convictions du moment ; parfois pour les autres, pour avoir plusieurs faces d'un diamant.Mais ce mot "polémique" est déjà polémique... Il semble de loin si péjoratif, et pourtant éternellement repris à toutes les sauces.
Si je serre les dents quand je lis "Chacun ses goûts", c'est probablement parce que cet axiome ferme toute discussion possible. Et pourtant, je les respecte bien les goûts de chacun…
De manière imagée et débile, je vois le débat de trois manières différentes.
1/ Chacun ses goûts (en gros pas de débat possible) : chacun regarde la pomme de l'autre.
2/ Un participant veut bouffer la pomme de l'autre et se lance dans des joutes verbales pour éprouver sa conviction et éprouver souvent la pensée dominante. (Coucou Socrate).
3/ On met chacun sa pomme au centre du napperon, on tente de trouver un consensus. On coupe les pommes en deux. Ou on élit démocratiquement la plus belle pomme.Bon, je suis crevée, c'est décousu et chaotique. C'est pas ce soir que je vais accoucher d'une étoile.
Mais après tout, chacun son avis. Sourire.
-
RE: Faut que je vous avoue...
Je dors 4h par nuit. Et je lis à une vitesse effrayante.
Je lis un roman tous les deux jours.
Mon cerveau ne sait pas trier les informations. Je ne fais aucune hiérarchie. Ou presque. Je suis souvent incompréhensible. Une sorte de légume cultivé.
Mon second degré me permet d'avoir quelques connaissances mais lancée un peu trop vite et café sans sommeil, je ressemble à un Abed dans Community.Je ne cire pas mes chaussures et je bois 4 cafés chaque matin.
Depuis que je vous suis, je le crache régulièrement en riant. Je bois moins de café. -
RE: Blind test Années 80 - Hornet a gagné !
J'ai dit n'importe quoi, car j'étais restée à la page 22. Ce qui explique mon problème.
-
RE: Discours de la servitude volontaire
Je parcours un peu le forum.
J'ai fait un essai dans le cadre de mon Master sur le Le discours de la servitude volontaire de La Boétie.
J'aimerais donc ajouter simplement une contextualisation, car ces dernières années, notamment Jean-Luc Mélanchon, ont repris les propos et ont détourné le contenu originel de l'oeuvre.Au XVIe siècle, le Discours était conçu comme "une protestation contre la remise en question par le jeune roi Henri II des préorgatives et des pouvoirs des parlements". En effet, La Boétie comme bien d'autres, et notamment son dédicataire, aurait été jaloux face à l'absolutisme des Valois. La Boétie ne s'adressait pas au peuple, mais à son milieu même : la magistrature.
Les copies manuscrites ont circulé dans un cercle restreint, et par ce biais, le célèbre Montaigne.L'oeuvre est récupérée en 1574, de manière anonyme, par les protestants, soit peu de temps après les événements de la Saint-Barthélémy. L'édition est partielle et tronquée (80% !). Les protestants conditionnent la réception de l'oeuvre et en font un texte appelant au tyrannicide. Le discours devient alors un pamphlet, il revêt les traits d'un manifeste.
Que se passe-t-il ensuite ? On reprend au XVIIe siècle le flambeau pamphlétaire. La France risque l'édition au risque de la censure. L'oeuvre est déjà célèbre en Italie, on voit en lui le "pédagogue de l'humanité". Petit à petit (j'abrège, car je pense que j'ai déjà perdu mon lectorat !), il devient un pamphlet démocrate.
Au XIXe siècle, Le Discours est considéré comme "un complément incontournable des Essais", on peut se le procurer librement. A la suite de la Monarchie de Juillet, les insurrections s'emballent. On redécouvre encore et encore La Boétie. Le Tyran prend les traits de Louis-Philippe. Grosso modo, le Discours redevient un pamphlet d'opposition. Chacun y projette ses préoccupations du moment.
Un peu plus tard, l'approche historiciste perce. Bonnefon remet en perspective l'importance du contexte d'écriture de La Boétie.
Au milieu du XXe siècle, le Discours réapparaît dans la collection "Les Classiques du peuple", aux Editions sociales. Les choix éditoriaux des oeuvres étaient intimement liés à la pensée politique du Parti communiste qui rayonnait alors en France. Le glissement devient très étonnant : il s'agit d'un retournement complet du propos de La Boétie, devenant la voix du peuple.
Il faut bien comprendre que La Boétie n'écrivait pas son oeuvre, en son temps, pour le peuple qu'il nomme insidieusement "Le gros populas", mais pour quelques privilégis piqués par la curiosité intellectuelle et artistique, que l'auteur présente ainsi : "Tousjours s’en trouve il quelques uns, mieulx nés que les autres, qui sentent le pois du joug et ne peuvent tenir de les secouer ."
Durant la Seconde guerre mondiale, La Boétie prend les traits d'un parfait résistant sous la plume de Kurz, américain, qui traduit le Discours sous le titre : Anti-dictator. L'oeuvre circule comme un étandard communiste.
Il s'agit d'un grand texte, avec une force d'interpellation immense. Tellement forte, que nous cristallisons notre époque entre ses lignes.
J'espère n'avoir sincèrement pas emmerdé mes camarades de Popcorn.
-
RE: Le Bonheur du jour !
Je vais mieux. Et dès demain, je viens vous emmerder avec ma mansuétude infinie.
-
RE: Le Bonheur du jour !
J'écris de nouveau dans les bars. J'ai trouvé le nouveau. Teinte Lynch.
Tchin. -
RE: Quels sont vos tics ?
Pas vraiment de tocs. Des choses un peu bizarres, oui.
Je suis bordélique, et j'ai des soucis en matière de concentration.
Je donne des numéros aux objets. Quand je fais mon sac, je vérifie donc que j'ai avec moi le 1, 3, 7, 32. -
RE: Préparation d'un blind test : j'ai besoin de vous
Cette proposition est absolument fabuleuse.
Je participe. Préparez vos tympans et votre sphincter.
-
RE: Le topic défouloir (quand t'as envie de rager)
Pour la première fois de ma vie, je ressens le besoin de tisser des liens, de découvrir d'autres personnes. De les découvrir complètement. Pas d'accélérer les "Bonjour ça va", en boucle, jusqu'à en vomir. Connaître quelqu'un. Sans me lasser. Voir chaque ficelle.
-
RE: Blind test Années 80 - Hornet a gagné !
J'en profite pour partir, en catimini.
Et j'offre mon point à Léa.Prenez soin de vous.
Demain sera une journée sans Astyanax Ier.
Sans pavé émétique à lire.
Sans révélation sur les chaussettes d'hiver qui arriveront trop tard.Je vous embrasse.
Merci Wolfy pour l'animation. -
RE: Vous avez carte blanche !
Migraine partie. Victoire.
Et des nouveaux jeux. -
RE: Vous avez carte blanche !
Bon.
J'avais certaines vertèbres cervicales déplacées, et un nerf apparemment coincé.
Et... Une intoxication alimentaire... Mais sans les symptômes principaux !
GG, Asty qui a essayé pour la première fois de sa vie de... Cuisiner !Bonne soirée les Hirondelles !
Ps. @Django_Retroman , même si les intentions sont louables, et les causes cernées, je reste persuadée que tu peux trouver des mécanismes d'adaptation qui ne reposent pas sur "un retour aux sources" constant.
En tant qu'aspie, j'imagine que tu connais la persévérance, et l'amélioration du soi au monde. -
RE: Le Bonheur du jour !
Je ne tombe plus amoureuse du premier type qui me témoigne de l'intérêt.
-
RE: Le topic déprime (quand t'es triste)
J'ai compris pourquoi j'étais ignorée de mes collègues. Les bruits de couloirs, et puis, je suis arrivée durant une conversation qui mettait en avant que je travaillais trop, que j'étais corvéable à merci, que je m'amusais un peu trop à jouer la psychologue de comptoir auprès des élèves. Que je n'étais pas à ma place.
Cela me fait souffrir. Je vais essayer de rencontrer du monde. Mais où ? Je vais fréquemment dans les bars pour lire, écrire. Je n'ose pas forcément aller vers les inconnus. Parfois, je me fais draguer par des garçons bourrés. Se faire des amitiés à 30 ans... est... délicat...
Je vais éponger ma peine en vous lisant ce week-end !
-
RE: Le Bonheur du jour !
Revenir par ici, le temps d'une halte, après des fêtes chaotiques.
L'envie de rencontrer du monde, qui revient, au milieu du Badgad de la pensée.