Absolument adorable et impromptu.
J'allais souvent en club, et je me souviens des soirées entières dans les fumoirs avec des inconnus.
Ton message était sacrément chaleureux, drôle, et pointu. Cela me fait penser au bouquin que je lis actuellement : L'Homme qui danse de Victor Jestin. Sauf que tu étais dans une quête bien différente.
Au fond tout ces gens rêvaient de quitter cet endroit. La boîte n'était que leur lieu de passage, leur lieu de chasse. Il suffisait de les regarder pour le comprendre. La plupart se fichaient de la danse, cela se voyait dans leurs yeux, dans leurs corps pressés ; ils ne pensaient qu'à trouver quelqu'un et s'enfuir avec. Dans leur urgence à jouir il ne profitaient de rien, bâclaient la fête pour vite conclure, coucher, se délester de leur désir. J'aurais voulu les retenir, que la nuit ne se termine jamais, qu'une sorte de lave ou de brume entoure la boîte et nous force tous à y faire notre vie, à y dormir, à y rester.
Mais...
Je parlais des clubs proposés par les membres ici-même quelques messages plus tôt : lecture, trucs, trucs, trucs. Je te rattrape au fond du ravin, n'aie crainte.
Aller au club seule, je ne sais pas si j'oserais. J'attends de voir si j'attrape quelques personnes avec mon exotisme de planquée.