Quel sens pour la polémique ?
Si on se base sur la définition du CNRTL : Discussion, débat, controverse qui traduit de façon violente ou passionnée, et le plus souvent par écrit, des opinions contraires sur toutes espèces de sujets (politique, scientifique, littéraire, religieux, etc.) ; genre dont relèvent ces discussions.
Alors, je dirais que la polémique passionnée est toujours utile. Au moins pour soi, pour nos convictions du moment ; parfois pour les autres, pour avoir plusieurs faces d'un diamant.
Mais ce mot "polémique" est déjà polémique... Il semble de loin si péjoratif, et pourtant éternellement repris à toutes les sauces.
Si je serre les dents quand je lis "Chacun ses goûts", c'est probablement parce que cet axiome ferme toute discussion possible. Et pourtant, je les respecte bien les goûts de chacun…
De manière imagée et débile, je vois le débat de trois manières différentes.
1/ Chacun ses goûts (en gros pas de débat possible) : chacun regarde la pomme de l'autre.
2/ Un participant veut bouffer la pomme de l'autre et se lance dans des joutes verbales pour éprouver sa conviction et éprouver souvent la pensée dominante. (Coucou Socrate).
3/ On met chacun sa pomme au centre du napperon, on tente de trouver un consensus. On coupe les pommes en deux. Ou on élit démocratiquement la plus belle pomme.
Bon, je suis crevée, c'est décousu et chaotique. C'est pas ce soir que je vais accoucher d'une étoile.
Mais après tout, chacun son avis. Sourire.