Pour ceux/celles qui auraient encore des doutes quant à l’efficacité des antibiotiques envers les virus :
Extrait :
Toutes les infections virales sont strictement tributaires du ribosome des cellules infectées (complexe ribonucléoprotéique ubiquitaire, présent dans les cellules des règnes du vivant et responsable de toutes les synthèses).
Les virus ne possèdent aucun système de synthèse pour fabriquer les protéines indispensables pour leur multiplication. Pour infecter les cellules, les virus détournent alors à leur profit la propre machinerie de synthèse des cellules, basée sur le ribosome.
L’emploi de molécules thérapeutiques anti-COVID-19 doit donc cibler les ribosomes des cellules humaines infectées par le coronavirus.
Un antibiotique est synthétisé par une bactérie dans le but de repousser les “attaques” d’une autre bactérie.
Donc destinés en première intention à lutter contre les bactéries qui peuvent nous infecter. C’est de là que vient la croyance que “les antibiotiques sont dirigés uniquement contre les bactéries”.
Mais attention ! Il faut nuancer cette notion en tenant compte des cibles des antibiotiques dans les bactéries qui nous infectent.
Car il y a plusieurs types de cibles dans une bactérie.
La plus fréquemment visée est le ribosome des bactéries infectieuses. Près de 200 molécules antibiotiques individuelles différentes sont dirigées contre le ribosomedes bactéries infectieuses.
Elles sont classées en plusieurs familles parmi lesquelles deux sont appelées familles d’antibiotiques universels.
Et ces antibiotiques universels appartiennent à 2 familles : la famille des 'Macrolides' (Zithromax [azithromycine, Zeclar, Rulid ou Josacine]) et celle des 'Tétracyclines' (Doxycycline ; Eravacycline (IV) ; Minocycline & Omadacycline).
Ils sont qualifiés d’universels parce qu’ils exercent leur action d’inhibition en se liant à des sites fonctionnels universellement ressemblants des ribosomes dans tous les règnes du vivant.
Ex. : la tétracycline est utilisée en oncologie pour freiner l’activité des ribosomes des cellules cancéreuses, afin de les empêcher d’avoir une vitesse de division trop rapide synonyme de prolifération cellulaire (cancers).
Nous proposons qu’elle puisse être utilisée pour bloquer temporairement le ribosome humain afin de l’empêcher de faire pour le coronavirus toutes les synthèses dont il a besoin.
L’azithromycine, de la famille des macrolides, est utilisée depuis plus de 15 ans pour traiter une infection virale (l’infection par le papillomavirus).
Cet antibiotique universel sert à bloquer temporairement le ribosome humain afin de l’empêcher de faire toutes les synthèses pour le papillomavirus.
Cette activité antivirale est parfaitement extrapolable à l’infection par le coronavirus.
D'où le succès de l’azithromycine dans le traitement du COVID-19.
Ainsi le slogan “Pas d’antibiotique contre les virus !” n’est pas applicable aux antibiotiques universels qui possèdent des propriétés antivirales résultant de leurs interactions spécifiques avec les ribosomes des cellules humaines infectées par les virus.
https://reinfocovid.fr/science/zinc-azithromycine/