@Steliane Shift de Woodkid.
Meilleurs messages postés par Egon
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RE: Les trucs insupportablesposté dans Carte blanche
Les sous-titres qui ont été rédigés par des chiards de 12 ans qui n'ont manifestement jamais suivi leurs cours d'anglais. JPP.
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RE: Popcorn Challenge Lecture 2024posté dans Animations Lectures
Je valide l'item "Un livre dont le titre commence par "Le"" avec Le Cheval Blanc d'Elsa Triolet (que je recommande. C'est très bien écrit et l'époque d'avant guerre est très bien dépeinte).
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RE: La transidentité, qu'en penser ?posté dans Sciences Humaines et Sociales
C'est avec beaucoup d'émotion que je vois ce topic revenir à la vie après avoir longtemps bidé, même si c'est pour finir en dialogue de sourds, ça rend un peu tout chose. °_°
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RE: Les duels musicaux #3 - Jool vainqueur !posté dans Animations Musique
Ça me fait du mal de dire ça mais j'ai préféré cette musique...
Je vote pour Honey -
RE: Popcorn Challenge Lecture 2025 : On y va ?posté dans Animations Lectures
Un roman dont la thématique principale concerne la maladie.
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Impossible Peopleposté dans Bande dessinée

Impossible People : a completely average recovery story est une BD dessinée et écrite par Julia Wertz (qui se définit elle-même comme une "cartooniste").
Le pitchoune :
On suit la jeune Julia dans sa lutte contre son alcoolisme et son isolement social pour sortir de son addiction et retrouver une vie normale. Elle raconte son expérience avec beaucoup d'humour et sans rien cacher des difficultés et des échecs qu'elle a pu subir à cette période tumultueuse de sa vie.
Comme souvent Julia Wertz raconte les expériences qu'elle a vécu et en profite pour aborder des thématiques clefs : le passage à l'âge adulte, savoir s'épanouir dans un milieu dans lequel il est difficile de percer, apprendre à vivre avec la maladie, surmonter une addiction, réapprendre à sociabiliser, etc.
J'adore le travail de Julia Wertz que je suis déjà depuis plusieurs années. J'apprécie son humour qui me fait souvent bien marrer au détour de certaines pages (et pas que pour des blagues pipi caca hein (une de ses BD se nomme "The Fart Party")).
Je dois préciser aussi qu'elle a un style très cartoonesque dans sa façon de dessiner pur mieux accentuer la prise de distance et aussi appuyer sur l'aspect humoristique des situations qu'elle évoque.
Quelques extraits pour vous donner une idée de son style :


Ses œuvres sont toutes traduites en français sauf Impossible People qui est tout juste parue il y a un mois aux Etats-Unis.
Connaissez-vous cette auteure ? Avez-vous déjà lu une de ses BD ?
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RE: Le Blind-Test de la Honte - DJ Kourski - Hornet et Yukihyo ont gagné !posté dans Animations Musique
Je propose que tu nous donnes les musiques à l'avance pour commencer sous les meilleurs auspices.
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Le Dernier rivageposté dans Littérature

On the Beach de Nevil Shute, publié en 1957, est un roman de science-fiction et plus précisément appartenant au genre post-apocalyptique. L'intrigue se déroule en Australie, seul endroit de la carte épargné par les radiations nucléaires qui ont ravagé le reste de la planète, suite à une guerre qui sévissait entre différents pays de l'hémisphère Nord. L'on suit un groupe de survivants qui vit les derniers mois, les dernières semaines de leur existence avant que les radiations n'envahissent l'horizon.
Le roman s'inscrit dans les craintes classiques de l'époque : après la seconde guerre mondiale et la bombe H et alors que l'URSS et les États-Unis sont en pleine guerre froide, la menace du nucléaire est dans tous les esprits, l'irrépressible peur que l'un des pays finisse par craquer et passer à l'action et le traumatisme d'Hiroshima et Nagasaki font que les abris anti-nucléaires poussent comme des champignons dans les jardins des particuliers, que les suspicions que l'autre soit un communiste (aka un ennemi) sont omniprésentes et toutes ces tensions, ces angoisses transparaissent dans la littérature de l'époque.
On the Beach, évoque un monde dévasté par ....
Au travers de ses personnages, il nous révèle aussi la vanité de l'existence : que faire quand demain n'existe plus ? En tout cas, on ne peut décemment pas continuer à mener son existence comme si de rien n'était : "Work just for the sake of working ?" she enquired. "It sounds simply foul." (ce n'est pas en français parce que la traduction est datée et quasi introuvable). Être le dernier bastion de l'humanité, c'est déjà compliqué au niveau matériel car toutes les ressources sont limitées et certains domaines d'activités deviennent totalement désuets (en effet, on nous montre par exemple que les voitures sont inutilisées car il n'y a plus suffisamment d'essence, les distances redeviennent donc grandes entre les différentes villes, régions, les magasins, les bureaux ferment car il ne sert plus à rien d'acheter autres choses que les produits de premières nécessités...), les individus se replient sur eux-mêmes et se laissent couler vers une forme d'indolence, cherchent à fuir l'idée de leur fin inextinguible par différents moyens (en travaillant pour le personnage du commandant de sous-marin, en s'enivrant pour les plus jeunes, en se réfugiant dans la religion...).
Et puis, comment continuer à vivre quand l'on sait que ses proches et quelques milliards d'autres personnes ne sont plus ? Qu'est-ce qui pousse l'individu à continuer quand même de se lever tous les matins et d'accomplir les tâches que l'on attend de lui ? Comme le commandant Towers, officier de la navy qui se trouvait dans son sous-marin au moment où les États-Unis ont cessé le contact, qui a pu constater en navigant autour des côtes américaines que la zone est morte, qui sait donc pertinemment que sa vie passée est terminée mais qui persiste à gérer son sous-marin comme il l'a toujours fait et à vivre dans ses souvenirs.
Mais il est aussi question d'espoir, celui que, malgré l'absence de communication avec le reste du monde, malgré les radiations, il y ait certains endroits épargnés, la possibilité que les choses ne soient pas inéluctables. Cette idée est notamment portée par l'équipage du sous-marin qui explore les eaux américaines pour mesurer le taux de radiation et chercher un signe de vie. Le monde est mort mais les individus ne cessent jamais d'espérer car il est difficilement imaginable pour l'esprit de considérer qu'un jour il peut cesser d'être.Le livre a été adapté au cinéma sous le même titre en 1959 et réalisé par Stanley Kramer.
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Le top 10 de vos meilleures lecturesposté dans Parler Lectures

Quels sont vos livres favoris tous genres confondus ? Ceux qui vous ont le plus marqué (et pour quelles raisons ceux-ci vous ont marqué en particulier ?) Ceux que vous pourriez relire plusieurs fois si vous en aviez l'occasion, le temps ? Ceux qui vous ont appris quelque chose du monde qui vous entoure, vous ont fait voir les choses différemment/élargi l'horizon ?
Bref, quels sont ces livres que vous recommanderiez sans limite ?
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RE: Vous avez carte blanche !posté dans Carte blanche
Encore demain et après je serai enfin en week-end et HAMOUAH les grasses mat pendant 3 jours. °_°
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L'Ornièreposté dans Littérature

(Attention bibi a ressorti un extrait de travail sur l’œuvre, comme ça, ça vous donne une légère idée de comment on traite une œuvre littéraire à la fac) :
Et cette fois-ci je vais vous parler d'un roman d'un auteur phare de mon adolescence, j'ai nommé Hermann Hesse et de son œuvre L'Ornière. Nombreuses sont les thématiques qui reviennent continuellement dans l’œuvre d’Hermann Hesse, c’est notamment le cas de l’opposition entre nature et esprit (au sens spirituel), la société pervertit, brise l’individu, le savoir seul ne suffit pas à rendre l’individu heureux.
L’Ornière a été publiée en 1906. L’histoire se centre sur le jeune Hans Giebenrath, un adolescent aux capacités intellectuelles (on dira plutôt « de travail ») exceptionnelles et qui va être poussé par ses professeurs, le pasteur de la ville et son père à passer le concours pour entrer au séminaire de Maulbronn. Cela, dans le but de devenir pasteur, avenir des plus glorieux pour la fine fleur des jeunes gens d’Allemagne à cette époque. Le roman fait partie de ce que l’on appelle le Bildungsroman, c’est-à-dire le genre du roman d’éducation, on suit donc le jeune Hans depuis ses révisions pour le concours d’entrée au séminaire, son année en tant que séminariste, puis sa chute progressive avec le début de sa dépression jusqu'à sa descente aux enfers.
Le roman s’inspire en grande partie du vécu d’Hermann Hesse qui a lui-même été séminariste à Maulbronn. Celui-ci s’en est échappé à peine six mois après y être entré (à l’instar du personnage Hermann Heiler). On peut donc supposer qu’à travers cette oeuvre, Hesse nous évoque ses propres sentiments d’adolescents et critique un système, une vision des choses qui lui déplaisaient à cette âge-là et qui l’a lui-même mené à la dépression au même âge que le personnage de Hans.En effet, tout au long du récit l’on constate que le rôle et l’importance du jeune garçon dépendent de la présence ou de l’absence de la connaissance scientifique dans sa vie. Au début de L’Ornière, elle est prépondérante et occupe les journées entières de l’adolescent, même lorsque celui-ci est censé être en vacances. Cela étant, Hans n’a donc aucun contact avec les autres, ce qui le conduit à être enfermé dans une tour d’ivoire par ses enseignants. Néanmoins, la rencontre avec Hermann Heilner - qui deviendra son ami l’espèce de quelques mois - va lui permettre de comprendre que la connaissance ne doit pas déterminer complètement les rapports entre individus, elle ne doit pas les éloigner, les séparer mais, au contraire, être une façon de se rapprocher et de participer activement à la société. L’intellectuel, le scientifique doivent être pleinement ancrés dans la communauté, si ils estiment que celle-ci n’a rien à leur offrir, ils s’isolent du monde et se retrouvent ainsi complètement déconnectés du monde social et des normes qui la régissent.
Dans L’Ornière, Hermann Hesse critique donc le fait que la connaissance scientifique désacralise le social, le religieux, le rapport de l’homme à la nature - qu’elle considère comme préoccupation indigne du savant -, et sa volonté de s’approprier tous les domaines de connaissance.
Cette appropriation, qui relève de la volonté du profane à expliquer le sacré, détruit justement ce qui est considéré comme sacré. Par profane, l’on entend un individu extérieur au cercle du sacré, c’est-à-dire, pour prendre un exemple, un savant non religieux qui va traiter de la religion. Or, c’est le fait de déconstruire le sacré qui nuit à la société et aux individus, car cela détériore le système de valeurs qui est à la base de la communauté et des liens qui unissent les individus entre eux. Dès lors que l’on remet en question les fondements de la société (ce qui est sacré), les individus la composant se sentent perdus et sont désunis car plus aucun lien ne les lient entre eux. C’est justement ce que tous les sceptiques dénoncent à la même époque (Weber, Durkheim, Broch…). -
RE: Le top 10 de vos meilleures lecturesposté dans Parler Lectures

Premier livre qui me vient spontanément quand on me demande "quels sont tes livres favoris ?". Parce que j'ai travaillé dessus, parce qu'il aborde toutes les grandes thématiques de l'existence, parce que l'ironie de Mann est excellente. J'ai la nouvelle traduction depuis sa sortie mais je n'ai encore jamais pris le temps de la lire.

Comment ne pas citer cet auteur dans un top de ses meilleures lectures ? C'est un peu un monstre à la Musil, on ne rentre pas facilement dans une telle œuvre mais la finesse de description du monde qui nous environne est indéniable. Dans le même genre, les plus téméraires peuvent aussi tenter Heimito von Doderer (d'ailleurs les trois auteurs sont autrichiens et de la même époque, c'est t'y pas formidableuh ?).


Il réunit toutes les grandes thématiques abordées dans l’œuvre de Hermann Hesse. Et cet auteur, c'est un peu un de mes chouchous chez les boches, ado il m'a, avec Zweig, initié à la littérature germanophone.

Comment ne pas citer cette œuvre magistrale ? J'avais étalé la lecture sur six mois il me semble mais c'était un véritable plaisir (bon sauf quand il aborde la jalousie sur deux tomes, là t'as légèrement envie de taper le narrateur très fort).

À l'époque, j'avais fait un com sur ce livre.

J'ai lu plusieurs de ses livres mais force est de constater que c'est l'un de ses plus marquants avec Le Talon de fer.

J'avais lu Rigodon pour commencer (ce qui est totalement con puisque il se trouvait entre deux autres œuvres qui tournaient autour de l'errance de l'auteur en fuite à la fin de la Seconde Guerre Mondiale). Et comme le style particulier (parlé, caustique, familier) m'avait plu j'avais voulu enchaîner avec son œuvre la plus connue : Voyage au bout de la nuit qui m'avait moyennement emballé. Puis, j'ai persévéré avec Mort à crédit (que je trouve être son meilleur, loin devant le Voyage) et là c'était bon pour enchaîner avec le reste de ses bouquins !

Vous avez aimé l'excellente adaptation de Volker Schlöndorff ? Vous adorerez l’œuvre originale (surtout que toute la seconde partie n'apparaît pas dans le film).

Tu devrais le lire @KypDurron, ça parle du plus gros flemmard de l'univers !
(C'est fait à l'arrache et les images sont pas recadrées sur le fofo mais je modifierai ça quand j'aurai un peu plus de temps).
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RE: Blind Test des popcorners qui chantent - Moving a gagné !posté dans Animations Musique
Ça gêne si j'ai de la musique dans les oreilles ?
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RE: Le Bonheur du jour !posté dans Carte blanche
C'était globalement une bonne journée, sortie avec une amie, discussion avec une personne qui a beaucoup compté dans ma life et à qui j'ai dit que la porte était ouverte si elle voulait maintenir le contact et un message qui m'a rassuré et que j'attendais depuis plusieurs semaines !
Bref, quand je vois que hier le moral était pas foufou, là c'est plutôt l'euphorie. -
RE: Les 5 blessures qui empêchent d'être soi-mêmeposté dans Littérature
Ce n'est pas vraiment la même chose : la psychologie est une discipline scientifique, le développement personnel le furoncle du business qui surfe dessus.
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Vos envies/achats livresquesposté dans Parler Lectures
Dans la même veine que le topic de Jool en jv, je propose ce topic pour parler des livres que vous avez envie de lire et/ou que vous avez acheté récemment.
Ce topic permet aussi de regrouper les différentes (futures) parutions de livres qui peuvent nous paraître intéressantes.
Dans ceux qui me tentent en ce moment, il y a notamment Enfances de classe : de l'inégalité parmi les enfants, étude sociologique dirigé par Bernard Lahire (l'un des pontes de la sociologie française, dans la droite lignée de Bourdieu) et qui se concentre sur une recherche menée par différents chercheurs dans différents coins de la France autour de l'existence des inégalités sociales et leur impact dès l'enfance. C'est une approche inédite pour permettre de montrer la genèse des inégalités sociales "et leur influence sur le destin sociale des individus", pour reprendre les propos du résumé de l'éditeur.
Ce livre est un monstre ! Il fait plus de mille pages mais il a l'air trop cool.
Et bonus, une des chercheuses est une des anciennes profs que j'ai eu en socio (très réputée pour être hyper assommante en cours tellement elle ne sait pas rendre un cours captivant alors même que les concepts développés sont passionnants).


