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    Messages postés par leo

    • RE: La transidentité, qu'en penser ?

      @icescream a dit dans La transidentité, qu'en penser ? :

      @leo pas besoin de tf1 pour ça, l actu locale du quotidien régional suffit

      Comprends moi bien. Je ne dis pas que ça n'existe pas, mais, comme je l'ai indiqué, il faut regarder où, quand comment par qui, à quelle fréquence... Sinon, on reste dans la confusion et on ne distingue pas ce qui fait sens. Ou alors, le premier qui a emporté l'émotion a simplement raison et point n'est besoin de s'interroger... Ni donc de discuter de quoique ce soit.

      posté dans Sciences Humaines et Sociales
      leo
      leo
    • RE: La transidentité, qu'en penser ?

      @icescream a dit dans La transidentité, qu'en penser ? :

      Quand on voit régulièrement dans l actu que des personnes se font tabasser, insulter, cracher dessus parce qu elles tenaient la main d une personne du meme sexe dans la rue, ou des ados se faire mettre dehors par leur famille parce qu ils ont fait leur coming-out je me dis qu il faut etre super courageux pour céder a un effet de monde 🙄

      Il faut peut-être ne pas regarder que TF1... Sinon, le monde est à feu et à sang en permanence partout ! Mettez des barreaux aux fenêtres et achetez des armes !

      😕

      posté dans Sciences Humaines et Sociales
      leo
      leo
    • RE: La transidentité, qu'en penser ?

      @barbouille a dit dans La transidentité, qu'en penser ? :

      Tu parles bien de la discrimination positive ?

      Non, je fais référence à la volonté de certain-e-s de vouloir rester entre eux (noirs, femmes par exemple) pour discuter, et donc d'exclure dans une forme de racisme ou de sexisme, les blancs ou les hommes...

      Je suis dans la case de l'homme blanc hetero cisgenre, et ouep 😅 mais perso je m'en bas le steack, cependant on peut pas nié que nos aïeux ont bien fais en sorte que la sociétée soient plus facile pour eux au détriment des minorité sous le seul prétexte que c'est la majorité. Plutôt que dès le départ commencé à créer une société où chacun est sa place. Et des vieux réac blancs à la con y en a, je pense notement à mon ancien patron qui vis encore à l'air de l'industrialisation vapeur d'après guerre.

      Je ne le nie pas, mais tu veux faire un catalogue historique des atrocités commises ? L'Afrique pré-coloniale était loin d'être un pays de cocagne, et pas seulement à cause des maladies endémiques et des famines... 😉

      Je suis le premier à trouver logique le comportement économique de la Chine et à trouver affligeantes les lamentations des occidentaux sur les pratiques de concurrences ou de restriction financière chinoises, alors que le capitalisme industriel occidental s'est construit pour partie sur le colonialisme... qui n'était pas souvent 'loyal'... 😕

      Tu serais en trains de faire remarquer qu'on entend plus les femmes crier au sexisme alors que les hommes ne disent rien ?
      Par contre je ne comprend pas l'intérêt de préciser quel pays ou quel femme, c'est pire ailleurs tout comme c'est mieux, sa empêche de vouloir progresser ?

      Je veux dire qu'on va dans la surenchère, et qu'on fait comme si toute la misère du monde venait de l'occident alors que le pire est ailleurs et ne fait pas mine de changer, bien au contraire. Le progrès ne vaut que s'il est partagé par tous ! Et dans un monde global, il faut d'abord faire du rattrapage ! et également éviter les excès communautaristes et sectaires ici.

      Encore une fois l'endroit à t'il un réel intérêt ? Je sais que ma compagne et ma belle sœur qui ont était élever dans un environnement urbain et se quartier de ne sentent pas en sécurité, sans pour autant avoir été victimes d'agressions ou quoi, je sais qu'il y a une parti de transmise de par leur éducation. Pour autant mes cousines et amies qui ont été élevée en campagne et qui ont été élevé de la même manière que les garçons n'ont jamais eu peur de sortir mais pour le coup ont déjà pour certaines subi des incivilités.
      Ce n'est pas parce qu'on entend pas tombé l'arbre, qu'il ne tombe pas.

      Effectivement, mais si on te dit que des forêt entière brûlent en permanence et que tu ne vois aucune fumée...
      Le doute devient légitime. Non pas tant sur la réalité du feu que sur son étendue et sa localisation !

      Localisation qui a du sens oui. Du moins si on veut réfléchir constructivement à des solutions.

      Pour ma part les personnes ne font pas le choix de leurs endroits de vie surtout s'ils ne si sentent pas en sécurité. Est ce pour autant qu'on doit pas faire en sorte qu'ils puissent arrêter de se sentir inquiet ? Par contre ce cliché sur les tenues vestimentaires, oh mon Dieu, il a était démontré qu'il n'y a aucune corrélation entre la tenue vestimentaire et les agressions notamment sexuelle. Et oh mon Dieu, sous quel prétexte une femme ne peut pas mettre une jupe sans que cela puisse dire: c'est open bar ? Idem, qu'est ce qui devrais t'inquiéter de te balader en costume trois pièces dans un quartier ? Tu as le droit de vouloir être elegant, tout comme le short à fleur réserver aux homo ? Tu me donnes envies d'en mettre rien que pour ça. Ce comportement tu le tiens de quel étude comportementale ? Le seul comportement de meute masculin dont j'ai connaissance c'est celui où l'homme chercher à dominer les autres du groupes pour montrer que c'est lui le chef. Mais la domination ne passe pas forcément par l'intimidation, l'agression ou autre terme renvoyant à du négatif.

      Il y a des lieux plus dangereux que d'autres. C'est un fait. Faut-il y travailler ? Oui, mais en attendant, aller braver le danger n'a rien d'héroïque. Où et quand ais-je parlé de jupe ? tu te laisse abuser aussi facilement par les manipulations de notre interlocutrice ?
      Je ne parlais justement pas d'agressions sexuelles ! car certains lieux sont dangereux, non pas sexuellement spécifiquement mais tout court ! Pour beaucoup de gens divers !
      En pousser des cris d’orfraie n'y changera rien ! Et ce ne sont pas des comportements aussi simples. Il y a une mécanique de groupe derrière cela, il faut alors porter la critique sur l'éducation, faites par des hommes et des femmes, sur la concentration de situations sociales, sur les discriminations etc. C'est un peu plus complexe justement que "ah ben moi je veux aller partout où ça me chante, quand je veux ! parce que c'est mon drrrrroiiiitttt et qu'il faut faire respecter mon droit à moi !!!". Il faut faire avec des réalités,et le changement ne s'opère pas avec des anathèmes, surtout quand il sont flous et visent assez facilement les mauvaises cibles (souvent par lâcheté d'ailleurs).

      Disciplinarisation ou civisme, savoir vivre et respect ?

      Tu as raison, mais justement, je vois se développer dans le même temps, une désinvolture face au vrai manque de respect dans le fait que chacun soit invité à faire ce qui lui plaît sans se soucier des autres (la circulation devient de plus en plus chaotique, la propreté et l'apropriation des espaces publics aussi, etc.), et une discipline, demandée quasiment aux seuls hommes sur la place qu'ils occupent, leurs jambes, leur regard, leur attitude... Qui plus est avec le sous-entendu qu'il ne faudrait le reprocher qu'aux hommes blancs, car si d'autres sont concernés alors, les critiquer serait du racisme... De fait, c'est un véritable deux poids deux mesures qui se construit et qui affaibli l'espace commun, pour en faire un chantier de schizophrénie intersectionnelle ...

      Je sais pas sur quoi tu te bases pour affirmer cela mais je suis pas convaincu qu'en 1920 à l'après guerre mondiale et avec la solidarité de reconstruction l'espace public était moins sûr. Je pense surtout qu'avec la paix les langues se délie et qu'avec le manque de moyen dans l'éducation du civisme aujourd'hui des le plus jeune âge, ainsi que la ghettisation des quartiers et le communautarisme il y a une recrudescence de la violence.

      Bien, je chercherais des textes 😉 ah... l’idéalisation du passé en fonction des intérêts du discours... (bah, pas grave ça a bien dû m'arriver aussi parfois !)

      Euh, je pense que tu es encore dans le cliché, peut être certaines femmes veulent le "pouvoir" mais encore une fois cela reste une minoritée non supporté par la majorité. J'ai l'impression que pour toi, il faut forcément une bascule de se dis "pouvoir" pour se sentir en sécurité et respecté en tant qu'individu et pas en tant que porteuse d'uterus. Et mettre tous les hommes dans la partie ou tous les hommes sont motivé à avoir le pouvoir... Alors là... Non. Et non. Et rerenon.

      Je ne mets pas tous les hommes dans cette motivation ! Très loin de là ! tout mon discours en témoigne !
      S'il te plait ! tu m'as assez lu pour ne pas faire ce type de glissement !
      Et je parle encore de certaines femmes, voire d'un certains nombre de femmes, car elles sont assez nombreuses ! Mais donc pas toutes !
      Et j'ai l'impression que pour beaucoup de féministes, oui ! Il faut une bascule pour atteindre à un sentiment qui n'est donc pas seulement de respect mais de survalorisation. Et c'est bien ce qui pose problème. Car l'égalité implique un traitement strictement équivalent.

      C'est ce que veulent sûrement les hommes élevés dans un patriarcat exacerbés et qui ont était endoctriné à cela. Mais pas la majorité des hommes d'aujourd'hui clairement.

      Ce qui voudrait dire que les récriminations sur "les" hommes sont donc bien devenues infondées ? Ou marginales ?

      Des qu'on veut vivre pepouze, respecter et avec ton prochain pour faire avancer l'humanité il faut que tu es le pouvoir en main ? C'est un non sens, il n'y a pas d'humanisme la dedans et je pense que c'est ça ce que souhaite la majorité des gens et ceux peut importe la minorité d'où elle vient. Et cela ne passera pas par l'égalité mais par l'équité des moyens.

      Peux-tu développer " l'équité des moyens " ?

      Car tu penses que le féminisme c'est le pouvoir des femmes sur la société hors c'est faux.

      C'est ce que veulent beaucoup de féministes à mon sens.

      Alors j'ai pas tout compris ou tu voulais en venir concernant la transidentité et tout ce qui y est lié, phénomène de mode ? Euh, je crois pas, j'entends par là que si on en entends parler aujourd'hui plus qu'avant c'est surtout parce que la société a évoluer pour le permettre. C'est comme dire qu'il y a plus d'homo aujourd'hui qu'avant alors que c'est juste moins mal vu par la société. D'autant plus qu'il y en a dans tout le règne animal, ça a toujours exister. Après il faut tout de même nuancer, des femmes se travestisser en homme pour échapper au poids patriarcal de la société depuis des siècles. Peut être certains le font par plaisir et encore je vois pas en quoi c'est une raison pour les stigmatisés. La preuve la plus évidente que j'ai, c'est la fille du voisin qui a 8 ans et qui a échappé à toute cette influence societal sur la guerre des sexes à dit à son père qui est un homme blanc cis genre hetero qu'elle voulait être un garçon mais d'une manière réfléchi et ou elle a réussi à faire comprendre qu'être dans ce corps de petite fille c'est une souffrance pour elle. Alors.... Phénomène de mode ? D'autant plus que le père n'était pas préparer à ça et accompagne son enfant comme il peut afin qu'il puisse grandir le p'us heureux possible, peut être cela lui "passera" peut être pas, d'ailleurs elle est suivie (plus pour l'accompagner dans sa minoritée que pour y déceler un quelquonque trouble du comportement).

      Laisser des enfants, qu'on ne reconnaît pas suffisamment mûrs pour tout un tas d'activités et de prises de décision, et à bon escient, prendre de telles décisions est un glissement grave ! Très symptomatique du désordre et de la confusion mentale de ce type de changement social désarticulé.

      Le truc c'est que si ce phénomène peut s'expliquer par les gènes, il va seulement progresser car nous somme en temps de paix et les gènes vont continuer à s'échanger et que les minorités ont une plus grande chance de survie.
      D'ailleurs pour ceux et celles qui sont encore dans leur croyance que l'homosexualité n'est pas naturel, je vous invite à faire des recherches sur l'homosexualité expliqué scientifiquement. J'ai juste transposé ce qui s'applique à l'homosexualité avec la transidentitée. D'ailleurs je pourrais même allez plus loin en vous parlant d'autres espèces animal. Notement chez le lion, ou de plus en plus de lionne on la crinière qui pousse tel un mâle et devienne l'alpha du groupe.

      Donc il y aurait un gène de l'homosexualité... hum, intéressant, des sources ?

      En conclusion, qu'est ce que ça peut nous foutre les raisons pour laquelle une femme veut un zguegue ou un homme un vagin ? Ce qui le défini c'est ça ? Son moyen reproducteur ? Moi tant que c'est pas un con ça me va très bien et j'encourage même. Si tu te sens bien dans tes baskets et que tu emmerdes pas les autres y a pas de soucis. Ce qui m'emmerde le plus dans cette question sur la transidentité, c'est qu'à titre individuel ça va rien changer à ta vie et qu'au niveau de la société les gens seront plus heureux car ils seront libre de faire comme ils veulent. Donc ou est le problème ? C'est comme ci demain y avait des super prothèse de la mort et que tu decidé de couper ton bras pour mettre cette prothèse, la clairement c'est pas naturel du tout et pour autant... Qu'est ce que ça peut te foutre ?
      Vous pouvez gueler sur les extrêmes sa c'est sur mais sur ceux qui aspirent à avoir la même liberté que les autres sans prendre de celle des autres.... Pourquoi ? Y a quelques choses à compenser ? Y a un complexe de supériorité ? Vraiment je ne comprend pas

      Tu es réellement prêt à vivre dans une société qui permet à quelqu'un qui en a les moyens de devenir autre chose qu'un être humain ?
      Mais as-tu encore une définition de l'être humain ?
      Comment mesures-tu les impacts sur les autres ?

      Du moment qu'il n'y a pas d'impact visible à 3 mois sur d'autres individus, chacun peut faire absolument tout ce qu'il veut ? Vraiment ?

      Je te laisse tout de même y réfléchir à deux fois !

      posté dans Sciences Humaines et Sociales
      leo
      leo
    • RE: La transidentité, qu'en penser ?

      @sylareen a dit dans La transidentité, qu'en penser ? :

      Seulement être une cible de haine raciste nouvelle, mais bon ton, plutôt fun et légitime.

      Le racisme fun, c'est la première fois que j'entend ça...

      Mais tu évites soigneusement pour se faire de répondre à ma question... n'est-ce pas ?

      Le sexisme existe encore, mais de qui est-il le fait ? qui sont les hommes les plus sexistes, dans quels pays l'homophobie est-elle le plus marquée, les femmes les plus opprimées ?

      Ce n'est pas parce que c'est pire ailleurs que c'est bien ici. C'est ridicule comme argument.

      Belle tentative de déformation de mes propos puisque ce n'est pas ce que je dis. Ce n'est donc pas un argument mais une observation !
      A laquelle tu n'as donc rien d'autre à redire, visiblement... Le vide !

      https://www.popcornfr.com/topic/4810/le-ras-le-bol-des-femmes?page=1
      On en parle notamment ici.
      Quant à se faire siffler dans la rue, ce n'est malheureusement pas si rare que tu le prétends.
      A titre personnel, j'ai vécu en région parisienne jusqu'à il y a encore deux ans, et c'était récurrent. Depuis le covid j'étais en distanciel donc plus de transports en commun. Pour moi c'était surtout dans/autour des transports en commun. Et je n'ai même pas 30 ans, donc tu vois ça date d'il y a moins de 30 ans >.>.

      Tu peux dire ce que tu veux... Je t'invite à te suivre deux journée durant dans toute la capitale et nous verrons preuve à l'appui !

      Et bien sûr que non pas tous les hommes. Qui dit ça ?

      Et bien lesquels ? Quels hommes sont à stigmatiser et à ré-éduquer ?

      Et si les femmes peuvent être plus facilement inquiétée, j'en suis d'accord, il y a aussi des codes vestimentaires qui entrent en ligne de jeu.

      Les filles en jupe l'ont bien cherché, ces petites aguicheuses, c'est ça ?

      Je n'ai justement pas utilisé ce cliché désuet... Ce pourquoi d'ailleurs tu tronques ma citation pour une utilisation frauduleuse et malveillante... On pourrait éviter ce type de mauvaise foi ?

      un homo en short à fleur

      J'ai rit.

      Tu peux, l'homophobie fonctionne aussi là-dessus, c'est une exemple précis d'une connaissance qui s'est justement fait tabasser à cause de ça... Si ça te fait rire...

      en continuant à valoriser une esthétisation des bas fonds et des bad boys dans les fictions, ce que regardent autant voire plus de femmes que d'hommes.

      Tu as un exemple en tête ?

      Tu veux des séries ? Type la casa de papel ? Tu as vraiment besoin d'une liste ?

      Il y a peut-être un juste milieu entre détourner systématiquement le regard dès qu'une femme entre dans le champ de vision d'un homme, et siffler les femmes dans la rue. Tu ne penses pas ?

      Si, et justement, je réitère... je n'ai pas entendu siffler une femme depuis des lustres. Et je réitère mon invitation, car je me promène dans des rues tous les jours !, et je suis pourtant assez attentif à mon environnement. Ça ne passe pas inaperçu un sifflement...

      Ce que j'entends par transition, c'est aller au moins jusqu'aux hormones et à une vie sociale "féminine". Et je ne suis pas le seul à l'entendre...

      Je suis (en partie) d'accord pour dire que transitionner, c'est passer à une vie sociale du genre auquel on s'identifie. (tu parles d'une vie sociale "féminine", mais tu oublies les ftm).

      Je parlais originellement des mtf donc je n'ai pas fait une revue de détail... Merci d'éviter les incises mesquines de ce type.

      Cela peut passer par des modifications de son apparence pour la mettre en accord avec son genre. Les hormones y participent, mais pas seulement. Les cheveux, les vêtements, la voix, les opérations de réassignation sexuelle, etc, tout ça y participe. Les hormones ne sont qu'un outil parmi d'autres. "Aller au moins jusqu'aux hormones" voudrait dire que c'est un passage obligatoire d'une transition. Mais la transition peut commencer avant d'avoir accès aux hormones (tu sais peut-être que ce n'est pas si facile que ça d'y avoir accès en France). Il y a aussi des personnes trans qui ne peuvent pas ou ne veulent pas avoir recours aux hormones. Ce qui ne les empêche pas forcément de vivre une vie sociale du genre qui leur correspond.

      Ah... là je veux bien des exemples surtout en mtf, puisque pour les ftm, la confusion de genre est souvent moins difficile.

      Et comme tu l'as vu, je trouve aussi que ce n'est pas une explication satisfaisante. Ca peut être une partie de l'explication, tout au plus. Si tant est qu'il y ait quoi que ce soit à expliquer.

      Ah oui... si tant est ? Lorsque les explications possibles d'un fait dérange, il ne faut plus cherche d'explication ?

      C'est une vraie question !!

      Rarement la dernière ? C'est à dire ? Parles-tu de l'administration, des papiers ?

      Oui, mais pas seulement.
      En France jusqu'à il y a peu, il était nécessaire d'avoir été opéré pour pouvoir changer d'état civil. (Ca a été simplifié en 2016 il me semble, mais même maintenant que ce n'est plus obligatoire, c'est quand même une procédure qui se fait au tribunal).
      Evidemment, une fois l'état civil changé, il faut refaire faire tous ses papiers, carte d'identité, passeport, permis, carte vitale, etc. En général, ça c'est chiant car c'est des papiers, mais c'est quand même réjouissant.
      Non mais l'opération n'est pas forcément la dernière étape d'une transition car même après l'opération, il faut continuer les hormones à vie (et donc le corps continue à changer). Car après une opération de réassignation sexuelle (ou avant, mais là on parle d'après) on peut choisir de faire d'autres opérations (mammoplastie, limage de la pomme d'adam, par exemple). Parce qu'on peut se faire opérer avant d'être "out" auprès de tous ses proches ou publiquement. Parce qu'on peut se faire opérer avant, après ou pendant le travail sur la voix par exemple, et la voix est souvent quelque chose d'important pendant une transition.

      Mais comme tu l'as dit auparavant, la voix est souvent travaillée bien avant l'opération, puisque celle-ci arrive tout de même quasi toujours pour finaliser la transition. Tu en connais beaucoup qui ont commencé par l'opération ?
      Et je ne parle pas de la pomme d'Adam, qui vient également le plus souvent avant. Pour la mammo, oui, éventuellement, c'est possible. D'accord.

      Les papiers c'est chiant, long surtout, mais ça tend à se simplifier assez bien maintenant. Après tu auras des tracasseries individuelles, oui, ça peut arriver, mais comme dans beaucoup d'autres cas. Mais rien de bien grave à ma connaissance. Tu as eu vent de choses graves ?

      Il est vrai que ce n'est pas quelque chose qui intervient "au début" d'une transition. Mais ce n'est pas forcément non plus la dernière. Et ce n'est pas non plus ce qui valide ou non une transition. Les personnes trans qui ne peuvent pas ou ne veulent pas se faire opérer ne sont pas moins valides que les autres.

      Nous en sommes d'accord ? Avais-je dit le contraire ?

      Tout ça bien sûr, c'est sans même parler des gens qui ne peuvent pas se faire opérer car vivant dans un pays où ce n'est pas possible ou à une époque où ce n'était pas possible. Les personnes trans existaient et vivaient leur vie avant que les chirurgies de réassignation sexuelle existent. Tu dis que ça ne date pas d'hier, et c'est vrai, mais ce n'est pas non plus si veux que ça, ça date du 20ème siècle. Les personnes trans existent par contre depuis bien plus longtemps et dans toutes les cultures.

      Je croyais qu'il ne fallait pas parler de pays ou c'était pire ? (Tu vois à quel point ce type de déviation du discours ne mène à rien ?)

      Sur la transidentité dans l'histoire et les cultures, tu veux vraiment aborder le sujet ? C'est hautement discutable justement...

      Quel est le rapport ?
      La transidentité n'a rien à voir avec un comportement sexuel à risque.
      Pareil, aucun rapport.

      Tu parlais de la difficulté à transitionner du fait des risques, de la difficulté du parcours, des jugements, etc.

      Je te montre simplement que le risque n'arrête pas les êtres humains. C'est aussi simple que ça.

      Les personnes trans sont en général au contraire très conscientes des risques. Ce n'est pas pour rien que c'est si stressant de faire son coming out. Tu crois que les personnes trans ne se disent pas "et si je me fais rejeter par ma famille, mes amis ? Et si on me refuse l'accès aux hormones ? Et si je me fais virer par mon chef à cause de ça ? Et si je n'y arrive jamais ? Et si je me fais agresser ?".
      Je ne peux pas parler pour toutes les personnes trans, mais pour prendre ce genre de décision, ce n'est pas à la légère. Ce n'est pas à la légère qu'on va s'exposer au rejet voire à la violence de notre propre famille. Il n'y a rien de plus horrible. Si ça se passe mal, ça peut être mortel.

      Et donc je te montre que le risque n’arrête pas beaucoup d'êtres humains !!! Je dois l'écrire en gras ?

      Les dangers sont potentiels, la satisfaction est quotidienne, présente. Parfois, il y a marche arrière, ou pause, etc. Justement parce que rares sont celles et ceux qui fonctionnent à l'anticipation totale et rationnelles des risques.

      Tu es certaine de vouloir contester ça ?

      D'autant que toutes les situations ne sont pas du tout problématique... Il existe justement maintenant, beaucoup de compréhension, de soutiens ! Nous ne sommes plus dans les années 80 de ce point de vue ! Je ne nie pas qu'il y est encore des difficultés puisque je l'ai évoqué, mais il ne faut pas surjouer et noircir le tableau !

      Tiens d'ailleurs, as-tu vu la série Pose ?

      Tu parles d'une mode. Croire que c'est une mode, c'est aussi stupide que croire que l'homosexualité est une mode.

      Les sexualités peuvent aussi connaître des modes oui ! Surtout lorsque les individus se cherchent, sont incertains. et c'était tout le problème d'origine de ce débat.

      Ce qui est stupide c'est d'essentialiser des comportements et des choix de vie. Penses-tu que le genre soit donc génétique ?

      C'est juste ridicule. La transidentité n'a rien de récent. Tu dis toi même que la réassignation sexuelle ne date pas d'hier.
      Tu oublies peut-être que pendant longtemps et il n'y a pas si longtemps que ça, les personnes trans étaient traitées comme des malades mentaux, "traitées" à coup de drogues et d'électrochocs. Tu oublies peut-être que les thérapies de conversion existent toujours. Là je parle de pays occidentaux oui, mais tu oublies peut-être aussi que la transidentité est punie de mort dans certains pays.
      Mais oui c'est ça, c'est "glamour" d'être trans...

      Oui, cela a acquis un côté Glamour, ne t'en déplaise ! Et les Conchita Wurtz et Hassani sont là pour le signifier !

      Je suis curieux de lire ton analyse misérabiliste de ces deux beautés ! Et surtout de ce qu'elles suscitent chez des jeunes...

      C'est une forme de nouvelle mystique à mon sens ! Sa novlangue (cisgenre, non-binarité, etc.), son sectarisme, ses anathèmes, sa combativité, ne veut pas seulement une défense de situations individuelles sensibles, mais également une expansion, une valorisation, une supériorité de son modèle, soit disant innovant...

      La novlangue consiste à appauvrir la langue, quel rapport avec les termes cisgenre et non-binarité ?

      Depuis quand la novlangue consiste-t-elle à appauvrir ? citation de wikip : Hors du contexte du roman, le mot novlangue est passé dans l'usage, pour désigner péjorativement un langage ou un vocabulaire destiné à déformer une réalité, ou certaines formes de jargon.

      Et personne ne dit que c'est innovant... Tu ne trouveras aucun militant pour dire "oui la transidentité c'est innovant !". Au contraire, c'est quelque chose qui a toujours existé.

      As-tu lu Donna Haraway ?

      Au contraire, ce sont les réactionnaires qui prétendent que c'est une mode récente...

      Ben voyons... les noms d'oiseaux maintenant. pfff !

      Donc tout va bien dans le meilleur des mondes et aucune raison de changer quoi que ce soit ?
      Le racisme, le sexisme, l'homophobie, la transphobie, l'handiphobie, la xenophobie, etc., tout ça c'est dans la tête des victimes, mais juste les victimes négatives hein. Les victimes positives, elles ne se victimisent pas ! Soyez une bonne victime et fermez là.
      Bah non dsl.

      Il y a une différence entre se défendre et attaquer, tu conçois cela ? Une différence entre vouloir l'égalité et vouloir imposer aux autres sa vision du monde et son utopie...

      Etre une victime n'autorise pas tout ! Et surtout pas de vouloir faire le monde à son image.

      Non, justement... Un travesti est un transgenre qui a donc une transidentité

      Une personne travestie est une personne qui s'habille avec des vêtements traditionnellement considérés comme du genre opposé au genre auquel elle s'identifie.
      Une personne transgenre est une personne qui ne s'identifie pas au genre qu'on lui a attribué à la naissance.
      Rien à voir donc. Un homme qui s'habille avec des vêtements traditionnellement considérés comme féminins est travesti, il se sent homme et se travesti pour une raison x ou y. Une femme transgenre qui porte des vêtements considérés comme féminins porte donc des vêtements qui correspondent à son genre. C'est justement l'inverse d'une personne travestie.
      On peut être trans et se travestir, tout comme on peut être cis et se travestir.
      Rien à voir.

      Totalement et radicalement faux par réduction. Je te conseille simplement de te renseigner sur le travestissement et de lire les définitions de la transidentité... On va s'arrêter là puisqu'il faut au moins cette base commune pour aller plus loin...

      J'aurais justement tendance à dire l'inverse : les dominations masculines sur les femmes, et même sur d'autres hommes perçus comme "faibles" sont justement le produit du système de genre.
      Il y a les petites abeilles et les petites fleurs.

      Ah oui, et il a été mis en place par qui et comment ce système de genre ?

      Tu peux avoir toutes les tendances que tu veux. Et ce type d'ironie est si désarmante de naïveté...

      Donc idem, voire entre autre Françoise héritier, et on en reparlera !

      posté dans Sciences Humaines et Sociales
      leo
      leo
    • RE: La transidentité, qu'en penser ?

      @barbouille a dit dans La transidentité, qu'en penser ? :

      Alors je comprends pas très bien ou tu veux en venir, mais hors cadre des sexes, j'attends la même chose d'une femme, est ce donc vraiment une attente féminine ou juste humaine ?

      Une attente humaine pour les êtres d'exceptions qui ont une idée quelque peu eugéniste de la perfection comme nécessité pour leur choix de conjoint...
      Et en tout cas l'attente démesurée d'un certain nombre de femme à l'heure actuelle, qui n'ont d'ailleurs que rarement la même chose à proposer et veulent même être acceptées avec leurs défauts par des hommes, eux, d'exception...
      Tu ne vois toujours pas le problème ?

      Par "certain nombre", je veux dire quoi à ton avis ? Toutes ?

      Attente elle même en adéquation avec notre environnement sociale, j'entends par la et à titre d'exemple que pour moi une femme puissante n'est pas forcément une personne d'étaler 3 agresseur à main nue tout comme pour un homme d'ailleurs. Je trouve qu'un homme pleurant en pleine rue dans notre société d'aujourd'hui exprime bien plus de virilité que le gros bras qui roule des mécanique et intimide.

      Mais bien sûr... Dans le discours c'est certain, dans les faits, c'est très différent. tu vois beaucoup d'hommes pleurer en pleine rue ? et d'ailleurs quel rapport ?

      De base un homme ne pouvant être féministe (se serait encore imposé la vision masculine à ce que devrait être le féminisme et donc un non sens) il est soit un allié du féminisme soit contre le progrès sociale et donc oui Anti féministe. Le féministe pour moi porte très mal son nom, il devrait juste y avoir les personnes respectueuses d'un côté et les sexiste de l'autre.

      Qu'un homme féministe impose sa vision masculine est là encore pour moi une abbération de langage propre à ce délire qui veut que les noirs doivent rester entre eux pour parler de discrimination, les femmes entre elles, etc.

      C'est justement le lieu communautariste vers plus de discriminations, d'entre soi, de mise à distance de l'autre, de défiance, de sectarisme.

      Le progrès social n'est pas univoque. Ce n'est plus un horizon radieux avec la statut en bronze du travailleur, ou de la femme, ou de l'étranger, marchant vers l'avenir béatifié !
      Nous sommes à l'anthropocène ! Un progrès qui ravage la planète, qui montre que les haines sont multiples et viennent de partout, sans distinction de race, de couleur, de sexe, d'âge, de classe...Et non, nul part il n'y a que les gentils et les méchants bien calés de chaque côté !

      Les féministes ne souhaitant au final qu'être considéré également aux hommes donc juste échapper au patriarcat, tout comme je suis convaincu que si c'était l'inverse, les hommes essaierait juste de sortir du matriarchat, et dire que c'est impossible c'est oublié que ce n'est qu'un phénomène social et non pas une prédisposition physionomique (il a existait et existe encore des sociétés matriarchal).

      Il y a DES féminismes... et toutes les féministes sont loin d'être d'accord sur tout entre elles !
      Joan Scott, Caroline Fourest et Elisabeth Badinter suffiront à illustrer ce type de tensions.

      Je dois avoir de la chance d'arriver à plaire qui me trouve beau que je sois mal rasé, ou vêtu de vêtement pour être à l'aise et tout sauf chic et tendance. C'est quand même très cliché et loin de la vérité de ce que désire la généralité réel des femmes, voir même des personnes. On dirait presque que tu es formatés sans réel conviction propre par tout les média et extrême qui peut exister en oubliant ou omettant que la majorité se situe sur l'axe médian.
      Néanmoins je peux comprendre ce que tu sens comme démesuré mais à mon sens cela viens seulement d'une partie infime et celle qu'on entend le plus. Une partie que la grande majorité en elle même n'approuve pas.

      Et tant mieux pour toi. Je n'ai pas dit que j'avais d'ailleurs moi-même des soucis de ce genre, même si, il m'est arrivé occasionnellement de recevoir des commentaires désobligeants, avec une volonté de blesser (même sans y arriver) et totalement "gratuit" de la part de femmes, heureusement plutôt rares. Mais j'ai observé, et ce phénomène est assez régulièrement rapporté, même si les hommes évitent de trop s'étendre sur leurs humiliations de ce type qui ne les valorisent pas. et je l'ai bien dit, c'est le fait de certaines... Je dis simplement qu'il y a une tendance inquiétante de ce point de vue.
      C'est une simple question de vigilance et de ne pas laisser des dérives s'installer par inertie !

      posté dans Sciences Humaines et Sociales
      leo
      leo
    • RE: La transidentité, qu'en penser ?

      @sylareen a dit dans La transidentité, qu'en penser ? :

      Et c'est toi qui parlais de victimisation ^^.

      Je parle de victimisation car il y a des victimes positives et d'autres négatives ! Il y a un intérêt à être certaines victimes plus que d'autres. Et souvent, les demandes de "réparations" donc d'espèces sonnantes et trébuchantes ne sont pas loin, ce qui est une instrumentalisation de la mémoire et des discriminations, qui agace d'ailleurs parfois certaines victimes !

      Il n'y a aucune intérêt victimaire à être blanc... Seulement être une cible de haine raciste nouvelle, mais bon ton, plutôt fun et légitime. Nieras-tu que certain-e-s activistes parlent couramment, voire systématiquement, des vieux mâles blancs avec des intentions malveillantes ?

      Participes-tu de cela ?

      Ca serait bien si le sexisme n'existait plus mais on en est encore loin, alors qu'il s'inverse comme tu sembles le penser... C'est pas demain la veille.

      Le sexisme existe encore, mais de qui est-il le fait ? qui sont les hommes les plus sexistes, dans quels pays l'homophobie est-elle le plus marquée, les femmes les plus opprimées ?

      Clémence est super sympa ! Mais où a-t-elle été sifflée dans la rue ?
      J'aime beaucoup ce vieux cliché repris comme un leitmotiv... Où, dans quels quartiers ? J'ai passé beaucoup de temps à arpenter des rues, des quartiers en France et ailleurs... Je n'ai pas entendu une femme se faire siffler depuis... Je ne peux même pas m'en souvenir ! mais en tout cas plus de 30 ans.

      Les femmes en France ne peuvent pas mettre un pied dehors sans risques ? Sans être agressées par des hommes ? A quelle fréquence ? Où ? Tous les hommes ? Pour en avoir discuté avec de nombreuses femmes, rares sont celles à avoir été ne serait-ce qu'importunées plus de quelques fois dans leur vie. Je me doute que c'est plus fréquent dans certains quartiers ou lieux, mais est-ce réellement un climat de terreur oppressif ? Et franchement, il y a des quartiers ou homme ou femme savent, parfois d'instinct que se "promener" n'est pas une bonne idée. Et si les femmes peuvent être plus facilement inquiétée, j'en suis d'accord, il y a aussi des codes vestimentaires qui entrent en ligne de jeu. Une fille comme clémence se fera moins remarquer qu'un homme en petit costume dans certains lieux... Ou qu'un homo en short à fleur... Cela relève d'un comportement masculin de meute, pour lequel la loi est faite, mais il est illusoire de croire qu'on pourra le faire disparaître de l'espace public, surtout en continuant à valoriser une esthétisation des bas fonds et des bad boys dans les fictions, ce que regardent autant voire plus de femmes que d'hommes.

      Et sur le regard, quels regards ? Faut-il qu'un homme (certains seulement ? sur quels critères ?) détourne systématiquement le regard ou baisse les yeux lorsqu'une femme entre dans son champs de vision ? Cela, après les confinements va considérablement compliquer les relations humaines...

      Que dit ce besoin de disciplinarisation de notre société ?

      L'espace public est considérablement plus sûr qu'il y a un siècle, surtout de nuit (mis à part les quartiers évoqués). Sommes-nous plus chatouilleux ? trop nombreux pour ne pas se taper sur les nerfs ? Y-a-t-il une recrudescence de comportements agressifs discrets et calculés ? Et en ce cas dû à quoi ?

      Je ne dis pas que l'inversion de la violence est réalisée, mais elle a déjà bien avancé... Et je dis qu'elle est surtout désirée ! Et cela reste très problématique de ce manque de désir d'égalité pour, au final constater que nous n'apprenons pas grand chose, collectivement, et que beaucoup de femmes sont de simples êtres humains avec les même motivations que les hommes à qui elles veulent prendre les places de domination qu'elles convoitent...

      La différence de moyens ne change donc rien à la finalité !

      Pour revenir à la phrase à laquelle je réagissais plus haut, tu dis que plus de mtf transitionnent que de ftm. Mais du coup, qu'est-ce que tu entends par "transitionner" ?.

      Ce que j'entends par transition, c'est aller au moins jusqu'aux hormones et à une vie sociale "féminine". Et je ne suis pas le seul à l'entendre...

      Tu parles de phalloplastie. Est-ce que pour toi transitionner c'est effectuer une opération de réassignation sexuelle ?

      J'ai parlé de cela par anticipation car c'est une erreur assez commune sur le sujet que cette soit disant explication de la différence mtf / ftm... Et j'étais à peu près certain que tu me la servirais 😉 !!!

      Pourtant ce n'est qu'une étape dans une transition. Une étape que certaines personnes trans ne veulent pas et/ou ne peuvent pas effectuer. Ce n'est pas la première étape et rarement la dernière.

      Rarement la dernière ? C'est à dire ? Parles-tu de l'administration, des papiers ?

      C'est clairement un événement important pour les personnes qui choisissent d'y avoir recours, mais ça reste juste une étape ^^.
      Comme tu le dis, la phalloplastie c'est compliqué. Ce qui peut peut-être en partie expliquer pourquoi il y aurait moins de ftm que de mtf. Ca n'empêche pas des hommes trans qui ne veulent pas ou ne peuvent pas se faire opérer de faire une transition.

      Non, ça n'explique rien puisque ce ne sont pas des chiffres de réassignation mais de troubles de genre, donc de consultations et d'enquêtes... aucun rapport donc avec le passage à l'acte.

      Tu poursuis en parlant des femmes trans qui ne sautent pas le pas à cause des stigmatisations, agressions, difficultés au travail, etc. Toutes les discriminations à l'égard des personnes trans qu'on peut trouver dans notre société, allant parfois jusqu'à la violence physique et la mort, et à cela peut se rajouter des difficultés de ce type au sein même de la famille. Bref, tu vois bien (et @ayamé peut-être aussi) que ce n'est pas un "phénomène à caractère social et culturel" ou "plus désirable que d'être un homme"...
      D'ailleurs si c'était ça, les ftm n'existeraient tout simplement pas.

      J'ai exposé ces risques, donc fais moi grâce de considérer que je les ai pris en compte pour dire que c'est un phénomène social et culturel...
      Depuis quand les être humains évitent-ils de prendre des risques, de se mettre en danger, pour des raisons souvent irrationnelles ? C'est même un trait courant de notre espèce.
      Dans les années 90, il y a eu une "mode" du barebacking dans les milieux gay...

      La socialisation ou la satisfaction de désirs sont bien plus urgents et importants pour la plupart des humains que le risque possible à venir. Ce qui fait, par exemple, que mettre "fumer tue" sur un paquet de tabac n'a qu'un impact marginal...

      Le transsexualisme possède, entre autre, et massivement, un côté "glamour", cool, transgressif, post-moderne, qui suffit à attirer nombre de vécus en manque de quelque chose, d'une identité, d'une distinction, d'une originalité, etc.
      Cela n'enlève rien à celles et ceux qui ont une véritable dysphorie de genre (encore qu'il faudrait travailler longuement le sujet entre représentations anthropologiques de genre et homosexualité). Mais impose justement une analyse fine et longue des motivations... Pour éviter justement ce masquage social.

      Crois-tu que sociologues et médecins n'ont pas justement pensé à ça ? La réassignation sexuelle ne date pas d'hier !

      Mais il existe un militantisme, radical, très lié au mouvement des intersectionnalités, qui est animé d'une rage de conversion !
      C'est une forme de nouvelle mystique à mon sens ! Sa novlangue (cisgenre, non-binarité, etc.), son sectarisme, ses anathèmes, sa combativité, ne veut pas seulement une défense de situations individuelles sensibles, mais également une expansion, une valorisation, une supériorité de son modèle, soit disant innovant...
      Les mœurs ont très souvent été des terrains d'utopies sociales... certaines sectes dans l'antiquité, et même quelques unes chrétiennes au moyen âge (dont les dolciniens), jusqu'au phalanstère de fourrier et son nouveau monde amoureux...
      Mais il y a actuellement une fermentation entre la libération des mœurs, le féminisme, la pornocratie galopante et d'autres luttes dont l'anti-racisme, qui cherche une post-émancipation, active, agressive, conquérante, sans qu'il y ait de réelle cohérence d'ailleurs. L'objectif me semble surtout être le changement pour le changement, et le désir individuel comme absolu, sans aucune limite ni aucune interrogation sur les effets sociaux et culturels potentiels, vus comme des freins, relents démoniaques d'un passé sale, honnis, proscris.

      @sylareen a dit dans La transidentité, qu'en penser ? :

      @ayamé a dit dans La transidentité, qu'en penser ? :

      en transgenre, intersexe, transidentité, travestis, etc.
      Tous ces mots qualifiants différents n'en cachent pourtant qu'un seul en sous-entendu :
      la souffrance de ne pas être accepté dans leur différence par rapport à la majorité.

      Oui enfin ça recouvre quand même plusieurs réalités bien différentes ^^.

      Non, justement... Un travesti est un transgenre qui a donc une transidentité, un intersexe n'a pas obligatoirement à voir avec une transidentité, mais cela pourra être le cas.
      Et les groupuscules et communautés x y w z z' etc. ne sont pas toujours d'accord entre eux, préférant créer du vocabulaire pour se particulariser. Je ne dis pas qu'il n'y a pas parfois des réalités derrière certains ressentis mais tout ce qui est humain est social ! Et c'est un peu court de simplifier les vécus, les parcours de vie dans des reformulations de genre.
      Le genre est une catégorie sociale pratique pour faire tenir ensemble des groupes humains, en particulier pour rendre efficace les attributions matrimoniales de façon à éviter les violences, l'accaparement des femelles par des mâles, l'exclusion des mâles faibles, etc. Il est basé à l'origine sur une observation assez simple : il y a des sexes féminins qui produisent du masculin et du féminin, il y a des sexes masculins qui ne produisent rien directement.

      Alors, oui, certes, un artiste qui regarde un tronc d'arbre y voit peut être déjà une sculpture, mais l'idée d'une société avant de permettre la liberté de chacun de faire et d'être ce qu'il veut, voire même sans lien avec un quel qu’autre être humain, c'est de faire survivre des animaux humains, assez fragiles seuls dans la nature, donc en les regroupant et les faisant collaborer (ce qui n'est pas si évident...!) Est-ce si difficile à comprendre de nos jours ? sommes si bien nourris, voire gavés, autonomes, voire indépendants, que notre place dans le vivant nous serait devenue incompréhensible ?
      Oui, remarque... notre impact sur le vivant le dénonce bien...

      Mais sommes-nous déjà des êtres virtuels ?

      posté dans Sciences Humaines et Sociales
      leo
      leo
    • RE: La transidentité, qu'en penser ?

      @sylareen a dit dans La transidentité, qu'en penser ? :

      @leo
      Il y a les références entre crochets mais impossible d'y accéder...
      Mais admettons. Et alors ?

      Et alors Ayamé comprends assez bien. Etre un homme est dorénavant moins désirable que d'être une femme, surtout pour un homme qui n'est pas taillé, physiologiquement et culturellement pour le rôle, de plus en plus exigeant : fort sans être agressif, puissant sans être orgueilleux, drôle sans être vulgaire, intelligent sans être pédant... le culte du mâle parfait est si rigoureux chez un certain nombre de femmes contemporaines (heureusement pas toutes) que cela en devient risible parfois, ou inquiétant car on peut se demander si un certain nombre de femmes n'aspirent pas à un simple basculement, vers une domination féminine radicale où les hommes (surtout blancs bien sûr, ce qui doit laisser rêveuses, de cauchemards, les femmes des pays du sud...) doivent être surveillés et redressés, ou être beaux gosses et se taire 😄 sous peine d'être anti féministe, donc probablement fasciste, etc. (c'est vendu en pack).

      L'exemple du male gaze est intéressant : ainsi il faut filmer dorénavant autrement, avec un regard féminin... soit, mais il n'est pas dit qu'il faut multiplier les regards non !!! seulement qu'il faut s'attaquer au male gaze, c'est à dire l'éliminer... vous trouverez des tas d'émissions sur des radios, youtube, etc. si vous voulez aller plus loin puisqu'il s'agit de l'idéologie dominante.
      le terme même de "male gaze" sous entend combien celui-ci est mauvais, sale, objet légitime d'un anathème ou d'une fatwa.
      Même si je n'adhère pas spécialement à certains éléments effectivement vulgaire de ce male gaze, cet ayatolisme me semble démesuré.
      D'autant qu'il ne s'agit aucunement d'égalité ! Il faut montrer la diversité des corps féminins, sortir du carcan du regard masculin sur les femmes... Mais surtout ne pas toucher au regard féminin sur les hommes... Car depuis quand les hommes peuvent-ils s'identifier aux corps surfaits des acteurs de premier rôle, tout aussi sexualisés, dans le registre masculin, muscles fins, haute taille, barbe de trois jours réglementaire, bruns 9 fois sur 10, jean, veste de cuir ou costume...

      Donc, oui, au delà des difficultés de la phalloplastie pour les ftm, il y a surtout un séisme qui ne va aller que croissant pour certains hommes, surtout occidentaux (mais pas que...). Et les mtf, déjà nombreux sont probablement plus nombreux encore à ne pas sauter le pas car les stigmatisations, les agressions, les difficultés de travail qu'elles subissent sont des barrières plus fortes la plupart du temps que le parcours médical.

      @ayamé a dit dans La transidentité, qu'en penser ? :

      Les hommes souffriraient-ils d'avoir trop de responsabilités sur les épaules ?
      La devise pétainiste " Travail, famille, patrie " au temps du régime de Vichy n'est pas si vieille.
      Mais si elle n'est plus d'actualité, elle a laissé des traces dans l'inconscient collectif, je pense.
      Des traces seulement, parce qu'on tend de plus en plus vers l'égalité entre les sexes, les femmes
      soldates vont à la guerre aussi par exemple.
      Mais il n'en demeure pas moins que l'image de l'homme fort qui assume et qui assure est
      toujours sociétalement admise, même si cela n'est pas dit haut et fort.
      Pour les hommes transgenre, pouvoir vivre leur sensibilité, leur fragilité ( des qualificatifs plutôt
      attribués aux femmes ) est sans doute vu comme une libération.
      Je dis sans doute, parce que je ne suis pas dans leur tête pour le savoir .

      Tu confonds les femmes transgenres (ce dont tu parles, assignées "homme" à la naissance) et les hommes transgenres (assignés "femme" à la naissance).

      😄 ... J'adore ce genre de rappel à l'ordre du discours 😉 sur ce sujet ! 😉

      Bon je ne dis pas que tu en es à ce niveau car je comprends le sens de ta remarque mais en la notant trop sèche pour être vraiment bienveillante... Je le mets donc quand même pour mémoire et pour détendre l’atmosphère !

      Avec l'animosité, la préciosité, le mépris, de l'être supérieur qui vit, lui, déjà au 27e siècle face à des protozoaires qui s'arrêtent encore à des faits observables... effectivement ce n'est ni un homme ni un blanc... problème de maquillage plateau probablement... D'ailleurs discute-t-il avec des humains ? Rien n'est moins sûr !

      posté dans Sciences Humaines et Sociales
      leo
      leo
    • RE: Le racisme scientifique, histoire d’un contresens

      e @marie-thérèse a dit dans Le racisme scientifique, histoire d’un contresens :

      @leo a dit dans Le racisme scientifique, histoire d’un contresens :

      @kallindra

      Mais justement, ne crois-tu pas que le racisme était avant tout une conviction scientiste ?

      Ou une conviction nationaliste ? Le nationalisme est aussi une croyance née au XIXeme siècle.

      Non, la race est une catégorie naturaliste, médicale, puis de la pré-anthropologie physique. Il est vrai que Nation et Race se voisinent durant les lumières mais également la République, le Progrès, l'Athéisme, les Droits de l'Homme, le Libéralisme économique...
      La Nation est une belle idée, celle du peuple assemblé en une entité cohésive ayant pour but la fabrication d'un destin commun reposant sur des valeurs communes.
      La hiérarchisation des races est pour moi scientiste en ce qu'elle procède d'une foi dans la science plus que de la méthode scientifique elle-même. C'est bien ce qui fait que le racisme met si longtemps à être infirmé.

      @kallindra a dit dans Le racisme scientifique, histoire d’un contresens :

      @leo Ben non puisque le scientisme est la croyance que la vérité vient de la science.

      La vérité vient bien, le plus souvent, de la science oui... et ce n'est pas nécessairement une croyance mais une réalité.

      Définition stricte
      D'après Michel Blay, la science est « la connaissance claire et certaine de quelque chose, fondée soit sur des principes évidents et des démonstrations, soit sur des raisonnements expérimentaux, ou encore sur l'analyse des sociétés et des faits humains ».

      Le scientisme est une foi dans la science, plutôt que sa stricte application méthodologique. Elle surévalue un peu les connaissances scientifiques qui sont vraies, démontrées, en attendant mieux pour un scientifique, et vraies, démontrées donc inaltérables pour un scientiste, mais surévalue surtout l'efficacité et la portée de la méthodologie.

      Le scientisme est un passage difficile du religieux à la science (lumières et 19e). Les intellectuels sont pour beaucoup encore baignés de croyances, d'espoirs glorieux de lendemains qui chantent. La libération des dogmes religieux et de l'obscurantisme doit faire place pour beaucoup d'entre eux à une certitude plus solide grâce à la rationalité (cartésienne), la raison. Mais ils attendent donc des sciences des certitudes, et souvent des validations peu ou prou de l'ordre social et métaphysique existant... Bon, un certain nombre de scientifiques font preuve d'esprit scientifique, réellement, tel Darwin, mais sont bien conscients qu'ils doivent encore marcher sur des œufs et que leurs publications peuvent choquer, provoquer des bouleversements trop rapides dans des sociétés qui commencent à s'habituer aux sciences mais s'en méfient encore souvent, et où les résistances religieuses sont encore vives voire parfois violentes.
      Le positivisme d'Auguste Comte a un côté scientiste également par sa manière de poser la science comme un aboutissement de la maturité humaine. Mais c'est un sujet complexe.

      Le racisme est une théorisation de l'ordre existant par des méthodes "scientifiques" peu ou pas concluantes. Il s'agit en fait, essentiellement de catégoriser, de classer, dans un registre naturaliste et folkloriste. La méthodologie, longtemps, importe moins que la certification des croyances en une linéarité des progrès, y compris humains et culturels, donc si l'occident est plus évolué technologiquement, alors également humainement... Ce n'est que vers la fin du 19e et surtout début 20e que cette vision moins scientifique qu'idéologique se désagrégera, sous la pression d'une analyse justement plus réellement scientifique, méthodique, des faits (cranes, couleurs, aptitudes, reproduction, etc.)

      posté dans Sciences Humaines et Sociales
      leo
      leo
    • RE: La transidentité, qu'en penser ?

      @sylareen

      Oui, j'ai corrigé !

      Prévalence

      Dans le paragraphe Épidémiologie et difficultés de comptage

      posté dans Sciences Humaines et Sociales
      leo
      leo
    • Supérieur

      Où, chez qui, de nos jours, est valorisée l'humilité ?

      Le grand basculement du 20e siècle, accompagnant la montée de l'individualisme, me paraît être la démocratisation de l'orgueil, ou tout du moins de la nécessité à démontrer sa supériorité.
      Dans des sociétés anciennes ou beaucoup des places étaient attribuées presque à la naissance, la supériorité était dévolue de même.
      Dans les sociétés modernes, s'impose progressivement l'obligation de se "faire sa place". Même si le jeu de dupe entretenu par les élites pour favoriser ses rejetons est plus hypocrite mais non moins actif...

      Il faut se vendre, et progressivement en tout : travail, couple, relations éphémères, amitiés, il faut faire montre de sa supériorité sur d'autres, plus intéressant, plus beau, plus travailleuse, plus disponible, plus drôle, plus tatouée, plus volcanique, plus responsable, plus engagée, etc.

      Les sujets sur le racisme me font penser aussi à cela. Le racisme est un sentiment de supériorité, ancien, toujours socialisé, ethnicisé. La victimisation en son envers m'y fait également songer, en particulier dans la compétition victimaire qui est devenu un sport : Etre plus persécuté, plus souffrante, plus méritant, plus fragile, etc.

      Chacun, chacune, se définit le plus souvent par ses supériorités sur d'autres.

      Les surdoués avaient déjà eu leur côte, mais, dorénavant, modernisés, il y a les hpi (haut potentiel intellectuel), souvent Asperger, mais version light, super cool dans un certain imaginaire glamourisé du génie incompris avec un côté marginal médicalisé, donc victimaire qui plus est (la totale).

      Pensez-vous que cette extension du travail de supériorité existe bien ? Pour quels effets, actuels et à venir ?

      posté dans Sciences Humaines et Sociales
      leo
      leo
    • RE: La transidentité, qu'en penser ?

      @kypdurron

      Non, le corps n'est pas aussi ouvert que ça... On ne peut pas vendre des organes, on ne peut pas se mutiler sans risque d'internement, etc.

      @shanna a dit dans La transidentité, qu'en penser ? :

      A mon avis, la recrudescence de personnes qui s'engagent vers un changement de genre ne correspond pas à un malaise social : je suppose que le phénomène est surtout dû à un progrès dans les moeurs (avant, c'était tabou / interdit / impossible, maintenant on a le droit de dire "je me sens homme / femme / licorne").
      Tant mieux si + de gens ont accès à ce questionnement du genre sans honte ni crise, mais en effet, il n'est pas meilleur de les y pousser que de les en empêcher. Je suis pour laisser les gens en paix, en général, mais la question se pose pour les enfants et les ados, et là je me range plutôt du côté de ceux qui veulent "légiférer et avant tout évaluer si le désir de l'enfant ou de l'ado est profond ou si il n'est que transitoire".

      Donc si ta fille ou ton fils t'explique "qu'iele" a envie de se faire greffer une corne, littéralement, sur le front, no soucy ?

      C'est une vraie question, si, si

      Je suis totalement d'accord avec @want-wish. Mais pour insister avec mes mots :

      Un changement de mœurs socialement significatif, est donc un changement social... Et qu'il provoque des phénomènes sociaux et viennent s'accrocher, aisément, à des malaises divers, très courant dans nos sociétés malades, il suffit d'observer un peu les phénomènes de modes ou d'addictions pour ne pas en être surpris.
      Pire encore dans une société ou se distinguer, s'identifier à un groupe, si possible un peu marginal peu faire envie à certain-e-s, avant de réaliser parfois les contraintes que cela va impliquer par la suite (j'en ai connu qui sont parti là dedans la fleur au fusil... et il ne fallait pas leur poser de questions sous peine de racisme, fascisme, nazisme, etc. Et qui se sont ramassé-e-s gravement par la suite... ).

      Beaucoup depuis quelques années jouent surtout sur les codes et sur le queer, c'est à dire une équivoque sans transition réelle. Mais on voit bien en cela qu'il y a un effet de mode, socio-culturelle, liée à mon sens à la distinction individualiste, au désir communautaire, à l'augmentation des troubles psychiques, à la valorisation de la victimisation parfois (j'ai bien dit parfois !!!), à l'envie d'innovation sociale, la haine des aînés, de la civilisation occidentale vécue comme devant être détruite pour ses exactions (surjouées pour l'occasion en regard des autres, tout à fait équivalentes dans l'Histoire). Tout cela dans un climat de perte de repères, de sens, dans un monde désenchantée du religieux, ou l'être et l'avoir sont confondus par le capitalisme libéral, ou le nihilisme et la déconstruction l'emporte vers le nombrilisme radical.
      Qui plus est, lorsqu'il est si difficile de travailler son esprit face à la masse exponentiellement croissante de connaissances, il peut paraître infiniment plus simple de travailler son corps : tatouage, piercing, excès sportifs, sexuels, d'addictions, etc.
      C'est un peu ce qui explique la surveillance endocrinologique plutôt stricts des transitions, malgré le militantisme qui se vit lui comme une "cause", une utopie, à la limite parfois de la science fiction... Mais assez réduite dans sa portée par rapport aux "causes" de justices sociales d'antan, même si parfois elles pouvaient être
      dramatiquement utopiques.

      Un élément qui vient renforcer lourdement le caractère social et culturel du phénomène, plus de 7 transitions sur 10 sont mtf (male to female)... Je vous laisse comprendre pourquoi ! 😉

      posté dans Sciences Humaines et Sociales
      leo
      leo
    • RE: Le racisme scientifique, histoire d’un contresens

      @kallindra

      Mais justement, ne crois-tu pas que le racisme était avant tout une conviction scientiste ?

      posté dans Sciences Humaines et Sociales
      leo
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    • RE: Le racisme scientifique, histoire d’un contresens

      @kallindra a dit dans Le racisme scientifique, histoire d’un contresens :

      @Miliam La science et la méthode scientifique ce sont des constructions qui ont pris du temps. Ca n'empêche que ça reste de la science remise dans le contexte civilisationnel et sociétale de ces époques.

      Disons scientiste plutôt que scientifique alors, pour le XIXe siècle... 😉

      @gabrielle a dit dans Le racisme scientifique, histoire d’un contresens :

      @Guilldels a dit dans Le racisme scientifique, histoire d’un contresens :

      il se retrouve dans beaucoup de société, c'est peut être une caractéristique de l'être humain de se méfier de ce qu'il ne connait pas.

      Cela fait partie du conditionnement de l'être humain, conditionnement anthropologique également, qui précède notre propre naissance. Car l'humain reste non seulement hyper influençable et limité pour ce qui est de parvenir à ne pas être contraint d'être angoissé par les choses qu'il ne connait pas.

      Et c'est seulement quand on est dans une démarche plus rationnelle, que l'on cesse de constamment juger ce que nous ne connaissons pas en remplaçant le jugement par la compréhension.
      Que l'on finit par réaliser que ça n'est pas l'inconnu qui puisse être le danger, mais bien le connu, la routine, l'illusion de croire que nous sommes suffisamment brillants pour tout savoir des cultures qui nous sont étrangères.

      Pas seulement de ce qu'il ne connaît pas ! On a souvent ce préjugé là que la peur est celle de l'inconnu... 😉 Mais c'est aussi un préjugé. Car il y a aussi des peurs de ce qui est connu. J'imagine que tu pourrais avoir peur des lapidations pour adultère ! (je ne veux pas nécessairement dire personnellement bien sûr 😛 ).
      Ou de certaines pratiques rituelles très diverses et variées un peu partout dans le monde... et plus encore dans l'Histoire !

      Sans juger, comprendre ne veut pas dire avoir envie de "vivre comme"... Les découvertes culinaires peuvent souvent (pas toujours mais très souvent) être passionnantes, au tout au moins amusantes et intéressantes, idem pour les musiques... C'est toujours de cette belle et festive manière que se pensent les différences culturelles pour les mondialistes. Un peu comme dans un parc d'attraction géant. Ou encore la découverte de peaux différentes avec les échanges universitaires à très faible niveau réellement scolaire...
      Mais une culture, c'est une vie quotidienne, une façon de dormir, de se laver ou pas, une distance proximale plus ou moins grande, un rapport entre génération, entre homme et femme, entre humain et animaux, un rapport aux odeurs, à la violence, aux interdits, au sacré, aux espaces, au public et au privé, aux sonorités...

      Ce n'est pas parce qu'on connaît ou qu'on comprend qu'on aime... Il y a d'ailleurs beaucoup de choses dans notre propre culture, quelle qu'elle soit, qu'on ne va pas aimer lorsque justement on les aura bien comprises...

      posté dans Sciences Humaines et Sociales
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    • RE: Masculin/Féminin???

      Tiens, étrange... deux fils pour un sujet... qui anime les passions...

      j'évoquais ailleurs la possibilité de créer des langues tant qu'on y était. Mais surtout pour dire que ce qui m'amuse et m'insupporte le plus dans ce désir d'inclusion normée, c'est le "petit" militantisme qui se cache derrière. L'envie d'avoir fait œuvre de dissidence, un peu comme d'autres font œuvre d'art contemporain avec... Vous avez tous et toutes des exemples en tête j'en suis sûr.

      Mais au-delà d'un désir de haine (envers les hommes, y compris par des hommes), parce que haïr des méchants même aussi fantasmés et illusoires que des moulins ça fait toujours cool... Au-delà, donc, de ce désir d'être cool et à la mode (à défaut d'être en mesure d'être réellement original), ça permet de s'identifier à quelque chose qui "bouge", qui fait engagé, active, le poing levé ! rebelle positif=v/E ! Yeah ! Quand on a rien d'autre à se mettre sous la dent, ça donne du sens à la déshérence.

      Et pourquoi donc mettre des points ? iles se sont rebellé.e.s... Pourquoi pas rebellé*e,s ... Et pourquoi ne pas remettre aussi en cause chacun ce qui nous va bien ? Au lieu de trois petits points si untel a envie de mettre $$$ ou %§µ ? Comprenne qui pourra ! N'est-ce là la fin des fins de cet individualisme, communautariste par opportunisme, sous-jacent à ce type de frétillement ?
      Toutes les femmes veulent-elles écrire en inclusif ? combien, et à quel point ? Tout au féminin pour passer simplement (et c'est bien la volonté de certaines) de la domination des uns à la domination des unes ? La soit disant bêtise du passé, dénoncée pour aller, donc, vers une bêtise symétrique de l'avenir ?

      Et si seul.e un.e minorité.e veulent ce changement alors pourquoi pas d'autres minorité/e;s qui devront, par soucis d'équité, recevoir(e) leur,e,s modifications, bien à euxelles ?!

      Tout ça dans une excitation fiévreuse et passionnée qui ressemble surtout à une querelle sur le sexe des anges. Dans une banale intention d'imposer aux autres une norme (sa norme), d'apparence nouvelle mais aussi vieille dans son fondement dominant et totalitaire que l'ancienne ainsi qualifiée...

      Rien de neuf donc : Imposer aux autres sa vision normée, sentencieuse, du monde !

      Allez, jugemente tranchée : risible !

      posté dans Sciences Humaines et Sociales
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    • RE: Le Crépuscule et l’Aube

      @Libellule

      Ce fil fait résonance à celui sur les rois maudits, puisque nous y parlions aussi un peu de Follett, par référence.
      Et j'exposais ce même ressenti sur les situations des personnages trop poussives, un peu forcées, surtout lorsqu'on a lu les précédents... Car c'est beaucoup en pensant à ce dernier opus (le premier dans l'ordre chronologique finalement), que je faisais cette critique.
      Et puisque apparemment, on peut divulgacher dans ces fils spécialisés, je trouve la relation entre Ragna et son bâtisseur un peu cousu de fils blancs (enfin blanc boueux, sale, vu ce qui lui arrive à elle) Et puis, là encore, les caricatures : lui large d'épaule et génie (tendance hpi à la mode depuis les années 2000), elle, belle parmi les belles, sculpturale, d'un intelligence politique, limite manipulatrice quand cela est nécessaire (à l'histoire et l'auteur plus qu'à la crédibilité...).
      Le méchant nb 1 qui finit punit par lui-même, là comme d'habitude chez un Ken Follett décidément très adepte de la punition divine en filigrane pour un athée... Ah culture chrétienne quand tu nous tiens !
      Lourdeur encore que la re-capture de l'esclave du tavernier, pour appuyer son ignominie déjà bien manichéenne.

      Au final, la mécanique de l'auteur revient, un peu comme une recette ou les ingrédients changent plus de couleur que de qualité ou de quantité... Ça a ce goût de : je ne suis pas sûr d'y revenir, même pour le plaisir un peu casanier du terrain connu !

      posté dans Littérature
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    • RE: Les Rois maudits (série littéraire)

      @Mai-Tai

      Le meilleur roman historique à mon sens. Puissance de l'évocation, précision des anecdotes... l'interaction réussie entre la grande et la petite histoire permet l'ampleur du récit, le sentiment de dépassement, une hauteur de vue qui rend le lecteur intelligent, ce qui est toujours un gage de plaisir plus consistant.
      C'est amusant de constater que Piat symbolise tant l'adaptation (oui effectivement la seule aussi à mon avis qui soit à la taille de l’œuvre). La plupart des comédiens sont excellents, même si Piat crève effectivement l'écran de truculence. Pourtant Hélène Duc (Mahaut) que l'on adore détester comme tous les méchants les mieux réussis, Louis Seigner (Tolomei) croustillant de finasserie, d'intelligence espiègle ou calculatrice, d'une roublardise sans vilenie, et même Henri Virlojeux (Duèze, Jean XXII) d'une componction savoureusement drolatique...

      @libellule

      Ken follett est excellent aussi. Sa trilogie : Le crépuscule et l'aube / les piliers de la terre / Un monde sans fin est assez magistrale, et intéressante sur les mutations économiques, religieuses, culturelles durant près de 4 siècles d'Histoire anglaise. Mais, cependant, ses personnages, ou du moins leurs situations et interactions sont moins bien tournées (en particulier car inventé-e-s). On sent la fabrication, l'atelier de l'auteur, et c'est donc moins agréable, du moins pour moi.

      posté dans Littérature
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    • RE: Juste envie de m'exprimer

      @noname

      Salut gars !
      Partir c'est cool ! Mais fait gaffe quand même ! Prépare bien le truc. Et regarde Into the wild, histoire de ne pas aller bouffer n'importe quoi, n'importe où ! Enfin trop de MacDo c'est pas loin de ça non plus alors 😉

      Sans être trop flippé faut rester prudent, ok !?

      Sinon, sur les filles... Il y a de fortes chances pour qu'elles ne viennent pas beaucoup vers toi. Timide et rêveur, à moins d'être aussi grand, brun et ténébreux, ça va pas le faire !
      Et ne cherche pas LA femme de ta vie. Fais comme la plupart des filles actuelles, de l'xp ! Prend comme ça vient, n'en met aucune sur un piédestal, si tu accroches un regard fonces. Tu regretteras plus ou moins tout ce que tu n'auras pas vécu. Ne te donne pas trop de critères, voire quasi pas. Et surtout pas d'être amoureux... C'est beau mais rare, et en attendant c'est surtout très frustrant. Si ça vient tant mieux ! Mais attention, tu es rêveur, donc n'oublies pas que toi tu tombes facilement amoureux (ce qui d'ailleurs les fait fuir dans une majo de cas !), mais en face, sous les yeux de biches c'est bien plus rare, donc soit super tranquille ! Lâche du leste ! Un pas pour un pas, jamais plus ! Jamais "trop".
      Une bonne énergie vient d'un bon rapport avec le corps, et il ne faut jamais, à mon avis, commencer trop tôt à jouer les ascètes !

      Ouais, ok, ca fait aigri et tout et tout ! Yep ! Mais je me fous de ce que Minie et Mickey vont me dire sur leur long fleuve tranquille ! Tant mieux pour eux si leur vie est un vrai conte de fée ! Et si tu peux devenir un prince Mickey, c'est cool ! Mais bon... il ne faut pas du rêve OU du réalisme, mais du rêve ET du réalisme, c'est plus mieux !

      posté dans Présentations
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    • RE: Élimination définitive des poils

      @loutre

      Rire !!! Comme tout le monde ?

      Je ne dirais jamais que tout le monde est différent, celles et ceux qui me connaissent le savent, mais en revanche pas non plus que tout le monde est identique ! Disons qu'il y a des catégories (poils légers, poils moyens, poils lourds -- par exemple -- 😉 ).
      Il y a même des super lourds ! 😉 D'où ma question !

      posté dans Beauté - Mode
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    • RE: Comment vous occupez-vous au parc ?

      @loutre a dit dans Comment vous occupez vous au parc? :

      Mon mari tiens 5h minimum.... Mais comment fait il???

      @wishoushou a dit dans Comment vous occupez vous au parc? :

      @loutre a dit dans Comment vous occupez vous au parc? :

      Mon mari tiens 5h minimum.... Mais comment fait il???

      IMPOOOOOOOSSIBLEUHHHHHHHHHHHHHHHHHHH
      les seules fois où je reste lgtps c'est quand il y a de jolies mamans!!!
      text alternatif

      Le parc... C'est pas un des lieux où se rencontre les causes de divorces ?

      posté dans Famille - Amis
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    • RE: Élimination définitive des poils

      @loutre

      Tu as de telles touffes ? (ne le prends pas mal hein 😉 )

      Qu'en disent les médecins ? Pour les épaules, le ventre, la poitrine... Je ne vois pas trop, là comme ça, ce qui pourrait poser problème. En revanche, je me demande ce qu'il en est pour les creux axillaires (ganglions lymphatiques), ou les jambes (système veineux parfois sensible) ?

      posté dans Beauté - Mode
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