Ce week end, c'était le moment des semis.
Au programme, essentiellement de la tomate (cerise, cocktail, coeur de boeuf, olivette), du poivron, du potiron, du piment. En gros un peu de ce que j'avais récupéré de l'an passé + quelques dons d'un ami.
J'ignore ce que ça va donner. Je suis un jardinier assez moyen et je ne suis pas sûr de la provenance de certaines graines. A voir si ça poussera.
La semaine passée, mon épouse a cuisiné du poisson. 
Ce fut excellent, mais ça a aussi laissé une petite odeur de poisson dans la cuisine.
Qu'à cela ne tienne, nous ouvrons les fenêtres, passons un coup d'éponge sur le plan de travail. Ca disparaitra bien tout seul.
Sauf que quelques heures plus tard, c'est toujours là. Tout aussi prononcé. Ok, surement quelque chose tombé par terre. Nous nettoyons les sols, en vain.
Le lendemain, ça commence franchement à sentir. Une remontée d'égout ? Non. L'intérieur du four ? Non plus. Du frigo ? Nope. Les poubelles ? Pas plus que ça, mais dans le doute nous les vidons et en nettoyons l'intérieur.
Le surlendemain, l'odeur est ignoble, à tel point que je parviens enfin à en localiser la source, à la façon d'un chien pisteur. Ca vient bel et bien du réfrigérateur, mais derrière.
C'est une fois que j'ai réussi à déplacer le meuble (rempli et lourd des courses de la veille, sinon c'est pas drôle) que je réalise l'existence de cet accessoire qu'on appelle communément un bac récupérateur d'eau (le genre de truc qu'on est supposé nettoyer tous les 3 mois, mais que je n'ai pas fait une seule fois en 10 ans. 
)
Lorsque le poisson avait été mis à dégivrer dans le frigo, son jus s'était déversé hors son emballage et avait trouvé son chemin via le systeme de drainage des eaux de décongélation jusqu'au bac suscité, jus qui a alors rencontré de -très- anciens dépôts organiques séchés, engendrant alors une véritable "soupe de l'enfer".
Ce que j'y ai découvert a manqué de me faire dégobiller. Et pourtant, j'ai changé des couches pendant 5 ans.
Quatre semaines après les semis, et quatre avant les Saints de Glace et la mise en terre.
Poivrons et piments sont un peu chétifs. Le mois est resté frais. Mais le reste a belle allure.
Seuls trois pots d'une variété de tomate n'ont rien donné. Surement des semences récupérées de fruits issus de grande surface.
Au final, j'en aurai un peu trop. Je pense faire quelques dons.
Vous savez, une représentation que j'aime bien me faire pour prendre conscience de l'importance d'écart entre les très grands nombres, c'est la conversion des secondes en minutes/jours/années.
Jusqu'ici tout va bien ? Parce que vous n'êtes pas prêt pour le lien suivant, qui s'est amusé à un tout autre type de conversion : réduire la somme de 1000 $ à l'échelle d'un pixel...
... pour aller ensuite représenter la fortune de Jeff Bezos (185 milliards de dollars). Puis celles cumulées des 400 américains les plus riches (3.200 milliards).
Et c'est juste vertigineux.
(ca se scroll de gauche à droite, shift+molette si vous disposez d'une souris - n'hésitez pas à aller jusqu'au bout si vous vous en sentez le courage, ça aborde des questions assez fascinantes comme "que pourrions-nous faire pour l'humanité avec juste 1% de cet argent")
En CP, quand j'avais 5 ans (un an d'avance), j'ai été brutalisé par un grand de 10 ou 11 ans. Régulièrement, pendant les temps de récré et sur plusieurs jours ou semaines (j'avoue ne plus trop me souvenir de la durée exacte mais ça n'a pas dépassé un mois).
Il me prenait à part dans les toilettes et me collait des gifles. Il me questionnait sur ma vie de tous les jours, le nom de mon frère, de mes parents, leur profession. Bref, des infos assez anecdotiques sur ma vie. Et me collait des gifles. Il m'expliquait que si je ne faisais pas ce qu'il voulait, il me collerait des gifles. Puis il me collait des gifles. Il m'expliquait que si je parlais de tout ça à quiconque, il me collerait des gifles. Puis il finissait en me collant des gifles.
J'étais terrifié, je ne comprenais pas. Il ne cherchait même pas à me racketter, ni à me soutirer quoi que ce soit d'un tant soit peu intéressant pour lui.
Non, il me questionnait sur des futilités et me frappait, c'est tout. Du sadisme pur et gratuit. Et le pire était qu'il avait réussi à me convaincre qu'à lui obéir, je ne m'en sortais pas trop mal, et que si je cherchais à le dénoncer, ca ne servirait à rien, que ca serait encore pire.
Jusqu'au jour, où je n'ai même pas eu besoin de parler. Mes joues, gonflées, violacées et tuméfiés l'ont fait pour moi.
C'était devenu impossible à cacher. Mon instit a immédiatement compris et m'a alors poussé à le dénoncer, ce que j'ai fait. Il fut renvoyé, définitivement. Je ne l'ai jamais revu. J'ai oublié son nom. Son nom est la seule chose que j'ai oublié.
Bientôt le 3e anniversaire de ma nièce. J'appelle mon frère pour savoir ce que sa "petite princesse" souhaiterait.
-Oh, ce que tu veux. Là en ce moment elle est très dinette, mais elle a déjà à peu près tout, tu vas avoir du mal à trouver.
@jool a dit dans Quel est votre pire souvenir en lien avec l'école ? :
@Peri
Quelle horreur de récit, le genre de truc qui peut laisser des séquelles, j'espère que ce ne fut pas le cas.
Non, heureusement. Du moins je ne crois pas.
Physiquement j'ai vite cicatrisé. Psychologiquement ensuite, j'ai eu la chance d'être bien accompagné. J'avais de très bons potes avec qui je me sentais à l'aise et qui m'ont soutenu. Et les adultes impliqués ont su me rassurer quant à la disparition de la "menace", ainsi que me conseiller sur l'attitude à adopter dans l’eventualité où ce type de situation se reproduise. Autant d'infos que j'aurais seulement aimé connaitre au préalable.
Je n'ai jamais levé la main sur quiconque (hormis 2, 3 taquets en condition de self défense parce qu'il faut pas déconner non plus), et quand mes propres enfants ont été en âge d'aller à l'école, je les ai immédiatement briefé sur comment faire face à un caïd de cours de récré.
Sinon en ce moment c'est les vacances de Toussaint.
Les enfants sont chez leurs grands-parents pendant que j'avance sur un storyboard.
Et je ne sais pas pourquoi, mais ça m'arrange de ne pas les avoir en ce moment dans les pattes en mode "Papâââ, tu fais koâââ ? "
Paris, grandiose ou morose ?
Ben les deux, ça me semble évident.
C'est une ville très plurielle, très patchwork.
Ceux qui veulent la voir morose ne manqueront pas d'argument, ceux qui veulent la voir grandiose non plus.
Une chose est sure, elle dispose de suffisamment de facettes pour satisfaire des visiteurs de toutes sensibilités, entre ceux qui recherchent du monumentalisme, des lieux culturels, des vestiges du passé, des quartiers modernes, des petits coins pittoresques à l'esprit village, des grands boulevards commerciaux, des ateliers bohemes, des hôtels luxueux, des squats crades, des lieux de verdures, etc, etc...
Aujourd'hui je vous offre l'une des histoires les plus courtes du monde.
@moving a dit dans Blind Test des Popcorners – Vendredi 18 juin à 20h ! :
@shanna C'est bon, je l'ai retrouvé, je maîtrise la situation.
Hier, histoire de me changer les idées, on s'est lu un classique de mon enfance, mon petit dernier et moi.
"Se changer les idées..." disais-je... 
C'est ce qui s'appelle avoir... le bras long.
L'île de Baljenac, en Croatie
Je crois qu'on a localisé l'endroit où Dieu "déverrouille" la planète avec son empreinte digitale, chaque fois qu'il souhaite apporter des modifications au monde.
Une image qu'on a tous au moins une fois croisé sur les réseaux.
Le sol est parfaitement plat mais la déformation du damier nous fait croire à la présence de deux trous.
AJA que John Tyler, 10e président des USA et né en 1790, a un petit fils... toujours en vie.
En effet, il a eu un fils à l'âge 63 ans (en 1853), lequel a eu un fils à 75 ans (en 1928). Ce dernier, Harrison Ruffin Tyler, a actuellement 95 ans. Dingue.
source : https://en.wikipedia.org/wiki/Harrison_Ruffin_Tyler
AJA que les éléphants pouvaient se gratter le ventre avec... aaavec... Enfin bref, ils peuvent se gratter le ventre.
