@Artelise
Attention à la bienveillance, on en vient parfois à en oublier la victime.
Ma fille a eu des soucis en maternelle.
En sa meilleure amie qui était adorable a vrillé suite au divorce de ses parents et c'est ma fille qui en faisait les frais.
Je n'hésitait à gronder sévèrement la petite quand j'étais témoin de ses violences vis à vis de ma fille même si je savais qu'il s'agissait là d'une enfant en souffrance et quand elle était mignonne elle avait droit à des gros câlins de ma part car j'avais malgré tout beaucoup d'affection pour cette petite.
Mais quand il y a eu zscalade dans la violence je n'ai pas hésité une seconde à choper son père à la sortie de l'école et demander un rdv à ma maîtresse pour que cela cesse immédiatement.
Mais lors du rdv, la maîtresse a passé son temps à victimiser cette petite qui avait pourtant tabasser la mienne
Je lui ai dis que je comprenais parfaitement que cet enfant était en souffrance mais que là, elle devait agir et faire stoper cela.
Elle a continué à plaindre la gosse, sans se soucier un seul instant de la mienne que j'avais récupérer avec des marques sur le corps.
J'ai fini par lui dire "puisque c'est comme ca, à partir de maintenant je veux qu'elles soient séparés et je vais dire à ma fille de ne plus jouer avec elle"
Parcequil semblait évident que la maîtresse n'avait pas l'intention de faire quoi que se soit.
Elle m'a répondu "oh non,la pauvre, si vous faites cela elle n'aura plus d'amis, elle est déjà si malheureuse".
Je lui ai répondu que ma fille n'était ni pushing ball ni assistante sociale et que ça n'était pas à elle du haut de ses 4 ans de régler les problèmes de ses copines et que c'est son refus de réagir face à ce problème de violence qui m'oblige à protéger ma fille en lui interdisant à partie de maintenant de jouer avec sa copine.
Je pense quen faisant preuve de trop de bienveillance cette maîtresse n'aide pas cet enfant, à un moment donné un enfant même petit, même en souffrance à besoin de limite et qu'on lui explique que être souffrance ne donne pas tout les droits.