Pourquoi avez-vous très bien (ou très mal) vécu le confinement ?
-
@Hornet aucun souci, il y a tellement de sujets que c'est pas évident de poster, on ne peut pas passer 1 heure à chercher si ça existe déjà.
Mon Papy, un vrai cheminot, socialiste, un vrai, qui a connu les 2 guerres et qui bossaient 60 h/semaine dès l'age de 14 ans me disait qu'en enfant je me noyais dans un truc à la con "mon petit, ne t'inquiète jamais, après la pluie, vient toujours le beau temps" ça m'a tant aidé dans ma vie, Merci Papy
-
@Delnis je confirme,ici aussi certains ne rouvriront pas
On se bat mais on ne nous aide pas,faut tenir,pas toujours facile.... -
Mon 1er confinement.
C'est près mais ça me semble lointain. Mais tout est inscrit dans le cerveau.
Samedi 14 mars : nous déménageons (dans la même commune de 8000 âmes).
Dimanche 15 mars : j'arrive au bar-tabac chercher mes cigarettes et prendre le café avec les copains. Le patron a fait une barricade de tabourets pour rendre inacèssible le bar. ??????
"Ordre de la gendarmerie" me dit le patron. Mais il y a du café à emporter. Nous nous retrouvons à trois copains de bistrot cachés dans le local à poubelle du bar pour siroter deux cafés chacun. Il en sera ainsi le matin durant tout le confinement. Je prends soin de me tenir à distance de mes deux "collègues".
Mardi 17 mars. Confinement à 12h00. Nous avions rendez-vous à 17h00 pour signer la vente de la maison chez le notaire. Notre acheteuse nous prévient que l'on va opérer par Internet l'opération avec le notaire à 10h00. Ce sera fait ainsi, et nous pourrons toucher nos sous. Ouf ! Nous avons une avance de fond à rembourser à la banque (nouvelle maison rénovée entièrement par nos fils).
Et vous, le 17 mars 2020 ? Comment s'est-il passé ? -
Très brutal pour moi, même si je m'y attendais car je suivais pas mal l'actualité à ce moment, j'ai d'ailleurs rigolé quand Agnès Buzyn a fait mettre des affichettes dans les aéroports en mode : "Attention hein".
A mon poste j'étais encore dans une phase ou je ne savais pas si j'allais être titulaire, et comme 50% de mon taf est au standard de ma structure, il n'était pas possible, techniquement, de faire un renvoi d'appels sur mon téléphone, les 50 autres % sont dans l'intendance et le besoin de logiciels très spécifiques.
En parallèle ma structure à fait le choix de ne mettre personne en chômage partiel, bien entendu je ne vais pas me plaindre contrairement à d'autres situations, mais être payé à "ne rien faire" c'était pour moi difficilement supportable. Sachant que j'ai ma tension qui monte vite, j'ai fini aux urgences avec presque 20 de tension. Double stress étant une personne fragile, dans un hopital ou le covid faisait déjà des ravages. En plus ma compagne venait de voir son contrat rompu alors que financièrement c'était déjà difficile.Suite à cela, ma directrice m'a téléphoné pour me rassurer, m'expliquant que ma titularisation était dans les tuyaux. Cela m'a redonné du poil de la bête, et j'ai contacté certains collègues pour leur proposer de faire des "taches ingrates" mais demandant quand même du temps. Ainsi, j'ai pu faire des courriers, du rangement, des mises à jour de données.
Le confinement fini, j'ai fait partie des premiers agents à revenir dans la structure, et ma compagne a été recontacté par la creche ou elle bossait.
Cette histoire de tension m'a bien couché 2 semaines, et le stress a déclenché plein de maux dont certains qui sont encore présents. Avoir ma famille qui me téléphone tous les jours en stress de me voir ainsi.
Je pensais être quelqu'un de solide, j'etais zero -
Pour moi j'étais encore en stage et formation. On suivait les infos de prés.
Tous les stages ont été rompus là où j'étais mais j'avoue que j'étais plutôt contente parce que j'aimais pas ce que je faisais là bas et mes cours sont passés en distanciel. Je me suis adaptée assez vite et j'ai trouvé ça top.
Le plus dur a surtout été de faire la classe à mon fils parce que c'est con mais "maman t'es pas ma maîtresse". Bon après mon fils a jamais trop renâclé aux devoirs et tout mais ça reste compliqué la pédagogie de primaire.
Etant pas quelqu'un qui sort beaucoup en règle général, ça m'a pas trop chamboulée de rester chez moi. -
@jean gros bordel pro, on court partout, on attend les consignes.
Serons confiné où devrons nous continuer de venir travailler?
Le bâtiment va t-il fermer?
Mise à l'arrêt des installations, oui, non, peut etre.....Quoi? Il faut une attestation pour rentrer à la maison ? J'imagine le bordel pour l'assistante qui devait faire les attestations pour tous le monde.
La panique, mon mari veut que nous envoyons ma fille chez mes parents à 400km.
Si loin? Mais pour combien de temps? Et si il lui arrivait quelque chose? Et si nous ne pouvions pas aller la récupérer en cas d'urgence à cause du confinement.
Il insiste, elle sera mieux là bas, il y a la mer, un jardin....J'accepte, je pleure, me séparer de mon bebe à une periode aussi incertaine m'est insupportable, au bout d'une heure je rappel tous le monde. "Je ne peux pas."
Mais au final, j'ai vraiment kiffé ce 1er confinement.
Et elle a fini par partir mais plus tard. -
Ce confinement a été un kiff pour moi.
Alors certes ça n'a pas été rose tous les jours, devoir resté à la maison la plupart du temps, ne voir personne, c'étais hard.
Heureusement, j'ai un chien et je pouvais sortir le promener.Mais ce confinement est arrivé à un moment de ma vie ou j'en avais besoin. J'avais besoin de temps pour moi, me retrouver, être seule et tranquille. Le top du top ici était que je n'avais même pas à me soucier du boulot. J'ai vécu ce confinement comme des vacances en fait.
Je me suis éloigné de ce qui me faisait souffrir, je me suis reconnecté avec mes pensées à moi, à ce qui comptais pour moi aussi, vraiment ça a été une pause dans ma vie qui m'a vraiment fait du bien.
En un sens j'aimerais revivre une période comme ça, ou je n'ai rien à penser que moi. -
@jean Moi aussi je pourrais refaire ce mois de mars 2020 jour par jour.
Pour ma part j'étais en Laponie, je devais retourner en France fin mars avant de repartir pour faire le tour du monde.
Avant de partir en Finlande début mars, ça parlait du covid mais sans plus, j'ai l'impression que tout s'est vraiment acceleré lors de mon séjour. J'étais coupée du monde, mon telephone ne passait pas. J'ai juste reçu un moment donné un message de mon frère qui me disait que c'était la merde en France et un de ma mère qui me demandait de rentrer au plus vite, d'annuler mes RV et mon A/R dans le nord et de venir directement chez elle en campagne si je ne voulais pas rester bloquer à Paris. Je ne comprenais absolument rien de ce qu'ils me racontaient et je n'avais pas de réseau pour leurs répondre.Les hotels et campings ont commencé à faire partir les étrangers et notamment les français à partir du 15mars, j'en faisais malheureusement partie.
Le soir même vers 22h /23h j'étais à Paris en mode dégoutée totale. J'étais choquée de voir une ville morte sans boutiques, sans restau, sans rien et je me demandais surtout qu'est ce que j'allais pouvoir manger vu que je n'avais plus rien chez moi et que je n'avais pas mangé de la journée..
Le lendemain, j'ai reçu des notifs d'annulation de tout mes RV, j'ai annulé mon A/R dans le nord et j'ai pu avoir un billet (après 2h à rafraichir la page SNCF) pour rejoindre ma mère dans l'apres midi.
Le 17mars tac confinement. Dire que y'a 2jours j'étais encore au bout du monde en pleine liberté avec 2m de neige et d'un coup plus rien.. ça été la chose la plus difficile à gérer avec aussi l'absence totale de nouvelles de mon copain de l'époque qui s'était fait bloquer en Algérie pendant presque 4mois.
Autrement le confinement, je l'ai plutôt bien vecu voir même pas senti, disons que le fait d'être en pleine nature ça ne changeait pas grand chose avec la vie d'avant quand je venais -
C’est le plus mauvais moment , le pire de mon existence
Notre monarque nous en avait mis une bonne couche avec son « nous sommes en guerre »
2 mois avant on évoquait une petite grippe, 2 mois après on était tous présumés assassins .17 mars 8h00 Au bureau Réunion au sommet avec la Direction .la panique se lit sur nos visages. On a la peur au ventre . Limite en apnée La guerre a bien commencé.
12h00 Évacuation des locaux . On se dirait presque adieu sur le coup tant l’ambiance est lugubre.C’est une longue période inédite qui débute . On se sait pas encore que nos vies ne seront plus jamais les mêmes
-
Je travaille de manière intense et pendant 2 semaines mon activité a été complètement stoppée.
Du coup on s’est retiré en famille dans notre résidence secondaire et j’ai profité pour la première fois des fruits de mon travail avec ma famille. Néanmoins je n’étais pas tranquilisé car on vivait dans un tel décalage avec l’actualité ! Ne venant pas d’un milieux riche j’ai ressenti de la culpabilité et un malaise même si je dois mon confort qu’à moi mêmeEnfin, lors du premier BBQ en 2021 ma dernière vient me voir et me dit « trop cool papa ça rappelle le confinement ».
-
J'ai ressenti un drôle de sentiment, oserai-je vous l'avouer ? Bin vi, no limit à mes ressentis .
J'ai éprouvé une sorte de sérénité à savoir et voir le monde enfin faire une pause.
Mais il y a bien 2 choses qui m'ont vraiment emmerdée : la limite des 3 Un : 1 personne, 1 km, 1 heure maxi !
Le 1 km surtout : cela a pénalisé mes chiens qui n'ont pas pu faire leur belle balade au bord du Tarn.
Comment leur expliquer : désolée mes loulous, j'voudrais bin mais j'peux point !
Heureusement, j'ai un pré pas loin de chez moi où j'ai pu les faire courir et jouer à la balle.
Donc non, pas tant emmerdée que ça finalement.
Par contre, vraiment chagrinée de ne pouvoir aller à mes cours de gym et de qi gong.
Bah, je me suis consolée avec les cours envoyés en visio par mes profs.
Bon, je reconnais qu'étant retraitée et ne craignant pas la solitude, vivant dans une maison avec jardin,
je fais partie des privilégiés qui n'ont que peu souffert de ce confinement....tout comme
je souffrirai assez peu de ne pas avoir le pass vu mon modus vivendi. -
Alors pour moi, le 1er confinement a été le top. Cadeau d'anniversaire, on rentrait de vacances d'hiver malade de la grippe ouccht , je venais à peine de reprendre le travail et puis là annonce du président confinement école fermée pas de reprise donc pour nous!
Dès le début, on s'est organisé, je suis restée à la maison avec les enfants, niveau maternel. Devoirs mais surtout un rythme de travail que j'ai transformé en temps de découverte. On a suivi le programme de la maîtresse avec des suppléments. Les recettes de cuisine hebdomadaire ont été transformées en cours de géographie avec une recette différentes en fonction d'un lieu géographique d'un personnage de dessin animé (exemple Harley Quinn: ce sont les états Unis et donc le carot-cake). On a commencé l'apprentissage du piano en activités musicales, le jardinage avec plantation de fruits rouges en activités manuelles... Cours de vélo et cours de natation dès le début mai en guise d'EPS...Chasse au trésor avec carte du jardin dessiné pour la découverte de l'orientation...
Vu que le matin pas de réveil imposé, découverte des étoiles, la lune rousse au télescope... Voilà, pour nous ça a été super...
J'ai pu peindre autant que j'ai voulu, lire et lire et lire ...
J'ai donc au mois de juin, désobéi les enfants sont restés avec moi pas de reprise pour eux avant septembre. J'ai de la chance d'avoir pu avec mon travail et je ne le regrette pas le moins du monde. On repart quand ?? -
Je me rappelle avoir ete bien content de faire un restau le vendredi avant que ça ferme. Coté boulot je m attendais a ce qu ils imposent le 100% teletravail donc je trimballais le PC portable tous les jours ou cas ou.
Ce qui a fait vraiment bizarre ça a été de voir les rues complètements désertes c était irréel
La période a été très fatiguante, gérer le télétravail + l école à la maison avec beaucoup de devoirs c était épuisant...heureusement le fait de vivre en lotissement avec un jardin et la foret à coté a permis de bien s aerer tous les jours avec la belle meteo. Il fallait bien ça pour se detendre...
Une des choses les plus difficiles ça a été quand meme la limite d 1km et de ne plus pouvoir voir la famille pendant un bon moment -
-
@want-wish le pire c'est que j'avais totalement fini par m'habituer à vivre dans ma bulle. Résultat : le déconfinement m'a carrément effrayée. Limite j'en voulais pas ou plus. Affronter le monde me faisait peur .Je me suis alors découvert une âme d'enfant sauvage. Et j'en suis devenue une par la force des choses.
-
J’ai adoré avoir pu passer autant de temps avec femme et enfants.
En revanche, l’éloignement avec d’autres proches a été pesant.Le prix social est lourd, je n’ai pas encore vu tous mes amis et partenaires sportifs depuis le 1er confinement.
-
C'était vraiment la merde en centre ville. Il faisait super beau et fallait faire le pot de fleur chez soi. Le pire c'était de faire les courses avec des files de 100m.
-
Le confinement pour moi, c'était comme un cadeau. Bon, je sais que ça n'a pas était super pour tout le monde, mais moi, ayant une forte anxiété sociale, je ne l'ai que bien vécu. Les cours en ligne ont tous bien été en général, je ne sortais pas, comme avant, et j'avais vachement plus de temps libre, malgré les études (le trajet maison-école est de 1h30 en transports publics + marche alors mes soirées en semaines étaient toujours bien entamées et je pouvais me lever beaucoup plus tard). Cependant, avant, tous les jours de semaines, je marchais au moins 3 km par jour, sans compter le reste du trajet, donc ça me faisait bouger un peu. J'ai du me trouver deux trois "excercices" pour essayer de reste en forme quand même.
-
En général, c'est donc bien un forum de privilégiés...
Et je ne suis pas le dernier...
Je me suis confiné une semaine avant environ, sauf pour les courses le lundi... Puis des commandes des le mardi midi pour être tranquille. Je suis étonné de ne voir personne se souvenir du ravitaillement
Je suis alors entré en relative sérénité, comme Ayamé. Le plaisir aussi de savoir qu'étaient astreint au calme et au temps retrouvé tou-te-s les agité-e-s si soumis-e-s aux normes de modernité (y compris les soit-disant 'lents' hyper connectés, les pseudos écolos bobos, etc.). Très amusé, dés la fin de semaine, par l'idée d'un monde d'après, j'en ai beaucoup rit... Et, la ville plus calme, certaines rues moins troublées... mais pas toutes ! -
@leo a dit dans Pourquoi avez-vous très bien (ou très mal) vécu le confinement ? :
En général, c'est donc bien un forum de privilégiés...
je pense qu'en fait beaucoup lus de gens on apprécié le confinement qu'ils ne veulent bien le dire dans les médias.
C'est la même chose pour le travail. C'est une minorité qui veutr retourner sur site (faisant chier la majorité)