La rentrée scolaire de nos enfants
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@Artelise bah dans mon village ça se fait peut être pas de manière aussi ouverte mais les parents parlent beaucoup entre eux, et heureusement. Ça permet de se rassurer et de se soutenir en comprenant mutuellement les divers attitudes de nos enfants, je serait pas surpris si les parents en faisaient diagnostiqué quelques uns qu'ils soient HPI ou autres.
La stigmatisation vient forcément de personnes malveillantes à l'éducation douteuses, et pour y remédier rien de mieux que de délier les langues. Heureusement les gens sont majoritairement bienveillant et comprehensif, car un parent impliqué comprend bien les difficultés que peuvent vivre d'autres parents, que l'enfant ai un trouble ou non.
Je pense que quand on a peur qu'on dise du mal de nous c'est qu'on doit dire pas mal de mauvaise chose sur eux. Et c'est le manque de dialogue qui empêche la compréhension et donc le savoir vivre ensemble. Pas le secret, comme si l'enfant victime de trouble doit se cacher en plus de tous alors quil fait simplement parti de se rouage qu'on appelle la vie. Certains sont du côté du juge Frollo dans le bossu de notre Dame .
@Cynthia80 et le secret médical concerne les médecins et tout ceux soumis à se secret, les parents ne le sont pas, ils sont libre de parler ou non des pathologies de leurs enfants surtout s'ils jugent que cela l'aidera.
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@Barbouille quand ma fille était malade, elle a été rejetée de l'école et en discutant en oncologie pédiatrie avec d'autres parents d'enfants de tous âges, c'était général, maladie connue =rejet, maladie cachée =accepté par l'école...
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@Cynthia80 ça a probablement évolué un peu depuis.
On parle de plus en plus des différentes difficultés et maladies, et du peu que j’ai vu ça c’est toujours bien passé.
En fait justement en en parlant et en expliquant aux enfants et parents ce qu’il en est il y a moins de rejet je pense.
C’est toujours l’inconnu qui fait peur.Dans le collège de mon fils ils ont des élèves ULIS FTM ( handicap moteur si j’ai bien compris) , ils sont mélangés dans les classes avec les autres, ils auront seulement quelques cours à part de temps en temps.
Ils partagent les locaux aussi avec une section SEM et de ce que j’ai compris ce sont des élèves fortement handicapés physique, avec fauteuils roulants ou malformations. Ils n’ont pas cours ensemble mais partagent la cour de récré.
Ils vont visiter la section avec leur prof principal pour qu’on leur explique ce que c’est, ce que ça implique etc.Moi je trouve ça super de les confronter à la différence.
Apparemment ça se fait depuis longtemps dans ce collège et ça fonctionne plutôt bien.
Pendant la réunion il y a eu un parent qui a posé des questions concernant les aménagements pour sa fille multi dys qui a un ordi, elle est pas entré dans le détail mais elle voulait savoir comment ça allait se passer pour sa fille parmis les autres élèves. Ça ne m’a pas gêné parce que ça m’intéresse aussi de savoir comment ça se passe.Y’en a une par contre qui a commencé à dire oui mon fils va être 3 jours absent en novembre comment je fais, et pour la sortie jeudi il a un rdv à 15h et bla-bla-bla. Là je me suis dit elle aurait dû demander après parce que nous on s’en fout de ça.
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@Cynthia80 sauf que ta seule expérience ne vaux pas pour tout.
Je vais pas prendre le risque de présumer de la maladie de ta fille.
Cependant, il est courant que des enfants par effet groupe fasse du rejet par discrimination (les enfants ne sont que le reflet de leurs parents dit-on), et ceux pour différentes raisons et critères: roux, gauché, saut de classe, dysurie, maladie etc.
Et en fait il est du rôle de l'école de créer un environnement propice et à l'abri du harcèlement pour chacun de ses élèves. J'espère que tu as bien charger l'établissement pour ça.
Après il est extrêmement peu probable qu'un enfant se retrouve seul et isolé peu importe le pourquoi on le discrimine si celui ci a aussi un comportement convenable.Pour avoir déjà eu des enfants discriminés et une petite qui subissait des chimio à 10 ans et donc n'avait plus cheveux et sourcils je n'ai eu aucun problème, l'école avait fait son taf et je me faisait un devoir de rappeler à ceux qui ce moque et qui semble oublier vite le pourquoi du comment j'ai jamais eu à expliquer les choses aux parents et ça c'est bien passé.
J'ai aussi connu la petite fille qui avait de gros problèmes pour sociabiliser, a 7 ans il lui arrivait de mordre et d'être très agressive sans réel raison (Comme une réponse à une agression par exemples).
En observant les parents j'ai très vite compris pourquoi, la les responsables etaient les parents et "l'éducation" donné, ça c'est fini par un appelle au service sociaux.Donc j'espère que tu as bien charger l'établissement, le problème ne vient pas du fait que tu te soit ouverte à l'école mais d'ailleurs.
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@Barbouille c'est l'école qui refusait qu'elle poursuive sa scolarité, pas les autres enfants et parents, beaucoup d'enfants malades étaient descolarisés, en discuttant avec d'autres parents d'autres villes dans le même cas, c'était courant, c'était en 2006, ça a peut-être changé depuis.
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@Cynthia80 et c'est quoi la raison invoqué du coup ?
Parce qu'il n'y a que les maladies infectieuses qui sont d'éviction obligatoire et je doute que caché une maladie infectieuse soit quelques choses à faire.
Après si c'est la résultante de cette maladie qui fait que l'école n'est plus adapté c'est autre chose. Comme de très nombreuses absences lié aux hospitalisations.
Après même si de nombreuses maladies qui peuvent semblé très handicapante (comme la narcolepsie), l'enfant à tout à fait le droit d'aller à l'école.
On établi un PAI (Projet d’Accueil Individualisé) qui peut permettre à ces enfants de nombreux aménagements, comme avoir une personne d'AVS (Aide à la Vie Scolaire), des temps plus long pour les examens, etc.
Dans tout les cas il me semble extrêmement compliqué pour une école de refuser un enfant sans une bonne raison. (Même si on a déjà vu des débilités).
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@Barbouille a dit dans La rentrée scolaire de nos enfants :
On établi un PAI (Projet d’Accueil Individualisé) qui peut permettre à ces enfants de nombreux aménagements, comme avoir une personne d'AVS (Aide à la Vie Scolaire), des temps plus long pour les examens, etc.
En fait, ce sont deux choses différentes.
Le PAI est un document qui vise à permettre aux enseignants par exemple de donner des médicaments à un enfant (asthme, allergie entre autre).
Pour avoir une AVS, il faut un dossier validé auprès de la MDPH.Dans le cas de Cynthia80, il faudrait effectivement savoir quelle était la réglementation à ce moment là.
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@Antigua je me doutais bien qu'il fallait une autorisation d'une plus haute instance mais merci pour l'info.
Question qui n'a absolument rien à voir: faire un dessin, c'est considéré comme de l'écrit ou non?
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@Barbouille faire un dessin rentre dans le domaine artistique.
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@Antigua d'accord, encore une question, les instits appliquent la loi du 8 juillet 2013 (sur les devoirs en primaire) ou c'est inconnu au bataillon ?
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@Barbouille Ca dépend. Certains donnent des devoirs d'autres pas. Tu n'es pas obligé de faire faire les devoirs au regard de la loi. Toutefois, au collège il y-aura des devoirs, donc faire faire les devoirs à ses enfants le soir est un bon entrainement pour la prise de rythme et l'habitude.
EDIT : un travail donné à faire/finir à la maison est un devoir donc si ta fille doit faire un dessin chez elle pour l'école c'est un devoir.
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@Barbouille @Kallindra a raison. Au regard de la loi, tu n'es pas obligé de lui faire faire les devoirs si l'enseignant en donne. S'il y en a, leur durée ne doit pas excéder 15 minutes.
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@Barbouille la raison évoquée était que son cancer était incurable, alors que très bien autonome, bonne élève, aucun souci d'apprentissage, ça gène un enfant qui va mourir dans quelques mois, les enseignants et la directrice refusaient, car trop dur pour eux et c'est aussi le vécu à l'époque de parents dans les 3 départements que couvraient le CHU. On n'en voulait pas à l'école des enfants condamnés. Y'avait pas de cellule psychologique à l'époque, alors chacun se protégeait comme il pouvait. Ça a du changer depuis.
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@Kallindra Et c'est comme ça qu'au collège, tu te retrouves avec des gamins autonomes et entrainés pour les devoirs, avec un bon rythme et une organisation de travail et d'autre totalement à l'ouest.
Encore des lois qui favorisent la reproduction sociale.
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@Jabba-the-Hutt Je me dis que si j'ai un enfant condamné qui va mourir dans quelques mois je vais certainement pas l'obliger à aller à l'école. Voyage, voyage.
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Les devoirs non obligatoires ne concernent que les devoirs écrit. (Bon en CP c'est chaud surtout au début) mais la se 1ere semaine c'est déjà 1 poésie d'aprise, 6 fiches de lectures.
Et c'est que la première semaine, je suis inquiet de la charge pour plus tard.
Donc d'un côté nous avons des institz qui respecterait la loi et adapte leur méthodologie en conséquence et certains qui s'en moquent et donc des enfants qui pourraient avoir des lacunes si les parents suivent la loi.
J'en discutais avec un voisin dont le fils vient de passer en CM2, cette année il en aura pas mais l'année dernière il en a eu... ça promet pour plus tard si les enfants sont déstabilisés une année sur deux.
@Cynthia80 effectivement, aujourd'hui cela n'arriverai pas. Tu noteras que c'est grâce à l'évolution de la société que cela est rendu possible.
2006 me semble pourtant pas si loin , je trouve cette situation assez choquante.@Hilda-1 on peut aussi ne pas avoir la possibilité de faire découvrir le monde à des enfants mêmes condamnés. Et je pense que beaucoup d'enfants dans cette situation aimeraient juste être comme les autres enfants aller à l'école et avoir des copains avec qui jouer, l'école c'est aussi la vie social, la normalité.
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@Hilda-1 Euh ok. Mais mon message n'avait rien à voir avec la situation d'un enfant condamné
C'était en rapport avec les devoirs.
Faut jamais oublier que dans certaines parties de la société, en dehors des facilités etc... l'éducation des enfants consiste aussi à en faire des "machines de guerre scolaires". -
@Barbouille de toute façon comme dit @Jabba-the-Hutt quelle que soit la loi tu auras toujours des parents qui feront des choses à la maison avec leurs enfants et d autres non
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@Barbouille c'est pas forcément des voyages physiques ou loin. Déjà se promener, faire des activités dans sa région. Après effectivement il veut peut être être comme les autres mais infliger l'école franchement...
Les devoirs cette hérésie. Je crois que si on comptabilise ça et qu'on rajoute le temps passé physiquement a l'école on dépasse largement les 35 heures par semaine. Ce que les adultes ne veulent pas s'infliger ne semble pas poser de problème aux enfants. Ça me dépasse...
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@Hilda-1 malheureusement, l'un de mes collègues a perdu sa fille comme ça, vers 2015.
L'école la soutenait, ses petits camarades aussi.
Mais dans les périodes de bas, elle loupait beaucoup, c'est normal ! Et tu sais, elle voulait juste continuer à aller à l'école comme les autres quand ça allait mieux.
Pour les devoirs : mon fils vient d'entrer en CE1, il en a 3 fois par semaine, l'affaire de 15 minutes. L'année dernière, c'était 2 fois, uniquement un peu de lecture.
Il n'est pas ravi, je ne vais pas dire le contraire, mais ça consolide les apprentissages.