@barbouille a dit dans Le raz le bol des femmes :
@martin a dit dans Le raz le bol des femmes :
Quoiqu'il en soit, j'ai toujours eu une grande admiration pour votre "tolérance" vis-à-vis de tous ces charognards, vous prenez sur vous alors qu'à votre place y aurait déjà eu pas mal de morts...
Je suis loin d'être convaincu que se soit de la tolérance, plutôt de la peur. Au moins pour 90% des femmes, toute ne sont pas des @Dryanaide prete à mette des coups de tatane et à l'ouvrir quand elles se sentent acculé.
Une fois très tard à l'université, je venais de sortir vers 23h car je finissais un devoir: je croise une nana qui attendait sur un banc à qui je souhaite une bonne soirée en allant attendre mon tram. Le truc c'est qu'un groupe de jeunes étaient dans une voiture sono et tout sur fond d'alcool. La nana était au téléphone et attendait que son mec vienne la chercher si j'ai bien compris sa conversation au tel. Sauf que les 3 Louis Kévin et jean Brian la sifflé et lui disais de venir et se prenaient un vent. J'observer les choses sur mon banc et j'ai laisser partir mon tram, j'ai attendu qu'on vienne la chercher avant de partir. Il faisait nuit et j'avais froid. J'espère que je paraissais moins glauque pour elle que les 3 tocards.
Une très bonne réaction de ta part.
Un jour j'ai été témoin d'une scène de harcèlement sur un quai de RER.
Je ne suis pas fier d'avouer que si j'avais été seul, j'aurais hésité à intervenir.
Mais je n'étais pas seul. J'étais avec ma copine et justement nous avions, quelques semaines auparavant, discuté de l'attitude à adopter sans hésitation dans pareille situation.
On se regarde, elle et moi, nous motivant mutuellement.
Moi : Elle s'appelle... ?
Elle : "Stéphanie" ?
Moi : Va pour "Steph"...
Et 15 secondes plus tard nous étions tous d'eux, rayonnant de joie et mimant la rencontre fortuite avec celle qui serait "notre bonne vieille copine Steph" l'espace de quelques secondes seulement. Je vous jure qu'il n'y a rien de plus kiffant que de tendre une franche main amical avec un grand sourire à un harceleur dont on voit alors la mine se défaire. Il n'a pas insisté et nous sommes restés près d'elle jusqu'à l'arrivée de la rame.
Nous n'avons par la suite jamais eu l'occasion de réitérer cette initiative, mais depuis nous avons, elle et moi, mis "un petit nom bien à nous" sur ses potentielles victimes : les "Stephs".