@Shanna
D'accord
Je vais développer celle qui a duré dans le temps.
J'étais avec quelqu'un de très chouette, il y avait une grande affinité mentale (bien que syndrome d'Asperger) par contre physiquement... c'était le néant.
Je ne l'ai pas brusqué, j'ai attendu patiemment que ça arrive mais c'était trop compliqué...physiquement j'entends (mais ça je l'ai compris un an trop tard, bref).
Quand j'ai admis que c'était physique, que j'allais devoir attendre encore très longtemps, peut être même toujours... mon cerveau a pété un boulon (parce que tout de même je suis pas qu'un cerveau)
Je suis quelqu'un de pugnace, je voulais trouver des solutions.. sinon pas d'avenir possible, pas de famille rien...
Et puis quelqu'un m'a abordé.. quelqu'un qui ne m'aurait jamais convenu comme partenaire de vie, trop peu d'atomes crochus (à part sa curiosité pour les arts).
Donc on s'est fréquenté sans que je pense à mal.
On s'est retrouvé dans son studio à Paris, un atelier d'artiste caché dans une cour.
UN baiser.. Et hop (vous allez dire, il t'en faut peu, mais j'avais des mois de frustration intense en moi)
... ce fut topissime physiquement. Peut être parce que je n'attendais rien, que ce n'était que physique...
je sais pas, mais c'était vraiment incroyable.
Je l'ai fréquenté encore des mois après avoir quitté la personne avec cela bloquait.
Ce fut même dur de rompre cette relation étrange, parce que c'était physiquement exceptionnel et ce, jusqu'à la fin.
Mais j'ai arrêté (cette addiction) lorsque j'ai rencontré la personne avec qui je voulais fonder une famille.
Je n'ai jamais spécialement ressenti de culpabilité, car la première relation me semblait faussée de par sa nature incomplète sur le plan physique.
Et je n'arrivais pas à comprendre la deuxième personne (aussi loin de moi par sa nature, qu'un extraterrestre)
Ça peut paraître insensible mais ce n'est pas le cas. J'ai vainement tenté de cerner sa personnalité, de nous trouver des affinités autres que sexuelles.
J'étais comme devant une peinture
que j'ai envie d'apprendre, mais qui reste incompréhensible qui ne crée aucune émotion.
quelle est ma limite?
je dirais c'est la limite que mes valeurs m'imposent, et aussi la volonté de ne faire souffrir personne sans toutefois m'oublier dans l'histoire.