Et si on s'échangeait des poèmes et des jolis mots ?
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Cependant je le trouve triste.
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peu être pas un poême mais une certitude -
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Les mots
Il existe des mots pas toujours sages,
Qui vertigent sur le rebord du monde
Des mots qui ne sont pas encore des mots
Mots de douleur et mots de douceur
Mots de silence
Pour mieux traverser l’incendie de la nuit
Il existe des mots
Qui n’ont jamais été prononcés
Des mots qui attendent la bouche
Des mots qui attendent le souffle
Des mots qui, peut-être, ne verront jamais le jour
Il existe des mots de passage
Les mots qui donnent la vie et ceux qui donnent la mort
Sans oublier les mots naufragés
Les mots blessés qui n’arrivent plus à parler
Et les mots étrangers qui recherchent l’hospitalité
Il existe des mots sans bagage
Ce sont mes préférés
Ils accompagnent mon errance
Ivres de lumière, lvres de prières
Paroles de feu
Paroles de papier
Paperoles embrasées
Messe de nos lèvres enflammées.(Marc Alain Ouaknin)
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La mer me fait penser au poème de Jean HUMBERT
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Inscription sur un banc en baie de Somme
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La copie d'une Ode à la paix pour la guerre en Ukraine, écrit par Serge N. de l’Hérault (paru dans le magazine "Pleine vie" de juin 2022)
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@plume c'est toujours le début du reste de ta vie, et comme les début sont souvent ce qu'il y a de mieux, autant recommencer tout les jours.
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je sais pas si on peu vieillir en beauté ! c'est pas en tout cas se que je recent
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Si seulement cela pouvait être vrai.
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Jean Venturini (1919-1940). Mort pour la France le 17 juin 1940 à bord d'un sous-marin.
Un seul recueil, Outlines.Sang
Dans mes veines ce n’est pas du sang qui
coule, c’est l’eau, l’eau amère des océans
houleux…
Des bonaces, des jours pleins gonflent
ma poitrine, préludes aux blancs vertiges
des ouragans…
Des poulpes étirent la soie crissante de
leurs doigts et leurs yeux illunés clignotent
par mes yeux…
Des galions pourris d’or, des mâts, des
éperons de fer passent en tumulte dans
des marées énormes…
Tous les anneaux mystiques jetés aux
lagunes adriatiques, je les ai pour les donner
à celle que j’aime…
J’ai des ressacs mugissants dans mes mains
aux heures d’amour…
Et trop souvent j’étreins d’irréelles écumes
blanches qui fuient sous mon désir de chair… -
c'est très joli et beaucoup de passage du poème me sont familier quand je suis seul dans les bois juste le bruit de la nature ! l'eau le vent les oiseaux -
@pompon Et tu sais de qui est ce poème ?
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@pompon Verlaine ?
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@music non pas du tout mais peu importe il est tellement vrai que je me pose m^me pas la question! d'ailleurs je pense pas connaitre l'auteur
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@pompon il est bien de VERLAINE ce poème ; un poète de cette envergure mérite d'être cité tu sais .