Les moments où vous avez dû garder votre sang froid
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Un topic un peu étrange peut etre mais interessant tout de meme. Au pire je compte sur SuperTopic.
Il s'agit de raconter un moment où vous avez dû faire face à une situation surprenante, difficile ou non et la manière dont vous l'avez gérée.
Une réaction parmi d'autres :
Il y a 2 ans des cambrioleurs se sont introduits dans notre jardin vers 3h du matin, ma mère les a entendu et est venue me réveiller pour que j'appelle la police.
La première chose que j'ai dite c'était : merde, j'ai trop envie de dormir, les cons.
Avant de passer largement 10 mn à me souvenir de comment utiliser mon téléphone quand le numéro n'est pas enregistré, ainsi que du numéro des flics. Avec ma mère toutes les 30 secondes : tu fais quoi ? - j'ai du mal.Autre anecdote de gestion du stress couplé au 1er degré : ma mere a renversé une dame une fois, la première chose à laquelle j'ai pensé c'est "merde va falloir faire une croix sur le planning" (je suis atroce me jugez pas). J'ai appelé les secours et quand l'opératrice m'a demandé à quel niveau on était, ne connaissant pas du tout la ville mais en étant proche de la mer, j'ai naturellement pensé au dénivelé de la ville par rapport à celle-ci. Ce qui m'a valu cet échange surréaliste après coup :
_ vous êtes à quel niveau ?
_ par rapport à la mer ?
_ hein ?
_ par rapport au niveau de la mer ? Je sais pas vraiment... (j'avais réellement en tete la mer au niveau 0 et j'essayais d'imaginer la réponse. J'avais dû voir un docu la dessus récemment et ca m'était resté)
_ c'est une blague ? Parce que j'ai pas le temps
_ non non.
_ à quel numéro de la rue et quelle rue ?
_ Aaah là je comprends. Ben je sais pas, je suis jamais venue (je suis la pire personne en cas d'urgence).
J'ai senti une pointe d'exaspération avant que je puisse donner un numéro. Je pense que mon flegme n'aidait pas à me prendre au sérieux.Voilà j'en ai quelques autres mais je serais ravie de lire les vôtres !
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L'avantage pour cette deuxième anecdote c'est que tu as peut-être permis à cette personne de poser des questions plus précises par la suite.
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On devrait faire un topic "toutes ces situations où vous avez été ridicule", j'ai bien plus d'anecdotes en stock que pour celui-ci.
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@Egon a dit dans Les moments où vous avez dû garder votre sang froid :
On devrait faire un topic "toutes ces situations où vous avez été ridicule", j'ai bien plus d'anecdotes en stock que pour celui-ci.
Ben je me rends compte que ce topic est pas évident. Je voulais juste voir les différentes réactions des gens en situation de stress. Comment on gère (ou pas) un épisode où on doit vraiment prendre sur soi et faire preuve de sang froid. J'ai mis deux anecdotes débiles mais ca peut être des choses plus sérieuses.
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@Hornet Ils sont tous un peu différents en vrai.
Là : pour quand tu as commis une gaffe parce que tu es timide ou mal à l'aise avec des situations sociales
Là : pour quand tu as fait un truc idiot
Là : pour quand tu as créé malgré toi un moment de gênePar contre, c'est certain que si qqun veut raconter la dernière fois où il a bredouillé et commis une gaffe, il a le choix entre ces trois topics, donc ce sera celui qui lui tombe sous la main en premier je suppose... (et c'est pas tellement grave)
Le présent topic n'a vraiment rien à voir avec les trois autres, puisqu'ici on parle de situations où on a réussi à conserver son sang-froid alors qu'il y avait de quoi paniquer.
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Une nuit en ville, cette ville =>
J y ai passé de nombreux week-end(s) le temps d 'une relation...
Donc cette fameuse nuit, il devait être 3 h, j'ai croisé un homme avec un fusil de chasse à la main, je me souviens encore de son regard, celui d'un "fou"..
Voyant mon étonnement, il s'est contenté de me regarder et me dire : "Je chasse le pigeon ..."
Je n'ai rien dit, pas un mot, et j'ai continué ma route. -
@Hornet a dit dans Les moments où vous avez dû garder votre sang froid :
Là
Là
Là
et LàLa - La La La La- La La La, La La La
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un incendie en pleine nuit à la maison il y a 11 ans.
J'ai réussie à rester calme le temps que les pompiers arrivent, moins au tel avec les secours (la femme comprenait pas l'urgence, j'ai dû répéter 3 fois que la maison était en feu, la 3ème fois je lui ai gueulé dessus.....) Avec mon ex mari on s'est dépêché de mettre en sécurité notre fille de 1an1/2 à l'époque, protéger ce qu'on pouvait et avec notre pauvre tuyau d'arrosage on a tenté d'empêcher le feu de se propager en attendant les secours...... Jusque là j'étais calme, j'avais la trouille mais ça allait....
Les nerfs ont lâchés une fois en sécurité dehors, avec les pompiers sur le toit qui sauvaient la maison comme ils pouvaient.
Un voisine à débarqué en mode curieuse et a eu LA phrase qu'il ne fallait pas..... J'ai explosé, le chef des pompiers qui était à côté de moi m'a retenue j'allais lui peter la gueule.... cette connasse s'est faite raccompagné par 2 gendarmes. -
Dans une gare à l'époque où ils avaient des pianos.
Jetais seule avec ma fille, j'attendais mes parents accoudé au piano pendant quelle me jouait pour la centième fois les premières de "au clair de la lune", les sandwichs de notre dejeneuné à la main.
Fixé sur elle je ne faisais pas du tout attention à ce qui mentourait.
Et là jai entendu quelquun crié "DONNES MOI TES Sandwichs !!!!!"
Je tourne la tête et là je vois un espèce de camé grand et costaud, il était penché en avant pour être à ma hauteur son visage à quelques cm su mien. Jetais tellement dans les vap que je ne lavais pas entendu venir.
Il ne cessait de me crier de lui donner mes sandwichs.
Je les regardais, Jai regardais mes sandwichs, je l'ai regardé....
Puis je me suis dit quil était hors de question que je cède et là je me suis mise à réfléchir.
Il était hors de question de lennervé en l'envoyant chié car si il lui prenait l'envie de me frapper la petite se retrouverait seule face à lui.Hors de question de reculer car il prendrait le dessus et je me retrouverais coincé contre le mur.
Fuir était impossible non plus, le piano me bloquait le passage et de lautre côté je n'avais quune seule issus possible mais ça aurait obliģe lenfant à passer devant lui et elle était terrorisé donc je netais pas sûr quelle ait réflexe de bouger et je ne voulais pas non plus prendre le risque quil l'attrape.
Je suis donc restée calme, je le regardais droit dans les yeux (genre Jai pas peur) tout en réfléchissant à la meilleure solution pour me sortir de là sans que personne ne soit blessé.
Finalement se sont les agents de sécurité de la gare qui m'ont sauvé ils m'ont expliqué par la suite que ce mec danger2ux et violents agressait régulièrement les voyageurs.
Dès quils ont eu le dos tourné il est revenu nous embetait une 2eme fois. Mais les agents n'etaient pas loin.
Cet épisode a marqué ma fille, elle devait avoir 5 ans et quand elle en parle elle raconte fièrement comment ça maman l'a défendu et protégé genre wonderwoman alors quen réalité je nen menait pas large.
"Mais oui ma chérie, tu as raison, ta maman est un super héros tu es en sécurité avec moi"
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La pire situation dans laquelle je me suis trouvée, c'est la seule fois où mon fils a fait une crise de psychose alors que nous étions seuls, à la nuit, dans notre maison isolée.
Il n'allait pas bien, je le voyais bien, avait été viré de son appartement et était rentré à la maison, où il campait.
Un soir, il est rentré dans la maison, m'a insultée ( ça n'était jamais arrivé, c'est un garçon plutôt doux ) et m'a jeté à la tête le contenu de mon sac.
J'étais terrorisée, à la fois de voir mon fils sous un jour que je ne connaissais pas, et pour ma propre sécurité.
J'ai attrapé mon téléphone et me suis enfuie, pensant d'abord pour aller chez les voisins.
J'ai réussi à avoir le 15, qui au bout d'un moment m'a annoncé que vu la situation, ils m'envoyaient les gendarmes.
Je suis allée les attendre au bout du chemin, avec en tête la seule idée qu'il allait falloir à la fois me et le protéger.
Quand les gendarmes sont arrivés, il m'ont fait monter dans la fourgonnette et je leur ai rapidement expliqué la situation le temps d'arriver à la maison.
Ils ont été formidables : Ils se sont présentés à mon fils qui était retourné dans sa tente, lui ont dit qu'il venaient vérifier que tout allait bien pour lui.
Le chef a maintenu le dialogue avec lui ( mon fils était plus calme ) pendant que l'autre gendarme appelait ( enfin ) les pompiers. Il réussi à le convaincre à monter dans le camion des pompiers, qui ont vite observé son incohérence et ont décidé de l'emmener à l'hôpital.
Cette fois, l'hospitalisation a été brève, mais l'obligation de soins a été prolongée. Il a de nouveau un appartement où les membres d'un cabinet infirmier lui apportent quotidiennement son traitement. -
@apis-32 je te félicite pour ta réaction, beaucoup aurait envenimé les choses en "l'affrontant" (dsl c'est peut être pas le bon terme, j'espère que tu comprend ce que je veux dire)
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Vous avez toutes et tous beaucoup de courage !
Pour ma part, en sortant d'un bar plutôt tard, deux mecs complètement bourrés ont décidé qu'ils voulaient se battre alors qu'ils tenaient à peine debout
C'est sans doute les quelques bières que j'avais bues avant, mais je suis restée calme, je n'ai pas eu peur et ça n'a pas trop mal tourné au final.
J'ai aussi été très impressionnée par mes amis qui font tous des sports de combats mais ont entièrement gardé leur sang-froid et n'ont pas répondu aux provocations et aux coups. -
@laetie1804
Heureusement, je suis "coachée" par le CMP. C'est une aide précieuse. -
La pire frayeur de ma vie... Sans aucun doute celle que j'ai eut il y a quelques années. On était le 25 Décembre toute la famille était réunit pour fêter Noël. L'ambiance était joyeuse et agréable. Les huit enfants et leurs conjoints discutaient en riant puis ona commencé à prendre l'apéro et l'un de mes fils a avaler de travers une tranche de saucisson. Il a commencé a suffoquer, il est devenu tout bleu et est presque tombé à genoux. Malgré les tapes dans le dos rien ni faisait. Brusquement je me suis souvenu d'une technique visionnée à l télé sur les gestes de premiers secours dés semaines plus tôt. Je me suis postée derrière lui et j'ai mis mon poing fermé sous son diaphragme et j'ai pressé en remontant vers le haut.. une fois , deux fois à la troisième fois mon fils a recraché cette maudite tranche de saucisson et a reprit son souffle. Le plus étrange c'est que d'habitude je suis une flippette totale et qu'à ce moment là j'étais très calme presque détachée. Depuis cet incident j'épluche la peau des saucisson quels qu'ils soient!
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@Lissilma Franchement chapeau !
Un tel sang-froid (double). -
@Musings Merci surtout aux spots télévisés!
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@Lissilma Dans de telles circonstances, capacité de mémorisation et d'action...
je réitère : chapeau !